Guerre à Gaza : Meta accusé de censurer les contenus pro palestiniens sur les réseaux sociaux


L’ONG Human Rights Watch a accusé, jeudi 21 décembre, Meta de restreindre les contenus favorables aux Palestiniens sur Facebook et Instagram, dénonçant une « censure en ligne systémique » depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
  • Vinciane Joly (avec AFP), 
  • le 22/12/2023 à 13:57
Guerre à Gaza : Meta accusé de censurer les contenus pro palestiniens sur les réseaux sociaux
Meta, dont on voit le logo sur l’image ci-dessus, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a été accusé jeudi 21 décembre par Human Rights Watch de rendre silencieuses les voix palestiniennes sur les réseaux sociaux.KOVOP / STOCK ADOBE.

Meta, la maison mère des réseaux sociaux Facebook et Instagram, a mis en place une censure « systémique et mondiale » des contenus favorables aux Palestiniens depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre dernier, accuse l’ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié jeudi 21 décembre.

« Les politiques et systèmes de modération de contenus de Meta réduisent de plus en plus au silence les voix en faveur de la Palestine sur Instagram et Facebook », écrit-elle dans le rapport de 51 pages, estimant que « la censure par Meta contribue à l’effacement des souffrances des Palestiniens ».

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Mardi déjà, le conseil de surveillance indépendant de Meta a reproché aux plateformes du géant des réseaux sociaux une politique de modération trop restrictive dans le cadre de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque terroriste du Hamas sur le sol israélien, faisant environ 1 140 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres israéliens. Plus de 20 000 Palestiniens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tués par Israël, d’après le ministère de la santé de Gaza, gouvernée par le Hamas.

Voix « étouffées »

Cette censure est « particulièrement nocive dans une période de terribles atrocités et de répression qui étouffent déjà les voix des Palestiniens », a déploré Deborah Brown, directrice adjointe par intérim de la division Technologies et droits humains de HRW, citée dans le communiqué de l’ONG. « Les réseaux sociaux constituent une plateforme essentielle permettant aux gens de témoigner et de dénoncer les abus », rappelle-t-elle, tandis que la guerre se double d’une bataille informationnelle en ligne.

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Dans son rapport intitulé, « Les promesses non tenues de Meta : censure systémique de contenus pro palestiniens sur Instagram et Facebook », HRW a documenté 1 050 « cas de censure ou de suppression de contenu » dans plus de 60 pays entre octobre et novembre. Parmi eux, 1 049 concernent des publications de soutien pacifique à la Palestine et un en faveur d’Israël. Un panel d’analyse limité certes, mais qui fait écho aux résultats obtenus par des études de HRW ou d’autres organisations ces dernières années. « Les propres publications d’HRW pour mener à bien son enquête sur la censure en ligne ont été considérées comme des spams », affirme le rapport.

L’ONG met en lumière six modèles récurrents de censure : suppressions de contenus ; suspension ou suppression de comptes ; incapacité d’interagir avec les contenus ; incapacité de suivre ou de marquer des comptes ; restrictions à l’utilisation de fonctionnalités telles qu’Instagram/Facebook Live ; et « shadow banning » (bannissement furtif, en français).

Ce dernier terme désigne une pratique consistant à restreindre drastiquement la visibilité des publications, des stories (contenu publié temporairement) ou du compte d’un individu à son insu. Cette technique de modération des contenus, via l’usage d’algorithmes, permet de limiter le cyberharcèlement, les publications incitant à la violence et la propagation de fausses informations.

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Cette fois-ci, elle a été utilisée pour exclure les internautes partageant des contenus dits pro palestiniens. « Dans des centaines de cas, des commentaires mentionnant les mots de « free Palestine », « ceasefire now » ou « stop the genocide » ont été supprimés », rapporte HRW, indiquant que cela concernait également les émojis de drapeaux palestiniens. « De nombreux utilisateurs ont rapporté que leurs publications étaient effacées si elles contenaient des critiques à l’égard du gouvernement israélien, y compris à l’égard de Benyamin Netanyahou », ajoute l’ONG.

Pour contourner cette mise en sourdine, des internautes ont eu recours à diverses techniques, notamment les fautes d’orthographe intentionnelles ou le remplacement des lettres par des symboles (Palestine devient ainsi P@lest ! ne).

Influence excessive des gouvernements

Dans ce contexte, Human Rights Watch estime que quatre facteurs ont contribué à cette censure. Le premier est la politique de Meta sur les individus et organisations dangereuses (DOI) qui entravent les discours de ceux qui prônent la violence. Or, l’entreprise s’appuie pour cela sur la large liste des organisations désignées terroristes par les États-Unis. Ainsi, « la manière dont Meta applique cette politique bloque dans les faits de nombreux narratifs qui soutiennent les principaux mouvements politiques palestiniens et entrave les discussions autour d’Israël et de la Palestine », dénonce le rapport.

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L’ONG critique également l’influence excessive des gouvernements qui réclament la suppression de contenu, et cite nommément les « demandes de l’unité cyber d’Israël ». Enfin, HRW épingle la dépendance à l’égard d’outils automatisés de modération et l’application opaque et incohérente de ces politiques de modération par Meta de manière générale.

Sollicitée par HRW, Meta a « cité sa responsabilité en matière de droits de l’homme et ses principes fondamentaux en la matière », détaille le communiqué. L’ONG a appelé Meta à « aligner ses politiques et pratiques de modération de contenus sur les normes internationales en matière de droits de l’homme ».

Source La Croix

Mobilisation contre la censure d’un magazine en Flandre


BELGA Publié le mardi 28 janvier 2014 à 16h26 – Mis à jour le mardi 28 janvier 2014 à 17h13

 De Nul n’avait pas apprécié la teneur d’un article paru mardi dernier et citant la société dans le cadre de pratiques de vol de sable à grande échelle sur les rivages du nord des Philippines.

L’association flamande des journalistes (VVJ) s’est dite surprise et préoccupée mardi par la décision de justice qui interdit à l’hebdomadaire néerlandophone P-Magazine de publier un article au sujet de la société De Nul. Le magazine risque une lourde amende. Selon la VVJ, l’article décrit « de manière sérieuse et équilibrée l’extraction de sable aux Philippines et les risques que cela implique sur le plan écologique ». « Le président du tribunal de commerce de Termonde a intégralement suivi la requête unilatérale de la société De Nul, et ce sans aucune empathie pour la liberté de la presse ou les règles et pratiques journalistiques », indique Pol Deltour, secrétaire général de la VVJ.

Selon Pol Deltour, une telle décision s’apparente à une grave censure. Sous peine d’amende, P-Magazine a d’ailleurs supprimé l’article de son site internet. La VVJ espère que la décision sera annulée.

De Nul n’avait pas apprécié la teneur d’un article paru mardi dernier et citant la société, parmi d’autres groupes internationaux, dans le cadre de pratiques de vol de sable à grande échelle sur les rivages du nord des Philippines.

source

Colloque sur Israël : un Etat d’apartheid ?


Le Collectif Palestine Paris 8 condamne la fermeture de l’Université
Le Colloque aura donc lieu, malgré nous, à la Bourse du travail de Saint-Denis
Nous venons de prendre connaissance du communiqué de la direction de Paris 8 informant la communauté universitaire de la fermeture administrative de l’établissement jusqu’au 29 février.
La direction de Paris 8 rejette la responsabilité de cette décision grave sur les organisateurs du colloque « Israël : un Etat d’apartheid ? » qui, malgré l’interdiction prononcée par le Président, avait décidé de maintenir le colloque à l’Université.
Nous assumons le choix que nous avons fait et ne nous considérons pas comme responsables de la fermeture de l’Université, grave décision que nous condamnons. Car c’est bien l’obstination du Président à refuser la tenue du colloque à Paris 8, malgré la lettre des 500 universitaires et chercheurs, malgré les protestations des étudiants de Paris 8 (plus de 1000 pétitions signées!), malgré les condamnations de la plupart des syndicats et associations de l’université, et malgré les prises de position de plusieurs départements de Paris 8, qui a conduit à cette situation de blocage.
En décidant de fermer l’Université, la direction de Paris 8 reconnaît implicitement qu’elle est isolée et qu’elle n’a pas les moyens de faire respecter sa décision illégitime. Organisé à Paris 8, le colloque, avec un riche programme et plus de 300 inscrits, aurait été un succès, de toute évidence intolérable pour certains.
En prenant cette décision et en invoquant les prétendues « menaces » (lesquelles?) qu’aurait fait planer le colloque, le Président sacrifie les libertés pédagogiques et la liberté de critique qu’il prétendait défendre en interdisant l’événement. Nous invitons donc l’ensemble des étudiant-e-s de Paris 8 à exercer ces libertés, dont ils viennent d’être abusivement privés, en assistant au colloque.
Nous l’avons toujours dit : le colloque aura lieu. Mais il ne pourra bien évidemment pas se tenir dans une université fermée par son Président. En conséquence, et au vu de l’urgence, nous avons décidé d’organiser le colloque à la Bourse du travail de Saint-Denis, aux dates et heures prévues.
Le colloque débutera, à 9h, par une déclaration du Collectif Palestine Paris 8, revenant sur les conditions « particulières » de la tenue du colloque. La presse est bien évidemment conviée à ce rendez-vous, à l’occasion duquel elle pourra poser des questions aux organisateurs et organisatrices.
Un accueil sera organisé à Paris 8 pour expliquer la situation aux étudiant-es et pour diriger vers la Bourse du travail celles et ceux qui n’auraient pas eu l’information.
Nous appelons donc tous les inscrits et toutes celles et tous ceux qui veulent participer au colloque à se retrouver lundi matin, à partir de 8h45, à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, Métro Saint-Denis Porte de Paris).
Le Collectif Palestine Paris 8

Soutenu par : Oxygène, Sud, Tikli, UEAF Paris 8, UNEF Paris 8, UEC, NPA

Le Crif ordonne la censure, l’université Paris 8 obéit


20 février 2012

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Julien Salingue, membre fondateur du Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient, réagit à la décision de l’université Paris 8 de retirer son autorisation  au colloque «Israël, un État d’apartheid?» prévu les 27 et 28 février prochains et auquel il devait participer: «Comme l’an passé à l’ENS, la direction d’un établissement public d’enseignement supérieur a cédé aux injonctions» du Conseil représentatif des institutions juives de France.

———–

Dans un courrier daté du 17 février 2012, le président de l’université Paris 8 a informé les organisateurs du colloque «Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l’appel au boycott international: Israël, un État d’apartheid?», prévu les 27 et 28 février prochains, qu’il retirait l’autorisation qu’il avait accordée à cette initiative.

Prétextant de possibles «troubles à l’ordre public», la direction de l’université a donc décidé d’annuler deux journées de conférences-débats réunissant des spécialistes venus, entre autres, de France, d’Italie, de Belgique et de Grande-Bretagne. Universitaires, journalistes, membres du Tribunal Russel sur la Palestine… n’ont donc pas droit de cité à Paris 8, héritière de l’université de Vincennes. Les fondateurs de cette dernière apprécieront. Michel Foucault et Gilles Deleuze doivent se retourner dans leur tombe.

Cette décision a de quoi surprendre ceux qui, comme moi, ont suivi de près l’organisation du colloque. L’université avait en effet non seulement accordé son autorisation mais également soutenu l’initiative en lui attribuant un financement du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE). Le programme et les intervenants du colloque étaient alors connus. Que s’est-il passé depuis?

Il y a 3 jours, le Crif publiait sur son site un «communiqué» dans lequel il dénonçait l’organisation du colloque. Invoquant la «provocation à la discrimination nationale, raciale ou religieuse», le Crif demandait la censure du colloque, diffamant au passage l’un des intervenants, Omar Barghouti, en affirmant que «les thèses prônées par ce dernier ont été jugées à plusieurs reprises comme constituant un délit de provocation à la discrimination précitée», alors que Barghouti n’a jamais été condamné.

Le CRIF ne se contentait pas d’appeler à la censure, mais menaçait: «De par sa nature, ce colloque pourrait être susceptible de provoquer des troubles manifestes à l’ordre public».

Comme l’an passé à l’ENS, certains «amis d’Israël» ont donc décidé d’exercer des pressions sur une institution universitaire, foulant au pied la liberté d’expression et les libertés académiques. De toute évidence, le débat n’est pas le point fort du Crif et de ses affidés, pour qui certaines questions ne méritent même pas d’être posées dans l’espace public.

Suite

Twitter Censure des Comptes Non Favorables à Nicolas Sarkozy


Dans un mouvement sans précédent en France, le réseau Twitter a suspendu quatre comptes d’utilisateurs Twitter entre le 16 et le 18 février 2012. Le point commun de ces comptes est leur caractère parodique et caricatural de la campagne présidentielle du Président sortant Nicolas Sarkozy. Internet Sans Frontières est préoccupée par la censure politique opérée par ce réseau social à moins de 62 jours de l’élection présidentielle française.

Cache du compte Parodique @_nicolassarkozy avec sa mention de caricature

Cache du compte Parodique @_nicolassarkozy avec sa mention de caricature

Cette évidente  censure du plus grand réseau social de microbbloging quelques heures après la création d’un compte officiel Nicolas Sarkozy inquiète Internet Sans Frontières et la communauté de défense de la liberté d’expression en ligne en France. La création  d’un compte officiel de Nicolas Sarkozy sur cet espace ne devrait aucunement signifier mise à mort de tous les comptes twitter qui critiquent, carricaturent ou parodient la campagne ou la personne du Président de la République.

Une chose est certaine, le processus de certification d’un compte sur Twitter suppose une rencontre, un échange pour la vérification entre les membres de la société Twitter et la personne ou l’équipe proche de la personne dont le compte est certifié.

Le 15 février, le compte officiel et certifié sur Twitter de Nicolas Sarkozy était créé quelques heures avant sa déclaration de candidature. Le 16 février, Twitter censurait le compte @_nicolassarkozy. Ce compte parodique existait depuis  septembre 2010. Son caractère parodique était inéquivoque. Il ne violait donc pas les conditions générales d’utilisation de Twitter, qui précisent qu’en cas de compte parodique, lamention précisant le caractère caricatural ou parodique du compte doivent figurer dans l’intitulé de celui-ci. Les archives récupérées de ce compte montrent qu’il respectait absolument cette exigence du contrat Twitter.

Capture d'écran du compte censuré @sarkozyçasuffit

Capture d’écran du compte censuré @sarkozyçasuffit

Trois autres comptes ont également été passés sous la lame de la censure de Twitter. Ces comptes ne comportaient pas le nom de Nicolas Sarkozy mais critiquaient ou moquaient sa campagne. Pour Internet Sans Frontières, il s’agit d’une censure inacceptable, faite en violation même des conditions générales d’utilisation de Twitter qui concèdent à l’utilisateur un droit sur son contenu. Les comptes en question ont été purement et simplement suspendus par Twitter :

https://twitter.com/#!/mafranceforte

https://twitter.com/#!/fortefrance

https://twitter.com/#!/SarkozyCaSuffit 

Archives du compte censuré @_nicolassarkozy

archive_status__nicolassarkozy.zip Archive Status _nicolassarkozy.zip  (140.86 Ko)

 

Source : http://www.internetsansfrontieres.com/Twitter-Censure-des-Comptes-Non-Favorables-a-Nicolas-Sarkozy_a396.html

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?


22 décembre 2011

Communiqué de presse du Mouvement Citoyen Palestine.

Autorisée depuis 2002, l’action des Pères Noël du Mouvement Citoyen Palestine est aujourd’hui interdite par la Ville de Bruxelles!

Cette action de Noël a lieu depuis 2002 et elle s’est toujours très bien passée, que ce soit avec la police ou avec les passants de la rue Neuve. Chaque année, nous y distribuons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable. Cette action de sensibilisation est une vraie réussite car nous touchons un public non-averti. Chaque année, depuis 9 ans, nous avons reçu beaucoup d’encouragement et de sympathie de la part du public. Nous tenons à remercier les personnes qui sont venues nous rejoindre dans cette action durant toutes ces années

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?

Sous l’impulsion des autorités israéliennes et de certaines organisations qui se prétendent représentatives de tous les juifs, une vaste opération de terrorisme psychologique est engagée contre ceux, y compris contre des organisations de défense des droits de l’homme, qui osent élever leur voix contre la politique du gouvernement israélien.

En effet, ce jeudi 22 décembre à 16h53, j’ai reçu un coup de fil de la police m’informant que l’action du Mouvement Citoyen Palestine « Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom «  » serait interdite, sans apporter aucune autre explication que le bourgmestre ne l’autorise pas (plus) ! « Or, tout acte administratif doit être formellement motivé comme le prévoit la loi du 29 juillet 1991 », nous dit notre avocat.

Le mercredi 21 décembre, Radio Judaïca, à la suite de l’intervention du CCOJB, aurait annoncé que Monsieur Thielemans avait interdit notre action du vendredi à la rue Neuve, et ceci avant même que le Mouvement Citoyen Palestine ait été informé par la police.

Radio Judaïca et le CCOJB seraient-ils ceux qui autorisent ou interdisent  les distributions de tracts et de bonbons dans la commune de Bruxelles ?
Soyons présents plus que d’habitude ce Vendredi 23 Décembre, à partir de 16h, Rue Neuve, face à l’église pour défendre le droit des Palestiniens, mais aussi notre propre liberté d’expression !

Alors que  le monde entier assiste impuissant au comportement cynique des  autorités israéliennes à l’égard des Palestiniens, les défenseurs de la cause palestinienne font l’objet, de plus en plus fréquemment, d’atteintes à la liberté d’expression.

La lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud a montré une solidarité internationale efficace et cohérente avec un peuple opprimé. C’est ce genre d’action que le peuple palestinien opprimé demande.  Depuis 2005, la société civile palestinienne, y compris les fédérations syndicales et tous les regroupements politiques syndicaux, ont été unanimes en demandant aux personnes de conscience et institutions du  monde entier, notamment les syndicats, d’approuver le BDS (Boycott Désinvestissement et Sanctions) contre Israël et de mettre en œuvre ce boycott des diverses manières, les mieux adaptées à leur contexte respectif. La campagne BDS reste le meilleur espoir de mettre fin à l’occupation et l’apartheid d’Israël, et à faire valoir l’obtention des droits reconnus par l’ONU, en particulier le droit à l’autodétermination.

La liberté de manifestation comme la liberté d’expression sont des droits fondamentaux. Ils sont inscrits dans les traités internationaux, comme la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que dans la Constitution belge. Nous insistons sur le fait qu’en aucun cas la critique d’un État coupable de tant d’infractions au droit international ne peut être ainsi assimilée à un quelconque racisme.

En France, ce jeudi 15 décembre 2011, le tribunal de Mulhouse vient de relaxer douze militants poursuivis pour leur participation à la Campagne BDS.

Ils étaient poursuivis par les officines, habituelles courroies de transmission de la politique de l’Etat d’Israël, ainsi que par la LICRA, pour « discrimination et incitation à la haine et à la violence envers un groupe ou une nation » pour avoir participé à deux actions de boycott de produits israéliens dans le magasin Carrefour Illzach. Ces associations viennent toutes d’être déboutées par la justice française !

Chacune de nos actions se veut pacifique. Nous portons nos tee-shirts verts (sur lesquels figurent l’inscription “Boycott Israël/Palestine Vivra”), des bonnets « Père Noël » rouges, nous distribuons nos tracts en parlant aux gens et leur souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année. Tout se fait dans le calme, nous ne constituons certainement pas une menace pour la sécurité.

Nos actions vont perdurer jusqu’à ce qu’Israël se conforme aux résolutions des Nations Unies et respecte les droits internationaux et humanitaires.

Face à cette atteinte claire à la liberté d’expression, nous invitons tous les citoyens épris de justice à envoyer des mails, fax, coups de fil de protestation aux personnes suivantes :

Freddy Thielemans
Bourgmestre de la Ville de Bruxelles.
Tél. : 02 279 50 10
Fax : 02 279 50 21
freddy.thielemans@brucity.be

Faouzia Hariche
Echevine de l’Instruction publique et de la Jeunesse de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 49 10
Fax : 02 279 49 21
faouzia.hariche@brucity.be

Philippe Close
Echevin du Tourisme et du Personnel de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 40
Fax : 02 279 47 49
philippe.close@brucity.be

Mohamed Ouriaghli
Echevin des Propriétés communales et du Parc automobile de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 41 30
Fax : 02 279 41 39
Mohamed.Ouriaghli@brucity.be

Christian Ceux
Echevin de l’Urbanisme et de la Mobilité de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 45 10
Fax : 02 279 45 21
cabinet.ch.ceux@brucity.be

Karine Lalieux
Echevine de la Propreté publique et de l’Informatique
Tél. : 02 279 48 50
Fax : 02 279 48 59
Kabinet.k.lalieux@brucity.be

Chantal Noël
Echevine de la Famille, de la Petite enfance, des Crèches et des Cultes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 50 60
Fax : 02 279 50 62
cabinet.chantal.noel@brucity.be

Ahmed El Ktibi
Echevin des Travaux publics, de la Participation et de l’Egalité des chances de la Ville de Bruxelles

Tél. : 02 279 48 10
Fax : 02 279 48 29
cabinet.a.elktibi@brucity.be

Bertin Mampaka
Echevin des Sports, des Espaces verts, de l’Environnement, de la Solidarité internationale et de l’Equipement communal
Tél. : 02 279 47 10
Fax : 02 279 47 22
bertin.mampaka@brucity.be

Jean De Hertog
Echevin de l’Economie, du Commerce, de la Centrale d’achats et des Affaires flamandes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 44 10
Fax : 02 279 44 09
Kabinet.Jean.DeHertog@brucity.be

Hamza Fassi-Fihri
Echevin de la Culture, de l’Emploi, de la Formation et de l’Etat civil de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 51
Fax : 02 279 47 59
hamza.fassi-fihri@brucity.be

Nous invitons ces élus à faire preuve de sagesse et de justesse en intervenant au plus vite, pour sauver l’expression démocratique dans la commune de Bruxelles.

Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations :

Contact presse : Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine

0486/703.215

 

Paix,Peace, Pace, Salam, Paz, Shalom, Vrede… À vous.

 

En quoi consiste le boycott?

Quand nous parlons de boycott, nous parlons en fait de BDS :Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Boycott : c’est un appel à tous les consommateurs et consommatrices du monde entier pour qu’ils s’abstiennent d’acheter :

les produits en provenance d’Israël et/ou des colonies établies en Cisjordanie occupée;

les produits des compagnies qui soutiennent activement Israël par leurs      investissements ou leurs actions de lobbying en sa faveur dans divers pays.

Ce boycott s’applique aussi aux biens culturels (livres, films, etc.) aux événements internationaux (expositions, foires, etc.) et aux compétitions sportives.

Désinvestissement : c’est un  appel à tous les investisseurs,  petits et grands pour qu’ils cessent d’investir dans tout ce qui peut, par la suite, contribuer au développement d’Israël sous quelque forme que ce soit : fonds de retraite, actions boursières, etc. et qu’ils retirent les investissements déjà effectués.

Sanctions : c’est un appel à tous les pays pour que des sanctions internationales   soient appliquées contre Israël (comme dans le cas de l’Afrique du Sud) :

§ cessations de relations diplomatiques,

§ annulation d’accords commerciaux et de libre-échange.

le boycott des produits Israélien :

c’est refuser de financer l’occupation des territoires palestiniens

c’est rendre Israël moins compétitif sur la scène internationale

c’est l’obliger à se soumettre au droit international c’est lui imposer d’accepter le droit du peuple palestinien à s’autodéterminer et à vivre dans un Etat viable

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Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom « 

Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ?

Action symbolique de 16h30 à 18h00,

devant l’église située dans la rue Neuve à Bruxelles

Nous y distribuerons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable.

Rejoignez-nous, vêtu(e) de rouge comme le père Noël.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements : 0476/841.969

Une émission sur la Palestine déclenche une polémique avec la communauté juive


En cause : un numéro du magazine "Un oeil sur la planète" diffusé lundi et intitulé "Un Etat palestinien est-il encore possible ?".

En cause : un numéro du magazine « Un oeil sur la planète » diffusé lundi et intitulé « Un Etat palestinien est-il encore possible ? ».AP/CHRISTOPHE ENA

La diffusion sur France 2 d’une émission sur les territoires palestiniens a déclenché une polémique, obligeant la direction de la chaîne à rencontrer prochainement l’ambassadeur d’Israël et les représentants de la communauté juive en France, a indiqué samedi 8 octobre le groupe public.

« Des rendez-vous ont été pris entre l’ambassadeur d’Israël et le CRIF (le Conseil représentatif des institutions juives de France, ndlr), et le président de FranceTélévisions Rémy Pflimlin, avec Thierry Thuillier« , le directeur de l’information de France Télévisions, a indiqué la chaîne. A l’origine de cette polémique, un numéro du magazine « Un oeil sur la planète » diffusé lundi et intitulé « Un Etat palestinien est-il encore possible ? ».

« INTENSE ÉMOTION ET UNE STUPÉFACTION ÉCOEURÉE »

Cette émission « a entraîné au sein de la communauté juive une intense émotion et une stupéfaction écoeurée », a déclaré le président du CRIF, Richard Prasquier, dans une lettre ouverte à Rémy Pflimlin. Il a jugé que l’équipe qui l’a réalisée « a présenté, d’un conflit complexe, une image caricaturale et unilatérale »« en distordant les causalités, en ridiculisant l’adversaire, sans éviter les insinuations à la limite des théories conspirationistes antisémites ». M. Prasquier a demandé derencontrer Rémy Pflimlin.

L’ambassade d’Israël à Paris n’était pas joignable samedi, jour du Yom Kippour, leGrand Pardon, la fête la plus importante du judaïsme. Un groupe a parallèlement été créé sur Facebook, « Boycott France Télévisions », demandant que la chaîne« revienne sur cette émission et présente des excuses ».

MENACES PHYSIQUES

Le rédacteur en chef de l’émission, Patrick Boitet, s’est expliqué dans une interview au Parisien : « Nous avons fait notre travail de journalistes avec rigueur (…) Pour le Proche-Orient, les opinions s’enflamment facilement. Mais là, c’est exagéré ». Il raconte avoir reçu « 800 mails » cette semaine, « où nous sommes traités de petits nazillons ». Le présentateur de l’émission, Etienne Leenhardt, aurait pas ailleurs été physiquement menacé.

Le journaliste de France télévisions spécialiste du Proche-Orient, Charles Anderlin,s’est fendu d’un article sur son blog intitulé « Bonjour les censeurs ». Il y fustige la polémique, estimant que « cela s’appelle de la censure et c’est une atteinte intolérable au droit d’informer. »

Telecomix Syria, l’information syrienne qui contourne la censure


7 octobre 2011 39 lecture(s)

Après l’Egypte et la Tunisie, Telecomix a trouvé son nouveau cheval de bataille :  la liberté d’accès à internet en Syrie et donc par association, la liberté d’information. C’est de là qu’est né Telecomix : Syria, portail d’accès à de multiples sites d’actualités traitant de la situation en Syrie. Un peu à la manière d’un Google Actu, le site référence les articles par titres avant de basculer les internautes sur les sites sources.

“La plupart des gens qui participent à ce projet, ne savaient pas grand-chose sur la Syrie, mais s’intéressent à la liberté. On a donc décidé de nous y mettre sur notre temps libre” a confié “itsnotabigtruck”, hacker membre de Telecomix, cité par Internet sans frontières, qui constate simplement que “la Syrie est un des exemples les plus flagrants d’un pouvoir qui réprime son peuple”. D’où une volonté de casser les barrières et d’offrir une chance aux Syriens de contourner la censure. Un de ses “collègues” “Kheops” développe un peu plus les objectifs de Telecomix sur le site Reflets.info. Il explique que le but  de l’ “opération Syria” (OP Syria) était avant tout d’apprendre aux Syriens à s’exprimer sur la toile sans risquer de se faire repérer, par l’usage de logiciels, de protocoles sécurisés, en évitant de laisser traîner des données personnelles sur le net et enfin d’apprendre à faire suivre vidéos et déclarations personnelles sans risquer de dévoiler la source.

Il a donc fallu contacter un maximum de Syriens tout en contournant quelques difficultés : comment toucher le plus grand nombre, obtenir leur confiance et surtout leur éviter de mettre les destinataires en danger en les contactant. La solution des réseaux sociaux a vite été écartée et c’est par un envoi massif de spams (en anglais et en arabe) qu’a opéré Telecomix, dans la nuit du 11 au 12 aout. Les adresses e-mail des destinataires avaient été récupérées sur le net. Le document a tout de même été relayé sur Twitter par la suite. Le message, allait droit au but :

Cher peuple de Syrie, combattants pour la démocratie
Nous sommes Telecomix, “hacktivistes” (
contraction de “hacker” et “activiste” ndlr) combattant pour la circulations de l’information.
Vous trouverez en pièce-jointe, un tutoriel qui pourra vous aider à communiquer et à diffuser des informations. S’il vous plaît lisez-le attentivement. Diffusez-le autant que vous le pouvez, de n’importe quelle façon. La démocratie et la liberté sont en jeu. Nous avons lutté contre la censure afin que ce message vous parvienne.
Avec des sentiments libertaires,
Salutations
Telecomix.

Afin d’enfoncer le clou et faire comprendre aux Syriens qu’il ne s’agissait ni d’une plaisanterie, ni d’une tentative de manipulation de la part du gouvernement, Telecomix a lancé par la suite un premier site internet distillant nombre de conseils pour surfer sur internet et y communiquer en toute tranquillité mettant à disposition des logiciels de protection à télécharger. Le site disposait par ailleurs d’un lien pour accéder au chat IRC de Telecomix. Peu de temps après le lancement du site (le 5 septembre), l’afflux de connexions en provenance de Syrie sur le salon de discussions fit très vite comprendre au groupe que son opération était un succès. Désormais les Syriens ont la possibilité de se renseigner entre eux, d’échanger leur point de vue sur la situation, grâce à des chats totalement sécurisés et même se parler de vive voix sur des logiciels dérivés de Skype, un logiciel de traduction (un bot plus précisément) a été mis au point pour permettre aux Européens et Américains impliqués de discuter avec la population sur place.

Plus que jamais, internet vient jouer un rôle primordial dans l’information et l’organisation. Le très important travail des membres de Telecomix permet aux Syriens de prendre le relais petit à petit. Le site d’information récemment lancé vient ponctuer l’immense tâche accomplie et “démocratise” un peu plus l’information. Mais les “hacktivistes” le savent, leur travail n’est pas encore terminé.

“A Child’s View From Gaza.”


Les dessins qui ont causé l’annulation de cette exposition

Sur Twitter :
JFEDeastbay Jewish Federation
Great news! The « Child’s view from Gaza » exhibit at MOCHA has been canceled thanks to some great East Bay Jewish community organizing

Traduction: Grande nouvelle! L’exposition « Un regard d’enfant de Gaza » au MOCHA a été annulée grâce à une forte mobilisation de la communauté juive de l’east Bay.

Palestine : une émission satirique qui dérange


La comédienne Manal Awad (au centre dans une scène de Watan ala Watar) croit que les soulèvements dans le monde arabe incitent l'Autorité palestinienne à agir contre la liberté d'expression. Photo: AFP

Janie Gosselin
La Presse

(Ramallah, Cisjordanie) Ils imitent le président palestinien. Se moquent du conflit avec Israël. Du Hamas. De la société. Mais les artisans d’une émission satirique très populaire dans les territoires palestiniens semblent être allés trop loin aux yeux du gouvernement. Leur émission, inusitée dans le monde arabe, a été retirée des ondes. Dans un décor rudimentaire, une femme pleure la mort de son bébé, victime d’une erreur médicale. Un médecin arrive. Ils négocient âprement une compensation financière, clin d’oeil à une certaine «justice informelle». Témoin de la scène, un visiteur consulte discrètement la femme. Il cherche le «meilleur» médecin pour sa belle-mère.

Cette capsule de la populaire émission palestinienne Watan ala Watar (Une patrie sur la corde raide) a soulevé l’indignation des médecins, malgré son style indubitablement humoristique. Leur syndicat a déposé une plainte au procureur général palestinien. Celui-ci a retiré cette semaine l’émission des ondes de la télévision publique. Elle était présentée quotidiennement pendant le ramadan – neuvième mois du calendrier musulman – et une fois par semaine le reste de l’année.

Watan ala Watar était diffusée depuis 2009 et s’est attiré un grand public et un nombre important de détracteurs. «L’émission a réussi à créer une unité entre le Hamas et le Fatah. Tous les deux sont contre!» lance à la blague le journaliste culturel Yousef Shayeb, en référence aux groupes au pouvoir dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, qui semblent toujours loin de la réconciliation annoncée.

En plus du syndicat des médecins, le dirigeant de la police a aussi déposé une plainte récemment. L’an dernier, c’était le chef de la brigade anticorruption.

Décision «honteuse»

L’auteur de l’émission satirique, qui parodie un journal télévisé d’une dizaine de minutes, a qualifié la décision du procureur général de « honteuse ». « Comme peuple, nous demandons notre liberté de l’occupation (israélienne), pas de nous-mêmes, dit Imad Farajin. Maintenant, nous devons demander au gouvernement palestinien aussi pour avoir la liberté. » Il dit ne jamais s’être limité sur les sujets à traiter, même si certaines questions, comme la religion, restent plus « sensibles ».

Les trois créateurs de l’émission, inspirée de leurs spectacles sur scène, sont conscients de jouer sur la corde raide. Mais la comédienne Manal Awad croit que les dés étaient pipés et qu’ils faisaient l’objet d’une campagne de salissage avant même la reprise des capsules quotidiennes au début du mois. « Dès le premier épisode, il y a eu des attaques, une campagne de boycottage sur Facebook, des articles contre nous », dit-elle. Elle dit ignorer qui en sont les auteurs, mais croit que les soulèvements dans le monde arabe incitent l’Autorité palestinienne à agir contre la liberté d’expression. « L’Autorité palestinienne sait que nous sommes efficaces et ils ne veulent pas que nous devenions la voix qui a un effet sur les gens », avance-t-elle. Jamais auparavant elle n’avait fait l’objet de censure, même si elle avoue que c’est une pratique « assez courante » en Cisjordanie, particulièrement dans les médias.

Corde sensible

Il n’a pas été possible d’obtenir la réaction de l’Autorité palestinienne sur le sujet. Dans une entrevue téléphonique, le directeur adjoint du syndicat des médecins s’est défendu de manquer d’humour, mais affirme que Watan ala Watar a dépassé les bornes. « Les mensonges véhiculés par cet épisode (sur les médecins) nous ont rendus furieux, a dit le Dr Shawqi Sabha. Même si nous savons que les satires décrivent habituellement des situations de façon extrême, cette description était incorrecte, n’était pas drôle et était dommageable à l’image d’une des professions les plus nobles, la profession médicale. » Le sujet a touché une corde sensible dans un contexte particulièrement houleux entre le syndicat des médecins et l’Autorité palestinienne.

Pour l’instant, les artisans de Watan ala Watar continuent à présenter leurs sketches sur scène. «Nous allons nous moquer de cette histoire», précise Manal Awad.

http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201108/20/01-4427498-palestine-une-emission-satirique-qui-derange.php

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