ENCORE UN MENSONGE DE B.H.L. – IL N’A JAMAIS ÉTÉ À GORI

C’est une habitude chez ce menteur médiatique : il avait déjà prétendu avoir tout compris à la situation afghane lors de l’invasion soviétique (après avoir passé deux heures à 3 Km de l’autre côté de la frontière), puis prétendu s’être fait tirer dessus par des snipers à Sarajevo (alors qu’il se trouvait dans un endroit sécurisé), lors de la guerre contre le Liban par Israël, itou…
N’importe quoi, pourvu qu’on existe, et c’est plus facile quand on a une feuille de chou comme le Monde dans sa poche, qui vous offre à chaque fois des doubles pages…
BHL n’a pas vu toutes ses “choses vues” en Géorgie
Rue 89 – 22/08/2008
Contrairement à ce qu’il a écrit dans Le Monde, le philosophe n’a pu se rendre dans la ville de Gori. Ce n’est pas la seule affabulation.
Qu’on l’apprécie ou non, il faut reconnaître que Bernard-Henri Lévy, qui s’est rendu la semaine dernière en Géorgie, ne manque ni de courage, ni de convictions. Mais BHL n’est pas un journaliste, et le récit qu’il a rapporté pour Le Monde, titré « Choses vues dans la Géorgie en guerre », est à prendre avec des pincettes. Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville « brûlée », il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville.
Rue89 a entrepris de faire ce que les confrères anglo-saxons appellent un « fact-checking », une vérification des informations livrées par un reporter. Ce que BHL n’est pas : il est présenté dans le quotidien comme « philosophe et essayiste » et son récit a été prudemment rangé sous l’étiquette de « témoignage ». Il n’en reste pas moins que ce récit occupe deux pages au centre d’un journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale.
