Liberté d’expression bafouée en Belgique aussi


A Monsieur Charles Picqué

Bourgmestre

Commune de St Gilles

Bruxelles, le 25 juillet 2013

Monsieur le Bourgmestre,

Cher Charles,

Je viens de recevoir copie d’un courrier émanant de vos services (M.Lemaine, réf 15539, copie jointe) adressé à « Bruxelles Action Palestine », lui refusant l’autorisation de distribuer des tracts au marché de la gare du Midi.

Permettez-moi de vous dire mon inquiétude devant ce refus.

Tout d’abord, le motif invoqué : « la forte affluence que connaît ce marché implique que toutes les conditions nécessaire au maintien de l’ordre public soient requises » me paraît consternant.

En effet, ce n’est pas la première fois que « Bruxelles Action Palestine » distribue des tracts sur ce marché et, à ma connaissance, il n’y a jamais eu un quelconque incident. De plus, suivant mes informations, un avis favorable avait été donné par les services de police.

La motivation de ce refus me paraît donc sans fondement et clairement tenir du prétexte.

D’autre part, cette interdiction est inquiétante du point de vue de la déontologie politique.

En effet, les actions de cette association visent à sensibiliser la population belge au drame que vit le peuple palestinien, opprimé depuis des dizaines d’années par un régime colonialiste qui a détruit plusieurs centaines de villages, qui chaque jour vole les maisons, l’eau et les terres, impose des lois d’apartheid, applique le nettoyage ethnique, utilise systématiquement la torture, même sur des gosses de 12 ans (Rapport de l’ONU du 20/6/2013)… tout en se prétendant démocratique.

Comme disait Desmond Tutu : « On est obligé de réagir devant ce drame. Celui qui se veut, ou se prétend neutre a, en réalité, choisi son camp ».

Monsieur le Bourgmestre,

Cher Charles,

Je ne peux croire que le progressiste que j’ai connu naguère entrave la liberté d’expression de ces citoyens belges qui militent pacifiquement pour les Droits de l’Homme.

En espérant sincèrement que cet incident est à mettre au compte d’une erreur administrative et que, dans le futur, cette association recevra un accueil positif à ses légitimes demandes.

Bien cordialement

Rudi

Yves Leterme et Monica De Coninck à un concert de Tsahal


Une après-midi anversoise fait beaucoup parler d’elle dans les milieux propalestiniens. Ceux-ci ont en effet eu l’attention attirée par l’affiche d’une invitation lancée par deux organisations, Christenen voor Israel (les chrétiens pour Israël) et le B’nai B’rith Antwerpen (filiale anversoise d’une organisation juive qui se dit active dans

la défense des droits de l’homme et la défense de l’Etat d’Israël). Le concert sera donné dimanche par l’orchestre de « Tsahal », l’acronyme hébreu qui désigne l’armée israélienne. Orateur : Yves Leterme, ex-Premier ministre parti à Paris à l’OCDE. La ministre fédérale de l’Emploi, la SPa Monica De Coninck, devrait également assister à cet événement musical.
Plusieurs organisations propalestiniennes s’étranglent d’indignation à propos de ces parrainages. Ainsi, l’Association belgo-palestinienne a émis un communiqué pour dire son opposition, notamment, « à ce qu’un représentant du gouvernement fédéral cautionne un tel événement par sa présence (…). Il est impensable que, dans la situation actuelle, alors qu’Israël une fois de plus bafoue le droit international et humanitaire en s’attaquant à des civils, notre gouvernement se voie représenté à une manifestation qui met à l’honneur l’armée israélienne ».
De son côté, la députée Ecolo Zoé Genot a interpellé Mme De Coninck.
L’armée d’Israël, qui se décrit comme « la plus morale du monde », est aux yeux du droit international une armée d’occupation. Et son activité répressive a souvent tué des civils innocents, comme en attestent les rapports des ONG compétentes en droits humains. BAUDOUIN LOOS »LE SOIR » DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012

La police belge aux ordres de l’Etat israélien?


Entretien : MBs

Mis en ligne le 17/04/2012

« Les conventions internationales contre le racisme et la discrimination raciale sont violées

Des manifestations se sont tenues ce lundi à Bruxelles et à Charleroi pour protester contre l’interdiction d’entrer sur son sol formulée dimanche par Israël aux militants de l’opération « Bienvenue en Palestine ». A l’aéroport de Zaventem, plusieurs compagnies (en particulier Brussels Airlines) avaient refusé d’embarquer une centaine de personnes pour Tel Aviv. Entre 100 et 120 manifestants avaient fait entendre leur voix dans le hall des départs et la police belge était intervenue. Bilan : plusieurs arrestations pour trouble à l’ordre public.

Sébastien Courtoy est avocat de la plateforme « Bienvenue en Palestine ». Il a répondu aux questions de La Libre.

La police est intervenue à l’aéroport de Zaventem pour refouler les militants de « Bienvenue en Palestine » qui devaient s’envoler vers Tel-Aviv à destination de Bethléem. Diriez-vous que la police belge est aux ordres du gouvernement israélien

Bien sûr, oui. C’est un constat. Je peux comprendre que l’Etat d’Israël soit souverain et puisse refuser (pour de mauvaises raisons en l’occurrence) l’accès à son territoire d’une série de personnes. En revanche, il est inimaginable que la police belge refuse aux citoyens belges de quitter le territoire belge ! Sur place, j’ai constaté que quand les militants de « Bienvenue en Palestine » ont voulu franchir la frontière, ils se sont fait crosser par la police, ce qui est une violation de la libre circulation des personnes, garantie non seulement par le Traité de Rome, mais qui est aussi un droit constitutionnel.

Je ne vois pas très bien quel serait l’intérêt de la Belgique de mettre des coups de matraque sur ses citoyens, donc c’est effectivement l’Etat israélien qui tient les commandes. Des faits similaires se sont déjà produits par le passé. Et, au lieu de nous aider cette fois-ci, la Belgique fait le boulot à la place de l’Etat israélien. C’est navrant

Aucun pays ne peut donc interdire à une personne de quitter son territoire. Mais ne peut-il pas, en revanche, en interdire l’accès ?

En principe pas, non. Seulement une fois que quelqu’un est sur place, il peut le refouler. La menace brandie par l’Etat israélien auprès des compagnies était d’ailleurs justement de mettre les frais de rapatriement à charge de ces compagnies, plus amendes, et plus menace d’interdiction d’encore atterrir sur les aéroports d’Israël. Un Etat peut édicter tout ce qu’il veut, certes, mais il y a ici une violation flagrante des règles de droit international. Comment un Etat peut-il a priori refuser l’accès à son territoire à des personnes qu’il n’a jamais interrogées pour savoir quel est le but de leur voyage, qu’il n’a jamais fouillées pour voir si elles transportent quelque chose de dangereux, etc. ? Les conventions internationales contre le racisme et la discrimination raciale sont violées !

Selon certaines sources, le ministère des Affaires extérieures aurait “fait exécuter cette décision”. Avez-vous entendu cela ?

Non, mais j’en ai la conviction en effet. Car quelques jours avant le départ avorté de dimanche, en Belgique et dans les autres pays concernés, des représentants du ministère des Affaires étrangères ont convoqué les « chefs » des délégations (là, ils pouvaient être reçus par le ministre, c’est marrant) pour dire qu’ils avaient reçu de l’Etat israélien une liste de persona non grata. Pourquoi l’Etat israëlien s’en cacherait-il, d’ailleurs, puisque tout lui est permis ?

Les compagnies aériennes peuvent-elles légalement être menacées de sanctions ?

Oui. Mais il y aurait une autre solution : arrêter tout commerce avec le pays à l’origine de la menace. Bien sûr, si tout le monde ne voit que son intérêt personnel et ferme les yeux, les compagnies font ce qu’elles ont fait : refouler des gens sans raison. Mais Brussels Airlines aurait pu décider de ne plus desservir Israël Ou alors de transporter les personnes et de les rapatrier : c’était payable.

Etait-ce de la provocation de passer par Israël ?

S’il est impossible d’atterrir en Palestine, c’est parce que tous les aéroports payés avec l’argent des impôts européens ont été détruits là-bas de façon à ce que tous les arrivées et départs soient filtrés par Israël ! Alors la vraie question n’est ni provocation ni terrorisme, mais est : qu’est-ce que l’Etat israélien a à cacher pour refouler ainsi des observateurs étrangers ?

Si un autre Etat qu’Israël avait agi de la même façon, que se serait-il passé ?

Je ne suis pas activiste. Simplement avocat, depuis douze ans. Mais je dis qu’aucun autre Etat n’aurait pu se permettre cela. Vous savez, on ne s’attaque jamais qu’au plus faible. Depuis quatre ou cinq ans, on a des procès d’islamistes en Belgique : on dirait qu’il n’y a d’extrémistes que chez les musulmans…

source : La Libre

Manifestation hier, lundi, devant le Ministère des affaires étrangères, en Palestine ? non, à Bruxelles


Plusieurs scènes se succèdent ici :

– Kaoutar, encore au sol, est invitée par les ambulanciers à monter dans leur camionnette pour d’autres soins. Elle refuse et leurs demande d’aller voir les autres prisonniers, rangés le long du ministère. Certains ayant été blessés au visage.

– Un homme s’approche pour donner de l’eau à Kaoutar, mais les policiers l’en empêchent, et le font prisonnier à son tour.

– Une scène étonnante où deux policiers profitent d’un moment d’inattention (Kaoutar au sol), créent une brèche, et avec d’autres tentent de kidnapper Nadia. Aidée, par ses compagnons, elle arrive à s’en défaire, et peut continuer à manifester… pacifiquement (joyeux anniversaire Nadia!)

ça y est, j’ai compris, nos policiers ont fait un stage en Israël :

Aux pro-Palestiniens : la critique d’Israël bientôt interdite en Belgique ?




Bruxelles le 15 janvier 2012

Ce 31 décembre 2011, le gouvernement n’a pas prolongé le mandat de Jozef De Witte en tant que directeur du Centre pour l’égalité des chances. C’est ce qu’a confirmé –en primeur- la porte-parole de la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet à la rédaction de Joods Actueel. La suite en pièce jointe. 

Afin de porter à la connaissance du grand public les enjeux qui entourent la nomination de la nouvelle direction du Centre, nous avons décidé dans l’urgence de porter une contre-candidature à celle de Michael Freilich, seul candidat en lice actuellement.
Afin de vous présenter ce candidat et débattre avec vous de la stratégie à suivre, nous vous invitons à une Assemblée libre ce vendredi 20 janvier 2012 à 19h30, rue du Chevreuil, n°6, 1000 Bruxelles.

Nous ne saurions trop insister sur votre présence étant donné l’importance pour la solidarité palestinienne des enjeux en question.

Souhail CHICHAH
Aziz MADRANE
Nordine SAIDI



Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine
http://mcpalestine.canalblog.com

Aux pro-Palestiniens : la critique d’Israël bientôt interdite en Belgique ?


Bruxelles le 15 janvier 2012

 

Ce 31 décembre 2011, le gouvernement n’a pas prolongé le mandat de Jozef De Witte en tant que directeur du Centre pour l’égalité des chances. C’est ce qu’a confirmé –en primeur- la porte-parole de la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet à la rédaction de Joods Actueel.

Afin de porter à la connaissance du grand public les enjeux qui entourent la nomination de la nouvelle direction du Centre, nous avons décidé dans l’urgence de porter une contre-candidature à celle de Michael Freilich, seul candidat en lice actuellement.

Afin de vous présenter ce candidat et débattre avec vous de la stratégie à suivre, nous vous invitons à une Assemblée libre ce vendredi 20 janvier 2012 à 19h30, rue du Chevreuil, n°6, 1000 Bruxelles.

Nous ne saurions trop insister sur votre présence étant donné l’importance pour la solidarité palestinienne des enjeux en question.

Souhail CHICHAH

Aziz MADRANE

Nordine SAIDI

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?


22 décembre 2011

Communiqué de presse du Mouvement Citoyen Palestine.

Autorisée depuis 2002, l’action des Pères Noël du Mouvement Citoyen Palestine est aujourd’hui interdite par la Ville de Bruxelles!

Cette action de Noël a lieu depuis 2002 et elle s’est toujours très bien passée, que ce soit avec la police ou avec les passants de la rue Neuve. Chaque année, nous y distribuons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable. Cette action de sensibilisation est une vraie réussite car nous touchons un public non-averti. Chaque année, depuis 9 ans, nous avons reçu beaucoup d’encouragement et de sympathie de la part du public. Nous tenons à remercier les personnes qui sont venues nous rejoindre dans cette action durant toutes ces années

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?

Sous l’impulsion des autorités israéliennes et de certaines organisations qui se prétendent représentatives de tous les juifs, une vaste opération de terrorisme psychologique est engagée contre ceux, y compris contre des organisations de défense des droits de l’homme, qui osent élever leur voix contre la politique du gouvernement israélien.

En effet, ce jeudi 22 décembre à 16h53, j’ai reçu un coup de fil de la police m’informant que l’action du Mouvement Citoyen Palestine « Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom «  » serait interdite, sans apporter aucune autre explication que le bourgmestre ne l’autorise pas (plus) ! « Or, tout acte administratif doit être formellement motivé comme le prévoit la loi du 29 juillet 1991 », nous dit notre avocat.

Le mercredi 21 décembre, Radio Judaïca, à la suite de l’intervention du CCOJB, aurait annoncé que Monsieur Thielemans avait interdit notre action du vendredi à la rue Neuve, et ceci avant même que le Mouvement Citoyen Palestine ait été informé par la police.

Radio Judaïca et le CCOJB seraient-ils ceux qui autorisent ou interdisent  les distributions de tracts et de bonbons dans la commune de Bruxelles ?
Soyons présents plus que d’habitude ce Vendredi 23 Décembre, à partir de 16h, Rue Neuve, face à l’église pour défendre le droit des Palestiniens, mais aussi notre propre liberté d’expression !

Alors que  le monde entier assiste impuissant au comportement cynique des  autorités israéliennes à l’égard des Palestiniens, les défenseurs de la cause palestinienne font l’objet, de plus en plus fréquemment, d’atteintes à la liberté d’expression.

La lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud a montré une solidarité internationale efficace et cohérente avec un peuple opprimé. C’est ce genre d’action que le peuple palestinien opprimé demande.  Depuis 2005, la société civile palestinienne, y compris les fédérations syndicales et tous les regroupements politiques syndicaux, ont été unanimes en demandant aux personnes de conscience et institutions du  monde entier, notamment les syndicats, d’approuver le BDS (Boycott Désinvestissement et Sanctions) contre Israël et de mettre en œuvre ce boycott des diverses manières, les mieux adaptées à leur contexte respectif. La campagne BDS reste le meilleur espoir de mettre fin à l’occupation et l’apartheid d’Israël, et à faire valoir l’obtention des droits reconnus par l’ONU, en particulier le droit à l’autodétermination.

La liberté de manifestation comme la liberté d’expression sont des droits fondamentaux. Ils sont inscrits dans les traités internationaux, comme la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que dans la Constitution belge. Nous insistons sur le fait qu’en aucun cas la critique d’un État coupable de tant d’infractions au droit international ne peut être ainsi assimilée à un quelconque racisme.

En France, ce jeudi 15 décembre 2011, le tribunal de Mulhouse vient de relaxer douze militants poursuivis pour leur participation à la Campagne BDS.

Ils étaient poursuivis par les officines, habituelles courroies de transmission de la politique de l’Etat d’Israël, ainsi que par la LICRA, pour « discrimination et incitation à la haine et à la violence envers un groupe ou une nation » pour avoir participé à deux actions de boycott de produits israéliens dans le magasin Carrefour Illzach. Ces associations viennent toutes d’être déboutées par la justice française !

Chacune de nos actions se veut pacifique. Nous portons nos tee-shirts verts (sur lesquels figurent l’inscription “Boycott Israël/Palestine Vivra”), des bonnets « Père Noël » rouges, nous distribuons nos tracts en parlant aux gens et leur souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année. Tout se fait dans le calme, nous ne constituons certainement pas une menace pour la sécurité.

Nos actions vont perdurer jusqu’à ce qu’Israël se conforme aux résolutions des Nations Unies et respecte les droits internationaux et humanitaires.

Face à cette atteinte claire à la liberté d’expression, nous invitons tous les citoyens épris de justice à envoyer des mails, fax, coups de fil de protestation aux personnes suivantes :

Freddy Thielemans
Bourgmestre de la Ville de Bruxelles.
Tél. : 02 279 50 10
Fax : 02 279 50 21
freddy.thielemans@brucity.be

Faouzia Hariche
Echevine de l’Instruction publique et de la Jeunesse de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 49 10
Fax : 02 279 49 21
faouzia.hariche@brucity.be

Philippe Close
Echevin du Tourisme et du Personnel de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 40
Fax : 02 279 47 49
philippe.close@brucity.be

Mohamed Ouriaghli
Echevin des Propriétés communales et du Parc automobile de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 41 30
Fax : 02 279 41 39
Mohamed.Ouriaghli@brucity.be

Christian Ceux
Echevin de l’Urbanisme et de la Mobilité de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 45 10
Fax : 02 279 45 21
cabinet.ch.ceux@brucity.be

Karine Lalieux
Echevine de la Propreté publique et de l’Informatique
Tél. : 02 279 48 50
Fax : 02 279 48 59
Kabinet.k.lalieux@brucity.be

Chantal Noël
Echevine de la Famille, de la Petite enfance, des Crèches et des Cultes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 50 60
Fax : 02 279 50 62
cabinet.chantal.noel@brucity.be

Ahmed El Ktibi
Echevin des Travaux publics, de la Participation et de l’Egalité des chances de la Ville de Bruxelles

Tél. : 02 279 48 10
Fax : 02 279 48 29
cabinet.a.elktibi@brucity.be

Bertin Mampaka
Echevin des Sports, des Espaces verts, de l’Environnement, de la Solidarité internationale et de l’Equipement communal
Tél. : 02 279 47 10
Fax : 02 279 47 22
bertin.mampaka@brucity.be

Jean De Hertog
Echevin de l’Economie, du Commerce, de la Centrale d’achats et des Affaires flamandes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 44 10
Fax : 02 279 44 09
Kabinet.Jean.DeHertog@brucity.be

Hamza Fassi-Fihri
Echevin de la Culture, de l’Emploi, de la Formation et de l’Etat civil de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 51
Fax : 02 279 47 59
hamza.fassi-fihri@brucity.be

Nous invitons ces élus à faire preuve de sagesse et de justesse en intervenant au plus vite, pour sauver l’expression démocratique dans la commune de Bruxelles.

Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations :

Contact presse : Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine

0486/703.215

 

Paix,Peace, Pace, Salam, Paz, Shalom, Vrede… À vous.

 

En quoi consiste le boycott?

Quand nous parlons de boycott, nous parlons en fait de BDS :Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Boycott : c’est un appel à tous les consommateurs et consommatrices du monde entier pour qu’ils s’abstiennent d’acheter :

les produits en provenance d’Israël et/ou des colonies établies en Cisjordanie occupée;

les produits des compagnies qui soutiennent activement Israël par leurs      investissements ou leurs actions de lobbying en sa faveur dans divers pays.

Ce boycott s’applique aussi aux biens culturels (livres, films, etc.) aux événements internationaux (expositions, foires, etc.) et aux compétitions sportives.

Désinvestissement : c’est un  appel à tous les investisseurs,  petits et grands pour qu’ils cessent d’investir dans tout ce qui peut, par la suite, contribuer au développement d’Israël sous quelque forme que ce soit : fonds de retraite, actions boursières, etc. et qu’ils retirent les investissements déjà effectués.

Sanctions : c’est un appel à tous les pays pour que des sanctions internationales   soient appliquées contre Israël (comme dans le cas de l’Afrique du Sud) :

§ cessations de relations diplomatiques,

§ annulation d’accords commerciaux et de libre-échange.

le boycott des produits Israélien :

c’est refuser de financer l’occupation des territoires palestiniens

c’est rendre Israël moins compétitif sur la scène internationale

c’est l’obliger à se soumettre au droit international c’est lui imposer d’accepter le droit du peuple palestinien à s’autodéterminer et à vivre dans un Etat viable

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Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom « 

Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ?

Action symbolique de 16h30 à 18h00,

devant l’église située dans la rue Neuve à Bruxelles

Nous y distribuerons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable.

Rejoignez-nous, vêtu(e) de rouge comme le père Noël.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements : 0476/841.969

Pétition contre l’intimidation intellectuelle à l’ULB


Le 20 septembre dernier se tenait ,au Janson, une conférence sur «la Liberté d’expression» à la suite de la projection du film d’Olivier Mukna : «Est-il permis de débattre avec Dieudonné?». Cette projection-débat était organisée par le Cercle du Libre Examen et présidée par le vice Recteur aux affaires sociales et étudiantes de l’ULB, M. Marc Van Damme. Les débattants étaient quant à eux: Souhail Chichah (chercheur en économie de la discrimination à l’ULB), Jacques Englebert (avocat spécialisé en Droit des médias, maître de conférence à l’ULB), Joël Kotek (politologue et historien) et Olivier Mukuna (journaliste indépendant). .

Depuis cette conférence, Maurice Sosnowski, président du CCOJB et professeur à l’ULB, orchestre une scandaleuse campagne de diffamation auprès de la presse et des autorités académiques de l’ULB afin de museler la liberté d’expression dans notre Université en réclamant des sanctions contre M. Chichah et M. Van Damme. Face à cette campagne diffamatoire visant à confisquer le droit de débattre de la politique israélienne à l’ULB, nous devons réagir! Il en va de notre liberté d’expression!
Video intégrale du débat: http://www.sidimedia.blip.tv/
Si vous aussi, vous êtes sensibles à cette affaire, alors, je vous encourage à signer cette pétition et à faire suivre cet Email à vos contacts.

Adresse de la pétition : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8387

Pétition : Pétition contre l’intimidation intellectuelle à l’ULB

« Lettre ouverte :

-à Monsieur Le Pro-Recteur,
-à Monsieur Le Président du Conseil d’Administration de l’ULB,
– à l’ensemble du corps académique de l’ULB,

Mesdames, Messieurs,

Nous, étudiants et chercheurs/professeurs de l’Université Libre de Bruxelles et nous, citoyens, demandons aux autorités académiques de prendre leurs responsabilités face à la campagne diffamatoire de M. Sosnowski à l’encontre de M. Chichah et de M. Van Damme.

En accusant, à tort, de «propos vomitifs sur la Shoah» M. Chichah, en le taxant d’antisémitisme et en accordant du crédit à une vidéo malhonnête publiée par l’UEJB (http://www.youtube.com/results?search_query=d%C3%A9rive+incontr%C3%A9e+ulb&aq=f) décontextualisant et coupant les propos de Souhail Chichah, M. Sosnowski participe d’une campagne d’intimidation et de diffamation qui consiste à qualifier toute personne critique envers l’État d’Israël d’antisémite.

M. Sosnowski, dans sa lettre ouverte au Conseil d’Administration de l’ULB datant du 21 septembre 2010, déclare «j’ai honte qu’un assistant de notre université soit autorisé à gaver ses étudiants de propos haineux. Je demande donc au CA de réagir et de condamner ce qui s’est passé[…]». Qui plus est, il accuse, le vice-recteur, Monsieur Van Damme d’ «une surdité sélective», «d’incompétence», d’avoir laisser «la haine du juif se développer dans l’enceinte de l’ulb» entre autres accusations diffamatoires.

Vous trouverez à l’adresse suivante, la carte blanche (envoyée également sous forme de Lettre ouverte au président du Conseil d’Administration) à l’adresse suivante :
http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-01/on-a-laisse-la-haine-du-juif-se-developper-au-sein-de-l-ulb-796056.php

En conséquence, nous, étudiants, chercheurs/professeurs et citoyens, demandons aux autorités académiques de rétablir M. Chichah et M. Van Damme dans leurs honneurs et nous réclamons des excuses publiques de M. Sosnowski.

Ainsi, en toute solidarité avec M. Chichah et M. Van Damme, j’appose ma signature :

Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

Bruxelles aux ordres d’Israël?


M.B

Des militants se sont rendus le 7 février au Salon des Vacances à Bruxelles Expo. C’est habillé en hôtesses de l’air et stewards que huit activistes se sont promenés au travers des allées distribuant des faux billets d’avions aller-retour pour Israël. Cette opération avait pour but de dénoncer le rôle de la Belgique dans le transport et la livraison d’armes qui s’effectue entre Liège et Tel-Aviv. Les autorités israéliennes présentes sur place n’ont que peu apprécié l’initiative et très vite, sur ordre de l’Ambassade Israélienne, leurs agents ont interpellé tout ce beau monde.

Les insignifiants bouts de papiers représentant les « pseudos vols gratuits » leur ont été arrachés violemment des mains ainsi que leurs badges ; les militants ainsi malmenés ont été accusés par les agents israéliens d’être la source « de répercussions psychologiques gigantesques » sur le peuple israélien. Les militants furent ensuite immédiatement livrés à la police de Bruxelles pour une détention administrative de 4 heures puis transférés directement à la prison de Bruxelles Centre. Le transfert n’aura pas été un cauchemar pour tous puisqu’un policier belge a chantonné gaiement une chanson juive « Shalom » ; peut-être afin de détendre avec « humour » les activistes ?…

Après avoir passé la nuit et toute une matinée en détention judiciaire et avec seulement une gaufre au sucre et un verre d’eau dans le ventre, les militants ont comparu devant le substitut du procureur du Roi. Ils sont dans un premier temps accusés de faux et usages de faux. Leur chef d’accusation devient ensuite faux d’écriture et ce, pour avoir photocopié et exhibé, et pourtant sans aucune intention frauduleuse, des documents de la compagnie aérienne israélienne El Al.

La visée de cette opération pacifique était de réveiller ironiquement, la curiosité et surtout les consciences. Il est à souhaiter que ces actions militantes ne soient pas abandonnées à cause de ces intimidations et ces censures.

Pour l’heure nous ne savons pas quelle suite aura cette affaire. Tout ce que nous savons c’est que l’intimidation et les pressions qu’ont subies ces activistes ne cesseront pas, bien au contraire. Si des pays « démocratiques » tels que la Belgique continuent d’être à la botte de l’« Etat » israélien, ce genre d’abus de pouvoir deviendra monnaie courante.

Mais au fond, qu’est ce qu’une démocratie ? Un pays où la liberté d’opinion et d’expression, pourtant si prisée quand il s’agit de diffuser certaines caricatures et de réprouver les agissements de résistants palestiniens, est soudainement bafouée et abolie quand il s’agit de dénoncer des crimes de guerres ?

Source: michelcollon.info

Gaza-strophe, voyez le film dans sa version intégrale



Gaza-strophe, le film qui a effrayé la direction de France TV

Que s’est-il vraiment passé à Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009 ? Le « grand public » sait vaguement qu’il y a eu « une guerre » entre Israël et les « terroristes » du Hamas. Mais la vérité est que les médias, lors de l’opération « Plomb Durci », furent refoulés à l’extérieur du champ de bataille, qu’on peut – chiffres à l’appui – qualifier de champs d’extermination. Ce n’est que quelques semaines après à peine que nous sont parvenus les témoignages d’exécutions et autres armes destructrices tel que le phosphore blanc utilisé sur les civils.

Le film Gaza-strophe, le jour d’après nous offre des images et des témoignages exclusifs, le tout filmé de l’intérieur de la bande de Gaza.

Ce film devait initialement être diffusé sur France 4, mais la levée de boucliers « des réseaux qui n’existent pas » ont convaincu la direction de France TV de ne pas diffuser le film sur France 4.* Et pour ne pas perdre totalement la face, le film a finalement été diffusé sur France Ô.

Les objectifs sont clairs :

1° Ne pas perdre totalement la face en évitant d’accréditer par la même occasion l’influence que peut avoir certains réseaux.

2° Réfuter de manière perfide la censure en disant : « Nous l’avons quand même diffusé ! »

Certes, ils l’ont diffusé … sur France Ô, la chaîne la plus modeste (en termes d’accessibilité du « grand public » et d’audimat) du groupe France TV. Il ne fallait bien entendu pas s’attendre à ce que ce soit diffusé sur France 2 à 20h30, mais le « changement de programme » annonce la couleur :

suite et le film

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