Les masques sont tombés et maintenant, ça suffit !


samedi 7 février 2009, par UJFP

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les dirigeants du CRIF

Vous n’avez absolument aucun droit de parler, ni en notre nom ni au nom de tous les nôtres qui ont été parqués dans les ghettos, assassinés dans les pogroms, anéantis dans les camps de la mort, mais qui aussi ont été de toutes les luttes, de celles de l’Internationale pour un monde meilleur à celles de la Résistance à l’envahisseur nazi, contre le colonialisme et pour la liberté, la justice, la dignité et l’égalité des droits.

Vous avez applaudi, encouragé les crimes de l’armée israélienne écrasant sous les bombes la population dans ce que vous appelez « entité hostile », réduisant en tas de gravats ses maisons, dévastant ses cultures, prenant pour cible les écoles, les mosquées, les hôpitaux les ambulances et même un cimetière….Dès lors vous vous êtes placés dans le camp des tenants de l’apartheid, des oppresseurs et des nouveaux barbares , et le sang de leurs victimes rejaillit sur vous.

Ce faisant, vous avez perdu tout sentiment humain, toute compassion devant cette détresse, vous nous avez outragés et salis en assimilant tous les Juifs à des supporters d’une bande de criminels de guerre comme vous avez déshonoré la mémoire de Rachi, d’Edmond Fleg, d’Emmanuel Lévinas et de tant d’autres, enfin de tout ce que le judaïsme français comportait de richesse humaine, d’intelligence et de lumières.

Vous avez voulu faire d’un conflit colonial et géopolitique un conflit communautaire et en prétendant que « 95 % des Juifs français approuvent l’intervention israélienne », vous attisez l’antisémitisme dont vous prétendez vous inquiéter de la résurgence, en pompiers pyromanes.

Non Mesdames et Messieurs les dirigeants du Conseil soi-disant « Représentatif » des Institutions juives de France, vous ne représentez rien pour nous, sinon les zélateurs d’une abjecte boucherie.

Bureau National de l’UJFP le 07-02-2009

Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS
Téléphone : 06 61 33 48 22

Célébrons l’amour en poésie arabe le 13 février à Bruxelles


Avec

Joumana Haddad, Fatiha Morchid,

Taher Riad et Hashem Shafiq

11 février 2009, 20.30 WCC Zuiderpershuis Anvers

12 février 2009, 20.00 Stadsschouwburg Bruges

13 février 2009, 20.30 Beursschouwburg Bruxelles

Le 14 février, la Saint-Valentin est fêtée depuis de nombreux siècles en Occident. Ce jour-là, les couples se déclarent à nouveau leur flamme, les hommes séduisent les femmes dont ils sont amoureux au moyen de petites ou grandes attentions et les femmes célibataires à la recherche du grand amour sont particulièrement réceptives aux avances et aux compliments.

La manière idéale pour exprimer toutes les formes possibles de l’amour est la littérature. Nulle part ailleurs l’amour n’est aussi bien célébré, magnifié mais aussi vociféré que dans la prose et la poésie. Ecrire de très courts poèmes d’amour ou se perdre dans un texte foisonnant d’adjectifs, sont à la Saint-Valentin les moyens de communication par excellence.

Les plus grands chefs-d’œuvre littéraires sont faits de même au nom de l’amour. Car combien devient encore plus belle la plus belle femme quand elle est décrite dans le détail avec des mots doux comme du miel et qui résonnent comme une musique éblouissante? Combien nous est ravivée la douleur de l’amour perdu quand un poème la décrit de façon presque charnelle? Combien tranche et est mordante la passion coulée en mots? Avec quelle subtilité, mais o combien excitante, se revêt l’érotisme lorsqu’il est suggéré en vers?

La poésie d’amour est sans âge et pratiquée dans le monde entier. On la retrouve aussi dans la culture arabe. Cela est tombé dans l’oubli, mais depuis des siècles les auteurs arabes célèbrent l’amour et l’érotisme sous toutes leurs facettes, souvent sans ambages et sans tabous. La poésie arabe d’amour s’inscrit dans la littérature la plus passionnelle et ardente qui n’ait jamais été écrite.

Pour la seconde fois, Moussem saisit l’opportunité du 14 février pour proposer une sélection parmi les très nombreux poètes arabes qui chantent chacun à leur façon l’amour dans leur œuvre. C’est avec beaucoup de plaisir que Moussem présente:

Joumana Haddadest (Liban)

joumana

Joumana Haddadest une poétesse libanaise qui a plusieurs recueils à son actif : “Le Temps d’un Rêve” (1995), “Invitation à un Dîner Secret” (1998), “Je n’ai pas assez péché” (2003), “Le Retour de Lilith” (2004) et “Mauvaises Habitudes” (2007). Ses livres traduits dans plusieurs langues sont publiés dans différents pays.

Joumana Haddad est rédactrice en chef de JASAD (corps), un magazine arabe spécialisé en littérature, art et sciences qui traitent du corps. JASAD montre tous les aspects du corps au sein de la culture arabe, sans frontières ni tabous.

De plus, Joumana Haddad est administratrice de l’IPAF, le prix littéraire arabe Booker et elle est membre du Comité du Livre et de Lecture du Ministère Libanais de la Culture.

Fatiha Morchid (Maroc)

fatiha

Fatiha Morchid concilie le stéthoscope et la plume. Pédiatre d’une part, romancière et poétesse d’autre part. Ses puissants poèmes sont pénétrés d’amour. Ils sont, à l’image de ses romans, un hymne manifeste à l’amour.

Son second roman “Les Griffes du Plaisir” vient de paraître à Beyrouth. Fatiha Morchid a écrit antérieurement les recueils de poèmes suivants: “Feuillets Passionnés” (2003), “Quel est ce noir que tu caches ô arc-en-ciel” (2006) et “Viens qu’on pleuve” (2006).

Taher Riad (Palestine/Jordanie)

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Taher Riad est né en1956 à Amman, en Jordanie et consacre sa vie à la littérature. En 1998, il a fondé la maison d’édition Manarate qui traduit en arable la littérature du monde. Riad a personnellement traduit Samuel Beckett, Ted Hughes, Hermann Hesse, mais aussi “La Centaine d’amour ” de Pablo Neruda.

Taher Riad est par ailleurs passionné par le patrimoine soufi ; il lui consacra différentes études dont en 1998 “Anthologie de la Prose Arabe Soufie”.

Lui-même a écrit sept recueils de poèmes parmi lesquels: “Les Arbres à leur Loisir” (2000) et “Comme si c’était” (2005). Son dernier recueil “Il parle au grès de l’amour” – dont la préface a été écrite par le célèbre poète et grand ami de Riad, Mahmoud Darwich – fut interdit par les autorités jordaniennes.

Hashem Shafiq (Irak)

hashem

Hashem Shafiq est reconnu comme l’un des plus importants poètes de la poésie irakienne des années ’70. Shafiq est né en Irak en 1950, mais quitta son pays en 1978 pour travailler comme journaliste et écrivain au Liban, en Syrie, en France et à Chypres. Il s’établit finalement à Londres où il publia notamment les recueils: “Poèmes Affectueux”, Lunes Domestiques” et “Fleurs de Henné”. La façon dont Hashem Shafiq parvient dans ses poèmes à traduire l’amour est unique. On le reconnaît à sa manière d’écrire des poèmes dans une langue très claire et pure, d’une extrême beauté lyrique.

Au niveau musical, cette soirée exceptionnelle réunira Ghalia Benali (chant), Moufadhel Adhoum (Oud et Quanoun), Azzedine Jazouli (percussion arabe) et Abderrahim Semlali (chant/violon). Ils interpréteront des versions musicales de poèmes de Nizar Kabbani. De très nombreux poèmes de Qabbani furent mis en musique par différents chanteurs du monde arabe.

Ghalia Benali est une célèbre chanteuse, danseuse, actrice et artiste plasticienne tunisienne. Elle est née en 1968 à Bruxelles, mais déménagea en Tunisie à l’âge de trois ans où elle grandit dans un milieu artistique. En 1988, elle revint à Bruxelles pour entamer une riche carrière musicale ouverte sur différentes cultures. Ghalia a joué notamment avec Yoda (didgeridoo, djembé, clarinette, …), Alpalna (arabe – indien), Timnaa (espagnol – arabe), Mâäk’s Spirit (arabe- jazz) et Hh Kaly (DJ et arabe – chant indien). Elle travaille actuellement à un projet musical ‘Roméo et Leila’ – dont elle fit un cd en mai 2006 illustré par ses propres collages.

Nizar Kabbani (21 mars 1923 – 30 avril 1998) était poète, diplomate et éditeur syrien. Son style poétique alliait la simplicité à l’élégance. Ses thèmes de prédilection étaient l’amour, l’érotisme et le féminisme. Considéré comme le poète de la femme, il est aussi l’un des plus grands poètes contemporains du monde arabe.

Production: Moussem Centre Nomade des Arts, avec le soutien du Beursschouwburg, Wereldculturencentrum Zuiderpershuis et Antwerpen Boekenstad.

Coordinateur: Taha Adnan

Mise en scène: Abdelmalek Kadi

Taha Adnan

En 1994, Taha Adnan collabore à la publication d’Algarade Poétique, un périodique dédié à la nouvelle ‘poésie de protestation’. Depuis 1996, il habite à Bruxelles où il achève des études supérieures et travaille au Ministère de la communauté française, tout en agrandissant sans cesse son réseau avec le monde littéraire arabe. Taha participe régulièrement à des événements culturels en Belgique et à l’étranger – tant comme participant qu’organisateur.

En 2003, le Ministère de la Culture au Maroc publie son premier recueil de poèmes. Puis ce sont les Emirats Arabes. Une édition française de ses poèmes, ‘Transparences’, paraît en octobre 2006 chez L’Arbre à Paroles, éditeur belge spécialisé en poésie. Son dernier recueil « Je hais l’amour » vient de paraitre chez Dar Nahda à Beyrouth.

Abdelmalek Kadi

Durant des années, cet artiste fut membre de la compagnie de théâtre bruxelloise Dito Dito. Il participa à différentes productions en tant qu’acteur, auteur et metteur en scène.

Au cours de sa longue recherche sur le mouvement, le corps et la voix, il essaie depuis des années de trouver une base commune entre différentes disciplines. Et ce tant avec des acteurs que des artistes plasticiens, des chanteurs et des musiciens.

Contact:

Taha Adnan

tahaadnan@hotmail.com

0498 464 974

Han Zinzen

han@moussem.be

0497 429 144

http://www.moussem.be

p.s. Voici deux articles annonçant la toute première édition il y a presque 1 an :

http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=12363

http://www.lesoir.be/culture/livres/poesie-soiree-litteraire-au-2008-02-15-577788.shtml

Les voleurs ne rendent jamais leur butin


Bachar Al Assad, au sommet de Koweït :

«Les spécialistes du crime ne sauraient faire la paix, et les voleurs ne rendent jamais leur butin. Celui qui veut la paix, doit soutenir la résistance. Car sans résistance, la paix devient soumission. L’holocauste à Gaza, un acte digne des nazis.
La paix des courageux ne saurait se donner aux lâches. Les sionistes sont habitués au sang et ne peuvent comprendre un autre langage que celui du sang. Ce qui a été pris par la force sera récupéré par la force, et contre chaque enfant arabe tué, dix résistants naissent.
Bien que les Arabes soient des adeptes de la paix, ils vont laisser aux générations futures les photos des massacres israéliens, pour que nos enfants n’oublient pas, et pour qu’ils ne pardonnent pas. Oeil pour œil, dent pour dent.»

Kouchner en procès, la vidéo !


par Anaëlle Verzaux
Deux mois avant que le scandale de l’affaire Kouchner éclate, le tribunal des condamnés d’avance a tenté de réhabiliter Bernard Kouchner. Deux extraits vidéos du procès de K., en avant première.

Deux mois avant le scandale de l’affaire Bernard Kouchner qui éclate ces jours-ci avec la sortie du livre de Pierre Péan, Le monde selon K. (Fayard), le TCA (Tribunal des condamnés d’avance) faisait le procès de Bernard Kouchner.
Dans deux séances, les 25 novembre et 1er décembre 2008, au théâtre Dejazet, et devant une foule en délire, malgré l’absence regrettée du ministre des Affaires étrangères.
Bernard K. était accusé notamment de « détournement de l’humanitaire et de l’abbé Pierre avec préméditation, opportunisme et retournement de veste avec précipitation, bidonages lucratifs et trafic d’influence médiatique en réunion ».
Les bidonages lucratifs faisant référence à plusieurs rapports concoctés par Bernard Kouchner. L’un pour l’entreprise pétrolière Total, en Birmanie, les deux autres pour les comptes des gouvernements gabonais et congolais – racontés dans le premier extrait (voir plus bas).

LES VIDEOS

Le calvaire espagnol du Maccabi Tel Aviv


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Des spectateurs entrent sur le terrain avec des drapeaux palestiniens et interrompent le match Barça – Tel Aviv
La vanguardia (Espagne) 5 février 2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Une dizaine de spectateurs, qui portaient des drapeaux palestiniens en signe de protestation contre le conflit de Gaza, ont interrompu le match d’Euroligue de basket-ball entre le Regal Barcelone et le Maccabi Tel-Aviv. La rencontre a dû être suspendue pendant deux minutes à 32 secondes de la fin de la première mi-temps.

La visite du Maccabi au Palau, entouré de strictes mesures de sécurité, a vu se multiplier la présence de drapeaux palestiniens dans l’enceinte bleu-écarlate, dans une atmosphère surchauffée où se mêlaient la rivalité purement sportive et les protestations contre le conflit dans la bande de Gaza.

En plein match, plusieurs supporters sont descendus sur le terrain en même temps, ce qui a obligé les agents de sécurité du club et les policiers à les maîtriser sous les yeux des joueurs, des arbitres et des entraîneurs.

Le public du Palau Blaugrana, spécialement les plus jeunes supporters, a même commencé à chanter des slogans pour la Palestine au moment où les intrus étaient évacués hors de l’enceinte bleu-écarlate.
La partie a repris normalement deux minutes après, malgré l’apparition sur les gradins du palais des sports de nombreux drapeaux palestiniens et de plusieurs pancartes en protestation contre le conflit à Gaza.

Le match joué par le Maccabi sur ce même terrain l’an dernier avait entraîné l’arrestation de deux personnes qui arboraient le drapeau palestinien et qui furent interpellées pas la police.

Profitant du déroulement du match, une cinquante de personnes se sont rassemblées à proximité du palais des sports pour protester contre la tenue de la rencontre et montrer leur rejet de la politique d’Israël et du conflit à Gaza.

A l’appel de la plateforme ‘Aturem la guerra’ (arrêtons la guerre), la manifestation a rassemblé 50 personnes qui ont déployé une banderole où on lisait ‘Hier l’Afrique du Sud, aujourd’hui la Palestine, arrêtons l’apartheid.’ Les manifestants ont, en outre, distribué des tracts avec le drapeau palestinien et un texte explicatif sur la manifestation, avec en entête ‘Barça oui, tuerie à Gaza non.’

Escortés par une importante force de police, les manifestants avaient aussi déployé plusieurs drapeaux palestiniens et des ballons appelant au boycott d’Israël. Ils criaient des slogans contre Israël et le Maccabi et pour la liberté du peuple palestinien. Le représentant de la Campagne Catalane de Solidarité avec Gaza, David Karvala, a critiqué le gouvernement espagnol « qui continue à vendre des armes à Israël » et a rappelé que le Maccabi est « un élément important de la politique étrangère  » du gouvernement de son pays.
«Entre autres par le fait que ses joueurs vont à la rencontre des troupes israéliennes pendant que des femmes et des enfants meurent à Gaza, » a-t-il insisté.

Les policiers avaient préalablement inspecté le secteur, contrôlant même les égouts, et d’importants effectifs avaient été déployés en prévision d’incidents qui finalement n’ont pas eu lieu.

SOURCE

Jet de chaussure à Stockholm contre l’ambassadeur d’Israël


Publié le 5-02-2009

Benyamin Dagan, ambassadeur d’Israël en Suède, s’est pris une chaussure mercredi soir à Stockholm, au cours d’un débat organisé sur les élections qui vont avoir lieu le 10 février en Israël.

D’après la radio suédoise, une autre personne a lancé un livre sur l’ambassadeur, qui s’est refusé à tout commentaire.

Le lancer de projectiles devient, comme on voit, un moyen populaire de marquer sa désapprobation face à l’impunité de criminels protégés par les gouvernants et la plupart des partis dits « d’opposition » dans tous les pays, y compris ceux qui se disent démocratiques, mais ne tiennent aucun compte de l’avis de la population.

CAPJPO-EuroPalestine

Saisine de la CPI : « C’est très compliqué »


Sabine Cessou, Libération,

Procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo a ouvert une « analyse préliminaire » sur les crimes de guerre.

Une « analyse préliminaire » sur les crimes de guerre commis à Gaza lors de la dernière offensive israélienne été annoncée mardi par Luis Moreno Ocampo, dans une interview à l’hebdomadaire « The Times ». Le procureur argentin de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, a affirmé avoir reçu 210 appels de Palestiniens et d’ONG lui demandant d’enquêter. L’opération « Plomb durci » menée par l’armée israélienne a fait 1 370 morts et quelque 5 000 blessés parmi les civils palestiniens.

Selon « Amnesty International », des crimes de guerre ont été commis par les deux camps : l’armée israélienne a utilisé du phosphore blanc contre les civils palestiniens, tandis que les roquettes du Hamas sont tombées sur des civils israéliens.

Faut-il voir dans l’annonce du procureur de la CPI un revirement total ? Le même Luis Moreno Ocampo avait en effet déclaré début janvier ne pas avoir compétence sur Israël. La CPI ne peut juger que les citoyens de ses pays membres, ou des crimes commis sur le territoire de ses pays membres, dont Israël ne fait pas partie, pas plus que l’Autorité palestinienne.

Les Palestiniens ont toutefois usé le 22 janvier d’une possibilité réservée aux Etats non membres de la CPI, et reconnue par la juridiction du tribunal international. Seul problème : l’Autorité palestinienne elle-même peine à se faire admettre en tant qu’Etat. Des avocats palestiniens estiment que les territoires palestiniens représentent un Etat de fait dans la Bande de Gaza, depuis que l’Etat hébreu s’en est retiré en 2006.

« Une autre analyse »

« C’est très compliqué », a déclaré Luis Moreno Ocampo, balayant ces considérations politico-juridiques tout en affirmant avoir une « autre analyse ». Reste à savoir laquelle. « Cela nécessitera peut-être beaucoup de temps, mais je prendrai une décision conforme à la loi », a déclaré le procureur, souvent critiqué pour n’avoir poursuivi que les seconds couteaux de guerres africaines, comme le chef de milice congolais Thomas Lubanga, avant de s’en prendre à des responsables de plus haut vol, comme Omar el-Béchir, le chef de l’Etat soudanais, accusé de génocide au Darfour.

Le bureau de Luis Moreno Ocampo travaille déjà sur plusieurs enquêtes préliminaires, lancées au Tchad, au Kenya, en Afghanistan, en Géorgie et en Colombie.

article repris par La Libre

USA : Des histoires tristes qui font recette


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par Stéphanie Fontenoy

Canular ? Pas vraiment. La crise économique stimule aussi la créativité. Exemple : cet entrepreneur qui a sa propre manière de dépenser un budget publicité.

Bill le Renfloueur a peut – être les poches profondes, mais son imagination, elle, est débordante. Dissimulé derrière de grosses lunettes noires, un gros bonnet de laine enfoncé sur la tête, ce blond d’une petite quarantaine d’années joue les hommes providentiels en plein Times Square, non loin des néons du quartier des théâtres. A deux pas des anciens locaux de Lehman Brothers, la banque d’affaires déchue, ce mystérieux personnage échange des dollars contre de la misère.

Dans son « guichet de sauvetage », le bienfaiteur, qui dissimule son identité, écoute silencieusement les récits à fendre le cœur d’Américains dans le besoin, qui ont attendu leur tour dans un froid glacial. « Ma mère est mourante », dit Mario, un homme frêle en bottes de cow-boy qui s’appuie sur une canne. Bill décide de lui donner 150 dollars. Un certain Curtis raconte être un ancien combattant d’Irak qui doit 500 dollars de loyer et ne peut se faire soigner alors qu’il souffre de dépression. Ses parents ont été récemment hospitalisés, dit-il. Il repart avec 50 dollars.

SOURCE ET SUITE

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