Des enquêteurs britanniques sont arrivés en Israël, vendredi 26 février, pour interroger six personnes détenant la double nationalité britannique et israélienne, dont les noms ont été cités dans l’affaire de la mort d’un responsable du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, dans une chambre d’hôtel en janvier à Dubaï, rapporte The Independant, samedi. Ces policiers de la SOCA, agence parallèle à Scotland Yard qui coordonne la lutte contre le crime organisé, vont s’entretenir avec leurs six concitoyens dont les nom apparaissent sur certains des onze vrais-faux passeports révélés par la police de Dubaï.
30 heures à Gaza
Les attaques viennent par vagues, persistent pendant quelques jours avant que la pluie toxique de phosphore et de missiles ne s’estompe. Et comme pour la météo, le type d’engins utilisés pour l’attaque alimente les sujets de conversations : « C’était un Apache … c’était un F-16. »
Un de mes premiers aperçus de la bande de Gaza a été un jeune homme sur une moto qui me jeta son kuffiyeh rouge. « Souviens-toi de moi ! » m’a-t-il crié, avant de disparaître dans une mer de drapeaux. Avec une certaine ironie, ce sont les membres du convoi d’aide humanitaire Viva Palestina qui ont fini par jouer le rôle de victimes de guerre lorsque nous avons finalement pu entrer dans la bande de Gaza le 6 Janvier. Nous n’étions pas encore remis d’un affrontement avec la police égyptienne qui avait fait 60 blessés la veille. Les milliers de personnes qui ont bravé le froid de la nuit pour nous accueillir ont prodigué le réconfortant idéal pour les têtes endommagées et les visages recousus.
Ce qui avait l’allure d’un essaim fait d’un bon millier de motos, chacune portant deux, parfois trois personnes, a roulé à côté de nous, se heurtant dans leur empressement à nous suivre alors que nous roulions de Rafah à Gaza.