Appel du Comité de soutien aux révolutions tunisienne, égyptienne et aux peuples de la région

Appel du Comité de soutien aux révolutions tunisienne, égyptienne et aux peuples de la région
Venez avec des drapeaux tunisiens, égyptiens et palestiniens
Cet appel est soutenu par (liste provisoire): La Voie démocratique (Maroc), Comité de soutien à l’AMDH en Belgique, Viva Palestina, LCR, PSL-LSP, EGA/ALS, M-Amazigh, PTB-PVDA, COCABE, Intal, PADS, PCOT-Belgique, Front du 14 janvier-Belgique, Egyptians in Belgium, CAP, PH, Front des Gauches
Solidarité avec les peuples du Maghreb et du monde arabe.
Départ de la Gare du Nord à 14h pour se diriger vers la Gare du Midi.
ÉGALITÉ, Mouvement Citoyen Palestine, Solidarité Europe Tunisie,Désobéissance Civile Belgique (DCB), LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire)-SAP (Socialistische Arbeiderspartij),Pas touche au Venezuela, Vonk/Unité Socialiste’, Vlaams-Socialistische Beweging (V-SB)/Mouvement pour une Flandre indépendante et socialiste, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde ( CADTM ), Ligue Arabe Européenne / Arabisch Europese Liga (AEL),Vrede vzw,Internationale Socialisten (groep),CLEA (Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association), The BRussellsTribunal, Unie van Arabische Studenten in Europa/ Union of Arab Students in Europe,Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie, Comité voor een andere politiek (Cap),Front du 14 Janvier, collectif des militants du Maroc de l’Immigration d’Action et de lutte,La JOC de Liège ,Divers&Actief,Socialisme 21,
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Saïdi Nordine
Porte Parole d’ ÉGALITÉ
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Par Msili
Le quotidien cite deux versions sur la suite : l’une selon laquelle le jeune homme a alors allumé un briquet, l’autre selon laquelle c’est une autre personne qui a mis le feu. Une source policière a confirmé à l’AFP la seconde version, précisant que la personne ayant mis le feu était recherchée.
La police et des pompiers sont rapidement intervenus pour éteindre les flammes. Le groupe de protestataires avait publié la veille un communiqué dans lequel il menaçait de procéder à une immolation par le feu.
Selon Akhbar Al Youm, la victime a subi des brûlures graves et une autre personne a été légèrement brûlée au cours de cet incident.
Quatre tentatives d’immolation par le feu ont eu lieu au Maroc en une dizaine de jours. Selon les autorités, deux d’entre elles étaient dues à des problèmes psychiatriques ou d’héritage. Aucun décès n’a été signalé.
L’immolation par le feu d’un jeune homme, le 17 décembre à Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, est à l’origine de la révolte populaire qui a fait chuter un mois plus tard le régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, plusieurs tentatives de suicide par le feu, parfois mortelles, ont été recensées dans les pays de la région.
Cette entrée a été publiée le février 1, 2011 à 11:21 , et rangée dans Algérie, Egypte, entité sioniste, Gardiens de la Révolution, haschich, Maroc, Rabat, Révolution de jasmin, Tunisie. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.
Extraordinaires photos
mercredi 2 février 2011, par La Rédaction
Photo : Supporters of President Hosni Mubarak, including some riding horses and camels and wielding whips, cross a bridge over the river Nile as they march towards anti-Mubarak protesters in Cairo, Egypt, Wednesday, Feb. 2, 2011.
(AP Photo/Amr Nabil)
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Montés sur des chevaux et des chameaux, des partisans du président égyptien Hosni Moubarak armés de fouets, de bâtons et de pierres ont chargé mercredi les manifestants antigouvernementaux sur la place Tahrir, dans le centre du Caire.
L’armée a tiré en l’air pour tenter de séparer et de disperser les groupes rivaux, a rapporté la chaîne de télévision Al Djazira.
Un correspondant de Reuters a vu des dizaines de personnes le visage en sang à la suite des échauffourées. Sous la pression de leurs adversaires, de nombreux opposants ont fui la place, leur lieu de rassemblement depuis plusieurs jours.
« Ce sont les voyous du Parti national démocratique (au pouvoir). J’étais à l’entrée de la place Tahrir, faisant un barrage humain, et un groupe (…) s’en est pris à nous et ensuite j’ai été touché par une pierre », a déclaré Walid, le visage en sang.
D’autres opposants ont affirmé que des policiers en civil étaient mêlés aux partisans de Moubarak, ce qu’a démenti le ministère de l’Intérieur.
Environ 1.500 partisans de l’opposition, moins que les jours précédents, s’étaient rassemblés dans la matinée dans ce lieu symbolique pour exiger le départ immédiat de Hosni Moubarak, 82 ans, au pouvoir depuis près de trente ans.
Plusieurs centaines de leurs amis venus du nord de la ville avaient tenté de leur venir en renfort mais ils ont été repoussés par les partisans de Moubarak, dont certains sont montés sur des véhicules de l’armée pour leur lancer des pierres.
Les manifestants pro-Moubarak, qui scandaient « Merci, Monsieur le président », portaient des pancartes sur lesquelles on lisait : « Nous allons libérer Tahrir ».
D’autres affiches accusaient les médias arabes, notamment les chaînes de télévision Al Djazira et Al Arabia, de diffuser de la propagande anti-Moubarak.
L’ancien directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradeï a accusé le gouvernement de recourir à « la tactique de la peur » pour faire taire l’opposition.
Affirmant avoir des preuves que des policiers en civil étaient impliqués dans les affrontements, il a souhaité que l’armée sorte de sa neutralité et s’attend à ce qu’elle intervienne « dans la journée » pour « protéger les Egyptiens », selon Al Djazira. Il a dit également espérer que Moubarak s’en irait « avant vendredi ».
A Suez, entre 300 et 400 pro-Moubarak ont défilé dans la ville, brandissant des drapeaux égyptiens et des banderoles « Oui à Moubarak », « Moubarak, tu es dans nos coeurs ». Dans la matinée, l’armée avait demandé aux manifestants antigouvernementaux de mettre fin à leurs actions, affirmant que leur message avait été entendu et qu’il fallait désormais faciliter le retour au calme.
Lors d’une allocution télévisée mardi soir, Hosni Moubarak a annoncé qu’il ne briguerait pas un septième mandat à l’élection présidentielle de septembre mais qu’il voulait garder jusque-là les rênes du pouvoir pour assurer la transition.
Le couvre-feu a été allégé et court désormais de cinq heures du soir à sept heures du matin, au lieu de trois heures de l’après-midi à huit heures du matin, et internet a commencé à être rétabli au Caire et dans d’autres villes comme Alexandrie.
Malgré ces mesures d’apaisement, l’opposition continue à exiger le départ de Moubarak et a redit qu’elle ne voulait dialoguer qu’avec le vice-président, Omar Souleimane. Elle a appelé à la poursuite des manifestations place Tahrir et a décidé le maintien de son grand rassemblement de vendredi.
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L’armée égyptienne dit n’avoir pas tiré place Al Tahrir
L’armée égyptienne a démenti avoir tiré sur des manifestants sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, où des manifestants pro- et anti-gouvernementaux se sont affrontés mercredi, ont rapporté des médias et le ministère de la Défense.
« L’armée dément avoir tiré le moindre coup de feu sur des protestataires », dit un communiqué du ministère de la Défense lu à Reuters par un fonctionnaire du ministère. Il ajoute que quelques grenades fumigènes ont été tirées près de l’ambassade des Etats-Unis afin de disperser la foule.
L’ambassade américaine au Caire est proche de la place Al Tahrir.
« Aucun membre de l’armée n’a participé à la manifestation », a par ailleurs assuré le fonctionnaire, rejetant des allégations faisant état de la participation de soldats.
Un correspondant d’Al Djazira avait auparavant déclaré que l’armée avait tiré en l’air. Un journaliste de Reuters a lui aussi entendu des coups de feu, sans pouvoir déterminer leur provenance.
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Ban Ki-moon appelle tout le monde à la retenue
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est dit mercredi « profondément préoccupé » par la violence en Egypte et il a jugé inacceptables les attaques contre des manifestants pacifiques.
« Je suis profondément préoccupé par la persistance des violences en Egypte. Une nouvelle fois, j’appelle toutes les parties à la retenue », a-t-il dit après une rencontre à Londres avec le Premier ministre britannique, David Cameron.
Des affrontements ont opposé mercredi au Caire des partisans d’Hosni Moubarak et des manifestants hostiles au président égyptien. Ces derniers ont accusé des forces fidèles à Hosni Moubarak de tenter de saper par la force le mouvement de contestation contre le régime.
« Les attaques contre des manifestants pacifiques sont inacceptables et je les condamne fermement », a ajouté Ban Ki-moon.
« Il est important à ce stade de garantir une transition ordonnée et pacifique. J’exhorte toutes les parties à s’engager dans un tel dialogue (…) sans délai », a poursuivi le secrétaire général de l’Onu, ajoutant que son organisation se tenait prête à soutenir un processus de réformes en Egypte et dans d’autres pays arabes.
Ban a souligné que l’Onu n’avait eu de cesse au cours de la décennie écoulée de réclamer des changements dans le monde arabe.
« Nous ne devrions pas sous-estimer la menace d’une instabilité au Proche-Orient », a-t-il dit.
(Mercredi, 02 février 2011 – Avec les agences de presse)