Festival du cinéma d’Attac-Bruxelles


Programme du festival

du 26 novembre au 5 décembre 2010
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Vendredi 26 novembre


19h00 salle cinéma

CAMPUS KASSAPA

un film de Ronnie Ramirez
Doc – Belgique – 52’

À l’Université de Lubumbashi, plus de vingt-cinq mille étudiants se bousculent dans un campus délabré et aux entraves imposées par la situation du pays s’ajoutent des exigences académiques. Mener à bien des études relève donc du défi.  Campus de Kassapa dresse le portrait intime de quatre étudiants, ils nous confient leurs inquiétudes, leur espoir et, à travers leur esprit citoyen, ils nous rappellent que l’avenir de la société de demain passe par l’éducation d’aujourd’hui

Rencontre-Débat

Avec Ronnie Ramirez, réalisateur


Soirée en collaboration avec le CADTM qui fête ses 20 ans d’activité

20H30 salle cinéma

La fin de la pauvreté ?

Réalisé par Philippe Diaz

Doc – Canada – 2008 – 108’ – VO St FR

Tourné avant la tourmente financière qui a failli emporter le système capitaliste (qui en sort au final renforcé grâce à l’aide généreuse du contribuable), La Fin de la pauvreté pose quelques questions pertinentes.

Pourquoi avec tant de richesses dans le monde, pourquoi autant de pauvreté ? Pour comprendre, le film retourne au début des temps modernes. Colonialisme, économie de marché, dette du tiers-monde, appropriation des ressources… aujourc’hui 25% de la population mondiale consomme plus de 85% des richesses alors que le monde n’a jamais été aussi riche et développé qu’aujourd’hui, y a-t-il toujours autant de pauvreté ?

Débat :

La dette, toujours ?

Avec Camille CHALMERS, sociologue et économiste, qui dirige la Plate-Forme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif, et le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde .

Tribunal Russell sur la Palestine



Des entreprises complices de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, coupables de pillage, de recel et de blanchiment

Lors des deux jours de session à Londres, les 20 et 21 novembre, le Tribunal Russell sur la Palestine a entendu des témoignages implacables sur les activités d’entreprises israéliennes et étrangères opérant en territoires palestiniens occupés.

Ont été décrites les fournitures d’armes, de technologies de contrôle et de surveillance par des sociétés comme Elbit, Edo ITT, G4S, apportant indéniablement une aide aux crimes de guerre commis par l’occupant israélien, notamment lors de l’opération « plomb durci » lancée contre Gaza, et une assistance technologique au contrôle et à l’enfermement des populations civiles palestiniennes en équipant les check points, les prisons.

De nombreux experts ont analysé aussi le système bancaire et financier qui soutient le processus de colonisation illégale : prêts et investissements immobiliers, financements de commerces et de moyens de transport à la destination exclusive des Israéliens et interdits aux palestiniens. Les cas de la banque belgo-française Dexia et les activités du groupe français Veolia ont ainsi été condamnées par le tribunal. La complicité des institutions européennes, déjà condamnées lors de la session de Barcelone, a été rappelée par le financement de programmes européens de recherche technologique sur les armements profitant à Israël. Ce pays est ainsi financé, non seulement par de larges aides militaires américaines mais aussi par des financements européens, et des entreprises d’armement se vantent de produits testés sur les populations palestiniennes et libanaises lors des conflits de Gaza et du Liban.

La destruction et l’exploitation des ressources naturelles et agricoles ont été analysées par des experts dont certains, des Palestiniens, n’ont pas été autorisés par l’occupant à se rendre à Londres mais qui ont fourni leur témoignage par vidéos. Ainsi, Caterpillar dont les bulldozers détruisent non seulement des maisons de Palestiniens mais des terres et exploitations agricoles, Ahava qui exploite illégalement les ressources de la Mer Morte et produit des cosmétiques dans une colonie, Carmel Agrexco qui vend des produits agricoles dans le monde entier sous label israélien alors qu’il s’agit de ressources naturelles palestiniennes, sur des terres volées aux Palestiniens, avec de l’eau ressource précieuse interdite aux Palestiniens… Furent évoquées les conditions de travail proches de l’esclavage réservées aux Palestiniens privés de droits syndicaux et de rémunération minimale, soumis à des drastiques restrictions de déplacement à cause du Mur de séparation et spoliés de leurs terres qu’ils ne peuvent plus cultiver.

Le verdict

Dans ses conclusions, le Tribunal affirme la complicité d’entreprises avec des violations israéliennes des lois internationales avec les colonies illégales, l’érection du mur de séparation, le blocus illégal de Gaza et les opérations militaires israéliennes contre les Palestiniens et notamment l’opération contre Gaza constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Malgré les nombreuses condamnations, Israël continue à violer ce droit avec la complicité d’entreprises.

Le tribunal a noté l’échec des Etats à faire cesser ces violations continues ce qui amène les mouvements citoyens à se tourner vers des actions de boycott, désinvestissement et sanction (BDS). Il s’agit donc de protéger ces citoyens dans leurs actions.

Quant aux entreprises mises en cause, seules trois ont présenté une défense. Les autres n’ont rien argumenté. Parmi celles-ci, le tribunal épingle G4S, Elbit Systems, Caterpillar, Cement Roadstone Holding, Dexia, Veolia Transport, Carmel Agrexco, entre autres, comme coupables de complicité avec les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, de pillage, et ces agissements sont susceptibles de poursuites judiciaires .

Le tribunal entend donner ainsi une aide aux citoyens qui veulent faire respecter le droit international et le droit humanitaire par des actions militantes et en justice. Ses conclusions entendent offrir la garantie d’impartialité en se basant sur un cadre légal international bien précis qui est marginalisé par les Etats et les entreprises. Et fournir un cadre légal dans lequel des gouvernements, des entreprises peuvent être amenés à changer leurs politiques et agissements voire de lancer des poursuites au civil et au pénal contre eux. Cela pourrait aider les entreprises à y réfléchir à deux fois avant de poursuivre certaines activités.

Le tribunal souligne enfin que la sécurité d’Israël sera assurée lorsque les Palestiniens auront la reconnaissance de leurs droits. Stéphane Hessel insista sur le fait que la création d’Israël est la réponse à l’événement le plus horrible du siècle passé et que ce pays puisse vivre en paix et déployer ses potentialités est son souhait le plus sincère, mais il regrette de constater que cet Etat ne suit pas la bonne direction.  Le souhait du Tribunal est de l’aider. Afin que cet Etat comme membre de la communauté internationale respecte ses lois, ajoute Mairead McGuire. Et  pour que les entreprises comprennent qu’elles aussi doivent respecter ces règles afin de rétablir le droit.

La prochaine session de ce tribunal aura lieu en 2011 en Afrique du Sud afin d’examiner si Ie crime d’apartheid est applicable à Israël.

Gabrielle Lefèvre

Le CRIF tente de détruire une exposition photo sur les massacres à Gaza


VIDEO DE L’EXPO CLIQUEZ ICI

Publié le 21-11-2010

Appliquant le mot d’ordre lancé par le CRIF, une trentaine de voyous dont certains (mais pas tous) encagoulés et munis de casques de moto ont attaqué dimanche en début d’après-midi le Musée d’Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 – Paris – M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9), pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux massacres d’Israël de décembre 2008 – janvier 2009 dans la bande de Gaza. 

Les voyous ont tenté d’atteindre la galerie d’exposition au sous-sol du musée pour saccager le travail du photographe Kai Wiedenhöfer. Sans succès : l’accès leur a été barré par le service de sécurité du musée.

Ils ont alors perturbé l’entrée des visiteurs en scandant des slogans hostiles à la direction du Musée d’Art Moderne et apposé des autocollants sur lesquels on pouvait lire : « Antisionisme=Antisémitisme politique //A bas l’antisémitisme d’où qu’il vienne //Le palestinisme actif, c’est l’activisme antijuif//Stop au palestinisme antijuif ».

Les émules des nazis, qu’ils s’appellent CRIF ou LDJ, n’ont évidemment pas craint, dans leur assaut, de tenter de saccager les multiples œuvres exposées aux côtés des photographies de Gaza dans l’enceinte du Musée d’Art Moderne (MAM), à savoir les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc Chagall ou Henri Matisse.

Pas plus qu’ils ne se souciaient, quand ils attaquaient la librairie Résistances à Paris en juillet 2009, de savoir si les livres qu’ils détruisaient avaient pour auteurs Mahmoud Darwish ou Primo Levi. Car les dirigeants du CRIF Prasquier, Goldnadel, Ghozlan et leurs protégés commis aux basses besognes sont des fascistes : comme le nazi Goebbels, quand ils entendent le mot « culture », et que ladite culture ne leur plait pas, ils dégainent, en effet.

Des lecteurs de cet article pourraient s’interroger sur le fait que nous accusons du forfait de dimanche le CRIF, vitrine « présentable » du lobby israélien en France, et non pas la seule « Ligue de Défense Juive », dont on ne savait pas encore, dimanche soir, si elle revendiquerait l’attentat contre le Musée.

La raison en est simple, et c’est le CRIF lui-même qui l’a donnée, la semaine dernière, en appelant à la suppression de l’exposition, comme on peut le lire sur le site de cette officine : http://www.crif.org/index.php ?page=articles_display/detail&aid=22403&artyd=9

TOUS AU MUSEE DES MARDI 23 NOVEMBRE

Hommage au martyre du peuple de Gaza, l’exposition de Kai Wiedenhöfer connait depuis son ouverture le 5 novembre un succès mérité, dont a rendu compte la chaîne France 3 dans un de ses reportages : http://culturebox.france3.fr/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhoder#/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie- par-kai-wiedenhofer

Dimanche matin encore, quelques heures avant l’assaut des voyous, un public nombreux, attentif et recueilli, se pressait dans la salle où sont exposées les terribles photos.

C’est pourquoi nous appelons tous les lecteurs de notre site, et au-delà, à visiter, dès mardi 23 novembre à 10 heures l’exposition « Gaza 2010 », 11 avenue du Président Wilson, 75016 – Paris (M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9).

Nous vous invitons également à téléphoner au directeur du MAM, M. Ergot, au 01 53 67 40 00, pour lui dire qu’il en va de sa dignité de résister au terrorisme, et de maintenir les conditions normales d’accueil à l’exposition Gaza, soit du mardi au vendredi, de 10 heures à 18 heures.

Note : en raison de la présence d’une exposition spéciale, l’accès aux collections permanentes (et à l’exposition Gaza) se fait sur le côté du Musée, en passant dans la cafeteria.

CAPJPO-EuroPalestine

Solidarité avec Ali Aarrass


LUNDI 22 NOVEMBRE 2010 à partir de 12h00 !

Solidarité avec Ali Aarrass
rassemblement devant l’ambassade d’Espagne Bxl A 12h00
Soyez nombreux S.V.P

L’Appel de FARIDA Aarrass :
Ambassade  dʼEspagne
Rue de la Science 19,
1040 Bruxelles

Station « Maelbeek »; lignes 1 & 5
Station « Trône »; ligne 2 & 6
Bus: Place du Luxembourg : lignes 12, 21, 22, 27, 34, 54, 80, 95

Pour plus d’informations sur l’affaire ALI AARRASS,

visitez le site http://www.freeali.eu/

— Saïdi Nordine
ÉGALITÉ

Communiqué d’ÉGALITÉ suite à la décision

prise

vendredi par Madrid

en vue d’extrader Ali Aarrass et

Mohamed el Bay

vers le Maroc.

Samedi 20 novembre 2010

La famille Aarrass et ÉGALITÉ ont décidé de toute urgence d’appeler à un rassemblement de protestation face à l’ambassade d’Espagne à Bruxelles.


Une centaine de citoyens dont un élu du Spa, la famille Attar, ainsi que les militants de différentes associations (LCR, DCB, CLEA, etc.) ont répondu « présent ».


Chacun et chacune a été invité(e) à poster dans la boite aux lettre de l’ambassade la carte postale « ALI AARRASS, détenu arbitrairement en Espagne depuis le 1er avril 2008 » et «  CONTRE L’EXTRADITION d’ALI AARRASS et POUR SA LIBERATION ! ». Ceux qui le souhaitaient ont laissé un message vidéo de solidarité à Ali et à sa famille.


Luk Vervaet et Farida Aarrass ont pris la parole pour rappeler que lʼEspagne est signataire de  plusieurs traités internationaux interdisant expressément le renvoi de toute personne dans un pays où elle risquerait d’être torturée, notamment la Convention européenne des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants.