Ces pacifistes juifs qui défient le blocus de Gaza


Sept pacifistes juifs d’Europe, d’Amérique et d’Israël, et deux journalistes, qui avaient appareillé dimanche de Famagouste, dans le nord de Chypre, à bord d’un petit voilier battant pavillon britannique, Irene, à destination de la bande de Gaza, ont été interceptés mardi matin par la marine israélienne.

Israël est bien déterminé à empêcher un bateau de pacifistes juifs, dont un survivant de la Shoah, d’arriver à Gaza. Mais le coût politique et les dégâts en termes d’image pourraient être élevés si l’opération tourne mal.

Publié le 28/09/2010

Reuven Moshkovitz, Israélien de 82 ans, survivant de la Shoah, à bord du bateau Irene © AFP / B. Bebek

« Dix navires de guerre israéliens ont forcé le bateau à faire route vers Ashdod (ndlr : port israélien) », a déclaré Amjad al-Shawa, l’un des organisateurs qui se trouvait à terre à Gaza. « Ils se sont rendus parce qu’ils étaient encerclés, ils n’avaient pas le choix », a-t-il ajouté. Selon l’armée israélienne, il n’y a eu aucun iincident.

L’opération « Irene », dont le budget dépasse les 20.000 livres (soit 23.500 euros), a été financée par des dons récoltés notamment par différentes branches de l’organisation « Juifs européens pour une paix juste ». A bord était embarquée une petite cargaison de jouets, livres, matériel de pêche ou encore médicaments, « une aide symbolique » pour la population de Gaza.

source

Un prof israélien convoqué pour utilisation d’un manuel d’histoire interdit


L’ouvrage n’est plus autorisé en classe parce qu’il donne la version palestinienne de la création de l’Etat d’Israël, création présentée comme la ‘Nakba’, la catastrophe.

Le proviseur d’un lycée israélien a été convoqué par sa hiérarchie pour avoir laissé un enseignant utiliser un manuel scolaire interdit a rapporté le quotidien Haaretz dans son édition de lundi 27 septembre. Ce manuel est interdit dans les établissements scolaires israéliens parce qu’il présente la version palestinienne de la création de l’Etat d’Israël.

La polémique a fait d’autant plus de bruit que le lycée en question est situé près de Sdérot, une ville israélienne limitrophe de la bande de Gaza, à portée de roquettes des groupes armés palestiniens du territoire.

Manuel « rejeté »

Selon un professeur anonyme cité par le quotidien de gauche, au deuxième jour de la rentrée, les enseignants du lycée ont reçu l’instruction de ne plus utiliser ce manuel car « il n’était pas autorisé ».

Ce livre scolaire présente conjointement la naissance troublée d’Israël en mai 1948 du point de vue antagoniste des Israéliens et des Palestiniens, ces derniers la considérant comme une « catastrophe » (« Nakba » en arabe) ayant forcé des centaines de milliers de personnes à l’exil.

Le manuel a été « rejeté » par le ministère israélien de l’Education il y a cinq ans.

Terme « Nakba » exclu des livres scolaires

En juillet 2009, le ministère de l’Education avait décidé d’exclure le terme de « Nakba » des livres scolaires destinés aux Arabes israéliens, estimant qu' »il n’y a aucune raison de présenter la création de l’Etat d’Israël comme une catastrophe dans un programme d’enseignement officiel ».

La communauté arabe israélienne compte plus de 1,2 million de personnes sur une population totale de près de 7 millions. Elle rassemble les descendants de 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d’Israël en 1948.

Elle dispose du droit de vote et bénéficie d’un niveau de vie bien supérieur à celui des Palestiniens de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza, mais reste victime de graves discriminations.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Trois Palestiniens tués


Trois Palestiniens, présentés comme membres du groupe du Jihad islamique [mouvement de la résistance palestinienne] ont été assassinés dans une attaque aérienne israélienne sur la partie sud de la bande de Gaza, ont déclaré des médecins.
Israël lancent de régulières attaques aériennes ou terrestres contre le territoire assiégé

Les ambulanciers et des responsables des services médicaux ont récupéré trois corps sur le site d’une explosion qui s’est produite en fin de soirée ce lundi, à l’extérieur du camp de réfugiés d’El Bureij, près de la limite entre Israël et Gaza. Des médecins palestiniens ont déclaré que les hommes, qui venait de sortir d’une voiture près du camp, appartenaient aux Brigades Al-Quds, l’aile militaire du groupe palestinien du Jihad islamique. Les noms de ces trois résistants ont plus tard étaient communiqués comme étant Ala Abu Zneda, Awni Abdul Hadi, et Muhammad Eid.

Israël mène souvent à ce type d’attaque contre l’enclave assiégée et sous gouvernement du Hamas. Ces frappes visent généralement des tunnels utilisés pour le passage de marchandises, ou, selon les affirmations israéliennes, des militants préparant des tirs de roquettes sur Israël. Près de 150 roquettes auraient été tirées cette année.

Cette dernière agression souligne l’importance des pourparlers de paix, soutenus par les USA et lancé ce mois-ci. Mais les diplomates tentent actuellement d’empêcher ce processus de tomber en morceaux suite à la reprise intensive des constructions de colonies juives en Cisjordanie occupée.

28 septembre 2010 – Al Jazeera –
Vous pouvez consulter cet article à :

http://english.aljazeera.net/news/middleeast/2010/09/201092723256191228.html

traduction : Info-Palestine.net

Football : Israël en accusation à l’UEFA


Publié le 26-09-2010

L’appartenance d’Israël à la Fédération européenne de football (UEFA) sera remise prochainement remise en cause, en raison du boycott du sport palestinien par l’occupant.

Cette prise de conscience résulte d’une entrevue entre le Président de l’UEFA, l’ex-star du football français Michel Platini, et le responsable de la Fédération palestinienne, Djibril Rajoub, rapporte le quotidien algérien l’Expression, relayé par la presse en Suisse, où siège l’UEFA.

Rajoub a tout simplement exposé à Platini en quoi l’universalité des valeurs sportives était un mot creux, quand il est question de la Palestine, et de la poigne de fer imposée par l’armée israélienne. L’UEFA réunit son comité exécutif, dont Israël est membre, le 4 octobre prochain à Minsk (Biélorussie, Bélarus)

A lire, ci-dessous, l’article de l’Expression

Michel Platini menace Israël “Leur présence en Europe n’aura pas lieu d’être” Le président de l’Union européenne des associations de football (UEFA), le Français Michel Platini a affirmé que les mesures israéliennes vis-à-vis du sport palestinien constituaient une violation des réglementations et lois internationales en vigueur susceptible de le pousser à reconsidérer la qualité de membre dont jouit Israël au sein de l’UEFA.

« Nous les avons acceptés en Europe et leur avons garanti les conditions d’adhésion, ils doivent respecter le message des lois et réglementations sportives internationales, faute de quoi leur présence en Europe n’aura pas lieu d’être », a-t-il martelé.

« Je vais peser de tout mon poids pour mettre un terme à la souffrance du joueur palestinien notamment au football et je présenterai cet état de fait au bureau exécutif lors de la prochaine réunion prévue en octobre 2010, d’autant qu’ Israël est membre du bureau exécutif », a déclaré M.Platini lors de sa rencontre avec M.Jibril Rajoub, président de la fédération palestinienne de football et président du comité olympique palestinien, au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse).

Platini a insisté sur la nécessité de mettre Israël devant ses responsabilités, réaffirmant son rejet des compromis, car le joueur palestinien a les mêmes droits que les autres joueurs internationaux. « Israël n’a qu’un seul choix : laisser le sport palestinien se développer ou il doit assumer tout seul les conséquences de son attitude », a-t-il estimé.

L’entretien entre Jibril Rajoub et Platini a porté sur plusieurs points dont le sport palestinien, les mesures israéliennes et la consolidation des infrastructures sportives palestiniennes.

Il a été également question des pratiques israéliennes, notamment visant à isoler le joueur et le sport palestiniens, des restrictions qui leur sont imposées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Palestine et de l’interdiction d’entrée d’équipements sportifs dans les territoires palestiniens.

Israël avait interdit l’entrée d’aides pour favoriser le développement du sport en Palestine, octroyées en juillet 2009 par Platini et qui sont toujours bloquées au niveau des ports israéliens.

Platini a écouté un exposé détaillé sur la situation du sport palestinien, et a reçu un rapport des mains de M.Rajoub autour de cette question. Publié le 25 septembre 2010 Source : l’Expression

CAPJPO-EuroPalestine

Souper palestinien le vendredi 8 octobre


C’est dans 10 jours qu’aura lieu le souper de la Plate-forme Charleroi-Palestine en soutien à « Belgium to Gaza », un regroupement d’associations, à laquelle appartient aussi notre Plate-forme et qui oeuvre pour l’envoi d’une nouvelle flottille, avec une forte délégation belge, à Gaza.
(plus d’info sur : www.belgiumtogaza.com)

Yasser nous préparera un délicieux plat palestinien.

Nous montrerons un extrait du film « To shoot an elephant » (« Tuer un éléphant ») concernant la guerre d’agression israélienne contre la population de Gaza en 2008-2009.

Et nous sommes heureux d’accueillir Fatima et Kenza, passagères sur le bateau « Mavi Marmara » de la flottille précédente.
Elles témoigneront et présenteront la campagne « Belgium to Gaza »

Ce sera une belle occasion aussi pour nous retrouver avec les membres et sympathisants de la Plate-forme, les amis, la famille.

La soirée se passe à la Maison du Peuple de Dampremy
(Rue Destrée, 11 à Dampremy)

Programme :

* 19 h : accueil, stands
* 19 h 30 : souper
* 21 h : interventions de Fatima et Kenza, film et échanges

Participation au repas et à la soirée : 15 €.

(gratuit pour les enfants de moins de 10 ans)
La réservation est indispensable

– soit par mail à cette adresse

– soit par téléphone au 0497 53 50 34 (Freddy)
ou 0473 28 63 75 (Myriam)

Merci de faire parvenir ce mail aux membres de votre association, à vos amis, vos connaissances et de faire votre réservation.

Bien à vous,

Myriam

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Sur le site www.pourlapalestine.be, des infos, des analyses, des vidéos… chaque jour !

Hanan El Cheikh (Liban) aux Halles de Schaerbeek


+32 (0)2 218 21 07 begin_of_the_skype_highlighting              +32 (0)2 218 21 07      end_of_the_skype_highlighting info@halles.be

Aux Halles de Schaerbeek

le jeudi 30 septembre 2010 à 20h30

débat/rencontre

avec

Hanan El Cheikh (Liban)

A l’occasion de la sortie de son nouveau roman : « Toute une histoire »

L’auteur a recueilli les confessions de sa propre mère, qui n’est peut être pas un modèle de vertu conjugale mais un symbole de courage et de dignité ; portrait d’une femme du peuple, rusée, truculente, enjouée, née au début des années 30 dans une famille chiite extrêmement pauvre du sud du Liban.

Conversation menée par Salwa Ben Abda, critique littéraire pour la revue d’études palestiniennes et chercheur qualifié en littérature comparé.

Lecture d’extraits du roman par Mieke Verdin.

Née au Liban en 1945, dans une famille chiite du Sud, Hanane El-Cheikh vit aujourd’hui à Londres après avoir séjourné au Caire et dans les pays du Golfe. Longtemps journaliste au prestigieux quotidien de Beyrouth, Al-Nahar, elle occupe une place de plus en plus importante dans le paysage littéraire arabe et elle fait partie de ces voix, notamment féminines, qui donnent à la fiction arabe un écho international.

Elle a publié cinq romans et deux recueils de nouvelles. Une partie de son œuvre est traduite en plusieurs langues. Ont déjà paru en français : Histoire de Zahra (Jean-Claude Lattés, 1985 ; Babel, 1999), Femmes de sable et de myrrhe (Actes Sud, 1992 ; Babel, 1995), Poste Restante Beyrouth (Actes Sud, 1995)

Entrée : 5 euro / 3 euro

http://www.halles.be/event.php?id=807

22 rue Royale Sainte-Marie // B-1030 Bruxelles // Belgique

T +32 (0)2 218 21 07 info@halles.be

Mondes Arabes, aux halles de Schaerbeek :

Un cycle de littérature centré sur les « mondes arabes », pour découvrir des auteurs importants là-bas, trop souvent méconnus ici. Pour réfléchir aux questions cruciales de notre temps, et partager le plaisir de lire et d’écouter…Tout au long de la saison, Les Halles proposent un ‘salon littéraire’ dans l’espace de la cave. Les rendez-vous s’égrènent d’octobre 2010 à mai 2011, certains dans le contexte de nos temps forts. Autant de rencontres passionnantrong>tes avec un auteur, son écriture et le regard qu’il porte sur le monde, au fil de  la collection « Mondes arabes ».

Procès de Sakina à Bordeaux : le racisme était bien là, mais pas du côté de la prévenue…


Si la Cour d’Appel de Bordeaux a bénéficié vendredi de débats parfois très pointus au plan juridique, elle a aussi été le théâtre de méthodes carrément racistes, à l’encontre de la prévenue, Sakina Arnaud, poursuivie pour avoir apposé un autocollant « Boycott Apartheid Israël » sur une bouteille de jus de fruit censément « made in Israel ».
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Sakina avait été condamnée à 1.000 € d’amende au début de l’année, pour ce fameux autocollant, au nom de l’article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse (dite « loi de 1881 ») réprimant « l’incitation à la haine raciale ». Jugement mis en appel par Sakina.

Le procès de Sakina Arnaud est l’un des tout premiers en France, sinon le premier, dans le cadre de l’alliance entre le gouvernement français et Israël pour tenter d’étouffer le vaste mouvement citoyen qui se développe dans le monde entier sous le sigle BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions).

Les agitateurs du lobby israélien en France, comme l’inénarrable Sammy Ghozlan ou l’avocat extrémiste Goldnadel, se vantent ainsi d’avoir déposé à ce jour une centaine de plaintes contre des militants de la solidarité avec le peuple palestinien, la dernière en date étant particulièrement grotesque et odieuse, puisqu’elle vise notre ami Stéphane Hessel, 92 ans, ambassadeur de France et rescapé du camp de concentration nazi de Buchenwald.

Près d’une centaine de militants des droits du peuple palestinien, venus de Bordeaux et d’ailleurs, étaient présents dans la salle du tribunal pour faire savoir à qui de droit que Sakina, membre d’une section locale de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) n’était pas seule, et qu’ils étaient pleinement solidaires de son action.

Et Sakina en eut à certains moments besoin, de ce renfort. Non pas pour s’expliquer sur son comportement et ridiculiser les accusations de haine raciale, ce qu’elle fit facilement à la barre. Mais plutôt pour faire face à des attaques vicieuses émanant des avocats des parties civiles (Goldnadel, Markovic, Dahan).

Ces derniers, oublieux du fait qu’ils sont, eux aussi, issus d’une immigration en France récente, ont ainsi fait des tentatives répétées pour insinuer le doute sur l’identité même de Sakina, et la faire passer pour une faussaire. Née Khimoun, fille d’immigrants algériens, Sakina a en effet des papiers d’identité et d’état-civil comportant une série d’incohérences, fruit amer des erreurs d’écritures commises par une administration française historiquement laxiste avec ses citoyens de second rang. Des centaines de milliers, sinon des millions de Français issus de l’immigration sont régulièrement confrontés à des telles situations.

Au bout d’un certain temps, ulcérée d’entendre les Dahan et Markovic, ainsi que la procureure, refuser à Sakina jusqu’à son nom d’épouse (Arnaud), la salle fit entendre une saine colère, des cris de « raciste ! » fusant des travées du public. Touchée au vif, la procureure finit par comprendre, et s’adressera dorénavant à « Mme Sakina Arnaud », comme c’est tout simplement son nom.

M° Antoine Comte, l’un des deux avocats de Sakina avec M° Raymond Blet, discuta tout d’abord la légalité même de l’article de loi utilisé pour la mise en examen (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse) au regard de la Constitution et de son socle qu’est la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Une disposition législative récente permet en effet de poser au tribunal une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), l’obligeant, s’il accepte le bienfondé de la requête, à transmettre la question à l’échelon supérieur de la magistrature, avant d’aborder l’affaire proprement dite (l’affaire Sakina). La présidente du tribunal a rejeté cette requête de transmission préalable, disant qu’elle y répondrait en même temps que sera rendu le jugement lui-même sur l’autocollant, le 22 octobre prochain. La défense pourra donc être amenée à former elle-même un pourvoi devant la Cour de Cassation.

Pour le reste, on retiendra de cette audience :

- le fait que Me Comte ait souligné que l’atmosphère était d’autant plus « lourde » à cette audience que les juges avaient reçu des consignes du gouvernement, et que leur indépendance était donc mise en cause

- le démontage pièce par pièce du jugement aberrant de première instance, par les deux avocats, Mes Raymond Blet et Antoine Comte : jugement où il était par exemple écrit que l’expression « Boycott Apartheid Israël » avait pour objet, rien que ça, d’instaurer l’apartheid en Israël ! ;

- le témoignage de la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen, qui remit bien à sa place le provocateur Goldnadel. Ce dernier s’était avisé de chercher des noises à Nicole à propos du désormais célèbre T-Shirt de couleur verte « Palestine Vivra ! Boycott Israël ». Nicole Kiil-Nielsen lui répondit qu’en matière de T-Shirts, alors oui, elle en avait bien vu, pour sa part, des spécimens incitant à la haine et au meurtre raciste : ceux dont raffole la soldatesque israélienne, en vente dans les boutiques branchées de Tel-Aviv, où l’on voit une femme palestinienne et son bébé transpercés par un tir sous le titre « Une balle, deux Palestiniens éliminés ».

- le témoignage de Maurice Rajsfus, rescapé du génocide dont les parents ont été assassinés à Auschwitz. Ecrivain, historien de la participation de l’Etat français au génocide des Juifs et aussi des crimes coloniaux de la France, Président de l’Observatoire des Libertés Publiques, Rajsfus insista notamment sur la fraude qui consiste, pour les avocats du terrorisme israélien, à exploiter la mémoire du génocide au service de leur sale besogne.

- Un mot enfin sur Gilles-William Goldnadel, partie civile au procès de Sakina pour son association Avocats Sans Frontières, l’une des casquettes qu’il cumule avec celles de Président de l’association France-Israël et de membre de la direction du CRIF. Goldnadel y alla de son traditionnel éructation sur l’antisémitisme des « islamo-gauchistes » dans cette salle, mais quand il aborda le thème de la « violence », Antoine Comte lui rappela qu’en matière de violence, Goldnadel ferait bien d’être plus discret, lui, le défenseur des fascistes du Bétar et de la LDJ, auteurs de multiples agressions, dont celle de la Librairie Résistances à Paris en juillet 2009, où des milliers de livres furent systématiquement détruits. Penaud, Goldnadel retourna s’asseoir.

CAPJPO-EuroPalestine

Compte-rendu de Sud-Ouest

Par florence moreau

« Boycott apartheid Israël » : La cour pour tribune Audience surchauffée, hier, devant la cour d’appel, pour le procès de Saquina Arnaud, jugée pour provocation à la discrimination nationale et raciale.

Saquina Arnaud avait apposé un autocollant, sur une bouteille de jus d’orange, sur lequel on pouvait lire : « Boycott apartheid Israël ». photo laurent theillet Partager

D’emblée, c’est la foire d’empoigne verbale. Le chahut d’une cour de récréation plus que la solennité d’une cour d’appel. C’est à qui parlera le plus fort. Le plus longtemps. Le dernier. L’audience est tendue.

Saquina Arnaud, quadragénaire mérignacaise était jugée hier par la cour d’appel de Bordeaux pour « provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse par parole, image ou écrit ». Une prévention « injuriante » qui heurte cette militante de longue date pour la Ligue des droits de l’homme.

En février dernier, le tribunal correctionnel de Bordeaux l’avait pourtant reconnue coupable et condamnée à 1 000 euros d’amende. Elle avait fait appel. Hier, elle était épaulée par un solide et fidèle comité de soutien.

Appel au boycott

Le 30 mai 2009, Saquina Arnaud avait été interpellée dans l’hypermarché Carrefour de Mérignac après avoir apposé un autocollant sur une bouteille de jus d’orange. Sur le sticker, on pouvait lire « Boycott apartheid Israël » et voir une tâche de sang sur un mur en codes-barres.

La salle est surchauffée, bondée. Mais patiente. La présidente prévient : elle veut en avoir terminé trois heures plus tard. Grognements de toutes les parties, frustrées que leur temps soit ainsi minuté. Mais durant toute l’audience, les avocats donnent de la voix, s’apostrophent, rivalisent de leçons de procédure. Des joutes verbales plus ou moins appréciées. Même la menace de suspension lancée à plusieurs reprises par la présidente reste sans effet.

Les avocats de la défense, Mes Raymond Blet et Antoine Comte soulèvent une question prioritaire de constitutionnalité – et non de « culpabilité » comme le dira Me Comte dans un lapsus.

L’avocate générale, Martine Cazaban, traduit pour le commun des justiciables. « L’article visé par les poursuites ne serait pas conforme à la légalité et porterait atteinte à la liberté d’expression ». En face, la partie civile ne veut pas de renvoi « sous couvert d’inconstitutionnalité ». La salle baille, décroche. La cour passe au fond du dossier. « Pour mieux faire son opinion ». « Mais cela vide de son sens la priorité accordée à la QPC », se lamente Me Comte.

« Je conteste avoir appelé à la discrimination », se défend Saquina Arnaud. « Les produits ne peuvent être assimilés à des personnes ».

Et la salle d’audience se transforme en tribune politique. D’un ton revendicatif, dans le registre militant, elle explique en quoi, pour elle, le jus d’orange en question est en fait produit sur les territoires occupés par Israël. Des témoins viennent de loin pour appuyer son discours. Comme la députée européenne de l’Ouest, Nicole Kiil-Nielson qui fait valoir que « le citoyen qui veut consommer de façon éthique, doit pouvoir y voir clair en matière de traçabilité ». Pris à témoin, le public se manifeste. Applaudit, hue, siffle, montre sa désapprobation. Me Jean-Claude Dahan propose son aide à la présidente pour faire respecter la police de l’audience. La cour a mis sa décision en délibéré. »

le 25-09-2010

Source : http://www.europalestine.com/spip.p…

Un bateau, avec à bord des pacifistes juifs, quitte Chypre pour Gaza


dimanche 26 septembre 2010

AFP

« C’est un devoir sacré pour moi en tant que survivant (de la Shoah, ndlr) de protester
contre la persécution, l’oppression et l’enfermement de tant de gens, dont plus de 800 000 enfants à Gaza
 »

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Le voilier Irène, avec à son bord des militants pacifistes, quitte Chypre en direction de Gaza, le 26 septembre 2010

FAMAGOUSTE – Un bateau, avec à son bord des militants pacifistes juifs israéliens, européens et américains, a quitté dimanche le port de Famagouste, dans le nord de Chypre, vers la bande de Gaza, espérant briser symboliquement le blocus, a constaté une journaliste de l’AFP.

« C’est un devoir sacré pour moi en tant que survivant (de la Shoah, ndlr) de protester contre la persécution, l’oppression et l’enfermement de tant de gens, dont plus de 800 000 enfants à Gaza« , a expliqué à l’AFP l’un des passagers, Reuven Moshkovitz, un Israélien de 82 ans.

Le bateau, un voilier baptisé Irene et battant pavillon britannique, transporte des jouets, des livres, du matériel pour des pêcheurs ou encore des médicaments, « une aide symbolique » pour la population de la bande de Gaza.

L’organisation bénéficiaire est le Programme de santé mentale de la Communauté de Gaza, dirigé par le psychiatre Eyad Sarraj.

Une dizaine de personnes sont à bord du bateau, des militants originaires d’Israël, d’Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, et au moins un journaliste.

Le trajet vers Gaza devrait, en théorie, durer environ 36 heures.

« Le bateau tentera d’atteindre la côte de Gaza et de débarquer son chargement dans un acte non-violent et symbolique de solidarité et de protestation, et demandera la levée du blocus pour permettre aux biens et aux personnes de circuler librement de et en direction de la bande de Gaza« , a indiqué l’organisation « Deux peuples, un futur » dans un communiqué.

« Nous avons une stratégie de non-violence et de non-confrontation, si l’armée israélienne arrête le bateau, nous ne les aiderons pas à l’emmener à Ashdod » (ndlr : port israélien), a précisé à l’AFP Yonatan Shapira, un ancien soldat israélien, membre de l’équipage.

« La politique israélienne n’est pas soutenue par tous les juifs dans le monde« , a affirmé Richard Kuper, membre du groupe organisateur, cité dans le communiqué, en appelant « tous les gouvernements et les peuples à travers le monde à dénoncer et à agir contre l’occupation » israélienne.

Le 31 mai à l’aube, des commandos israéliens avaient donné l’assaut à un convoi humanitaire maritime, baptisée « La flottille de la liberté », tuant 9 passagers turcs.

Après la vague de réprobations internationales soulevée par l’assaut, Israël a accepté d’alléger le blocus qu’il impose à Gaza depuis juin 2006, renforcé à la suite de la prise de contrôle du Hamas en juin 2007.

L’Etat hébreu maintient toutefois un strict blocus maritime pour empêcher l’importation de matériel de guerre dans le territoire.

26 septembre 2010 – Google

A découvrir – La Prose du Transsibérien – Blaise Cendrars


Au Théâtre « Poème 2 »
Du 7 octobre au 7 novembre 2010
Les jeudis, les vendredis et les samedis à 20h15 et les dimanches à 16h

30 rue d’Ecosse – 1060 Bruxelles

Réservations : 02 538 63 58

Tarifs : adulte 15 € / étudiant 5 € / réduction 7 €

Paul Van Mulder, comédien et Pierre Quiriny, percussionniste, nous invitent à un voyage frénétique au fil de La Prose du Transsibérien de Blaise Cendrars, œuvre majeure de la poésie moderne.

Ce texte dédié aux musiciens fait fi des conventions ordonnées de la poésie, pour proposer outre des images poétiques exceptionnelles, une musicalité d’une modernité et d’une audace rares.

La complicité entre ces deux artistes à partir de cette œuvre a donné naissance à une création musicale, choc fusionnel entre rythmes et mots, véritable dialogue entre le langage et la musique, libérant des sensations et donnant à chaque phrase musicale et poétique des images, des couleurs, des univers à dévoiler et à ressentir…

Contact : Dune Productions

28 rue de l’Ermitage – 1050 Bruxelles – Belgique

Jean-Pierre Friche / 0475 75 31 54 / jeanpierrefriche@skynet.be