Un convoi belge à destination de Gaza bloqué en Egypte


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Un convoi humanitaire à destination de Gaza est bloqué par les autorités égyptiennes à Port-Saïd depuis plusieurs semaines. Cette aide humanitaire a largement été fournie par des donateurs belges.

L’opération de solidarité « Miles of Smiles » est destinée à fournir des véhicules et du matériel médical aux enfants de la bande de Gaza. « Les donateurs belges ont fourni, à eux seuls, 25 minibus scolaires et une centaine de chaises roulantes », indique Mohammed Hajjaji de l’Asbl Aksahum.

Les premiers chargements ont été débarqués à Port-Saïd début octobre. Un convoi par route devait acheminer les camionnettes et conteneurs à Gaza, à 240 kilomètres de Port-Saïd, où l’aide est pour l’instant bloquée pour des raisons de « sécurité ».

Les associations impliquées dans l’opération déplorent la « mauvaise volonté » dont feraient preuve les autorités égyptiennes, qui invoquent un problème d’embarcation, et l’impossibilité d’assurer la sécurité du convoi. Mohammed Hajjaji a obtenu des autorités de pouvoir transférer l’aide par voie maritime vers le port d’El Arish, « mais cela ne signifie pas encore que l’aide arrivera à bon port, à Gaza », précise-t-il dans Le Soir.

L’accord commercial UE-Israël ne vaut pas pour les territoires occupés


Les marchandises produites dans les territoires occupés ne peuvent pas être reconnues comme d’origine israélienne et donc pas exemptées de droits de douanes au titre d’un accord entre l’UE et Israël, a estimé jeudi l’avocat général de la Cour européenne de justice (CEJ).

Son avis n’est pas contraignant.

Mais dans 80% des affaires, les juges de Luxembourg vont dans le même sens que l’avocat général quand ils rendent leur arrêt. La Cour de Luxembourg a été saisie par la justice allemande, devant laquelle la société Brita avait déposé un recours. Brita avait voulu importer en Allemagne des gazéificateurs d’eau, des accessoires et des sirops fabriqués en Cisjordanie par la société Soda-Club.

Elle voulait bénéficier pour ces produits d’un régime préférentiel de droits de douane prévu par un accord commercial entre l’UE et Israël. Mais les autorités allemandes ont refusé.

L’avocat général a également estimé jeudi que les produits ne pouvaient pas non plus bénéficier d’un autre accord commercial, entre l’UE et l’autorité palestinienne, faute de disposer d’un certificat d’origine délivré par les autorités palestiniennes.

source :

http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-40758797@7-46,0.html

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