| BELGIQUE • Le choix d’Hugo Claus | |||||||||
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| Atteint de la maladie d’Alzheimer, incapable d’écrire et désormais de peindre, l’artiste belge Hugo Claus, auteur, entre autres, du Chagrin des Belges (1983), a choisi de mourir en demandant l’euthanasie, possible en Belgique. Cette interview, publiée par Le Soir en novembre 1989, montre toutes les dimensions de ce personnage atypique, misanthrope et pince-sans-rire. | |||||||||
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Enfant terrible de notre littérature ? Papy rebelle de nos institutions ? Romancier, poète, nouvelliste, metteur en scène de théâtre, peintre, Hugo Claus revendique également le statut de cinéaste – sans pour autant se battre pour le conserver. Il se dit aussi Flamand alors qu’il est bien plus que cela, autodictate et fier de l’être, antiroyaliste par équité, plus syndicaliste qu’anarchiste et romantique dans l’âme. Son dernier film, Het Sacrament, reprend les ingrédients favoris de ce lion à la crinière blanche : la petite-bourgeoisie flamande engoncée dans ses tabous, sa mesquinerie et sa solitude. |
Ce matin
Sabah al heir, goeie morgen, bonjour !
En parcourant mon courrier et en explorant les liens proposés, je trouve ceci : un diaporama de papillons
et voici machu picchu, un de mes endroits favoris au monde où j’ai vécu une forte expérience de kundalini alors que j’étais à des lieues de toute spiritualité.
Cette photo, vous la trouverez en plus grand ici. D’ailleurs, je vous recommande l’ensemble du site photo.net.
Hier, dans le métro, je monte l’escalier roulant avec mon caddy quand je sens une main se glisser le long de ma cuisse. A mon âge, on ne pense plus que c’est de la drague, d’autant plus que la main était dans ma poche c.-à-d. près de mon portefeuille. Je me retourne, je lui dis : hey, que fait ta main dans ma poche ? Malheureusement, on arrivait en haut de l’escalator et je ne débarque pas à temps, je trébuche, je tombe avec le caddy. L’accusé m’aide à me relever et clame son innocence de tentative de vol (je sais, ce n’est pas du français; je néologue). Lui, on lui a volé son G qu’il avait en boutonnière.
J’ai eu plus de chance que ma cousine Thérèse qui s’est cassé le bras – droit – alors qu’elle attendait d’être opérée bientôt de son épaule, droite.
Moi, je vais à l’hosto ce matin. J’espère que l’on ne me trouvera rien. J’ai des « plaintes », soit, mais j’ai toujours de la chance, même dans mes malheurs. Ma chance actuelle, c’est que contre toute attente, je me plais beaucoup en Belgique et que je ne suis pas pressée de mettre fin à mon exil syrien, si tant est qu’on m’autorise à retourner.


