La Jordanie face à la crise syrienne


La Jordanie face à la crise syrienne (extrait de Pas de Printemps pour la Syrie, à paraître)

12 novembre 2013

Par

Couverture du livre Pas de Printemps pour la Syrie

Couverture du livre Pas de Printemps pour la Syrie

À l’occasion de la sortie prochaine (début décembre 2013) de l’ouvrage dirigé par François Burgat et Bruno Paoli, Pas de printemps pour la Syrie. Les clés pour comprendre les acteurs et les défis de la crise (2011-2013), aux Éditions La Découverte, les Carnets de l’Ifpo publient un extrait de l’article de Jalal al-Husseini consacré à « la Jordanie face à la crise ». D’autres extraits de l’ouvrage sont disponibles sur les Carnets de l’Iremam et sur Orient XXI.

Des impacts politiques internes contrastés

La crise syrienne a affecté la stabilité politique de la Jordanie de différentes manières, en premier lieu avec l’évolution des rapports entre Jordaniens et réfugiés syriens. À partir de l’été 2012, l’élan initial d’entraide en leur faveur, fondé sur un sentiment de solidarité mêlé à une hostilité au régime de Damas, a fait peu à peu place à une exaspération grandissante due au caractère permanent de leur présence et ses impacts négatifs sur les conditions de vie des Jordaniens (selon un sondage national effectué en septembre 2012, 65 % des Jordaniens se prononçaient contre la poursuite de l’accueil des réfugiés syriens). À Mafraq, cette proportion s’élevait à 88 % (Center for Strategic Studies, 2012). Jusqu’à l’été 2013, les heurts entre ces derniers et les réfugiés sont restés circonscrits à des escarmouches dans les villes de Mafraq et Ramtha principalement. Mais au printemps, les autorités ont tiré la sonnette d’alarme devant l’afflux de nouveaux réfugiés et il était désormais question de rendre plus difficile l’installation des réfugiés dans les villes, voire de fermer la frontière ; en juin, un camp, financé par les Émirats arabes unis, a d’ailleurs été installé à Mreijib al-Fhoud (gouvernorat de Zarka) afin de désengorger celui de Zaatari. En outre, c’est aussi la politisation des réfugiés, en particulier leur adhésion à un islamisme radical, qui inquiète. La perspective du retour au pays des quelques centaines de Jordaniens engagés auprès de groupes rebelles djihadistes en Syrie, tels Jabhat al-Nosra, n’a fait qu’accroître ces inquiétudes : les Jordaniens gardent en mémoire les attentats perpétrés à Amman en 2005 par Al-Qaida en Irak, une organisation alors dirigée par le Jordanien Moussab al-Zarkawi, et qui avaient fait une soixantaine de morts.

En revanche, les débats parfois virulents entre partisans du régime baasiste, dont certains partis de gauche, et sympathisants des rebelles, au premier rang desquels les Frères musulmans, n’ont pas dégénéré en violence armée, comme cela a été le cas au Liban. Cela peut s’expliquer par l’homogénéité des Jordaniens, sunnites en grande majorité, face à un conflit devenu en partie confessionnel (alaouites/chiites contre sunnites). Par ailleurs, de nombreux soutiens de la rébellion ont été échaudés par la montée en puissance des djihadistes en son sein. Ce reflux et, de manière plus générale, l’essoufflement du printemps arabe au Moyen-Orient ont contribué à asseoir le pouvoir de la monarchie jordanienne, elle aussi mise en cause en 2011.

Réfugiés syriens du camp de Zaatari se préparant pour l'hiver. Crédits: B. Sokol. UNHCR

Réfugiés syriens du camp de Zaatari se préparant pour l’hiver. Crédits: B. Sokol. UNHCR

Une diplomatie « équilibrée » face à la crise syrienne ?

Les menaces de déstabilisation économique et politique induites par la crise syrienne ont conduit la Jordanie à tenter de la désamorcer diplomatiquement, tout en évitant de s’y impliquer militairement. Ce choix, qualifié de « position équilibrée » par la presse locale, ne signifie pas pour autant neutralité. En novembre 2011, le roi Abdallah fut le premier chef d’État arabe à demander à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir afin que le pays puisse accomplir sa transition démocratique ; une prise de position peut-être opportunément inspirée par la vague « réformiste » qui traversait le Moyen-Orient, mais qui traduisait aussi sûrement de sérieuses divergences au sujet du « processus de paix » israélo-arabe, cautionné par la Jordanie et dénoncé par la Syrie, et de l’influence régionale de l’Iran, recherchée par la Syrie et condamnée par la Jordanie. Avec l’amplification du conflit, la diplomatie « équilibrée » d’Amman s’est articulée autour de deux axes : promouvoir un changement négocié de régime en Syrie, tout en tentant de résister aux pressions de l’Arabie saoudite et du Qatar – principaux soutiens de la rébellion et importants bailleurs de fonds – en faveur d’une implication militaire risquée.

La Jordanie a longtemps réussi à tenir sa position d’équilibre : terre d’accueil de nombreux dignitaires du régime al-Assad ayant fait défection, son armée s’est maintes fois accrochée avec des troupes syriennes s’en prenant à des réfugiés qui venaient de passer la frontière ; et son monarque a réitéré, en mars 2013 encore, que les jours d’al-Assad étaient « comptés ». Mais, dans le même temps, la Jordanie a su imposer le principe de sa neutralité militaire, ce qui lui a sans doute valu la suspension par l’Arabie saoudite d’aides nécessaires à la subvention du prix des carburants et, in fine, des émeutes dans de nombreuses villes en novembre 2012.

À partir d’avril 2013, ce principe de neutralité a toutefois été battu en brèche. L’utilisation présumée d’armes chimiques par l’armée syrienne, l’engagement actif du Hezbollah auprès de cette dernière, des pressions de la part des États-Unis et l’échec d’une énième tentative jordanienne de négociation ont conduit Amman à s’engager de façon plus décisive auprès de la rébellion – moyennant aussi le versement d’un milliard de dollars par les Saoudiens (Chulov et Black, 2013). Le royaume a ainsi accepté d’acheminer des armes à la rébellion « non djihadiste » et d’entraîner certains de ses membres. Il a également autorisé le survol de son territoire par des drones israéliens et a accueilli en mai une réunion des « Amis de la Syrie », qui a rassemblé les principaux États arabes et occidentaux opposés au régime syrien ; enfin, il a accepté le déploiement sur son territoire de forces armées américaines qui comprenaient, fin juin 2013, une batterie de missiles Patriot, des avions de combat F-16 et quelque 900 hommes pour prévenir des attaques à l’arme chimique, voire préparer l’installation d’une zone de sécurité dans le sud de la Syrie (The Washington Post, juin 2013). Autant de gestes qui ont tendu les relations jordano-syriennes. En avril, Bachar al-Assad a menacé son voisin à mots à peine voilés en déclarant que « la Jordanie est tout aussi exposée au conflit que l’est la Syrie ». Puis son ambassadeur a pris la relève, ne cessant de critiquer l’engagement d’Amman auprès des « ennemis » de la Syrie (en particulier le groupe des « Amis de la Syrie » appuyant la rébellion non djihadiste, c’est-à-dire les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Émirats arabes unis, al-Arabiya, juin 2013).

Pourtant, ce tournant militaire a ses limites : en septembre 2013, la frontière avec la Syrie restait ouverte et il n’était toujours pas question d’un engagement jordanien en territoire syrien ; la négociation restait encore, aux yeux d’Amman, la seule voie possible de sortie de crise. Par ailleurs, ses liens diplomatiques avec Damas n’étaient pas rompus. D’autant que, à terme, les deux capitales pourraient se retrouver autour du combat contre un ennemi commun : l’islamisme radical. Il n’est pas anodin, à cet égard, que le seul militaire jordanien tué dans le cadre du conflit syrien, en octobre 2012, l’ait été lors d’un échange de tirs avec des djihadistes tentant d’entrer illégalement en Syrie – arrêtés, ils ont été condamnés à des peines de prison relativement lourdes. Et au niveau international, la Jordanie a maintenu des relations suivies avec la Russie, principal soutien de Damas et acteur obligé de toute négociation : pour Amman, celle-ci était aussi une grande puissance en guerre contre le « terrorisme islamique » et un possible partenaire militaire et économique susceptible d’atténuer l’influence parfois pesante de ses alliés traditionnels.

La crise syrienne a donc frappé de plein fouet l’économie jordanienne, tout en intensifiant différentes lignes de fracture sociales et politiques : Jordaniens contre réfugiés syriens ; partis de gauche contre islamistes ; services de sécurité, soutenus depuis les attentats de 2005 par une large majorité de Jordaniens, contre djihadistes (la cote de popularité d’Al-Qaida en Jordanie s’est largement effritée au cours des années 2000, passant de 61 % en 2005, avant les attentats de novembre, à 24 % en 2006, puis à 13 % en 2011, Pew Research Global Attitudes Project, 2011). À l’automne 2013, l’avenir était sombre : les vagues incessantes de réfugiés aggravaient une crise humanitaire déjà aiguë, tandis qu’Amman craignait d’être attaquée à la fois par les forces armées syriennes et par les djihadistes qui les combattaient. Malgré cela, l’assise du pouvoir hachémite semblait renforcée : la gravité de la situation et la fragmentation de l’opposition face à la question syrienne, comme plus généralement face aux « printemps arabes », ont renforcé le statut du roi comme seul rempart contre la désintégration du pays.

Au niveau international, la Jordanie n’a certes pas réussi à préserver sa neutralité militaire face aux pressions de ses protecteurs arabes et occidentaux. Mais elle a tenté d’obtenir d’eux certains avantages, comme le financement de l’assistance humanitaire aux réfugiés, la relance des investissements étrangers et la protection de son territoire. Cette interdépendance complexe s’est enrichie avec le retour dans le concert moyen-oriental de la Russie, acteur incontournable de la crise syrienne, dont la Jordanie pourrait jouer pour rehausser son profil régional.

Sources


Pour citer ce billet : Jalal Al Husseini, « La Jordanie face à la crise syrienne », Les Carnets de l’Ifpo. La recherche en train de se faire à l’Institut français du Proche-Orient (Hypotheses.org), 12 novembre 2013. [En ligne] http://ifpo.hypotheses.org/5419


Ifpo-identite-jalal-al-husseini_0 Jalal Al Husseini est chercheur associé à l’Institut Français du Proche-Orient (Ifpo – Amman). Titulaire d’un doctorat obtenu à l’Institut de Hautes Études Internationales (Genève) avec une thèse portant sur les dimensions politiques de l’assistance humanitaire apportée aux réfugiés palestiniens, il a également travaillé sur l’évolution politique et économique de la Jordanie et de la Palestine, ainsi que sur l’impact humanitaire des crises régionales. Il a récemment publié, en collaboration avec Aude Signoles (IREMAM), l’ouvrage collectif Les Palestiniens entre État et Diaspora, publié par Karthala en 2012.Page web : http://www.ifporient.org/jalal-al-husseiniTous les billets de Jalal Al Husseini

Objectivité de l’information autour de la visite de Monsieur Reynders au Proche Orient


 

Objectivité de l’information autour de la visite de Monsieur Reynders au Proche Orient
Suite au JT de RTL-TVI du 9/11/2013, je vous prie de recevoir copie du texte que j’adresse au Directeur de l’Information de RTL, Monsieur Stéphane Rosenblatt, avec copie à Madame Caroline Fontenoy et à Monsieur Patrick Charlier, Directeur adjoint du centre pour l’égalité des chances.

Avec mes salutations distinguées,

M. P.


Monsieur,      
Madame,

 

La liberté de la presse (et donc d’expression) est le baromètre de la santé d’une démocratie, entend-t-on dire. Si cette assertion est exacte, les Belges, qui voudraient encore croire “un tout petit peu” au “respect du Droit international, garant de toute démocratie”, paraît-il, ont toutes les raisons de s’inquiéter et comme le disait Stéphane Hessel, de s’indigner,  à entendre certains JT.

Votre JT  du samedi 9/11/2013 de 19 h à cet égard fut un festival.

Présentatrice : Mme Caroline Fontenoy
Invité : M. Patrick Charlier, Directeur adjoint du centre pour l’égalité des chances.
Sujets : (à +/- 19 h 26)
– Montée de l’antisémitisme en Belgique
– Evocation de la “Nuit de Cristal”  (lire en PS)
– Intervention de Monsieur Reynders, suite à sa visite au Moyen-Orient.

Un fait de société, une évocation historique et un déplacement à but économique de notre Ministre.
Trois sujets apparemment sans aucun rapport, sauf si…..

Nous apprendrons le surlendemain (par RTL) qu’après une chaleureuse accolade avec Benjamin Netanyahu, la Belgique a signé de nouveaux accords économiques avec Israël.

Le “sentiment” de la montée de  “l’antisémitisme” en Belgique :

« 88 % des Juifs de Belgique, suivant l’enquête (laquelle? Pourquoi dans ce JT? Combien de personnes interrogées? Dans quelles villes? Comparaison avec d’autres communautés?), ont le sentiment que l’antisémitisme a augmenté en Belgique ces dernières années, en cause « la médiatisation du conflit israélo-palestinien qui contribue à la perception d’un antisémitisme grandissant dans l’enquête de 8 pays européens» (laquelle? Quels pays? Quel public cible?); Monsieur Charlier parle ensuite des propos, faits, harcèlements dont les Juifs seraient les victimes, en précisant que ces faits n’ont pas augmenté et qu’ils sont surtout visibles sur les réseaux sociaux d’internet.

Suit ensuite l’affichage d’un manifestant brandissant une pancarte (Pourquoi cette pancarte? Elle sort d’où? Portée par qui? Vous parlez du “sentiment” de Belges. Quel rapport avec Israël?)

(copie à partir du site)
ISRAEL EXERCE
SON DROIT
D’AUTODEFENCE


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En parlant du sentiment de la montée de l’antisémitisme, le terme  « judéophobie »  me semble plus correct. L’antisémitisme se réfère à « sémite »; or, en Palestine,  seuls les Palestiniens, qui ont toujours vécu sur cette terre et les Juifs qui y vivaient aussi, avant la naissance d’Israël, sont des sémites. Le terme antisémite est donc impropre.

La judéophobie dont souffre des Juifs de Belgique est inacceptable, comme toute forme de racisme ; c’est un poison, une insulte à l’intelligence,  qui doit être combattue comme la peste. Je ne fréquente jamais les réseaux sociaux. J’ai, par contre, souvent lu des « commentaires » d’articles sur des blogs qui font dresser les cheveux sur la tête; ces commentaires racistes visent surtout les Arabes ou les Africains. Nombreux aussi sont les commentaires qui critiquent l’état d’Israël et sa politique colonialiste et raciste et les Israéliens (surtout les colons) ou les non Israéliens (Juifs ou non) qui soutiennent “corps et âme”  cette politique.

A noter que  ces « inconditionnels »  défenseurs d’Israël sont souvent les plus virulents (et certains très racistes) et suivent aveuglément, sans le moindre discernement, « la ligne de conduite d’Israël » :
vous “critiquez Israël”, donc vous êtes “antisémites”.
En suivant cette logique, nombreux sont celles et ceux en effet qui sont “antisémites” dans le monde parce qu’Israël n’est pas aimé, en cause sa politique agressive et criminelle à l’encontre des Palestiniens.

Cet amalgame:  vous “critiquez Israël”, donc vous êtes “antisémites”  est voulu, entretenu par Israël, à coups de millions de dollars dépensés pour sa propagande = Hasbara. Et Israël pousse la malhonnêteté intellectuelle, l’arrogance et la perversité jusqu’à distiller auprès des Juifs non israéliens ( ici, des Belges) ce sentiment de rejet.

Cet odieux chantage, ce  “lavage de cerveaux”  (que dénoncent du reste certains israéliens) atteint des sommets dans l’ignominie lorsque Israël instrumentalise  l’horreur du génocide perpétré par les Nazis:
nous “avons toujours été persécutés”  et nous avons donc “le droit de nous défendre par tous les moyens”


Ca, c’est vraiment « dégueulasse » (je n’ai pas trouvé de synonyme)

Alors, lorsque RTL, lors d’un JT, plutôt que d’informer honnêtement et correctement ses auditeurs au sujet des atrocités commises par Israël les trompe en les manipulant, en recourant aux techniques de propagande israéliennes,  c’est honteux. Ce n’est plus du journalisme mais une collaboration avec un régime criminel.

La succession des sujets du JT dont question :

Le sentiment “d’antisémitisme”, lié au “conflit” israélo-palestinien (avec au passage une petite pancarte : Israël exerce son droit d’autodefence (sic)), l’évocation de la Nuit de Cristal (à ce moment là, hasard?), pour en arriver aux accords de coopération de la Belgique avec Israël,  ce n’est pas innocent; cela n’a d’autre but que de servir la confusion voulue par Israël et d’atténuer l’infamie du gouvernement belge qui collabore avec ce pays hors la loi; cela ne sert pas l’expression de la vérité, au contraire.


Lorsque Didier Reynders déclare :
“On sent la volonté d’aboutir, d’aller vers des négociations, en étant prêts à faire des concessions… La Belgique veut renforcer le soutien au dialogue et aux négociations de paix »,
vous savez très bien que ce n’est pas la vérité.  Monsieur Reynders aussi. Parce que les faits (par centaines), corroborés par des déclarations officielles et des écrits, prouvent le contraire.  Le gouvernement Netanyahu n’a aucune intention d’arrêter la colonisation (qui s’accélère depuis ces pseudo négociations) et il ne s’en cache pas. Ces négociations de paix sont bidons;  ne sont qu’un prétexte pour gagner du temps et imposer le fait accompli. Des concessions de la part des Palestiniens?  De quelles concessions parle-t-il ? Les Palestiniens n’en ont pas encore fait suffisamment ? Ils ont tout perdu. Il n’est plus possible d’envisager deux Etats – et vous le savez. Et Monsieur Reynders aussi.  Les Israéliens leur ont tout volé et n’acceptent de leur côté aucune concession parce qu’ils n’en ont jamais assez.

Tout ce cirque hypocrite est écoeurant et donne la nausée.

La vérité c’est que  RTL, notre gouvernement et l’UE se moquent éperdument du sort des Palestiniens:

des déplacements de populations du Neguev pour les parquer dans des ghettos après la destruction de leurs villages, des vols de terres; destructions de maisons, arrachage d’oliviers, pollution des puits ou des nappes phréatiques, incendies de champs, blessures ou mort de bétail, restriction de l’eau, arrestations administratives et tortures, arrestations et tortures d’enfants, non assistance à personnes en danger notamment dans les prisons, travail forcé d’enfants par des colons, occupation ou destruction de lieux religieux ( aussi catholiques), profanation de tombes, enfermement de près de 2 millions de personnes, bombardements au phosphore,  survol incessant de drones, coupure d’électricité, fermetures d’école, d’universités, interdiction de pêcher, de cultiver, de se déplacer, de respirer, de se soigner, de penser, de prier, de se défendre…..bref de vivre!

C’est ça la démocratie israélienne que vous défendez coûte que coûte.

Vous avez une bien curieuse conception du journalisme,
et de l’égalité,

Salutations,
M. P.

PS La rabbin Lynn Gottlieb à propos de la “nuit de cristal” et du sort des Palestiniens
Quand allez-vous réaliser que ce sont aujourd’hui les Palestiniens qui sont en danger?
http://www.europalestine.com/spip.php?article7800&lang=fr

source : par courriel