Syrie : Isabelle Durant sur facebook


Point sur la situation en Syrie avec la Commissaire à l’aide humanitaire et sans Mme Ashton (requise au Kosovo) en plénière : l’attentant d’Alep s’ajoute à tous les autres, l’horreur est quotidienne et le froid est là. Le temps ne joue plus en faveur de ceux qui croyaient qu’Assad lacherait finalement prise, qu’on l’aurait « à l’usure ». C’est à la Cour Pénale qu’il devrait se trouver. Helène Flautre pour notre groupe, plaide non pour garder le cap comme le propose la ministre irlandaise, mais pour le changer, tant pour amener Assad à la CPI, que sur l’humanitaire.
C’est le croissant rouge syrien chargé de la distribution de l’aide à laquelle l’UE contribue pour plus de 50%, et ce croissant rouge est sous l’autorité du régime. Un régime qui bombarde les boulangeries et tue les médecins pour affamer le peuple. Cela vaudrait la peine de vérifier et de changer la modalité de distribution : certaines populations n’ont accès à rien et mangent des racines. Où en est on sur le plan d’accueil temporaire des réfugiés syriens ? Des syriens qui réussissent à partir payent des milliers d’euros pour arriver dans un centre de rétention en Europe ! Dans ce cas, ce ne sont ni les russes ni les chinois qui nous empêchent d’être à la hauteur.

Comment le Mali s’est effondré en moins d’un an


de Mediapart

14 janvier 2013 | Par Thomas Cantaloube

Il y a un an, presque jour pour jour, le Mali était considéré comme un parangon de stabilité en Afrique et, aux yeux des Occidentaux, presque comme un État modèle. Le président Amadou Toumani Touré (surnommé ATT), ancien soldat reconverti en défenseur de la démocratie, s’apprêtait à passer la main après deux mandats où il avait été élu à la régulière ; l’économie, même frappée par la crise des matières premières, se diversifiait, s’ouvrant notamment vers la Chine et les États-Unis.

Et puis soudain, le 17 janvier 2012, tout a basculé, avec des attaques, dans le nord du pays, de groupes rebelles touaregs qui mettent l’armée nationale en déroute. Un an plus tard, le Mali n’existe quasiment plus en tant que tel : partitionné territorialement, divisé politiquement, figé militairement et partiellement dépossédé de sa souveraineté par les États voisins et occidentaux, dont la France, qui intervient désormais militairement sur place. Il est devenu, dans le jargon diplomatico-universitaire anglo-saxon, un « failed state », un État en faillite. Comment en est-on arrivé là ?

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