..dans le public quelques beauf’ ont pris cela au 1° degré et approuvaient
Archives du 12 novembre 2010
Quarante sixième vendredi de l’année à… Sheikh Jarrah
vendredi 12 novembre 2010, par La Rédaction
Face à face lors d’un rassemblement de protestation contre les expulsions au quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est. Vendredi, 12 novembre 2010.
(AP Photo/Bernat Armangue)
Suicide médiatique : Bedos rattrapé par les défenseurs d’Israël
11/11/2010 à 13h59 | 3393 vues | 7 réactions
J’avais annoncé cela il y a peu, non sans une certaine certitude discrète. C’est enfin arrivé. Quelques jours après la chronique de Nicolas Bedos critiquant ouvertement l’Etat d’Israël et sa politique, ainsi que le business axé autour de la mémoire de la Shoah (et ce en direct sur le service public), le BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme) a saisi le CSA.
Après avoir, soit disant, été contacté par les « réclamations de nombreux téléspectateurs », le bureau a donc choisi de réagir et de condamner ouvertement la chronique de Nicolas Bedos. Comme je le disais dans un précédant article, les symptômes post-suicide médiatique semblent commencer à se déclarer. Stade 1 : aucun commentaire dans les grands médias. Stade 2 : réaction des associations antiracistes. Stade 3 : disparition totale ou partielle des écrans ? Tribunaux ? Diabolisation ? La mécanique semble enclenchée.
Dans un communiqué , le BNVCA dit avoir « reçu un grand nombre de réclamations émanant de téléspectateurs de France 2 choqués par la chronique »la semaine mythomane » de Nicolas Bedos, qui dans l’émission de Franz Olivier Giesbert, le vendredi 5 novembre 2010 a 23h10, fait du dieudonnisme, et tente de se rendre célèbre en caricaturant les juifs et Israël ». Ainsi, l’association nous révèle que s’exécuter à une moquerie sur les juifs ou Israël serait passible de sanctions.
Et cette dernière de poursuivre : « Il n’y a qu’a lire les jubilations du rédacteur du site d’Europalestine, ou la première réaction à sa chronique dans le forum de discussion de cette émission qui résume ce que provoquent la lâcheté, l’indécence, l’irrespect, la moquerie de la Shoa, l’injure pour les victimes et les survivants de cette catastrophe ».
Donc Nicolas Bedos serait responsable des différentes récupérations de sa chronique par divers mouvements, et aussi, plus grave, de la réaction d’un internaute lambda sur le forum de l’émission. Quel drame ! Au passage, on apprendra aussi que la chronique en question contenait des insultes aux victimes. Après réécoutes nombreuses, il n’en est pourtant rien. Bizarre.
Le communiqué finit en beauté, comme un feu d’artifice d’âneries : « Si pour le BNVCA le soutien aux palestiniens, ni la critique d’Israël ne sont a priori de l’antisémitisme, il est vérifié toutefois que la propagande palestinienne est la source essentielle de l’antisémitisme, car elle conduit a la haine d’Israël qui pousse a l’acte antijuif. Le BNVCA a décidé de saisir le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ».
Du lourd. Par ou commencer ? Ah oui, il nous est expliqué d’abord que le soutien à la Palestine, ou la critique d’Israël n’est « a priori » pas de l’antisémitisme. C’est une bonne chose, sauf qu’ensuite, il nous est dit tout l’inverse, c’est-à-dire qu’il est « vérifié » que « la propagande palestinienne est la source principale de l’antisémitisme ». Mais qui a « vérifié » ça, et en quoi est-ce une vérité indiscutable ? Il serait donc désormais interdit d’inviter quiconque à soutenir la Palestine, car cela serait « la source principale de l’antisémitisme », et que cela conduirait à « l’acte antijuif ». Quelle révélation.
Voilà comment une association de défense d’Israël ( c’est pas moi qui le dit) interdit tout avis contradictoire à la ligne politique de son Etat chéri. Si l’on marche dans ce sens, l’association devrait également poursuivre Elisabeth Lévy et Alain Finkielkraut en justice. En faisant sans cesse de la propagande pro-israélienne, ces derniers contribuent donc à véhiculer un message qui serait la source de l’antipalestinianisme, et inciterait des gens à l’acte anti-palestinien. Ca tombe sous le sens non ?
Pour finir, et pour en revenir à Nicolas Bedos, cela ne semblait être qu’une question de temps avant qu’il soit épinglé par une association antiraciste – en l’occurrence uniquement orientée vers l’antisémitisme. Le symptôme numéro 2 semble en cours. A quand, comme suggéré plus haut, une disparition des écrans, une diabolisation générale, et un passage au tribunal ? Question de jours, de mois ?
Arte suspend son soutien au cinéma israélien
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anniebannie:il y avait comme un déséquilibre; ils ont fini par s’en apercevoir. ‘Heureusement’ pour eux Sarko se porte à leur secours. Le lavage de cerveau peut continuer. mardi 9 novembre 2010, par Jean-Marie Allafort
La chaîne franco-allemande Arte vient d’annoncer qu’elle cessait, pour une période d’au moins deux ans, d’investir dans la production de films israéliens. La raison de cette suspension est liée à un déséquilibre dans la politique de soutien financier de la chaîne. Actuellement, plus d’une vingtaine de films israéliens sont programmés et attendent d’être diffusés. Sur 50 films étrangers, 25 sont des productions israéliennes. Il en ressort donc un déséquilibre que la chaîne ne veut pas perpétuer. Selon la direction de Arte, il n’y a aucun empêchement à ce qu’au terme de deux ans d’interruption, les investissements financiers pour soutenir la production de films israéliens puissent reprendre. Cette décision est un coup dur pour le secteur cinématographique israélien puisque la chaîne Arte était le groupe étranger le plus important qui le soutenait financièrement avec plusieurs millions de shekels chaque année. Arte avait participé à la production de films israéliens récompensés par de nombreux prix, comme Valse avec Bachir, Les méduses ou encore Liban. Actuellement, le cinéma israélien est plus soutenu par des sociétés et des fonds étrangers que par des groupes israéliens et le ministère de la Culture. Equilibrant cette mauvaise nouvelle, un accord de coopération culturelle entre Israël et la France a été conclu vendredi dernier dont l’un des objectifs est d’encourager la production cinématographique israélienne. Lors des Rencontres Internationales de la Culture, de l’Economie et des Médias du Forum d’Avignon, la ministre israélienne de la Culture et des Sports Limor Livnat et le ministre français de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand ont signé un accord de coopération culturelle visant, entre autres, à intensifier la création cinématographique franco-israélienne. Les films répondant aux critères fixés dans le cadre de cet accord pourront jouir du soutien du CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée).
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Oumma : sketch sur les médias et l’islam