Absence de la culture arabe dans la société israélienne.


Vendredi 14 janvier 2011 — 20:15 heures  à l’Union des Progressistes Juifs de Belgique

61 rue de la Victoire – 1060 Bruxelles


CONFÉRENCE-DÉBAT

Absence de la culture arabe dans la société israélienne. Ce mur de la séparation culturelle peut-il être fissuré  ?

AVEC YAËL LERER, FONDATRICE DES ÉDITIONS AL ANDALUS À TEL-AVIV

Ayant constaté l’absence presque totale de la littérature arabe dans les œuvres littéraires traduites en hébreu, dans une société où une bonne partie de la population est originaire des pays arabes, Yael Lerer a fondé en 2002 Al Andalus, une maison d’édition dédiée uniquement à la diffusion de la littérature arabe en hébreu. Cette initiative a été soutenue par d’éminents intellectuels arabes dont Mahmoud Darwich, Elias Khoury, Edward Saïd, Mohammed Berrada.

«  Dans la réalité raciste, où les murs de séparation ne font que s’élever un peu plus, le fait même de rendre la langue et la culture arabe présentes dans l’espace hébraïque constitue une forme de résistance  ». Yael Lerer

Yael Lerer est une militante active du camp de la paix et abordera aussi des questions d’actualité.

PAF : 6 €, 4 € (membres UPJB), 2€ (tarif réduit)

Ségolène Royal résiste à l’incroyable propagande sioniste sur BFMTv!


Publié le 09/01/2011 par asse42
La voix du lobby sioniste. 

Émission assez hallucinante vécue ce soir en regardant cette interview de Ségolène Royal par BFM, Le Point et RMC. Tous les poncifs du sionisme ont été soigneusement mis en avant et on a demandé à Ségolène Royal de se positionner par rapport à eux et elle a su ne pas tomber dedans. Chapeau!

Je ne reviendrai pas ici sur les tentatives de décrédibilisation menées  pitoyablement par BFM qui nous a ressorti FRA-TER-NI-TE, et la soi-disante sensiblerie d’une femme confrontée au pouvoir. Hallucinant de bassesse mais c’est cela dorénavant le journalisme en sarkozie et notamment sur la chaîne de Bollorè qui compte énormément sur la Françafrique pour continuer à s’enrichir. A voir cet excellent documentaire ceci dit en passant. Bref rien de nouveau sous le soleil.

Mais revenons aux poncifs de la propagande sioniste in the world véhiculée par le lobby communautariste juif il faut bien finir par le dire clairement:

– Islam= terrorisme, délinquance et islamisation de la France. Cela semblait particulièrement inquiéter l’ensemble des journalistes mais Ségolène Royal a su ne pas tomber dans leur piège en évitant la stigmatisation cher aux sionistes. Notamment dans la violence des banlieues qui deviendrait maintenant une zone anti-république entre les mains de méchants islamistes nègres et arabes qui s’attaqueraient aux bons français blancs. Luc Ferry, l’inévitable juif sioniste de service, semblait regretter le bon temps de l’ordre juste ancestral où c’étaient les blancs qui faisaient des ratonnades! Maintenant le rapport de forces s’est inversé dans les banlieues et il demande instamment à Ségolène Royal de se positionner sur ce péril qui met en danger la république! Si si…

Bravo donc à Ségolène Royal qui rappelle d’abord la délinquance du haut de la pyramide et l’évidence de la déstructuration sociale des quartiers. Ce n’est pas ce qu’il attendait le sioniste…

– On a eu droit à la solidarité avec nos ressortissants morts comme si un leader politique pouvait exprimer autre chose que de la compassion nationale en ce domaine.

– On a insisté sur la mondialisation et l’impossibilité de lutter contre le libéralisme. Malheureusement pour eux l’exemple de l’Allemagne plaide contre cela, de même que son action locale en région. Elle a donc prônée une intervention plus massive de l’état dans l’avenir et dans la protection de nos industries, et elle a rappelée que le combat de la gauche était pour une augmentation des salaires! L’inverse d’un DSK quoi.

– On a même eu droit au couplet sur les drapeaux français pour tenter de la décrédibiliser en montrant que l’idée nationale était ringarde.

– Enfin on a tenté comme d’habitude de lui imposer DSK pour lui intimer l’ordre de se retirer face au candidat sioniste de la gauche. Elle a été encore plus ferme que d’habitude en rappelant que si DSK ne reprenait pas ses idées alors ce seront les français qui trancheront dans la primaire. Elle n’a donc rien lâché et c’est tant mieux!

Ségolène Royal s’est sortie de tous les pièges tendus par les sionistes. On a un aperçu de ce que sera la campagne de 2012 et des thèmes qui seront valorisés dans la campagne. Le choc des civilisations y aura une grande part car c’est la volonté du puissant lobby sioniste dans nos pays. Merci en tout cas à Ségolène Royal d’avoir su résister à la propagande et d’avoir défendu les valeurs républicaines de notre pays et d’incarner toujours un souffle d’espoir pour notre pays.

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Tunisie: PS et Verts condamnent la répression, le gouvernement français embarrassé


Alors que les affrontements ont fait plusieurs dizaines de morts, Bruno Le Maire dit n’avoir «pas à qualifier le régime tunisien» et Frédéric Mitterrand juge «tout à fait exagéré» de parler de «dictature».

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Par LIBÉRATION.FR

Des femmes le 10 janvier à  Sidi Bouzid

Des femmes le 10 janvier à Sidi Bouzid (© AFP Fethi Belaid)

 

Les voilà qui se refusent à jouer les redresseurs de torts alors que les affrontements entre manifestants et policiers ont fait au moins 20 morts en Tunisie, selon l’opposition. «Avant de juger un gouvernement étranger, mieux vaut bien connaître la situation sur le terrain et savoir exactement pour quelles raisons telle ou telle décision a été prise», se justifie Bruno Le Maire, ce mardi sur Canal+. Décidément très prudent, le ministre de l’Agriculture estime n’avoir «pas à qualifier le régime tunisien» et va même jusqu’à tenter de réhabiliter Zine El Abidine Ben Ali, complètement dépassé par la crise qui traverse son pays. Un président «souvent mal jugé», qui a «fait beaucoup de choses».

Dimanche sur la même chaîne, c’était Frédéric Mitterrand qui, sur la même chaîne, trouvait «tout à fait exagéré» de décrire le régime de Ben Ali en «dictature univoque». «En Tunisie, la condition des femmes est tout à fait remarquable, vante-t-il. Il y a une opposition politique mais qui ne s’exprime pas comme elle pourrait s’exprimer en Europe.»

«Tirer sur la foule» est la «pire réponse qui soit»

Entre complaisance, silence gêné et appels pudiques à l’apaisement, les politiques français cherchent encore leurs marques face au président tunisien, qui a longtemps bénéficié d’une certaine bienveillance de Paris. Pourtant, le tournant extrêmement violent des derniers jours a conduit, notamment la gauche, à hausser le ton.

Ainsi, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a «solennellement» condamné la réponse au mouvement social, estimant que «tirer sur la foule» constituait la «pire qui soit». Président du groupe d’amitié France-Tunisie au Sénat, le socialiste Jean-Pierre Sueur a fait part de son «émotion» face à la multiplication des victimes. Si «les autorités tunisiennes ont dit « comprendre »» les «aspirations» de la jeunesse, il la juge «incompatible avec une répression violente et dont les conséquences sont tragiques».

Bertrand Delanoë, lui, préfère, selon son entourage, «manifester son soutien au peuple tunisien non pas par des déclarations mais par des contacts utiles avec les uns et les autres, et en tenant le même langage à tous». Le maire de Paris, qui est né en Tunisie et se rend souvent dans sa maison de Bizerte, dans le nord du pays, «se tient en contact régulier avec des acteurs très divers de la société tunisienne, acteurs politiques, syndicaux et associatifs» et a ainsi contacté, lundi, le président de la ligue tunisienne des droits de l’Homme, toujours selon ses proches.

«Silence coupable» de l’Europe et de la France

Du côté du Quai d’Orsay, on s’est contenté, lundi, de «déplorer les violences, qui ont fait des victimes,» et d’«appeler à l’apaisement». «Seul le dialogue» permettra de surmonter les problèmes économiques et sociaux, ajoute le porte-parole du ministère, Bernard Valero. Qui, dans sa déclaration, n’a repris que le bilan communiqué par les autorités tunisiennes – 14 morts à Thala et Kasserine, quand l’opposition parle d’au moins 20 morts -. Sur les détentions de blogueurs tunisiens, il dit n’avoir «pas d’information précise à ce stade».

Europe Ecologie-Les Verts, associé à un parti non autorisé, Tunisie Verte, a, pour sa part, dénoncé le «silence coupable» de l’Europe et de la France: «Les propos du porte-parole du quai d’Orsay appelant à l’apaisement sont déconnectés de la réalité de la dictature tunisienne», écrivent les deux formations dans un communiqué commun.

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Nouveaux heurts en Tunisie, Ben Ali parle de terrorisme


Tarek Amara

TUNIS (Reuters) – La police a ouvert le feu lundi pour disperser la foule rassemblée dans deux villes de Tunisie, rapportent des témoins, au lendemain d’un week-end marqué par la mort de 14 personnes.

Aucune nouvelle victime n’a été signalée.

Mobilisés depuis la mi-décembre, les manifestants disent dénoncer la pénurie d’emplois pour les jeunes en Tunisie.

Le gouvernement impute les troubles à des extrémistes qui s’en sont pris aux forces de l’ordre. Le président Zine el Abidine Ben Ali lundi a mis en cause des « éléments étrangers ».

« Les événements furent l’oeuvre de bandes masquées qui ont attaqué la nuit des édifices publics et même des civils à leur domicile lors d’un acte terroriste qu’on ne saurait taire », a-t-il déclaré dans un discours retransmis à la télévision publique.

« Les événements sont dirigés par des éléments étrangers qui ne veulent pas le bien du pays (…) La justice a pris son cours pour élucider les circonstances de ces événements et en déterminer les responsabilités », a ajouté le chef de l’Etat, qui est au pouvoir depuis 23 ans et intervenait pour la deuxième fois à la télévision depuis le début des troubles.

A Bruxelles, Maja Kocijancic, porte-parole de la Commission européenne pour les Affaires étrangères, a lancé « un appel à la retenue dans le recours à la force et au respect des libertés fondamentales ».

AMBASSADEUR AMÉRICAIN CONVOQUÉ

À Paris, Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a de même invité à l’apaisement.

« Nous déplorons les violences, qui ont fait des victimes, et appelons à l’apaisement. Nous sommes profondément attristés par le bilan humain des affrontements meurtriers du week-end en Tunisie », a-t-il déclaré.

« La Tunisie est confrontée à des problèmes économiques et sociaux. Seul le dialogue permettra aux Tunisiens de les surmonter. La coopération entre la France et la Tunisie, qui est fortement orientée sur l’emploi, le restera », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient exprimé leur préoccupation au sujet de l’attitude des autorités face aux manifestants. Le ministère tunisien des Affaires étrangères annonce lundi avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis pour lui exprimer son étonnement.

La déclaration américaine était fondée sur des récits d’éléments hostiles qui n’ont pas été vérifiés, estime le ministère dans un communiqué lu à la télévision publique.

« Nous confirmons que toutes les libertés sont respectées (…) Nous espérons que les Etats-Unis feront preuve d’objectivité et de compréhension, et qu’ils refléteront le degré de coopération entre les deux pays », poursuit-il.

Le ministère annonce en outre la remise en liberté d’un nombre indéterminé de « saboteurs » de sites internet gouvernementaux et le maintien en détention de deux d’entre eux, inculpés pour des faits non précisés.

RASSEMBLEMENT ÉTUDIANT À TUNIS

A Kassérine, à 200 km au sud-ouest de la capitale, un témoin a déclaré qu’une marche funèbre pour des civils tués lors du week-end avait tourné à la confrontation avec la police. Les forces de l’ordre ont tiré en l’air, a raconté à Reuters Mohamed Ali Nasri, joint par téléphone.

A Regueb, des témoins font également état de heurts en marge de processions à la mémoire de victimes de précédents affrontements.

« L’agglomération est cernée par la police. Il y a 2.000 contestataires dans une confrontation à travers la ville avec la police, qui tire des grenades lacrymogènes et ouvre le feu », a déclaré a Reuters Kamel Labidi, qui affirme être sur place.

Aucun représentant des autorités n’a pu être joint.

Dans la capitale jusqu’ici épargnée par ces troubles, rares en Tunisie, des étudiants ont organisé une manifestation lundi pour dénoncer la réaction de la police.

Selon un correspondant de Reuters sur place, des dizaines de policiers anti-émeutes ont pris position autour de l’université Al Manar, dont ils ont fermé les accès. Quelques centaines d’étudiants étaient rassemblées à l’intérieur.

Dans le centre-ville, les magasins étaient ouverts et le dispositif de sécurité était à peine visible.

Dans les villes de province où ont été signalés des troubles, comme Thala, Kassérine, Seliana, Regueb et Meknassi, des camions de l’armée ont été dépêchés pour renforcer les policiers, ont rapporté des habitants.

Eric Faye, Jean-Loup Fiévet et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser

 

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