Le calvaire espagnol du Maccabi Tel Aviv


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Des spectateurs entrent sur le terrain avec des drapeaux palestiniens et interrompent le match Barça – Tel Aviv
La vanguardia (Espagne) 5 février 2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Une dizaine de spectateurs, qui portaient des drapeaux palestiniens en signe de protestation contre le conflit de Gaza, ont interrompu le match d’Euroligue de basket-ball entre le Regal Barcelone et le Maccabi Tel-Aviv. La rencontre a dû être suspendue pendant deux minutes à 32 secondes de la fin de la première mi-temps.

La visite du Maccabi au Palau, entouré de strictes mesures de sécurité, a vu se multiplier la présence de drapeaux palestiniens dans l’enceinte bleu-écarlate, dans une atmosphère surchauffée où se mêlaient la rivalité purement sportive et les protestations contre le conflit dans la bande de Gaza.

En plein match, plusieurs supporters sont descendus sur le terrain en même temps, ce qui a obligé les agents de sécurité du club et les policiers à les maîtriser sous les yeux des joueurs, des arbitres et des entraîneurs.

Le public du Palau Blaugrana, spécialement les plus jeunes supporters, a même commencé à chanter des slogans pour la Palestine au moment où les intrus étaient évacués hors de l’enceinte bleu-écarlate.
La partie a repris normalement deux minutes après, malgré l’apparition sur les gradins du palais des sports de nombreux drapeaux palestiniens et de plusieurs pancartes en protestation contre le conflit à Gaza.

Le match joué par le Maccabi sur ce même terrain l’an dernier avait entraîné l’arrestation de deux personnes qui arboraient le drapeau palestinien et qui furent interpellées pas la police.

Profitant du déroulement du match, une cinquante de personnes se sont rassemblées à proximité du palais des sports pour protester contre la tenue de la rencontre et montrer leur rejet de la politique d’Israël et du conflit à Gaza.

A l’appel de la plateforme ‘Aturem la guerra’ (arrêtons la guerre), la manifestation a rassemblé 50 personnes qui ont déployé une banderole où on lisait ‘Hier l’Afrique du Sud, aujourd’hui la Palestine, arrêtons l’apartheid.’ Les manifestants ont, en outre, distribué des tracts avec le drapeau palestinien et un texte explicatif sur la manifestation, avec en entête ‘Barça oui, tuerie à Gaza non.’

Escortés par une importante force de police, les manifestants avaient aussi déployé plusieurs drapeaux palestiniens et des ballons appelant au boycott d’Israël. Ils criaient des slogans contre Israël et le Maccabi et pour la liberté du peuple palestinien. Le représentant de la Campagne Catalane de Solidarité avec Gaza, David Karvala, a critiqué le gouvernement espagnol « qui continue à vendre des armes à Israël » et a rappelé que le Maccabi est « un élément important de la politique étrangère  » du gouvernement de son pays.
«Entre autres par le fait que ses joueurs vont à la rencontre des troupes israéliennes pendant que des femmes et des enfants meurent à Gaza, » a-t-il insisté.

Les policiers avaient préalablement inspecté le secteur, contrôlant même les égouts, et d’importants effectifs avaient été déployés en prévision d’incidents qui finalement n’ont pas eu lieu.

SOURCE

Jet de chaussure à Stockholm contre l’ambassadeur d’Israël


Publié le 5-02-2009

Benyamin Dagan, ambassadeur d’Israël en Suède, s’est pris une chaussure mercredi soir à Stockholm, au cours d’un débat organisé sur les élections qui vont avoir lieu le 10 février en Israël.

D’après la radio suédoise, une autre personne a lancé un livre sur l’ambassadeur, qui s’est refusé à tout commentaire.

Le lancer de projectiles devient, comme on voit, un moyen populaire de marquer sa désapprobation face à l’impunité de criminels protégés par les gouvernants et la plupart des partis dits « d’opposition » dans tous les pays, y compris ceux qui se disent démocratiques, mais ne tiennent aucun compte de l’avis de la population.

CAPJPO-EuroPalestine

Saisine de la CPI : « C’est très compliqué »


Sabine Cessou, Libération,

Procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo a ouvert une « analyse préliminaire » sur les crimes de guerre.

Une « analyse préliminaire » sur les crimes de guerre commis à Gaza lors de la dernière offensive israélienne été annoncée mardi par Luis Moreno Ocampo, dans une interview à l’hebdomadaire « The Times ». Le procureur argentin de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, a affirmé avoir reçu 210 appels de Palestiniens et d’ONG lui demandant d’enquêter. L’opération « Plomb durci » menée par l’armée israélienne a fait 1 370 morts et quelque 5 000 blessés parmi les civils palestiniens.

Selon « Amnesty International », des crimes de guerre ont été commis par les deux camps : l’armée israélienne a utilisé du phosphore blanc contre les civils palestiniens, tandis que les roquettes du Hamas sont tombées sur des civils israéliens.

Faut-il voir dans l’annonce du procureur de la CPI un revirement total ? Le même Luis Moreno Ocampo avait en effet déclaré début janvier ne pas avoir compétence sur Israël. La CPI ne peut juger que les citoyens de ses pays membres, ou des crimes commis sur le territoire de ses pays membres, dont Israël ne fait pas partie, pas plus que l’Autorité palestinienne.

Les Palestiniens ont toutefois usé le 22 janvier d’une possibilité réservée aux Etats non membres de la CPI, et reconnue par la juridiction du tribunal international. Seul problème : l’Autorité palestinienne elle-même peine à se faire admettre en tant qu’Etat. Des avocats palestiniens estiment que les territoires palestiniens représentent un Etat de fait dans la Bande de Gaza, depuis que l’Etat hébreu s’en est retiré en 2006.

« Une autre analyse »

« C’est très compliqué », a déclaré Luis Moreno Ocampo, balayant ces considérations politico-juridiques tout en affirmant avoir une « autre analyse ». Reste à savoir laquelle. « Cela nécessitera peut-être beaucoup de temps, mais je prendrai une décision conforme à la loi », a déclaré le procureur, souvent critiqué pour n’avoir poursuivi que les seconds couteaux de guerres africaines, comme le chef de milice congolais Thomas Lubanga, avant de s’en prendre à des responsables de plus haut vol, comme Omar el-Béchir, le chef de l’Etat soudanais, accusé de génocide au Darfour.

Le bureau de Luis Moreno Ocampo travaille déjà sur plusieurs enquêtes préliminaires, lancées au Tchad, au Kenya, en Afghanistan, en Géorgie et en Colombie.

article repris par La Libre

USA : Des histoires tristes qui font recette


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par Stéphanie Fontenoy

Canular ? Pas vraiment. La crise économique stimule aussi la créativité. Exemple : cet entrepreneur qui a sa propre manière de dépenser un budget publicité.

Bill le Renfloueur a peut – être les poches profondes, mais son imagination, elle, est débordante. Dissimulé derrière de grosses lunettes noires, un gros bonnet de laine enfoncé sur la tête, ce blond d’une petite quarantaine d’années joue les hommes providentiels en plein Times Square, non loin des néons du quartier des théâtres. A deux pas des anciens locaux de Lehman Brothers, la banque d’affaires déchue, ce mystérieux personnage échange des dollars contre de la misère.

Dans son « guichet de sauvetage », le bienfaiteur, qui dissimule son identité, écoute silencieusement les récits à fendre le cœur d’Américains dans le besoin, qui ont attendu leur tour dans un froid glacial. « Ma mère est mourante », dit Mario, un homme frêle en bottes de cow-boy qui s’appuie sur une canne. Bill décide de lui donner 150 dollars. Un certain Curtis raconte être un ancien combattant d’Irak qui doit 500 dollars de loyer et ne peut se faire soigner alors qu’il souffre de dépression. Ses parents ont été récemment hospitalisés, dit-il. Il repart avec 50 dollars.

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