ou pourquoi anniebannie ne risque pas d’aller en T. P. avant une paie
jeudi 23 juillet 2009 – par Nabil Ennasri
Fouler le sol d’Israël pour passer huit jours en Palestine à la découverte de la vielle ville de Jérusalem, et notamment du troisième lieu saint de l’islam, la mosquée Al Aqsa, s’avère un parcours du combattant jalonné d’obstacles plus discriminatoires, humiliants, et traumatisants les uns que les autres, qui révèlent au grand jour une funeste réalité : Israël règne en autocratie de la Terreur, interdisant de manière implacable l’accès à la Palestine à des militants des droits de l’homme.
Arrêté, puis détenu, et au final refoulé par l’Etat juif, le témoignage personnel que je livre aujourd’hui est un cri du cœur révolté, dont les enseignements à tirer doivent plus que jamais renforcer la détermination des militants à poursuivre le combat pour la justice et une Palestine libre et souveraine !
Vendredi 17 juillet 2009, Marseille, 5h du matin : j’attends le vol de la Brussels Airlines à destination de Tel Aviv. L’arrivée est prévue à 16h mais avec une escale à Bruxelles. En m’installant dans l’avion en ce matin ensoleillé, j’étais loin d’imaginer le calvaire qu’allaient me faire subir les autorités israéliennes pendant presque 3 jours…
Première surprise : ma correspondance à Bruxelles se fera avec un appareil de la compagnie nationale israélienne El Al – connue pour ses contrôles de sécurité draconiens – et non avec un avion de la Brussels Airlines. Soumis à la question par le personnel d’El Al, plus d’une heure s’écoulera avant que l’avion décolle, mais sans moi et quelques autres proscrits…
