Dexia : les syndicats dénoncent les bonus de la direction


Les syndicats de Dexia ont dénoncé, lors de l’assemblée générale des actionnaires, les bonus programmés entre 2010 et 2012 pour les membres du comité de direction, alors que 1.526 emplois ont été supprimés l’an dernier.

Mariani et Dehaene © Belga

La banque programme de distribuer 1,875 million d’euros aux cinq membres du comité de direction, dirigé par le Français Pierre Mariani.

« Plutôt que des remerciements au personnel, nous aurions préféré moins de bonus (pour les directeurs, ndlr) », a lancé en assemblée un représentant des membres du personnel et actionnaires de la banque.

« Je comprends, mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne ! », lui a rétorqué le président du conseil d’administration, Jean-Luc Dehaene.

Celui-ci a justifié cette décision par les efforts importants réalisés par le management pour redresser la banque, et le fait qu’aucun bonus n’ait été octroyé en 2009.

Les syndicats ont également dénoncé mercredi le recours à de coûteux consultants extérieurs pour guider la restructuration du groupe, et exigé de connaître leurs émoluments.

« Je ne connais aucune banque où les restructurations (suite au krach de 2008, ndlr) s’est faite sans aide extérieure. Il est sain d’avoir un éclairage extérieur », a encore défendu M. Dehaene.

Celui-ci a d’ailleurs livré aux syndicats le coût de ces consultants extérieurs : 162 millions d’euros en 2008, 124 en 2009, et quelque 110 millions d’euros pour 2010.
Les colonies en Israël

Plusieurs dizaines de défenseurs de droits de l’homme et de la cause palestinienne ont manifesté mercredi en marge de l’assemblée générale des actionnaires de Dexia pour dénoncer le financement, par sa filiale Dexia Israël Bank, de colonies israéliennes dans les territoires occupés.

Présents à l’extérieur, certains militants, détenteurs d’actions de la banque, ont également dénoncé la politique de Dexia au sein même de l’assemblée des actionnaires.

La banque s’était en effet engagée, dans une déclaration du président du conseil d’administration Jean-Luc Dehaene lors de la dernière assemblée générale en mai 2009, à ne plus prêter d’argent à des colonies juives. « Aucun engagement nouveau n’a été pris par rapport aux colonies », a répété mercredi Jean-Luc Dehaene devant les critiques.

Mais selon ces militants, ces promesses n’ont pas été respectées puisque, le 31 mai 2009, soit deux semaines après l’AG, un prêt de 6,8 millions de shekels (1,4 million d’euros) aurait été accordé à une colonie juive établie au sud de Bethléem.

Affirmant ne pas être au courant de cette opération par Dexia Israël, M. Dehaene a assuré devant l’assemblée que la chose serait vérifiée. « Selon moi, cela a été arrêté. Mais nous examinerons la chose et des mesures seront prises », a-t-il promis.

source

RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30 <>


QUAI DE BRANLY (Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l’Alma)
http://www.urgence-gaza.net toujours pour signer la pétition
Palestine – 62 ans :

La Nakba on n’oublie pas !

Esplanade Ben Gourion :

plus que jamais « NON ! »

RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30

ESPLANADE BEN GOURION / QUAI DE BRANLY

Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l’Alma

Entre 1947 et 1949, 530 villages arabes ont été détruits, entre 10 et 15 000 Palestiniens ont été tués et 84% de la population palestinienne a été contrainte à l’exil.

Le 15 mai est la date de commémoration internationale de cette « Nakba » (qui signifie « Catastrophe » en arabe), dont David Ben Gourion a été l’un des principaux responsables militaires et politiques.

Il y a un mois, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une esplanade parisienne en l’honneur de Ben Gourion sans tenir compte des vives protestations et mobilisations des défenseurs des Droits de l’Homme et du mouvement de solidarité avec la Palestine.

Notre avis n’a pas changé depuis : cet hommage rendu à un criminel de guerre est inacceptable pour quiconque défend la paix et le droit. C’est le message que nous entendons délivrer par ce rassemblement, qui sera aussi l’occasion de rappeler notre engagement pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens fondée sur l’application du droit international et notamment la résolution 194 des Nations-Unies qui affirme le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Premiers signataires : GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine), AFD (Alliance for Freedom and Dignity), AFPS (Association France Palestine Solidarité), CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique), Génération Palestine, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PSM (Participation et Spiritualité Musulmane), UJFP (Union Juive Française pour la Paix)