Israéliens en faveur du boycott


Publié le 21-01-2010

Plusieurs israéliens et associations israéliennes comme l’ICAHD et la Coalition des femmes israéliennes pour la Paix ont déjà fait connaître leur appel au boycott dIsraël et de tout ce qui profite de l’occupation israélienne*. Ci-dessous une nouvelle liste de personnalités israéliennes qui soutiennent la campagne de boycott (BDS) lancée par la société civile palestinienne.

« En tant que membres de « BOYCOTT !, nous souhaitons affirmer notre soutien à la Déclaration du Caire, publiée par les participants à la Gaza Freedom March.

En tant que citoyens et résidents d’israel, nous savons qu’il est impossible de se contenter d’une action de l’intérieur d’Israël afin de mettre un terme à la politique criminelle qui est menée en notre nom. Il est vital de faire la jonction avec la communauté internationale et sa société civile pour mettre en oeuvre les actions de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël.

Il est grand temps de suspendre la normalisation des relations internationales avec les institutions israéliennes jusqu’à ce que cesse leur complicité avec l’occupation militaire brutale d’Israël, avec la politique criminelle d’apartheid et les violations quotidiennes du droit international et des droits de l’homme les plus fondamentaux.

Au vu des attaques sans fondement subies par les militants qui soutiennent la campagne BDS, que nous appuyons totalement, nous tenons à souligner que cette dernière n’a aucun caractère antisémite et ne cible pas tout Israélien. Elle tend au contraire à promouvoir l’égalité des droits et la vraie démocratie pour le bénéfice de tous.

Nous pensons, comme les signataires de la Déclaration du Caire, que cette campagne de boycott peut permettre une prise de conscience salutaire plus grande au niveau international. Et nous soutenons ses méthodes, tout comme ses objectifs, en tant que groupes et en tant que personnes. »

Premiers signataires :

BOYCOTT ! Soutien à l’appel palestinien BDS de l’intérieur d’Israël

Neta Golan

Yana Ziferblat

Prof. Yoram Bar-Haim

Yael Lerer

Iris Hefets

Matan Cohen

Dr. David Nir

Ronnen Ben-Arie

Michal Zak

Merav Amir

Elian Weizman

Dr. Dorothy Naor

Yonatan Shapira

Haggai Matar

Marcelo Svirsky

Dr. Anat Matar

Dr. Dalit Baum

Yoav Beirach Barak

Rela Mazali

Ayala Shani

Ofer Neiman

Prof. Rachel Giora

Tirtza Tauber

Nitzan Aviv

Ronnie Barkan

Tal Shapira

Edo Medicks

Kerstin Sodergren

Prof. Uri Davis

Reuven Abergel

Inbar Shimsho

Deb Reich

* Brochure : « Le boycott d’Israël. Pourquoi ? Comment » (3 euros)

CAPJPO-EuroPalestine

BDS : déjà des résultats probants ou quand l’économique parle !


Sandrine Mansour-Mérien

Israël a plus que jamais besoin d’aides économiques pour développer la colonisation et l’Europe y joue un rôle déterminant. Il est plus que temps de renforcer la pression pour faire entendre la voix des Palestiniens qui demandent aux Européens de les aider dans la poursuite de l’application du droit international, seul garant d’une stabilité et d’une justice sur cette planète.

Nous le savons tous, nous sommes dans le règne de l’argent roi, sans partage.

Le droit et en particulier le droit international doit cependant résister face à ces assauts sanglants, inhumains et dévastateurs car si l’économie est la norme aujourd’hui, d’aucuns rêvent à demain lorsque la justice, l’équité, l’équilibre seront les bases de notre monde.

C’est dans cet objectif, que différentes ONG internationales ont décidé, suite à la demande formulée par les Palestiniens en 2005 (nous sommes en 2009 mais il n’est jamais trop tard pour bien faire), de lancer la fameuse campagne BDS : BOYCOTT, DESINVESTISSEMENT et SANCTIONS.

Certains peuvent sembler sceptiques, cependant, outre l’exemple de l’Afrique du sud, nous pouvons désormais relayer les réussites en la matière. Car, oui, la campagne commence à porter ses fruits.

Selon un article paru dans le mensuel The Middle East en novembre dernier, 10% des sociétés israéliennes ont perdu des marchés sur l’Europe suite à l’offensive sur Gaza de décembre/janvier dernier. A cela s’ajoute 21% de pertes liées directement à la campagne BDS. En effet, différentes sociétés européennes, en particulier de l’Europe du nord, sont désormais vigilantes à ne pas se retrouver dans une posture où le droit international pourrait leur faire perdre d’autres marchés pour non-respect des droits de l’Homme et des Conventions de Genève.

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