Rassemblement pour faire barrage à l’entrée d’Israël à l’OCDE


A l’occasion du rassemblement qui aura lieu le

lundi 10 mai 2010 à 18h30, au 2 rue André Pascal, entrée du siège de l’OCDE

Nous vous invitons à une conférence de presse :

En présence de :

– Jean-Claude Lefort (président de l’Association France Palestine Solidarité)

– Jacques Fath (membre de l’éxécutif national du PCF)

– Philippe Castel (secrétariat national de la FSU)

– Mouloud Aounit ( membre du Collège de la Présidence du MRAP)

– Myriam Martin (membre l’exécutif national du NPA)

– Nahla Chahal (Coordinatrice des missions civiles internationales pour la protection du peuple palestinien)

L’entrée d’Israël à l’OCDE reviendrait au blanchiment de toutes ses violations du droit international par les Etats membres de l’OCDE. Mais plus grave encore peut-être, l’OCDE, organisation de développement et de coopération économique, en définissant un « territoire économique israélien » qui inclut le Golan syrien occupé, les territoires palestiniens de Cisjordanie occupés et Jérusalem Est illégalement annexée. Elle prendrait l’extraordinaire responsabilité, hors de son champ de compétence, d’entériner les annexions pures et simples d’Israël et de prédéterminer ses frontières politiques contre toutes les règles et les normes de la législation internationale.

Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens
Contacts: Adnane Ben Youssef – 06 67 00 04 32
Renée Prangé – 06 87 68 80 22
Marc Prunier – 06 07 81 90 83

«Des hommes sans Histoire» : les Tsiganes


Le jeudi 20 mai, 21 heures 30, à l’Arenberg

le CINÉMA d’ATTAC

présente

en avant-première

«Des hommes sans Histoire»

un film de Raphaël PILLOSIO

70 ans de silence sur le sort tragique

imposé aux Tsiganes de France

par le régime de Vichy

et le pouvoir gaulliste à la Libération…

Dès 20 heures 30,

LE GRAND DÉBAT:

«Manouches, gitans, roms :

toujours frappés par la haine, l’évitement et la relégation… ?»

avec, notamment,

Alain REYNIERS

anthropologue, professeur à l’UCL,

directeur de la revue «Etudes Tsiganes»

Appel palestinien à protester contre l’admission d’Israël au sein de l’OCDE


Communiqué du Comité national palestinien BDS :

« Israël est sur le point d’être admis au sein de l’OCDE (organisation pour la coopération et le développement économique). Bien que le gouvernement israélien ne respecte pas les critères d’intégration au sein de ce club «exclusif», l’organisation a annoncé en janvier 2010 qu’elle validerait l’adhésion d’Israël cette année (décision attendue en Mai).

L’adhésion d’un nouvel état membre nécessite cependant l’unanimité au sein de l’OCDE. Il suffit donc de l’opposition d’un seul pays pour stopper l’intégration d’Israël jusqu’à ce qu’il respecte les standards en matière de droit de l’homme international. Israël ne doit pas être autorisé à devenir membre de l’OCDE tant qu’il n’appliquera pas les recommandations Glodstone.
Nous rassemblons le maximum de signatures possibles pour protester contre l’intégration d’Israël au sein de l’OCDE. Elles seront déposées auprès du Conseil de l’OCDE lors de sa réunion du 11 mai 2010 ainsi qu’à la réunion ministérielle des 28 et 29 mai 2010.

Vous pouvez soutenir cette action en signant la pétition ci-dessous, et en la faisant suivre à vos amis et collègues.
Le comité national palestinien BDS appelle les citoyens et gouvernements des pays membres de l’OCDE à repousser la candidature d’Israël jusqu’à ce qu’il respecte la loi internationale, les droits de l’homme du peuple
Palestinien et applique les valeurs fondamentales proclamées par les membres de l’OCDE.

Pourquoi devons-nous stopper Israël :
1.L’adhésion au sein de l’OCDE récompensera Israël pour ses crimes de guerre et ses violations des lois internationales.

2. l’OCDE a admis qu’Israël ne respectait pas l’un des engagements clé pour devenir membre de l’organisation, en incluant les colonies dans son rapport économique. En acceptant Israël, l’OCDE donnera son approbation officielle à l’occupation illégale des territoires occupés palestiniens et syriens.
« Ce faisant, l’OCDE fait comme si Israël avait sept millions de citoyens alors qu’en réalité, elle en compte 11 millions, parmi lesquels quatre millions sont des Palestiniens vivant sous occupation », a déclaré l’économiste israélien Shir Hever.

3.Seules des démocraties pluralistes sont censées être admises comme membres de l’OCDE. Israël est une ethnocracie, avec une trentaine de lois accordant des privilèges exclusifs aux Juifs, alors que les Non-Juifs représentent 20% des citoyens israéliens. Ainsi, en admettant Israël, l’OCDE violerait ses propres principes fondateurs.

La pression marche ! L’an dernier, l’Union européenne est revenue sur sa décision de relever le statut de ses relations avec israël suite à une action similaire de protestation. Envoyez cette alerte à vos contacts.
Poursuivez les pressions pour mettre fin au siège de Gaza.

Pétition :
http://salsa.wiredforchange.com/o/6207/t/6210/petition.jsp?petition_KEY=769

Les Gazaouis lancent à leur tour une « résistance populaire » contre Israël


merci jpp

Les manifestations organisées à proximité de la zone tampon imposée par Israël ont été marquées par plusieurs heurts entre activistes et soldats israéliens. Mohammad Abed/AFP


06/05/2010

Les manifestations organisées à proximité de la zone tampon imposée par Israël

ont été marquées par plusieurs heurts entre activistes et soldats israéliens.

Mohammad Abed/AFP

À l’image des activistes palestiniens de Cisjordanie, des habitants de Gaza organisent à leur tour des marches hebdomadaires pour dénoncer les violations israéliennes.

Chaque mercredi, des centaines de Gazaouis défient l’interdiction israélienne de pénétrer dans un « no man’s land » à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, imitant la campagne de « résistance populaire » des Palestiniens de Cisjordanie contre le « mur de l’apartheid » israélien. Les manifestants se retrouvent à proximité de la zone tampon de 300 mètres – imposée par Israël pour des raisons sécuritaires – pour protester contre ce qu’ils considèrent être une confiscation de leurs terres.

Il y a une semaine, un jeune manifestant, Ahmad Salim, 20 ans, qui, selon l’armée, s’était approché trop près de la clôture de sécurité bouclant Gaza, a été mortellement touché par un tir israélien. Ces manifestations diffèrent de la stratégie des groupes armés de Gaza qui prônent la destruction de l’État d’Israël. « Nous ranimons la résistance populaire qui était morte. Nous ne nous présentons pas comme une alternative à la résistance armée », explique à l’AFP Mahmoud al-Zaq, qui a lancé ce nouveau mouvement avec l’aide de politiciens, d’intellectuels et de militants des droits de l’homme.

Selon un porte-parole du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, « ces manifestations servent la résistance armée en révélant les crimes de l’ennemi ». « La résistance populaire est une forme de lutte qui attire la solidarité internationale », se félicite-t-il.

La zone frontalière, désormais sous contrôle de l’armée israélienne, a été régulièrement le théâtre de violents affrontements entre soldats et combattants palestiniens, qui venaient y tirer des roquettes en direction du territoire israélien jusqu’à la dernière offensive de l’armée israélienne contre la bande de Gaza fin 2008.

« Nous sommes surpris par l’engouement populaire », admet candidement M. al-Zaq, qui est convaincu que cette forme d’activisme aura « un plus grand impact que les balles et les roquettes ».

Comme en Cisjordanie, les manifestations sont censées être non violentes, mais il arrive souvent que de jeunes Palestiniens brûlent des pneus et lancent des cailloux sur les soldats israéliens postés de l’autre côté de la clôture. Avec le danger que les soldats répondent avec des tirs à balles réelles car ils considèrent qu’il s’agit d’une « zone militaire interdite d’accès à la suite de nombreuses tentatives d’attaques et d’infiltrations perpétrées par des groupes terroristes ».

Depuis le début des manifestations, fin mars, plusieurs Palestiniens ont été blessés, dont Raid Abou Namous, un enfant de neuf ans touché par balle à la tête et qui est toujours dans un état critique, selon des sources médicales palestiniennes. Ce qui n’empêche pas les protestataires, comme Abdelraouf Sharra, 43 ans, de continuer à braver l’interdiction pour faire ce qu’il estime être son « devoir national ». Il veut suivre l’exemple des rassemblements internationaux hebdomadaires organisés à Bilin et Niilin, deux villages de Cisjordanie, au pied de la barrière de sécurité qui serpente à travers la Cisjordanie.

« Les manifestations à Bilin et Nilin ont fini par faire honte aux Israéliens et ils ont été forcés à modifier le tracé du mur », explique M. Sharra, en faisant allusion à la décision de la Cour suprême israélienne de rectifier le l’itinéraire du mur à Bilin. « Peut-être qu’ici aussi on peut forcer Israël à arrêter de confisquer nos terres au nom de la zone tampon », espère-t-il.