Controverse du check point à la rue Neuve


Bruxelles le 18 avril 2011

Monsieur le Bourgmestre,

En tant qu’associations organisatrices et de manière plus générale en tant que citoyens, nous souhaitons porter à votre connaissance notre point de vue concernant l’action de sensibilisation « Checkpoint » du 12 mars à la rue Neuve et les prises de position qui ont suivi, et notamment la réponse que vous avez formulée suite à une interpellation à ce sujet.

Notre lettre ne cherche nullement à prolonger une polémique non fondée et non constructive que certaines personnes ont tenté d’attiser (voir notamment l’article signé par Géraldine Kamps et publié sur le site du CCLJ le 18 mars intitulé « Freddy Thielemans : « Les organisateurs ont dépassé les limites »« ). Nous tenons, en tant que responsables et témoins de l’action de sensibilisation du 12 mars, à vous apporter notre appréciation du déroulement de l’évènement et des réactions du public présent. Cela nous permettra également de rectifier des contrevérités qui ont circulé au sujet de cette action.

L’objectif de cette action était de dénoncer le « mur de conquête » israélien en territoires occupés tel que le qualifie l’ancien Rapporteur Spécial pour les Droits de l’Homme dans les territoires occupés, John Dugard. Ce mur a été condamné par la Cour Internationale de Justice en 2004, et par une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2003, votée par l’ensemble des Etats européens, y compris la Belgique. Nous voulions également dénoncer le sort réservé aux palestiniens avec les 600 barrages militaires israéliens qui entravent leur vie quotidienne, fragmentent leurs territoire et leur font subir vexations et humiliations comme l’attestent les nombreux rapports d’organisations des droits de l’homme réputées internationalement comme Human Rights Watch, Amnesty International ou B’Tselem.

Nous estimons que la question de la légalité de l’action organisée ne se pose pas. En effet, et comme vous le soulignez vous-même dans votre réponse telle qu’elle nous a été parvenue, la demande d’autorisation respectait la législation en vigueur. Seulement, nous souhaiterions clarifier l’affirmation mentionnant que la demande a été faite par des « associations musulmanes pacifistes, connues de [vos] services ». Le but de la mise en scène étant manifestement politique, nous nous interrogeons sur ce que vous entendez par « associations musulmanes ». Nous nous refusons à communautariser ce conflit qui est politique et non religieux. Les associations organisatrices ne sont pas des associations musulmanes, mais des associations pluralistes. Elles militent en faveur des droits du peuple palestinien bafoués depuis plus de six décennies. Elles s’appuient pour cela sur le droit international et sur les valeurs universelles. Souligner un caractère religieux ne fait que semer la confusion et n’est pas de nature à calmer les esprits !

Vous mentionnez par ailleurs dans votre lettre que « les organisateurs ont dépassé les limites qui leur étaient fixées ». Cela ne peut que nous interpeller. Nous avions prévu un grand effectif pour l’encadrement de cet évènement afin d’éviter tout débordement. De plus, les forces de police présentes tout au long de l’action et jusqu’au départ du dernier participant n’ont pas relevé un seul incident significatif. Nous avons aussi été très attentifs aux réactions du public et bien conscients que des enfants seraient présents, nous avons fait un usage modéré des manifestations de la violence dans la mise en scène. Il nous parait donc que cette affirmation, n’apportant aucune preuve de ces « dépassements de limites », n’a qu’une portée déclaratoire en vue d’apaiser les esprits et de satisfaire les personnes qui vous ont interpellé.

Monsieur le Bourgmestre, nous tenons également à souligner la sympathie qui nous a été exprimée par des centaines de citoyens bruxellois le jour de l’action et par après. Les gens de passage, de tout âge, se sont intéressés à nos activités et à nos arguments. La mise en scène a été l’occasion d’établir un contact avec nos concitoyens et de faire connaître nos actions.

Enfin, heureux de savoir que la préservation de la liberté d’expression est une de vos priorités, nous saluons votre refus d’interdire à l’avance de telles manifestations, ceci s’apparenterait à de la censure. Nous vous prions dès lors de réexaminer votre interprétation de l’évènement du 12 mars à la lumière des éléments que nous vous apportons, mais également sur la base des rapports des agents de l’ordre présents sur les lieux.

Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmestre, nos sentiments distingués.

Organisateurs :

Génération Palestine

Comité BDS-ULB

Egalité

Palestina Solidariteit

Intal

COordination Boycott Israël

Mouvement Citoyen Palestine

Comité Verviers Palestine

Les personnes suivantes ont tenu à nous exprimer leur sympathie et leur soutien :

Jaques Bude (Professeur émérite de l’ULB)

Ruddy Doom (Professeur à l’Université de Gand)

Souhail Chichah (Economiste Chercheur à l’ULB)

Herman De Ley (Professeur émérite de l’Université de Gand)

Jean Bricmont (Professeur à l’UCL)

Sarah Bracke (Professeur à l’Université de Louvain)

référence : https://anniebannie.net/2011/03/13/checkpoint-rue-neuve-bruxelles/

Lundis de la Formation : Jérusalem, enjeu capital(e)


Jérusalem: enjeu capital(e)

Lundi 2 mai 2011

au Cercle des Voyageurs (Rue des Grands Carmes, 18)

A cette occasion, nous aurons l’honneur d’accueillir

Maysa Zorob,

Représentante de Al Haqà Bruxelles, ONG palestinienne des droits de l’Homme

Présentation

Jérusalem est une ville ancestrale dont les murs résonnent encore des plus grands mouvements de l’Histoire, au premier rang desquels le développement des trois religions monothéistes. Où placer le curseur entre foi et politique pour comprendre au mieux les dynamiques à l’œuvre à Jérusalem ? Quelle est la place du discours religieux dans le conflit israélo-palestinien à Jérusalem ? Comment Israël use-t-il de l’histoire religieuse comme instrument d’expropriation des Palestiniens ?

Au cœur du conflit israélo-palestinien, Jérusalem occupe une place centrale dans les négociations de paix et dans la résolution du conflit israélo-arabe. Jérusalem est revendiquée dans sa partie orientale par les Palestiniens comme la capitale de leur futur Etat. Elle est aussi considérée comme « la capitale éternelle, une et indivisible » de l’Etat d’Israël. Mais qu’en est-il de la légalité ? Quel est la position du droit international sur le statut de Jérusalem ? Comment se positionne l’Union Européenne sur cette question ?

Aujourd’hui, les quartiers arabes de Jérusalem font partie intégrante de la volonté d’expansion coloniale de l’Etat d’Israël. Ce processus est couramment qualifié de « judaïsation de Jérusalem » pour illustrer la volonté des autorités israélienne d’imposer une domination démographique, notamment en implantant des colonies dans la partie orientale de la ville. Qu’en est-il de la situation des Palestiniens de Jérusalem ? Comment l’occupation se décline-t-elle concrètement dans leur vie quotidienne?

Programme:

19h – 19h15: Accueil des participants

19h15 – 19h30: Présentation de l’association et de la formation

19h30 – 19h50: Historique de Jérusalem dans le conflit israélo-palestinien

20h – 20h40: Intervention de Maysa Zorob de Al Haq et questions/réponses

20h40 – 21h: Zoom sur la situation à Silwan et sur l’Esplanade des Mosquées

21h – 21h15: Pause

21h15 – 21h30: Figure de Jérusalem: Fayçal Husseini et la question de la représentation palestinienne à Jérusalem

21h30 – 22h: Simulation de débat

22h – 22h15: Conclusions

P.A.F: 7€ / 5€ (membres de l’association, étudiants, chômeurs)

Une boisson (soft ou bière) comprise

Inscription obligatoire avant le 27 avril à l’adresse formations@generation-palestine.org .

Le réseau libère les « blogeuses » de Gaza


Ana Carbajosa – El Païs


Les femmes de Gaza jouissent sur leur page web, d’une liberté dont les privent l’embargo israélien et les règles d’une société conservatrice.
(JPG)

Asma Alghoul

Elles sont plus ou moins jeunes, laïques ou pratiquantes, combatives ou même poétiques. Mais les blogeuses de la bande de Gaza ont quelque chose en commun : pour elles le réseau est un des peu nombreux moyens d’expression et de communication avec le monde. Le blocus israélien qui dure déjà plus de trois ans et qui coïncide avec la prise de pouvoir du mouvement islamiste empêche les hommes et les femmes d’entrer et de sortir de la bande à quelques très rares exceptions près. En ce qui concerne les femmes au manque de liberté de mouvement s’ajoutent les limites propres à une culture conservatrice qui s’islamise de manière continue.

C’est pourquoi, pour les blogeuses de Gaza, l’internet représente une demi-vie et c’est pourquoi elles racontent qu’elles se sentent libres quand elles commencent à taper dans les chambres qu’elles partagent avec une flopée de frères. Voici les idées et projets de quelques unes des ciberactivistes de la bande : Asma Alghoul, probablement la doyenne qui, de loin, fait le plus de bruit dans la bande de Gaza.

Elle a 29 ans, un fils de six ans, et est divorcée. Elle est une des voix les plus critiques de tout le territoire vis-à-vis de Hamas. Elle dit que le mouvement islamiste achète les plus pauvres en leur offrant tout type de services ainsi qu’une place au ciel. Alghoul craint, qu’un jour, Gaza ne devienne une grande université islamique ou les élèves masculins et féminins mèneront des vies séparées et où les femmes seront couvertes des pieds à la tête. « Ici tu ne peux pas être vue en train de parler avec une homme sans être mariée ; dans les mosquées on dit que la société est pleine de prostituées et qu’il faut se couvrir. La femme est toujours suspecte. Parfois je pense que les islamistes sont les plus freudiens, ils voient du sexe partout. Ils se retranchent derrière la religion pour imposer des politiques sexistes et discriminatoires. »

Alghoul, née dans un camp de réfugiés près de la frontière sud de la bande, constitue une véritable exception. Tout d’abord car elle est divorcée et se déplace à son aise, même parfois à bicyclette, dans la bande de Gaza, cheveux au vent. Mais surtout car pour elle il est évident qu’être une femme ne peut signifier que sa vie soit plus misérable que celle de n’importe quel homme. C’est pourquoi elle a notamment rompu avec son mari, un poète égyptien qui, après le mariage s’est révélé un homme extrêmement jaloux qui désirait que sa femme ne quitte pas le foyer pour travailler. « Quand j’ai divorcé tout le monde m’a accusée de m’être trompée en choisissant mon mari. Ensuite mes oncles m’ont obligée à mettre le hijab. Il est nécessaire d’avoir un homme à ses côtés au moment de décider si tu mets ou enlèves le foulard ».

Mais après un certain temps elle s’est rendue compte qu’elle n’avait besoin de l’approbation d’aucun homme pour prendre cette décision. « Je l’ai enlevé et si les gens te critiquent, quoi ? ».

Elle est écrivain et journaliste mais a quitté son travail dans un journal proche du Fatah, le parti gouvernemental à Ramallah, car elle ne se sent liée à aucun parti et n’a pas envie que quelqu’un censure ce qu’elle écrit. C’est pourquoi, en 2009, elle a fait son propre blog et à commencé à y mettre ses articles. Elle y dénonce, convoque, parle de politique ainsi que des crimes d’honneur et des discriminations dont souffrent les femmes comme elle dans la bande de Gaza. « Ici il est très difficile d’être une femme laïque » dit-elle. Elle a reçu des menaces de mort sur son blog. « Bien sûr le plus facile est de ne pas lutter mais si nous ne pouvons pas nous exprimer librement nous sommes perdues ».

Elle a été arrêtée récemment car elle participait à une manifestation de soutien à la révolution égyptienne et elle assure avoir été battue au commissariat. Ceci n’a en rien diminué son esprit combatif. A présent elle prépare de nouvelles protestations de jeunes palestiniens égalant l’expérience de leurs voisins égyptiens.

Rana Baker. Elle est une jeune étudiante d’Administration d’entreprises à l’Université islamique de Gaza, de 19 ans, qui aimerait devenir journaliste et qui fait ses premiers pas dans une radio locale. Elle écrit en anglais dans son blog car, dit-elle, ce qu’elle essaye c’est de « parler au monde à l’extérieur ». Les récits de son blog racontent son enfance, son adolescence mais elle parle également de politique. Comme d’autres jeunes, Baker expérimente un processus rapide de politisation qui a commencé peu après la guerre de Gaza (2008-2009) et qui s’est accéléré avec les révoltes que les jeunes lancent dans tout le monde arabe. « Je me suis rendue compte que les jeunes, hommes ou femmes, peuvent revendiquer auprès de leurs gouvernants. Si nous participons ensemble à la révolution alors nous serons égaux ».

Elle raconte les attaques israéliennes à la première personne et elle est devenue militante du mouvement international qui promeut le boycott des produits israéliens. « Aussi longtemps que nous serons soumis à un embargo je boycotterai les produits israéliens ». Sur le réseau, elle passe également des heures à débattre avec les Israéliens dans les forums bien qu’elle n’ait jamais eu l’occasion de connaître un israélien en chair et en os. Elle n’a pas une meilleure opinion des politiciens palestiniens. « Ils ne sont pas intéressés par les gens mais uniquement par l’argent. La division (entre Fatah et Hamas, les partis politiques) bénéficie uniquement aux Israéliens ». Et elle ajoute : « Nous devons d’abord mettre fin à la corruption et à la division palestinienne et alors seulement nous serons capables de lutter contre l’occupation israélienne ».

Elle reconnaît que ses parents ont peur qu’il lui arrive quelque chose, que certains des groupes politiques qu’elle attaque dans son blog ne la mette en prison. Mais elle affirme ne pas avoir peur et que « si nous devons mourir mieux vaut le faire pour quelque chose, n’est ce pas ? »

Lina al Sharif. Le jour ou j’ai rencontré cette jeune blogeuse de 22 ans elles est venue avec ses parents. Ils voulaient donner leur feu vert pour l’intervieweuse. Leur mission remplie ils se sont discrètement assis à une table proche de celle de leur fille mais sans intervenir. Cette jeune-fille se plaint que le fait d’être une femme l’oblige à se soumettre à des normes qui rendent son travail difficile. « Mes parents sont cool et très modernes mais si je veux sortir pour faire un reportage un homme doit toujours m’accompagner, généralement mon frère, mais ce n’est pas toujours facile. » Même ainsi, Al Sharif pense que la culture est le moins important, que pour les femmes palestiniennes l’occupation est l’obstacle principal. « Comment est-ce possible que les femmes doivent accoucher dans un check point ? Comment est-ce possible pour une mère d’élever des fils à Gaza en sachant qu’il n’y a aucun avenir ? » se plaint-t-elle.

C’est il y a trois ans qu’Al Sharif, qui dit aspirer à être une bonne musulmane, a sauté le pas et a osé publier son premier récit dans le blog. Elle y parlait de son anniversaire, de l’université et y a mis quelques vers. « Mais quand la guerre de Gaza est arrivée, tout à changé, je suis restée muette ».

Ces jours là j’ai senti qu’être exposée aux bombardement sans électricité et quasi sans eau représentait peu de souffrance comparée à celle vécue par des habitants d’autres zones de Gaza encore plus exposés à l’artillerie et aux bombardements israéliens. La guerre a laissé 1400 morts et un traumatisme collectif toujours omniprésent dans le territoire.

Pour Al Sharif, son blog est « une manière de briser l’embargo mental. « Un clic de souris me permet d’être loin de Gaza » », dit-elle. « Bien que ce que je désire vraiment c’est la liberté réelle et non virtuelle », nuance-t-elle. L’été dernier, Al Sharif a réussi à sortir de Gaza grâce à un programme du Département d’Etat américain. Elle a été à Los Angeles, San Francisco et Washington. « C’est incroyable comme il est facile de voyager là bas. Tu montes dans la voiture et tu passes des heures et des heures sans traverser de check point ». Et elle ajoute : « C’est aux Etats-Unis que j’ai ressenti être jeune la seule fois de ma vie ».

Al Sharif est une jeune-fille très intelligente et studieuse. Elle parle l’anglais à la perfection, qu’elle a appris partiellement à l’école publique mais surtout sur Internet avec un programme éducatif de la BBC. Comme elle il y a beaucoup de jeunes de la bande qui se forment eux-mêmes face au manque d’alternatives et de soutiens extérieurs. « Quelques compagnons de classe disent que je suis trop sérieuse mais je dois m’éduquer moi-même si je désire arriver à quelque chose. » C’est pourquoi, pour le moment, le mariage ne fait pas partie de ses projets, dit-elle. « A partir d’un certain âge si tu n’est pas mariée tu es un échec social. Mais d’autre part si tu te maries, tu commences à avoir un enfant après l’autre et ta formation se termine ».

Sameeha Elwan. La famille de Sameeha est une famille de réfugiés originaires du territoire qui est Israël aujourd’hui. Cette palestinienne de 23 ans est diplômée en littérature anglaise et travaille maintenant comme professeur-assistante à l’Université islamique. Elle ne s’est pas mariée et comme toute femme célibataire de la bande elle vit avec ses parents bien qu’elle travaille depuis ses 15 ans et ne dépend pas d’eux économiquement. Elle doit être rentrée à la maison à 10 heures du soir. Même ainsi, elle pense que, peu à peu, les femmes sont en train de gagner des franges de liberté.

La preuve en est son blog, dit-elle. « J’écris ce dont j’ai envie. Personne ne m’ordonne de me taire. » You Tube est sa fenêtre sur le monde. Là elle voit quasiment tout. Ce n’est que quand elle s’arrête un moment pour penser et se rendre compte qu’il ne s’agit que d’un écran, qu’elle se sent coincée et se rappelle qu’elle ne peut voyager ; que ses excellentes notes à l’université ne lui servent pas à grand chose pour traverser les frontières imperméables de la bande de Gaza. Bien que quasi aucun étranger n’envisagerait de vivre à Gaza volontairement, comme beaucoup d’autres jeunes-filles elle aimerait voir les enfants, qu’elle aura un jour, grandir à Gaza.

« C’est l’unique endroit au monde où la vie à un véritable sens. Il y a toujours quelque chose pour lequel se battre ». Comme de nombreux jeunes du territoire elle est déçue par les politiciens et elle souffre de la division politique qui rend la cause palestinienne exsangue. Maintenant, par contre, elle est enthousiasmée par le vent de changement qui souffle sur le monde arabe. Elle passe la journée sur Facebook et Twitter. « La Tunisie et l’Egypte nous ont donné beaucoup d’espoir. Je pense que les nouveaux gouvernements apporteront beaucoup de bonnes choses aux Palestiniens. »

8 mars 2011 – El Païs – Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.elpais.com/articulo/soci…
Traduction de l’espagnol : Lisette Cammaerts

source

Cinéma Attac : COMMENT CUBA A SURVECU AU PIC PETROLIER…


Le jeudi 21 avril à 21 heures 30,

à l’Arenberg

le cinéma d’Attac présente

COMMENT CUBA A SURVECU

AU PIC PETROLIER…

 

Un documentaire sensationnel de

la réalisatrice américaine Faith Morgan

Dès 20 heures 30 précises,

LE GRAND DÉBAT:

«AU LIEU DU DÉCLIN, LA DÉCROISSANCE…?»

avec

Marc DE SPIEGELEER

militant du Mouvement des Objecteurs de Croissance,

Daniel TANURO

membre-fondateur de l’association Climat & Justice sociale 

auteur de L’impossible capitalisme vert,

et Sarah TURINE

co-Présidente d’ECOLO