PCHR du 23 au 29 juin 2011



Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).

Durant la semaine du 23 au 29 juin :

  • les FOI ont continué d’user la violence contre les manifestations pacifiques en Cisjordanie :
    • un Palestinien a été blessé ;
    • 2 militants des droits de l’homme et 6 Palestiniens ont été arrêtés ;
  • des navires israéliens ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche dans la bande de Gaza :
    • un bateau de pêche a été endommagé et
    • 2 pêcheurs ont été arrêtés, et libérés par la suite ;
  • les FOI ont conduit 31 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie :
    • elles ont arrêté 21 Palestiniens, dont 7 mineurs, un député du Conseil législatif palestinien, un militant des droits de l’homme et un journaliste ;
  • Israël a maintenu son siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • les FOI ont arrêté 3 Palestiniens sur les check-points militaires en Cisjordanie ;
    • elles ont arrêté un jeune homme handicapé physique au passage frontalier de Beit Hanoun (Erez), dans la bande de Gaza ;
  • les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
    • au moins 100 tombes ont été rasés par les bulldozers dans un cimetière à Jérusalem-Est ;
    • les FOI ont démoli deux basses-cours dans le village d’Arab al-Rashaida, près de Bethléhem ;
    • elles ont saisi un terrain près d’Hébron pour y construire une piste pour avions ;
    • elles ont détruits des réseaux d’irrigation près d’Hébron ;
    • elles ont arraché 300 oliviers à Deir Estia, près de Salfit.

rapport intégral sur : http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10836

La langue arabe (1/30)


samedi 2 juillet 2011, par La Rédaction

La langue arabe (al ʿarabīya) est originaire de la péninsule Arabique. L’expansion territoriale au Moyen Âge et la diffusion du Coran répandent la langue arabe, devenue langue liturgique de l’islam, en Asie (Moyen-Orient et Proche-Orient), en Afrique du Nord et en Europe (Chypre, Crète, Péninsule ibérique, Malte et Sicile). Parlée d’abord par les Arabes, cette langue sémitique(1) qui se déploie géographiquement sur plusieurs continents s’étend sociologiquement à des peuples non arabes, et devient aujourd’hui langue officielle de plusieurs organismes internationaux.
La diglossie est un caractère de la langue arabe qui permet de distinguer l’arabe vernaculaire et l’arabe littéraire. Le niveau de langue littéraire comprend l’arabe classique (pré-coranique, coranique, et post-coranique) et l’arabe standard moderne. Le niveau de langue vernaculaire comprend toutes les variétés des dialectes arabes régionaux.
Les vecteurs du rayonnement culturel de la langue arabe sont la religion islamique, la littérature poétique et prosaïque, et les médias audiovisuels contemporains dont la toile (internet). Un vecteur historique important de rayonnement est l’intrusion lexicologique de termes arabes dans des langues étrangères, telles les langues romanes dont le français.
L’étude linguistique de l’arabe est propédeutique et grammaticale et se complète par des sciences annexes telle la lexicologie.
L’étude propédeutique se penche sur la prononciation de l’arabe et se spécialise en phonétique, phonologie et orthophonie de la langue arabe ; à l’orthophonie se rattachent les normes de la cantillation coranique. L’étude propédeutique vise ensuite l’écriture de la langue arabe, qui s’écrit de droite à gauche, à deux points de vue complémentaires : le système graphique et les modalités de l’écriture arabe. Le système graphique se compose d’un alphabet arabe dérivé de l’alphabet phénicien, de type abjad, qui note exclusivement les consonnes, complété par des signes diacritiques (dont la hamza) et des chiffres dérivés d’écritures indiennes.
La grammaire de la langue arabe, langue flexionnelle, étudie la formation des mots (morphologie) et la composition des mots en phrases (syntaxe).
Des sciences linguistiques complémentaires à l’étude de la grammaire sont la sémantique et la stylistique de la langue arabe, ainsi que la lexicographie qui étudie le vocabulaire et permet l’élaboration de dictionnaires.
Origine
L’origine de la langue arabe remonte au IIe siècle, dans la péninsule Arabique, dans une forme assez proche de l’arabe standard moderne actuel. La tradition donne par moments des origines bien antérieures : la reine de Saba, l’ancien Yémen ainsi que des tribus arabes disparues auraient parlé cette langue dans une forme plus ancienne. Les premières traces de l’écriture arabe, telle qu’on la connaît de nos jours, remontent au IIIe siècle(2).
Les Abd Daghm étaient les habitants de Taïf et ce sont les premiers à inventer l’écriture arabe(3).
Notes:
(1) Les langues sémitiques comprennent aussi l’akkadien, le phénicien, l’hébreu, le syriaque et l’araméen.
(2) Comme l’ont attesté Healey et Smith par les inscriptions de Raqush (Jaussen-Savignac 17): les plus anciennes inscriptions arabes préislamiques (date 267).
(3) Toufic Fahd, Études d’histoire et de civilisation arabes, Éditions Isis, 1997, (ISBN 975-428-106-8)