anniebannie : je reviens au coup de colère d’Erdogan à Davos parce que l’article ci-dessous copié chez Al Oufok explique un peu plus complètement ce qui s’est passé. Le public a applaudi Peres. Pourquoi les Turcs veulent-ils se joindre à cette bande de demeurés ? Pourquoi ne pas former un marché commun dans la région avec les pays frères ?
jeudi 29 janvier 2009, par La Rédaction
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclaté sa colère jeudi au cours d’un débat sur Gaza à Davos, quittant un débat public en reprochant aux organisateurs de l’empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres.
« Je ne pense pas que je reviendrai à Davos », a lancé M. Erdogan en quittant l’estrade où figuraient également le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.
Le dirigeant turc souhaitait répondre à un plaidoyer enflammé de M. Peres, assis à côté de lui, sur l’intervention israélienne à Gaza, mais le journaliste qui animait la rencontre l’a interrompu avec insistance pour lui signaler que le débat était terminé.
Passant outre le refus de l’animateur, M. Erdogan a pris la parole après M. Peres pour reprocher au public d’avoir applaudi l’intervention du président israélien.
« Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu’ils ont tort d’applaudir des actions qui ont tué des gens », a-t-il dit faisant allusion à Gaza, thème du débat.
Des applaudissements ont également retenti quand M. Erdogan a quitté la scène du Forum économique mondial (WEF).
M. Peres avait auparavant défendu avec véhémence l’intervention armée de son pays dans la bande de Gaza, s’emportant plusieurs fois dans une enceinte peu habituée aux éclats de voix.
S’adressant à lui, M. Erdogan a lancé : « je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C’est pourquoi vous avez parlé si fort ». « Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages », a-t-il également dit.
M. Peres avait pour sa part interpellé son voisin en lui demandant : « que feriez-vous si vous aviez toutes les nuits des dizaines de roquettes qui tombaient sur Istanbul ? »
« Israël ne veut tirer sur personne, mais le Hamas ne nous a pas laissé le choix », avait-il dit également.
Au cours du débat, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé à Israël « de faire preuve d’un maximum de retenue pour préserver le cessez-le-feu ».
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa s’est abstenu ostensiblement de porter ses regards vers le président israélien pendant toute l’intervention de ce dernier.
( Jeudi 29 janvier 2009 – Avec les agences de presse )
merciii ardogan
vous etes un hero
love u
je trouve que la réaction de mon ministre était tout à fait justifié! enfin quelqu’un d’hônnete qui à fait comprendre au gouvernement israélien que personne n’a peur d’Israel mais qu’il existe juste des communautés qui ne peuvent se défendre à armes égales…Mr Peres s’est fait passer pour la victime alors que l’on peut compter sur les doigts de la mains le nombre de morts et bléssés en Israel ce qui n’est pas le cas à GAZA…Ce que je trouve dômmage c’est que AUCUN pays arabe ne sait manifésté comme l’a fait la Turquie depuis le début des offensives et pourtant ces pays ont l’argent et le pétrole mais sûrement pas la grandeur et l’assurance de mon ministre turc… Pour répondre à la question de Peres que ferions nous si on lancé des roquettes sur Istanbul,je lui dirais essaie seulement mais avant n’oublie pas à qui t’a à faire…