Contre la ratification par les parlementaires européens du « rehaussement » des relations UE/Israël


Urgent :  APPEL A ACTION

Bonjour à tous,

Une nouvelle très alarmante nous a été communiquée hier !

A la surprise de tous, un texte demandant le « rehaussement » des relations UE avec Israël, sera soumis au vote des parlementaires européens ce jeudi 4 décembre !!

Si ce texte est adopté, cela signifie, qu’en douce, toutes les demandes du gouvernement israélien seront satisfaites, à savoir, sa participation à tous les programmes européens, lui donnant le statut de quasi membre de l’Union européenne, bénéficiant de tous les avantages sans aucune obligation, ni aucun devoir vis-à-vis des Palestiniens. Aucune conditionnalité de respect du droit international, des droits de l’Homme ou de respect des termes des « négociations de paix » avec les Palestiniens…

Dans cette période pré-électorale, il est important que la société civile se mobilise et fasse entendre sa voix !

Par la présente, nous vous demandons, de protester massivement, en adressant votre désapprobation à cette initiative (par mail, courrier ou fax), aux Parlementaires sensés vous représenter au Parlement européen !

Ci-dessous l’appel de Madame Leïla Shahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l’UE, de la Belgique et du Luxembourg ! Vous trouverez également un lien vers le site du PE, reprenant les coordonnées des parlementaires belges !

Merci d’avance pour votre participation, plus nous serons nombreux à réagir plus nous aurons des chances d’être entendus !…

Bien à vous,
Nadia Farkh
Pour l’ABP

Association Belgo-Palestinienne
9, quai du Commerce
1000 Bruxelles
tel: 02 223 07 56
fax: 02 250 12 63
abp.eccp@skynet.be

Dans sa réunion du 5 novembre à Bruxelles, la Commission des Affaires étrangères et de Sécurité du Parlement européen a avalisé une proposition de la Commission Européenne et du Conseil quant à la participation d’Israël aux programmes communautaires européens. Ce nouveau protocole de coopération offre à Israël un accès illimité au programme de recherches scientifiques, académiques et techniques.

Pour son entrée en vigueur, l’accord doit cependant avoir l’aval du Parlement européen (PE). Il sera soumis au vote lors de la réunion plénière du jeudi 4 décembre à Bruxelles. La ministre israélienne des Affaires étrangères se rendra au Parlement Européen le mardi 2 décembre pour exercer des pressions sur les eurodéputés pour un vote en faveur de cet accord.

Ce nouveau protocole de coopération UE-Israël intervient alors que, sur le terrain, Israël accélère la construction de colonies, renforce le bouclage des territoires palestiniens, notamment dans la bande de Gaza, et pratique de nombreuses formes de violation des droits de l’Homme.

Je voudrais par ce message vous inviter à mobiliser l’ensemble des organisations non gouvernementales de vos pays, pour intervenir auprès du PE afin de ne pas accorder ce privilège à Israël avant qu’il mette en œuvre les principes de la paix.

Voici un lien Internet où vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires pour contacter vos députés européens.

Amicalement,
Leila Shahid

http://www.europarl.europa.eu/members.do?language=FR

Bruxelles : théâtre, hommage et politique


rachel1

camille perotti

la libre le 29/11/2008

Les parents de Rachel Corrie sont venus assister à la pièce « Je m’appelle Rachel Corrie » mise en scène par Jasmina Douieb, au Poche. Témoignage émouvant.

rencontre

Cindy et Craig Corrie ont perdu leur fille Rachel le 16mars 2003, écrasée par un conducteur de bulldozer israélien en voulant protéger la maison d’une famille palestinienne. Membre du Mouvement de solidarité internationale luttant pour les droits des Palestiniens en bande de Gaza, Rachel, 23 ans, rencontrait les habitants et s’activait pour protéger les habitations. De ses écrits, constituant un témoignage précieux, une pièce a été adaptée par Alan Rickman, « My name is Rachel Corrie », crée à Londres. Traduite en français, la pièce est aujourd’hui mise en scène par Jasmina Doueib au théâtre de Poche (LLB du 25/11/2008).

Les parents de Rachel Corrie, à travers leur fondation, « The Rachel Corrie Foundation for Peace and Justice », poursuivent l’engagement de leur fille par des actions pacifistes. Actuellement, ils sont toujours en procès avec l’armée israélienne pour qu’elle reconnaisse sa faute, ainsi qu’avec Caterpillar – qui fournit les bulldozers -, dans le but d’éveiller leur conscience au fait que ce matériel constitue le symbole de l’occupation. Mardi soir, ils sont venus d’Olympia, dans l’Etat de Washington, pour assister à la représentation.

Qu’avez-vous pensé de « Je m’appelle Rachel Corrie » mise en scène par Jasmina Doueib ?

Craig Corrie: c’est une production très intense. Bien entendu, nous ne comprenons pas le français, mais nous voyons le jeu, la mise en scène et, surtout, ressentons l’émotion et les réactions du public qui étaient importantes.

Cindy Corrie: c’est la quatorzième mise en scène que nous voyons et chacune est unique. A propos de celle-ci, l’esprit et toutes les émotions de l’actrice étaient faciles à percevoir, et puissants. J’aime beaucoup la balançoire sur la scène, les photos,les dessins, la manière de mettre en scène l’enfance aussi, c’est très créatif.

Est-ce important, pour vous, qu’on parle de Rachel, de son histoire et du conflit israélo-palestinien, ailleurs que dans les journaux ?

Ci.C.: le fait que la pièce soit jouée partout touche des gens très différents. Elle est très complète, on comprend mieux comment une jeune fille peut partir de Washington pour aller à Gaza. On peut aussi voir tout ce qu’elle faisait parce qu’elle ne s’opposait pas seulement à la destruction des habitations palestiniennes. Elle s’occupait des enfants, brodait avec les femmes Elle avait une conscience politique très développée et faisait beaucoup de recherches, elle se documentait sur le transport de l’eau, le problème des check-points Je crois que la pièce donne plus de sens à son parcours et ses actions que les journaux.

Cr.C.: dans les journaux, la place est très limitée, ils se cantonnent aux faits. La pièce, ce sont les mots de Rachel, personne n’en a ajouté, seulement sélectionné. C’est comme si Rachel parlait cinq ans plus tard. Bien sûr, ce n’est pas elle, mais une partie d’elle.

Beaucoup de rencontres sont organisées avec les écoles. Il faut communiquer sur ces sujets avec les jeunes, selon vous ?

Ci.C.: le fait que Rachel soit jeune, même si elle était plus âgée que les élèves – presque 24 ans -, suscite leur intérêt. Ils ont des rêves, cherchent leur place dans l’univers, et, même s’ils n’ont pas besoin d’aller en Palestine, le parcours de Rachel les fait s’interroger sur leurs propres idées et leurs souhaits: ce qu’ils veulent faire de leur vie, dans quoi ils veulent s’investir, réfléchir à leur responsabilité de citoyen Rachel est devenue un type de symbole, un modèle qui démontre qu’on peut réfléchir, mais aussi agir. C’est très fort pour les jeunes.

Cr.C.: souvent, on discute politique et avenir du monde autour d’un verre de vin. Pourtant, beaucoup de jeunes se sentent frustrés, ils ne veulent pas seulement ces mots qui ont peu d’effet. Dans ce sens, le parcours engagé de Rachel les éclaire peut-être, ils se rendent compte que l’engagement signifie encore quelque chose aujourd’hui.

Rachel a-t-elle aussi éveillé en vous cette conscience politique ?

Ci.C.: oui. Notre famille connaissait la situation de la communauté juive par les films et les informations, et on compatissait au fait que les juifs aient été persécutés et exterminés pendant l’Holocauste. En réalité, nous en avions conscience, mais nous ne nous y intéressions pas beaucoup. L’ignorance est parfois confortable, c’est une excuse pour ne rien faire. Mais Rachel a commencé à nous éduquer avant de partir et j’ai réalisé à quel point la situation était compliquée et difficile.

Cr.C.: nos médias, aux Etats-Unis, sont en train de changer, mais on a toujours beaucoup de mal à se forger une opinion parce que la télévision ne comporte que des séquences d’information de trois minutes en boucle. C’est extrêmement répétitif et limité. Par les livres et les voyages, bien sûr, on apprend beaucoup plus.

Bruxelles, Théâtre de Poche, jusqu’au 6décembre. Durée: 1h15 env. De 7,50€ à 15€. Tél. 02.649.17.27, Web http://www.poche.be

Web http://www.rachelcorriefoundation.org

L’internationalisation de l’Amazone


Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l’Education, Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu’il pensait au sujet de l’internationalisation de l’Amazonie.

Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu’il espérait une réponse d’un humaniste et non d’un Brésilien.

– Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.

– En effet, en tant que Brésilien, je m’élèverais tout simplement contre l’internationalisation de l’Amazonie. Quelle que soit l’insuffisance de l’attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.

En tant qu’humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l’Amazonie, je peux imaginer que l’Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l’importance pour toute l’humanité. Si, au nom d’une éthique humaniste, nous devions internationaliser l’Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.

Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l’humanité que l’Amazonie l’est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d’augmenter ou de diminuer l’extraction de pétrole, comme d’augmenter ou non son prix.

De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l’Amazonie est une réservepour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d’un pays.
Brûler l’Amazonie, c’est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l’économie globale.

Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Avant l’Amazonie, j’aimerai assister à l’internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France.
Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain.

On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au
même titre que le patrimoine naturel de l’Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d’un seul propriétaire ou d’un seul pays.

Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d’enterrer avec lui le tableau d’un grand maître. Avant que cela n’arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.
Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent Le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis.

Je crois donc qu’il faudrait que New York, lieu du siège
des Nations unies, soit internationalisé.

Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l’humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.

Si les États-unis veulent internationaliser l’Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l’arsenal nucléaire des États-unis.
Ne serait-ce que par ce qu’ils sont capables d’utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille
fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes.

Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l’idée d’une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d’un effacement de la dette.
Commençons donc par utiliser cette dette pour s’assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d’aller à l’école.

Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu’ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l’attention du monde entier. Davantage encore que l’Amazonie.
Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l’Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu’ils devraient aller à l’école ; ils ne les laisseront pas mourir alors qu’ils devraient vivre.

En tant qu’humaniste, j’accepte de défendre l’idée d’une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l’Amazonie soit à nous. Et seulement à nous !

(Source: http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=978)

Charge américaine contre Damas lors de la conférence sur l’Irak


Lu chez Aloufok

dimanche 23 novembre 2008.

Les Etats-Unis ont profité d’une conférence internationale sur la sécurité en Irak, dimanche à Damas, pour accuser la Syrie de servir de « sanctuaire aux terroristes ».

Lors de cette réunion à huis clos, la chargée d’affaires Maura Connelly, le diplomate américain de plus haut rang en Syrie, a demandé aux autorités syriennes de ne plus tolérer que des « réseaux terroristes » se servent de leur pays comme d’une base de départ pour des opérations en Irak, ont rapporté des délégués.
Cette critique sans détours contraste avec la position officielle des alliés occidentaux de Washington, notamment la Grande-Bretagne, qui ont récemment félicité Damas pour sa coopération dans la lutte contre les islamistes cherchant à s’infiltrer en Irak.

« Le discours de la diplomate américaine a été aussi court que direct. Les Etats-Unis ont été les seuls à critiquer ouvertement la Syrie lors de cette conférence », a dit l’un des délégués présents.
« Les autres ont surtout répété ce qu’on entend depuis des années sur l’importance de l’Irak pour la stabilité de toute la région et sur la nécessité d’une meilleure coopération », a-t-il ajouté.
Les pays occidentaux, la Russie, l’Iran, l’Irak et les plupart des pays voisins de ce dernier pays ont participé à cette conférence de Damas.

L’Arabie saoudite, en désaccord avec la Syrie sur les dossiers libanais et iranien, n’était pas représentée.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Ahmad Arnous, a présenté son pays comme « une victime du terrorisme » qui ne tolérerait aucune attaque étrangère contre son territoire, allusion à l’attentat à la voiture piégée qui a fait 17 morts en septembre devant un centre des services de renseignement militaires à Damas.
Les autorités syriennes ont imputé cet attentat au Fatah al Islam, un groupe actif au Liban.

« Arnous a choisi de ne pas répondre directement aux accusations américaines mais a souligné que la Syrie avait tout intérêt à avoir à côté d’elle un Irak stable et pacifié », a rapporté un autre délégué.
Le ministre syrien de l’Intérieur, Bassam Abdel Madjid, qui a fait une brève apparition à la conférence, a affirmé que la Syrie disposait de suffisamment de troupes à la frontière irakienne pour empêcher les infiltrations des groupes activistes dans un sens comme dans l’autre.
Le gouvernement syrien avait menacé d’annuler cette conférence internationale en raison d’un raid héliporté américain mené le 26 octobre en territoire syrien.

Huit civils avaient été tués dans ce raid, selon Damas. D’après Washington, la cible de l’opération, le chef d’un réseau d’infiltration de combattants étrangers en Irak, a trouvé la mort lors de l’attaque.
La conférence annuelle sur la sécurité de l’Irak a eu lieu pour la première fois il y a deux ans sous la pression des Etats-Unis, qui voulaient ainsi contraindre les pays arabes à s’engager davantage envers ce pays.
La Syrie a accepté de l’accueillir chaque année afin de réduire les tensions avec le gouvernement de Bagdad.

Belgique : défense d’avoir faim et d’avoir froid…


du blog de l’ancien ministre de la défense

Qu’attend-t-on pour lancer l’opération « Défense d’avoir faim et d’avoir froid » ?

Un drame ?

Après une première interpellation, il y a quelques jours, toujours pas la moindre piste concrète pour les sans-papiers et sans-abris dans notre pays.

L’opération « Défense d’avoir faim et d’avoir froid » consistait les années précédentes à ouvrir les casernes aux plus démunis, à organiser des permanences médicales gratuites et à distribuer du matériel (couvertures) et denrées alimentaires en collaboration avec les restos du cœur de Belgique.

A l’heure où les sans-abris et sans-papiers prennent d’assaut, par centaines, des locaux publics et privés, et sont expulsés manu militari, nous attendons toujours un signe du département de la Défense et du Gouvernement.

Combien de temps faudra-t-il patienter encore ? Peut-être un drame humain réveillera-t-il le patron de la grande muette, aujourd’hui sourd aux revendications sociales ?


André Flahaut

Dexia finance des colonies juives en Palestine!


La banque franco-belge Dexia finance, via sa filiale israélienne, le développement des colonies israéliennes en territoires palestiniens occupés, et cela depuis des années. Ce constat, qui aurait en effet pu être fait depuis longtemps, est mis en lumière par plusieurs groupes de solidarité avec la Palestine, qui lancent la semaine prochaine une action de protestation.

Depuis près de dix ans, Dexia s’intéresse au marché israélien. En plusieurs étapes, la banque franco-belge a acheté une firme bancaire israélienne, Otzar Hashilton Hamekomi (« Trésor du pouvoir local »), spécialisée comme ce nom l’indique dans le financement des communes et des collectivités locales, à l’instar du bon vieux Crédit communal belge, ancêtre de Dexia.

Depuis 2001, cette banque israélienne est contrôlée par Dexia qui détient 65,31 % du capital. La filiale Dexia Public Finance Israel est répertoriée sur le site de Dexia comme troisième en importance sur le marché israélien du financement des collectivités locales (avec un personnel de quarante personnes). La banque a pignon sur rue et est bien connue des Israéliens.

Avec d’autres mouvements, Intal, qui travaille sur divers dossiers de solidarité dans des pays du tiers-monde ­ Amérique du Sud, Congo, Philippines, Cuba ­ dont les territoires palestiniens, a décidé de lancer une campagne pour dénoncer l’implication de Dexia dans le financement des colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

« Nous voulons rappeler que la colonisation est contraire au droit international, nous dit Mario Franssen, d’Intal. La Quatrième Convention de Genève interdit l’installation de populations du pays occupant dans le territoire occupé. Avec d’autres groupes, nous sommes engagés par ailleurs dans une campagne de boycott des produits israéliens, pour dénoncer l’occupation, et certains nous reprochent, de manière absurde, d’agir ainsi pour rayer Israël de la carte ou par antisémitisme ! Mais ici nous ciblons une situation bien particulière : le financement, par une banque franco-belge, du développement des colonies israéliennes dans les territoires occupés, toutes illégales. »

« Ce financement n’est guère contestable », dit encore Mario Franssen, dont le mouvement s¹est procuré la retranscription d’une séance en commission des Finances de la Knesset (parlement israélien) qui date du 19 juin 2007. Les propos tenus par David Kapah, le directeur de Dexia Israel, ne laissent pas la place à l’ambiguïté : « Pour nous, la localisation géographique n¹est pas pertinente. Si on parle de quelque chose au-delà de la Ligne verte (dans les territoires occupés, NDLR), nous, nous avons octroyé une aide financière ces deux dernières années et demie à Alfei Menasheh, Elkana, Beit-El, Ariel, Beit Aryeh, (le Conseil régional de) la Vallée du Jourdain, Givat Zeev, (le conseil régional de) Har Hevron, Kedumim, Beit Aryeh. Cela veut donc dire que, oui, c’est nous qui les soutenons financièrement et c¹est encore vers nous que l’on vient pour recevoir du crédit. »

Et à la question d’une députée, Esterina Tartman, rapporteur de la Commission des Finances, elle-même résidente d’une colonie (Givon Ha-Hadasha) et désirant « savoir si la dimension de la localisation géographique de la Judée et de la Samarie (la Cisjordanie occupée) complique le processus de décision au sein de la Banque Dexia Israel », la réponse de David Kapah, laconique, se révèle claire : « Négatif. Absolument pas »

Dexia, à Bruxelles, a été interpellé depuis 2001 par les mouvements belges de solidarité, sans grand succès, les réponses restant incomplètes ou imprécises, et la responsabilité globale de l’achat de la banque israélienne étant renvoyée à Dexia France.

A partir de la semaine prochaine, des actions de protestation seront donc lancées.

inv

Source: Article paru dans le journal Le Soir repris ici

Gaza – 15-11-2008 S’il vous plait agissez : alors que le temps passe, les habitants de Gaza meurent à petit feu


Par PCAS (Appel reproduit d‘ici)

L’électricité, la nourriture, les médicaments, les soins de santé ; tout a disparu dans la bande de Gaza. Les 7 passages frontaliers sont totalement fermés, sans aucune lueur d’espoir pour leur réouverture.

Israël a encore aggravé ses violations flagrantes des droits de l’homme quand il a bloqué l’entrée dans la bande de Gaza des aides de l’UNRWA.

750.000 bénéficiaires de l’aide de l’UNRWA risquent la famine et le manque de nourriture.
Samedi, les bureaux des Nations Unies ont fermé leurs centres de distribution d’aide alimentaire et 20000 habitants de Gaza sont repartis les mains vides des centres de distribution de nourriture.

Plus d’un million de personnes vivent dans l’obscurité totale depuis 2 jours alors que 80% de la bande de Gaza n’a plus d’électricité.

La situation dans la bande de Gaza est en train de changer de «punition collective en un génocide», a déclaré Jamal Al-Khoudari, le membre du Conseil Législatif Palestinien (CLP) et chef du Comité Populaire contre le Siège de Gaza.

S’il vous plait, agissez maintenant! S’il vous plait, faites quelque chose !

Allez-vous nous laisser mourir?

S’il vous plait, contactez vos élus et demandez-leur d’utiliser tout leur pouvoir politique afin de briser le blocus impose par Israël à Gaza!

S’il vous plait, manifestez devant les ambassades israéliennes et égyptiennes dans votre pays et demandez-leur d’ouvrir les frontières!

S’il vous plait, ARRETEZ LE GENOCIDE avant qu’il ne soit trop tard!

Tenez-nous au courant de vos actions.

A Gaza (en anglais) : freegaza.ps@gmail.com

En France : contact@ism-france.org

Si vous n’agissez pas, la réalité à Gaza va s’aggraver au-delà des informations ci-dessous :

Dans la bande de Gaza, les Palestiniens sont soumis à un siège médiéval et sont oubliés par la communauté internationale. Les frontières sont toujours fermées et seul un nombre limité de marchandises entrent dans la bande de Gaza, nombre déterminé par l’occupant sioniste, Israël.

– Environ 80% de la population de Gaza vit sous le seuil de pauvreté.

– 1.100.000 personnes dépendent des aides humanitaires fournies par l’UNRWA et des organisations arabes, islamiques et étrangères.

– Le taux de chômage atteint 65%

– 60% des enfants de Gaza souffrent de malnutrition.

– Environ 97% des usines et des ateliers ont cessé de travailler, en particulier 3900 usines.

– Le revenu par personne est de 650 $ (443 Euros) par an et de 2 $ (1.36 Euros) par jour.

– La liberté de circulation entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, Jérusalem et le monde extérieur est bloquée.

– 267 personnes sont mortes soit parce qu’elles ont été empêchées d’aller se faire soigner à l’étranger, soit par manque de médicaments.

– Près de 40% des victimes du siège sont des enfants.

– Environ 150 sortes de médicaments ne sont pas disponibles dans la bande de Gaza.

– La seule usine de fabrication de médicaments est arrêtée en raison de la pénurie de matières premières.

– Plus de 1500 cargaisons et containers de matières premières sont détenus dans les ports israéliens, en gardant à l’esprit qu’ils ont été importés à travers des mesures légales.

– Les projets de construction et de développement des hôpitaux, des cliniques et d’établissements éducatifs sont suspendus!

Nous vous demandons de soutenir la résistance du peuple palestinien par une mobilisation contre le siège de Gaza et l’occupation israélienne qui tue à petit feu ses habitants.

Nous demandons à ceux qui croient encore dans la justice, l’humanité, la libération et la résistance à la tyrannie de vous tenir à nos côtés et de :

1. Demandez la levée immédiate du blocus de la Bande de Gaza

2. Dénoncez l’occupation, l’apartheid et le colonialisme israéliens

3. Contactez vos médias !

4. Contactez vos élus locaux et nationaux !


Ci-dessous, les coordonnées de vos euro députés et modèle de courriel à leur adresser :

modèle de mail

Sujet : Situation humanitaire catastrophique dans la Bande de Gaza

Monsieur le Président
Madame la députée européenne,
Monsieur le député européen,

Vous êtes peut-être au courant du drame que vivent les habitants de Gaza depuis maintenant plus de 2 ans, depuis que vous n’avez pas respecté leur choix démocratique et que vous avez décidé de suspendre l’aide européenne.

Il y a près de 2 semaines maintenant, les autorités israéliennes ont totalement fermé les frontières de Gaza. Aujourd’hui, les bureaux des Nations Unies ont fermé leurs centres de distribution d’aide alimentaire et 20000 habitants de Gaza sont repartis les mains vides.

Plus d’un million de personnes vivent dans l’obscurité totale depuis 2 jours alors que 80% de la bande de Gaza n’a plus d’électricité.

Israël commet encore une fois des crimes de guerre et viole la Quatrième Convention de Genève dont la France est signataire. Cela signifie que la France s’est engagée à la respecter et à la faire respecter en toutes circonstances.

Aussi, je vous écris afin de vous demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’Israël reprenne ses livraisons normales de carburant, de nourriture et de médicaments surtout qu’Israel et l’Egypte lèvent immédiatement le siège imposé à cette population innocente.

Merci

Prénom, Nom
Adresse :
code postal Localité :

coordonnées de vos euro députés

(VOYEZ AU BOUT DU DOCUMENT: attention il y a une adresse fautive

j acky.henin@europarl.europa.eu qui bloquera les autres, corrigez donc)

Manuel Baroso, président de l’Union Européenne :
http://ec.europa.eu/commission_barroso/president/
Source : http://www.freegaza.ps/ Traduction : MG pour ISM

Un film palestinien lauréat du festival du cinéma méditerranéen de Rome


Le film « L’anniversaire de Leïla » du Palestinien Rashid Masharawi a remporté vendredi le prix « Amour et Psyché », principale récompense de la XIVe édition du « Medfilm Festival » de Rome consacré au jeune cinéma des pays du pourtour de la Méditerranée.

Le prix a été décerné à l’unanimité du jury.

« L’anniversaire de Leïla » raconte les tribulations d’un chauffeur de taxi palestinien dans les territoires occupés, tentant de rentrer à temps chez lui pour l’anniversaire de sa fille.

« Sonbahar » (Automne) premier film du réalisateur turc Ozcan Alper a reçu une mention spéciale tandis que le prix de la meilleure expression artistique est allé à « Mar Nero » (Mer noire) de l’Italien Federico Bondi.
Dans la section « Nouvelle Europe » la principale récompense a été décernée à « Yumurta » (l’oeuf) de Semith Kaplanoglu (Turquie/Grèce).

Plus de deux cents films (longs-métrages, courts-métrages et documentaires), la plupart en avant-première, ont été projetés du 5 au 16 novembre durant ce festival dont les hôtes d’honneur étaient cette année la Turquie et l’Allemagne.

Au total 41 pays étaient représentés dans les diverses catégories du festival qui a rendu un hommage spécial au réalisateur égyptien Youssef Chahine récemment disparu.

SOURCE

Question de terminologie


Par Bernard Langlois : Voici, en exclusivité, les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

• Règle numéro 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers, et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

• Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp.

Cela s’appelle du terrorisme.

• Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes.

Cela s’appelle de la légitime défense.

• Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue.

Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

• Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

• Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique ‘terroriste’.

• Règle numéro 7 : Quand vous dites ‘Hezbollah’, il faut toujours rajouter l’expression ‘soutenu par la Syrie et l’Iran’.

• Règle numéro 8 : Quand vous dites ‘Israël’, il ne faut surtout pas rajouter après : ‘soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe’, car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

• Règle numéro 9 : Ne jamais parler de ‘Territoires occupés’, ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.

• Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique…

A Méditer…

Aidez Ziad Medoukh à sortir de Gaza pour partir étudier


Est-ce que chacun peut envoyer la même demande aux adresses ci-dessous ?

bernard.kouchner@diplomatie.gouv.fr
webmestre.paris-dci@diplomatie.gouv.fr

Ziad Medoukh, chef du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza et coordinateur du centre de la paix de l’université, est interdit  par les autorités israéliennes de sortir de Gaza, via le passage d’Eretz, pour venir en France par la Jordanie, alors que le passage de Rafah est fermé.
Ziad Medoukh a obtenu une bourse du ministère français des Affaires étrangères, via le Consulat de France à Jérusalem, pour terminer et soutenir sa thèse à l’université de Paris 8.

Selon l’accord entre les consulats européens à Jérusalem et les autorités israéliennes, une voiture du consulat avec un diplomate vient chercher le boursier palestinien de Gaza  inscrit dans une université européenne au passage d’Eretz et l’accompagne jusqu’au pont Alanpi pour joindre la Jordanie puis le pays européen d’étude.

Ziad Medoukh a tous les papiers nécessaires :
-Le visa de la France,
-l’autorisation jordanienne d’entrer en Jordanie,
-l’attestation de bourse ainsi que son inscription à Paris 8 pour l’année 2008/2009.

Malgré les efforts considérables du Consulat de France à Jérusalem, les autorités israéliennes ne répondent pas à sa demande de faire sortir Ziad Medoukh, via le consulat, par le passage jordanien.
Je vous serai reconnaissante de faire que  Ziad Medoukh puisse  sortir via le passage d’Eretz, étant donnée la fermeture du passage de Rafah.
Je vous remercie d’avance et vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de mes sentiments respectueux.