«GAZA-STROPHE, LE JOUR D’APRÈS»


EXCEPTIONNELLEMENT

le jeudi 27 janvier à 21 heures 30,

au cinéma l’Arenberg,

Attac-Bruxelles et

l’Association Belgo-Palestinienne

vous invitent

à l’avant-première de

«GAZA-STROPHE,

LE JOUR D’APRÈS»

de Samir ABDHALLA et Khéridine MABROUK

Un film incroyable sur la guerre menée,

22 jours durant, contre la population palestinienne…

Une formidable enquête établissant

la responsabilité incontestable d’Israël

pour crimes commis contre l’Humanité.

Un reportage-choc qui vient d’obtenir, coup sur coup,

le Prix international du documentaire méditérranéen

et le Grand Prix «France TV»

et

Dès 20 heures 30 précises,

LE GRAND DÉBAT:

« LA VÉRITÉ EN FACE…? »

avec, notamment,

Samir ABDALLAH

le réalisateur du film

Fatima EL MOURABITI

qui a participé à la flottille Free Gaza

dont l’arraisonnement, le 31 mai,

a causé la mort de 9 personnes,

et Henri WAJNBLUM

de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique

Ces jeunes Algériens qui s’immolent par désespoir


Opinion – El Watan
Mokrane Ait Ouarabi

Photo: El Watan

Lundi 17 janvier 2011

Les actes de désespoir se multiplient ces derniers jours à travers différentes régions du pays. Hier, à Mostaganem, un homme de 34 ans, chômeur, a tenté de mettre fin à ses jours devant la direction de la sûreté de wilaya.

A la recherche d’un emploi, sans succès, ce trentenaire a voulu se donner la mort de manière spéctaculaire en s’immolant par le feu. Samedi, trois Algériens vivant dans des régions différentes ont tenté le même acte suicidaire pour protester contre leurs conditions sociales intenables.

Certes, ces actes ne sont pas nouveaux dans notre pays où la population est totalement livrée à elle-même, sans repères ni perspectives. La nouveauté est le fait que ces actes de désespoir se sont produits en l’espace de 48 heures seulement et en des endroits différents. Le premier est un homme de 41 ans qui a tenté de s’immoler, mercredi dernier, dans l’enceinte de la daïra de Bordj Menaïel, à Boumerdès, à 70 km d’Alger, où il travaillait comme agent de sécurité. Père de six enfants, ce quadragénaire n’a trouvé que cet acte suicidaire pour protester contre son exclusion de la liste des bénéficiaires de logements sociaux de sa localité, Cap Djinet. Le deuxième est un jeune de 26 ans, originaire de Jijel, qui n’arrive plus à faire face à ses problèmes sociaux et le troisième, un jeune de 27 ans de la commune de Boukhdra, à 35 km au nord de Tébessa, à l’est du pays.

La rue algérienne n’a pas hésité à faire le parallèle entre ces actes et celui du jeune Tunisien de Sidi Bouzid, à l’origine la vague de violences qui a fait tomber le régime autoritaire de Ben Ali. La révolte des Tunisiens est la première du genre dans le monde arabe. L’effet de contagion est à craindre, surtout que les ingrédients que l’on trouve en Tunisie sont aussi présents en Algérie. Les inégalités sont de plus en plus importantes. A l’asservissement du peuple s’ajoutent la corruption généralisée et la misère. Des centaines de milliards de dollars ont été dépensés dans des programmes de développement, sans que cela ne se répercute positivement sur la vie quotidienne des Algériens, dont le pouvoir d’achat ne cesse d’être érodé par l’inflation grandissante. Les signes de la misère sociale sont visibles partout dans notre pays.

Le désespoir bat son plein. Au verrouillage politique s’ajoute l’injustice sociale qui s’est répandue à travers l’ensemble du territoire et qui s’est aggravée durant la première décade du XXIe siècle. Le retour relatif de la paix n’a pas ramené le progrès longtemps souhaité. Les politiques de colmatage et de replâtrage n’ont fait que creuser l’écart entre le pouvoir et la société. La rue algérienne gronde. Il suffit d’une étincelle pour allumer un brasier…30;30;

« Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis »


LEMONDE | 17.01.11 | 11h13  •  Mis à jour le 17.01.11 | 11h20

Une photo de l'ancien président Ben Ali brûlée à Marseille, samedi 15

Une photo de l’ancien président Ben Ali brûlée à Marseille, samedi 15REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

Tunis, envoyée spéciale – Cet homme n’est ni grand ni petit. On ne peut pas le décrire. Il n’a pas de nom. Il faut lui en inventer un : Zyed. Il se terre dans une maison du quartier Bardo, à Tunis, qu’il fait surveiller depuis la rue par de jeunes parents, les nerfs à fleur de peau. « Je change d’endroit toutes les heures », dit-il en refoulant des larmes.

Conseiller de Zine El-Abidine Ben Ali au palais de Carthage, il avait pris contact de sa propre initiative quelques jours avant la chute de l’ex-président parce que, disait-il, il ne voulait pas « être complice des massacres ». Pour le rencontrer, ce dimanche 16 janvier, il faut suivre des émissaires à travers un dédale de rues.

Zyed tente aujourd’hui de fuir la Tunisie, mais son passeport français, qu’il exhibe trop brièvement, est faux. Son récit, souvent interrompu par le bruit de tirs tout proches qui le font violemment sursauter, met en scène les intrigues d’un clan familial sclérosé et une fin de règne agonisante bien avant le début, le 17 décembre 2010, des émeutes en Tunisie. « Il régnait une atmosphère délétère au palais, souligne-t-il. En septembre, il y a eu un accrochage très sérieux entre le président et sa femme, et, à partir de là, la présence de son frère Belhassen et de son fils Imed est devenue de plus en plus forte. »

L’ancien conseiller avance aussi le nom de Slim Chiboub, marié à Dorsaf Ben Ali, la fille de l’ancien président, mais écarte celui d’un autre gendre, très en vue, Sakhr El-Materi, décrit comme « un requin qui n’a pas de dents ».

« QU’IL CRÈVE »

En octobre, ce clan aurait mis au point, selon lui, un scénario « diabolique » consistant à laisser « le président en poste jusqu’en janvier 2013, puis sa démission aurait été annoncée pour raison médicale, suivie d’un appel pour des élections ». Les partis « amis » auraient été instrumentalisés pour créer une polémique en présentant de faux candidats. Des manifestations organisées un peu partout par le RCD, le parti du pouvoir, se seraient conclues par une « manif monstre d’un million de personnes à Tunis pour réclamer la candidature de Leïla ».

Mais, le 17 décembre, le suicide de Mohamed Bouazizi, immolé par le feu, change tout. « Ben Ali était totalement indifférent, il a dit quelque chose comme : ‘Qu’il crève’. A ce moment, Abdelwahab Abdallah est devenu le véritable régent, et Abdelaziz Ben Dhia le filtre sans qui rien ne passait. » Ali Sériati, le chef de la garde présidentielle, fait partie du dispositif.

L’ancien conseiller décrit des acteurs de plus en plus fébriles au fur et à mesure que le mouvement de révolte prend de l’ampleur dans le pays. Le 29 décembre, au lendemain du premier discours du président, il assiste à une réunion de crise. « Abdallah a dit : ‘Il faut que tout ça soit manipulé par un groupe affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique. Pour nos amis français, c’est la seule solution.’ Ce à quoi a répondu Ben Ali, très cynique: ‘AQMI en Tunisie, c’est la mort du tourisme, on va se suicider’. »

DES APPELS D’ERIC RAOULT

Aux Américains, un même argument devait être présenté : Kasserine, la ville où les manifestations ont été les plus durement réprimées, était un « foyer islamiste ». « Il y a eu un air de fête après les déclarations de Michèle Alliot-Marie lorsqu’elle a proposé d’aider à former des policiers tunisiens, poursuit Zyed. Et Eric Raoult appelait tout le temps pour dire qu’il ne fallait pas ouvrir la brèche aux islamistes ; Abdallah l’avait surnommé la ‘passerelle’. »

Contacté, M. Raoult reconnaît avoir « appelé souvent », mais, assure-t-il, « des amis comme Charfeddine Guellouz ou Habiba Massabi [députée RCD], pas la présidence, ce n’est pas de mon niveau ».

La situation, cependant, s’aggrave en Tunisie. Le conseiller, qui révèle que l’ancien chef de l’Etat s’était réfugié dans sa propriété d’Hammamet avant de quitter le pays et avait préenregistré son dernier discours, rapporte cette dernière réunion : « Sériati a prévenu que les militaires, ces ‘fils de bâtards’, a-t-il dit, fraternisaient avec la population. Il a ajouté: ‘Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis : j’ai 800 bonhommes prêts à se sacrifier. Dans deux semaines, les mêmes qui manifestent vont nous supplier de reprendre les choses en main.' » Zyed, alors, est parti de son côté.

Isabelle Mandraud

source

Le 12 février, tous à Bierset


Votre association  souhaite t-elle figurer dans la liste des signataires? contacter secretariat.abpliege@gmail.com .
D’autre versions contenant plus de signatures suivront.
Merci d’ajouter cette manifestation dans votre agenda.

Samedi 12 février 2011 aura lieu  à l’aéroport de Bierset (Liège), une action de demande de boycott des produits israéliens.
Cette action aura lieu  devant le siège de la Société Israélienne CAL (Cargo Air Lines) et le centre de logistique LACHS dans la zone aéroportuaire de Liège-Bierset.

A l’occasion de la Saint-Valentin , des tonnes de fleurs coupées sont en effet exportées par la société israélienne AGREXCO  vers l’aéroport de Liège où elles arrivent par avions et partent ensuite vers toute l’Europe en camions et notamment vers la Hollande.

Nous appelons  au boycott de AGREXCO  en tant que compagnie tirant profit de la colonisation et de l’apartheid imposé aux Palestiniens en rappelant que les produits d’AGREXCO, et notamment ceux de sa marque-phare CARMEL (des dattes, des fleurs, du maïs …) proviennent en partie des colonies illégalement installées sur les terres palestiniennes mais se retrouvent ensuite dans de nombreux points de vente avec un étiquetage qui cache aux consommateurs leur  véritable origine, le vol des terres et de l’eau de Palestine.

Nous vous attendons nombreux !
Pour rappel video de la manifestation de l’année dernière :

Cordialement.

http://www.abpliege.be/

ISRAEL OCCUPE LA PALESTINE ,
JE SANCTIONNE