« L’affaire Ali Aarrass ».


« L’Appel pour la libération d’Ali Aarrass » vous invite à une conférence exceptionnelle sur « L’affaire Ali Aarrass ».
Pour une campagne internationale contre son extradition


avec

* Maître Mohamed Ali Nayim, l’avocat espagnol d’Ali Aarrass
* Aberrahman Benyahya, président et porte-parole de la CIM (Commission Islamique de Melilla)
* Mustafa et Farida Aarrass, père et sœur d’Ali
* Maîtres Alamat Dounia et Christophe Marchand, ses avocats belges
* Amnesty International Belgique (invité)
* Modérateur : Luk Vervaet, Appel pour la libération d’Ali Aarrass

En octobre 2010, il y aura exactement deux ans et demi qu’Ali Aarrass, Belgo-Marocain, a été incarcéré dans une prison espagnole en attendant son extradition vers le Maroc pour “terrorisme”. Le 21 avril 2009, Amnesty International (Espagne) écrivait sur son cas : « Ali Aarrass a fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en 2006 par l’Audience nationale espagnole pour des infractions liées au terrorisme mais, le 16 mars 2009, cette juridiction l’a provisoirement close en raison de l’insuffisance des éléments de preuve… ».

Et pourtant, Ali reste en prison en raison de la demande d’extradition du Maroc. Amnesty International (Espagne) a lancé l’appel suivant : « Exhortez les autorités à ne pas extrader Ali Aarrass ni Mohamed el Bay vers le Maroc car ils risqueraient d’être détenus au secret, de subir des actes de torture et d’autres mauvais traitements, ainsi que d’être victimes d’un procès inique ».

La conférence abordera les thèmes suivants :

* Quelles sont les accusations contre Ali ?
* Une personne peut-elle être jugée deux fois pour les mêmes faits ?
* Un pays européen peut-il extrader un de ses citoyens vers un pays qui pratique la torture contre des personnes soupçonnées de terrorisme ?
* La Belgique intervient-elle pour protéger son ressortissant ?
* Quel est l’état de santé d’Ali, après deux grèves de la faim ?
* Quelles sont les conditions de détention d’Ali en section d’isolement?
* Que pense la Cour européenne des droits de l’homme des extraditions vers le Maroc ?
* Quelle campagne de solidarité avec Ali mène-t-on à Melilla et que pouvons-nous entreprendre en Belgique ?

Quand ? Le jeudi 7 octobre 2010 de 19 à 22 heures. Ouverture de la salle à 18.30 h.
Où ? Centre Communautaire Maritime, Rue Vandenbogarde, 93 à 1080 Bruxelles.

Mots-clefs : Justice

Arrestation au Caire d’un haut responsable de la sécurité du Hamas


lundi 20 septembre 2010, par La Rédaction

Un haut responsable de la sécurité du Hamas a été arrêté la semaine dernière à l’aéroport du Caire, a indiqué, lundi 20 septembre, le quotidien gouvernemental égyptien al-Ahram. « Mohamed Khamis Dababech, chef du service de sécurité publique dépendant du Hamas, a été arrêté à son arrivée au Caire venant de Damas, à la fin de la semaine dernière », affirme le journal.

Al-Ahram, qui s’appuie sur une source non identifiée au sein des services de sécurité égyptiens, affirme qu’il est « soupçonné d’implication dans des activités nuisibles pour la sécurité nationale égyptienne, dont une tentative pour trafiquer une importante quantité de systèmes de télécommunications sophistiqués ». « Certains de ceux qui ont participé à cette tentative de trafic que les services de sécurité égyptiens ont fait avorter ont avoué que Dababech était derrière cette opération », ajoute le journal, sans plus de détails.

Il est aussi accusé, selon le quotidien, d’être impliqué dans la mort, en janvier dernier, d’un policier égyptien lors d’un échange de tirs à la frontière avec la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas. Le journal indique que Mohamed Khamis Dababech était « responsable de l’ordre à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza ».
L’annonce de cette arrestation traduit le climat de tension entre l’Égypte et le Hamas.

Le Caire reproche au mouvement islamiste d’être responsable du blocage des efforts de réconciliation avec l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas. L’Égypte a également accusé à mots couverts le Hamas d’être à l’origine de tirs de roquettes vers Israël depuis le Sinaï égyptien en août dernier, un épisode qui avait mis le pays dans un profond embarras et l’avait amené à resserrer son dispositif de sécurité dans ce secteur. Les tirs qui visaient la ville israélienne d’Eilat ont fait un mort dans le port jordanien voisin d’Aqaba.

L’Égypte a également renforcé la surveillance de sa frontière d’une vingtaine de kilomètres de long avec la bande de Gaza, sous embargo israélien. Elle a toutefois décidé d’assouplir, pour des raisons humanitaires, le passage vers l’enclave au terminal de Rafah, à la suite de l’émotion provoquée par l’arraisonnement, en mai dernier, par les forces israéliennes d’une flottille internationale cherchant à briser l’embargo, au cours duquel neuf personnes avaient été tuées.

(Lundi, 20 septembre 2010 – Avec les agences de presse)

Visite de maires israéliens annulée en Hollande


[Dimanche 19/09/2010 14:38]

Les chefs des conseils locaux de Judée-Samarie semblent être devenus persona non grata dans certaines rencontres européennes dont l’objectif devrait être purement professionnel. On le constate cette fois en Hollande, où une visite de maires israéliens a été annulée lorsque le ministère néerlandais des Affaires étrangères a découvert sur la liste des participants les noms de responsables de localités se trouvant « au-delà de la ligne verte ».

Ce voyage, qui devait avoir lieu le mois prochain, était organisé par le « Israël American Jewish Joint Distribution Committee » (Joint), association juive humanitaire basée aux Etats-Unis, en coopération avec le centre des pouvoirs locaux des deux pays.

Côté israélien, il devait y avoir une trentaine de maires de petites communes, affiliés à une association qui compte 45 membres représentant des localités comptant jusqu’à 20 000 habitants. Parmi elles, on peut citer Kfar Shmaryahou, Savyon, Kfar Veradim, Bet Arieh, Har Hadar, Kiriat Arba, Oranit, Elkana, Efrat et quelques villages arabes.

Oded Revivi, maire d’Efrat, dans le Goush Etsion, a dénoncé la décision des autorités hollandaises, qui selon lui, « décidaient quelles devaient être les frontières de l’Etat d’Israël ». Déplorant cette prise de position déplacée, il a annoncé que vu la situation, aucun représentant israélien ne ferait le déplacement.

Revivi a encore précisé que la visite du forum des chefs de conseils locaux était prévue au départ en Espagne mais elle avait été annulée à cause de l’affaire de la Flottille pour Gaza. C’est à la suite de ce refus qu’une rencontre avait été organisée avec l’ambassadeur de Hollande en Israël.

C’est dans le cadre des préparatifs que le problème s’est posé, lorsque les représentants diplomatiques hollandais ont demandé la liste des participants. Il faut savoir que le gouvernement néerlandais suit la ligne politique adoptée par l’Union européenne, qui réclame le maintien du gel dans les « implantations », et considère donc comme problématique de devoir accueillir des maires de communes se trouvant de l’autre côté de la « ligne verte ».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yossi Lévy a fait part de sa déception, dénonçant surtout la politisation d’une initiative qui devait être enrichissante pour les participants des deux pays. Il a estimé que cela réduisait à néant un dialogue important entre des maires qui voulaient seulement discuter de questions liées à la qualité de la vie et à l’environnement. Et de souligner: « Quand on veut promouvoir le dialogue, on ne doit surtout pas envisager de boycott ni d’exclusion d’aucune sorte ».

source