Archives du 8 décembre 2013
Irak: 35 morts dans des attentats dans la province de Bagdad
Au moins 35 personnes ont été tuées dimanche à Bagdad et ses environs dans une série d’attaques ayant visé majoritairement des secteurs chiites, selon un nouveau bilan communiqué par des responsables médicaux et de la sécurité. Des attaques ont également ciblées d’autres provinces irakiennes, faisant un mort près de Baqouba (nord). Dans la province de Bagdad, au moins 13 attentats, dont sept menés au moyen de voitures piégées, ont eu lieu à partir de midi (09H00 GMT), tuant 35 personnes et faisant 110 blessés, selon les mêmes sources. Les attaques les plus meurtrières ont touché les quartiers d’Amil et Bayaa, dans le sud-ouest de Bagdad, faisant dix morts.
Le porte-parole de ministère de l’Intérieur, Saad Man, a communiqué un bilan nettement inférieur, affirmant que trois personnes avaient été tuées et dix blessées dans ces attaques. Des attaques ont également eu lieu au nord de la capitale, près de Baqouba, où l’explosion d’une voiture piégée a tué une personne et en a blessé quatre, et à Mossoul où une bombe placée en bord de route a blessé cinq personnes. Dans la province de Bassora, dans le sud de l’Irak, des responsables de sécurité ont affirmé qu’une autre bombe placée en bord de route avait explosée au passage d’un convoi d’une compagnie de sécurité privée, ne faisait aucune victime. Ces violences font suite à la mort de 16 personnes samedi, dont neuf ont péri dans des attaques ciblant des commerces vendant des boissons alcoolisées.
Avec ces attaques, le bilan des morts en huit jours dépasse déjà celui de l’ensemble de décembre 2012, selon un calcul réalisé par l’AFP à partir des chiffres communiqués par des sources médicales ou au sein des services de sécurité. La multiplication des attaques, qui ont fait plus de 6.300 morts depuis janvier, fait craindre un retour au niveau de violences de 2006-2007 lorsqu’un conflit civil dévastateur avait fait des dizaines de milliers de morts après l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003
Siège, attaque chimique et familles massacrées à al-Nabk, Syrie
La ville d’al-Nabk est située sur la route qui relie Damas à Homs, dans les monts Qalamoun au Sud Ouest du pays. Sa position est vitale pour les deux camps. Les forces pro-Assad veulent assurer un lien entre la capitale et la région alaouite au Nord-Ouest, ils assiègent al-Nabk, et coupent tout approvisionnement.
Siège:
Mercredi 4 décembre, « la ville syrienne est assiégée depuis 15 jours, elle abrite plus de 90000 civils de tous âges privés de nourriture, d’eau, de soins médicaux et d’électricité. Le désastre humanitaire nécessite une assistance immédiate« :
Le lendemain:
Attaque chimique:
Avant l’attaque, » l’Armée Syrienne Libre interceptait une télécommunication qui donnait l’ordre à des combattants du Hezbollah de commencer l’attaque chimique ». Une vidéo montre de la « fumée blanche s’échappe dans le ciel après l’attaque chimique d’al-Nabek » [01]. Sept personnes ont été intoxiquées, elles souffrent de convulsions, d’essoufflement, de vomissements et s’évanouissent: des gaz toxiques ont été tirés sur la ville [02].
Vendredi 6 décembre, les shabiha irakiens massacrent des familles syriennes:
Photo d’une famille syrienne massacrée dans une cave à Nabek, « par la milice irakienne Liwa Zulfaqar qui a abattu hier entre 34 et 50 civils dont des femmes et des enfant » [http://tinyurl.com/m6lzsqr].
D’autres photos [03] montrent l’exécution d’un habitants de Nabek par un officier (Abu Shad al-Jaburi) de la brigade chiite irakienne Dhu-l-Fiqar:
Cet officier serait le commandant de la milice [04]:
Radio Free Syria ajoute ce qui suit [05], les assaillants ont abattu:
entre 34 et 50 civils, dont des femmes et des enfants, de sang-froid […] Le nombre total de victimes n’est pas encore connu ». Le Régime a de nouveau imposé un blackout des télécommunications, comme à son habitude avant chaque massacre des forces du Régime et de leurs complices, couper toutes les communications dans la ville sinistrée: internet, téléphonie fixe et téléphonie mobile.
Les médias du monde entier, qui étiquettent immédiatement toute personne luttant contre Assad comme «terroriste» n’ont même pas encore parlé de ce #massacre ou de l’un des autres massacres quotidiens perpétrés par les forces d’#Assad, et encore moins ne nommer les criminels ni les dizaines de des milliers de #mercenaires étrangers qui massacrent des civils comme des terroristes, aux noms de Téhéran et du Régime d’Assad.
Des photos privées des miliciens circulent aussi [06]:
Samedi 7 décembre, une autre photo d’Abu Shad al-Jaburi est diffusée, à sa gauche, un soldat compte (ou distribue) des billets de banque:
Al-Arabiya rapporte [07] que: