22 février 2010 – annie bannie's Weblog

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, doit quitter le pays dimanche pour un voyage en Europe. C’est à Bruxelles qu’il doit se rendre pour participer à un congrès qui rassemblera l’ensemble de ses homologues de l’Union européenne. Une série de rencontres est prévue.
Il devra rencontrer la responsable de la politique extérieure de l’Union, Catherine Ashton, travailliste de la Chambre des Lords d’origine française, le président du parlement européen, Jerzy Buzek. C’est le premier diplomate d’un pays n’appartenant pas à l’Union européenne que doit rencontrer la représentante de l’Union pour les affaires étrangères, qui vient de pourvoir le poste, Elle avait fait part récemment de ses intentions de renforcer les relations entre Israël et l’Occident. Lieberman, quant à lui, s’est déclaré conscient de l’importance grandissante du parlement européen, tout particulièrement depuis que la Convention de Lisbonne a été entérinée.
Il doit rencontrer également les ministres des Affaires étrangères belge, danois, roumain, slovaque, et britannique. Il va évoquer le nucléaire iranien, la situation au Moyen-Orient, et le développement des relations entre Israël et ces différents pays.
Ce voyage diplomatique doit se faire à l’ombre des convocations des ambassadeurs israéliens dans les différentes capitales du monde libre, qui font suite à l’exécution d’un terroriste du Hamas protégé par Dubaï. L’Allemagne, l’Irlande, l’Angleterre et la France entendent obtenir des éclaircissements au sujet des faux papiers d’identité empruntés à des citoyens européens vivant en Israël. Ces passeports auraient été utilisés, selon les autorités de l’Emirat, par un commando dont un film de surveillance en montrerait les membres.
On ignore encore si des requêtes en ce sens seront présentées par la diplomatie européenne. De plus, le ministre des Affaires étrangères doit s’entretenir avec les présidents de différents partis politiques: l’EPP (Chrétiens démocrates), l’ECR (Conservateurs), ainsi qu’avec des représentants de l’Organisme des Amis d’Israël en Europe.

par Yéochoua Sultan

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A lire, ci-dessous, la lettre adressée par Serge Grossvak, militant de la campagne boycott actif dans le Val d’Oise, à la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie. J’ai participé à l’action de dénonciation des produits de la colonisation dans un hypermarché du Val d’Oise, alors mettez-moi en examen si vous le voulez, dit Serge à la ministre.

Serge Grossvak 95 – Val d’Oise

Ministère de la Justice Madame Alliot-Marie 13 place Vendome 75042 Paris

Groslay, le 22 février 2010 Lettre Recommandée

Madame la Ministre,

Je l’avoue,

Je boycotte les marchandises d’Israël. Je ne veux pas de ces produits poussés dans le sang et la domination. Ils puent la haine et l’oppression. Je les refuse, et je pense à mes parents m’enseignant le martyr infligé par les nazis. Cette géhenne qui avait dévoré notre famille. « Plus jamais ça ! » était la clameur venue du cœur, au sortir du malheur. « Plus jamais ça » avaient dit les survivants. Enfant de juifs immigrés, j’avais entendu cette leçon comme un devoir d’humanité, comme un engagement de solidarité, comme une exigence de vie. Je boycotte, aujourd’hui, pour que les petits enfants d’un grand martyr sortent du chemin assassin, pour que l’État d’Israël et son peuple égaré dans un grandissant extrémisme sortent de sa tyrannie.

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Jour : 22 février 2010

Lieberman à Bruxelles

UN MILITANT DU VAL D’OISE À LA MINISTRE : METTEZ-MOI EN EXAMEN, CAR JE BOYCOTTE