Gaza : le médecin ayant perdu trois de ses filles demande des explications à Israël


Le gynécologue palestinien, dont le témoignage concernant la mort de trois de ses filles et de sa nièce dans un bombardement israélien a bouleversé le public, a demandé mercredi des explications au ministre israélien de la Défense.

Parlant couramment hébreu, formé en Israël et travaillant dans le principal hôpital de Gaza, Ezzeldine Abou el-Aish, 55 ans, avait sangloté en évoquant la mort des quatre jeunes filles sur la chaîne israélienne Channel 10, vendredi dernier, peu après la chute d’un obus sur sa maison à Jebaliya, dans le nord de la Bande de Gaza.

Mercredi, ce pacifiste connu impliqué dans la promotion de projets israélo-palestiniens conjoints est revenu inspecter sa maison détruite et retrouver ses cinq enfants encore en vie. Sa femme est récemment décédée des suites d’un cancer.

« J’étais plus connu des Israéliens que des Palestiniens. Ils me connaissent. Pourquoi ont-ils tué mes enfants ? », a-t-il lancé dans un entretien accordé à APTN en regardant des images de ses filles décédées dans les décombres de sa maison.

Il a exprimé le souhait de rencontrer le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak pour entendre pourquoi ses enfants ont été tuées. « Je veux qu’il ait le courage, le souci de me rencontrer pour dire pourquoi, sans falsification », a-t-il expliqué à Associated Press Television News, accusant par ailleurs la communauté internationale de fermer les yeux sur la situation dans la Bande de Gaza.

Ses trois filles, décédées dans le bombardement, avaient respectivement 14, 15 et 22 ans. Sa nièce, tuée elle aussi, était âgée de 14 ans. Fait rare dans le conflit, deux autres filles du médecin, blessées, ont pu être évacuées vers des hôpitaux israéliens.

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Livni à Bruxelles : Le Soir en parle, La Libre se tait


Je téléphone ce matin à La Libre et je m’étonne que le journal ne mentionne absolument pas la manif de hier soir contre la venue de Tzipi Livni. La journaliste me répond : « on ne peut pas parler de toutes les manifestations ». Moi, « Pardon, Madame, il y a eu des interpellations et Al Jazeera en a parlé ». C’est presque un bof que j’écoute au bout du fil.
En fouillant dans le site Le Soir, je trouve cet article. Vous verrez : on a réservé à cette septuagénaire belge le traitement maghrébin. Je me sens fière, mais je suis fichée.
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« mercredi 21 janvier 2009, 21:57
Selon la police, environ 650 personnes manifestaient dans le calme ce mercredi soir dans le quartier européen de Bruxelles contre la venue de Tzipi Livni, chef de la diplomatie israélienne. La station de métro Schuman a été fermée, mais les métros circulent.

Tzipi Livni. © EPA.
Livni à Bruxelles : la station Schuman fermée

Plusieurs personnes ont manifesté devant le Berlaymont contre la venur de la ministre israélienne des Affaires étrangères. © EPA.

Environ 650 personnes, selon les chiffres de la police, manifestaient ce mercredi soir dans le quartier européen à Bruxelles contre la venue de la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni, invitée à rencontrer ses homologues de l’Union européenne.

La manifestation, qui n’était pas autorisée, a finalement été tolérée par la police en raison du nombre croissant de participants. Elle se déroulait dans le calme et aucun incident n’est à déplorer, d’après la police locale.

« Une seule solution, arrêtez l’occupation », scandaient des manifestants. Les calicots n’étaient pas autorisés par la police.

Plusieurs drapeaux palestiniens étaient portés par des manifestants.

La station de métro Schuman a été fermée mercredi soir à 18h00 sur ordre de la police. Les usagers qui comptaient descendre à cette station sont invités à quitter leur rame de métro à la station Maelbeek où se trouve un nombre important de policiers.

Parmi les usagers, se trouvait la députée fédérale Ecolo Zoé Genot, qui a dénoncé la manière dont la police filtrait les voyageurs à la sortie de la station Maelbeek.

« Les personnes d’origine maghrébine étaient invitées à regagner le métro. Et à celles qui refusaient, la police réclamait leur carte d’identité. Les Belges comme moi, eux, pouvaient passer normalement, sans devoir justifier où ils se rendaient », a-t-elle déclaré à l’agence Belga.