Une nouvelle flottille prévue vers Gaza avant la fin de l’année


04/08/2010

Les organisateurs de la « flottille de la liberté » pour Gaza, cible d’un assaut meurtrier des commandos israéliens en mai, ont annoncé mercredi l’envoi d’une nouvelle flotte vers le territoire palestinien avant la fin de l’année, au terme d’une réunion à Stockholm.

« Nous allons envoyer une (nouvelle) flottille si le blocus (israélien sur Gaza) n’est pas levé », a déclaré à l’AFP Dror Feiler, porte-parole de la branche suédoise du mouvement pro-palestinien Ship to Gaza et rescapé de l’abordage du 31 mai.

« Nous irons avant la fin de l’année et nous sommes pratiquement certains que la flottille sera plus importante, qu’il y aura davantage de navires et des bâtiments plus gros », a-t-il dit.

« Nous n’accepterons pas de contrôles et d’inspections israéliens », a-t-il averti, dans une déclaration faite après une réunion de membres du mouvement dans la capitale suédoise.

Le 31 mai à l’aube, des commandos israéliens avaient donné l’assaut sur le convoi de six navires, tuant 9 passagers turcs et soulevant une vague de réprobations internationales. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU a mis sur pied une mission d’enquête sur l’abordage.

Ship to Gaza n’était pas en mesure de donner une date plus précise pour l’envoi des nouveaux navires, mais a souligné que la nouvelle flotte serait plus importante que la précédente.

« Nous ne pouvons pas donner de date exacte, parce qu’il faut affréter et enregistrer les navires », a souligné M. Feiler, un artiste et militant né en Israël et habitant en Suède.

« Nous affrétons des navires, nous recevons beaucoup de fonds pour avoir plus de bateaux. La nouvelle flottille sera plus grande que la précédente », a-t-il dit à l’AFP, citant des appuis en France, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Norvège, en Australie, aux Etats-Unis ou encore au Canada.

« Une nouvelle coalition est en formation », a-t-il dit.

La mort des neufs Turcs dans l’assaut le 31 mai avait suscité de vigoureuses condamnations à travers le monde et déclenché une grave crise avec Ankara, appui précieux d’Israël dans la région.

Israël a accepté pour la première fois lundi de participer à une enquête de l’ONU sur l’opération militaire, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter la crise avec la Turquie.

De son côté, le mouvement Ship to Gaza a exprimé mercredi ses « inquiétudes » sur la neutralité de l’enquête onusienne qui, selon lui, souffre d’un « mandat limité ».

source

Nouvelles initiatives pour casser le siège de Gaza


http://www.vivapalestina.org

Le terrible massacre à bord du « Mavi Marma » le 31 mai a produit un changement dans l’opinion internationale contre le siège inhumain du peuple de Gaza.

Dans les eaux internationales, l’armée israélienne s’apprête à aborder la flottille.

Loin de dissuader les gens à s’ingénier à mettre fin au siège, l’assaut israélien contre la « flottille de la liberté » a incité encore plus de gens à apporter de l’aide humanitaire à la population de Gaza et à en finir avec le siège.

Viva Palestina a déjà organisé 3 convois imposants – par la terre – depuis ces 18 derniers mois. Chacun d’eux est parvenu à livrer son chargement et Viva Palestina a également participé à la dernière flottille.

Depuis ces dernières semaines nous sommes en discussion avec des organisations partenaires pour coordonner nos efforts à la fois par la terre et par la mer afin d’avoir le maximum d’impact.
C’est dans ce contexte que Viva Palestina lance son opération

« Viva Palestina 5 – La sauvegarde de Gaza ».

Il s’agit d’un convoi terrestre imposant qui quittera Londres le samedi 18 Septembreen même temps que deux autres convois qui quitteront Casablanca et Doha. Ces trois convois terrestres seront coordonnés avec une flottille internationale – encore plus importante que celle du 31 mai – et qui se dirigera par la mer et arrivera en même temps que les 3 convois terrestres .

Viva Palestina prendra la direction du convoi terrestre « la Sauvegarde de Gaza » en partenariat avec « Le Comité International pour rompre le siège de Gaza » ainsi qu’avec des organisations d’Europe, de Turquie, du Moyen-Orient, d’Australie, d’Inde et d’Afrique du Sud.

Le Samedi 18 Septembre sera sans aucun doute le samedi le plus propice après le mois du Ramadan . Nous nous proposons de conduire 500 véhicules qui transporteront de l’équipement médical, des fournitures scolaires et tout ce qui est nécessaire pour le reconstruction d’une mosquée détruite, d’une école pour orphelins et d’une maternité à Beit Hanoun.

Nous soutenons le flottille internationale qui est programmée pour toucher terre à Gaza dans le même temps.

Des institutions de renom en appellent à la fin du siège de Gaza : L’Union européenne, les Nations-Unies et les grandes institutions de bienfaisance telles que OXFAM . Nous en appelons à la participation la plus large et la plus conséquente du plus grand nombre à cet effort qui sera de loin le plus efficace grâce à sa coopération avec d’autres sur une détermination commune.

Nous pensons avoir tiré toutes les conséquences de nos pratiques précédentes pour renforcer notre capacité opérationnelle nos méthodes. Si vous avez déjà pris part à nos 4 précédentes initiatives et que vous souhaitiez renouveler votre participation à « Viva Palestina 5 » nous vous invitons à lire attentivement les informations qui suivent…

…En ce qui concerne la flottille, « Viva Palestina » entend la soutenir, aucune date n’a encore été retenue mais toutes les organisations qui ont participé à la « Flottille de la Liberté » au mois de mai ainsi que quelques autres font tout pour que leur débarquement coïncide avec les convois terrestres qui arriveront au mois d’octobre. Cette flottille qui sera plus importante que celle du mois de mai va nécessiter un effort massif pour la collecte de fonds. Ce faisant, les capacités de chargement des bateaux seront nécessairement plus limitées. « Viva Palestina » entend apporter une contribution significative à cette initiative en même temps qu’elle met en œuvre une large coalition internationale pour le soutien des convois terrestres.

Le message de la population assiégée de Gaza est clair et fort : « Venez massivement, de façon organisée et coordonnée, par terre et par mer, pour apporter une aide vitale qui mettra en lumière l’injustice de ce siège ».

Pour donner suite à ce message nous apportons une attention toute particulière à ce que nous allons transporter afin de nous assurer que les produits sont de haute qualité et qu’il correspondent aux besoins que les gens de Gaza ont eux mêmes identifiés.

Le gouvernement israélien semble considérer Gaza comme un dépotoir.

Ceux qui soutiennent le peuple palestinien pensent que Gaza mérite plus que ce que les pays occidentaux lui accordent : non seulement le mouvement des biens et des personnes mis aussi ses rapports avec les pays voisins, vitaux pour la reconstruction de son économie.

C’est pourquoi ce convoi qui va se présenter au poste frontière de Rafah – que le gouvernement égyptien a déclaré « ouvert » – est absolument vital.
(diffusé par J. Salles)

L' »Amalthéa » aurait demandé à accoster en Egypte


mardi 13 juillet 2010, par La Rédaction


« Amalthéa », le bateau affrété par la Libye et chargé d’aide humanitaire pour la bande de Gaza aurait demandé et obtenu l’autorisation d’accoster en Egypte, annonce un responsable égyptien.

« L’Egypte a donné au bateau libyen l’autorisation d’accoster au port d’El Arich au lieu du port de Gaza », a dit le responsable, ajoutant que son pays permettrait aux passagers et à la cargaison médicale du bateau d’entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah.

Dans la journée, la marine israélienne avait ordonné au bateau, baptisé Espoir, de se dérouter vers d’El Arich, mais son commandant avait refusé d’obtempérer. L’enclave palestinienne de Gaza est soumise à un blocus maritime d’Israël.
Le navire, qui a appareillé samedi de Grèce, est affrété par la fondation caritative libyenne présidée par Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

(Mardi, 13 juillet 2010 – Avec les agences de presse, 21h55)

source

« Amalthéa » Le propriétaire du navire affirme qu’il ne cèdera pas aux pressions


mardi 13 juillet 2010, par La Rédaction

Israël se dit prêt à intercepter un cargo d’aide libyen en route pour Gaza si le bateau tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien, six semaines après l’arraisonnement d’une flottille humanitaire internationale.
Les autorités israéliennes ont lancé un ultimatum au navire, affrété par la Fondation Kadhafi pour Gaza, pour qu’il se détourne de son cap avant mardi minuit (21H00 GMT). « Les autorités israéliennes nous ont donné jusqu’à ce soir minuit pour changer de direction vers le port (égyptien) d’Al-Arich. Sinon, elles menacent d’intercepter le bateau avec leur marine de guerre », a déclaré à l’AFP un représentant de la Fondation libyenne à bord, Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire.
Selon M. Zwei, le capitaine du cargo a répondu « que la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse ».

« La marine israélienne a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s’il tente de violer le blocus maritime », a confirmé une porte-parole de l’armée à Jérusalem, en précisant qu’un contact radio avait été établi avec le bateau libyen.
A la mi-journée, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza, où il devait accoster mercredi matin.

« Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n’étions pas là pour faire de la provocation », a expliqué M. Zwei.

Selon la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, l’Amalthéa est « chargé de deux mille tonnes d’aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments ».
Outre les 12 membres d’équipage de diverses nationalités, neuf personnes (six Libyens, un Nigérien, un Marocain et un Algérien) sont à bord, selon l’agent maritime de l’Amalthéa.

Ces derniers jours, Israël a déployé d’intenses efforts diplomatiques pour que le cargo libyen détourne sa route vers l’Egypte mais a averti qu’il n’hésiterait pas à l’arraisonner s’il maintenait le cap sur Gaza.
L’Etat hébreu, qui a dénoncé « une provocation superflue », espère prévenir une réédition du récent fiasco de sa marine dans les eaux internationales au large de Gaza.

Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale qui s’efforçait de « briser » le blocus israélien, une opération mal préparée et exécutée qui a entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.

Selon la Fondation Kadhafi, les pressions se sont accentuées mardi sur le propriétaire grec et le capitaine de l’Amalthéa afin de les pousser à changer de route.

« La Fondation a reçu une lettre de la compagnie propriétaire du navire confirmant les pressions exercées sur eux », a affirmé l’organisation sur son site internet, sans préciser la nature ou l’origine de ces pressions.

« Le propriétaire du navire a affirmé qu’il ne cèdera pas aux pressions, tout en notant qu’il n’avait pas l’intention d’entrer dans une confrontation », a souligné la Fondation qui a appelé toutes les parties « à permettre au navire d’atteindre sa destination finale ».

Les Israéliens, qui veulent escorter le bateau libyen dans leur port d’Ashdod (sud) pour y décharger sa cargaison, disent craindre l’importation massive d’armes et de matériel de guerre pour justifier leur blocus maritime de Gaza.

(Mardi, 13 juillet 2010 – Avec les agences de presse, 19h00)

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« Amalthéa » :
Ultimatum israélien pour mardi minuit

L’armée israélienne se prépare à stopper un cargo d’aide libyen, affrété par la Fondation Kadhafi pour Gaza, si celui-ci tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien, a indiqué mardi une porte-parole militaire.
« La marine a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s’il tente de violer le blocus maritime », a déclaré à l’AFP la porte-parole en précisant que l’armée israélienne a « pris contact » avec le bateau libyen.

Selon un représentant de la fondation libyenne à bord du cargo, les autorités israéliennes ont donné jusqu’à mardi minuit au navire pour changer de cap, lors d’un contact radio. « Les autorités israéliennes nous ont donné jusqu’à ce soir minuit pour changer de direction vers le port (égyptien) d’Al-Arich. Sinon, elles menacent d’intercepter le bateau avec sa marine de guerre », a indiqué à l’AFP Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire.

Selon M. Zwei, le commandant du cargo a répondu « que la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse ».

A la mi-journée, le bateau était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza et devait accoster mercredi matin, avait précisé un peu plus tôt M. Zwei.

« Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n’étions pas là pour faire de la provocation ».

« Nous avons également précisé que nous ne transportions que des produits alimentaires et des médicaments et nous leur avons demandé de nous laisser décharger notre cargaison à Gaza », avait ajouté M. Zwei.

Israël a déployé d’intenses efforts diplomatiques pour que le cargo Amalthéa détourne sa route vers l’Egypte mais a averti qu’il l’arraisonnerait s’il maintenait le cap sur Gaza. Le 31 mai dernier, la marine israélienne avait intercepté une flottille humanitaire internationale qui s’efforçait de « briser » le blocus israélien de Gaza, une opération qui avait entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.

(Mardi, 13 juillet 2010 – Avec les agences de presse, 16h15)

7 navires européens se joindront à la 2e flottille humanitaire pour Gaza


07/07/2010

La « Campagne européenne pour la levée du blocus de Gaza » a annoncé que sept navires européennes vont se joindre à la deuxième flottille humanitaire internationale pour Gaza en vue de briser le blocus israélien.

L’organisation, dont le siège se trouve à Bruxelles, a dit dans un communiqué que des dizaines de ses activistes de différentes nationalités et des navires se joindront à la deuxième flottille de la liberté.

« La 2e flottille de la liberté donnera des surprises à Israël », affirme le communiqué, ajoutant que l’une des surprises est que sept navires européens rejoindront la flottille qui sera plus grande que la première.

La Campagne européenne pour la levée du blocus de Gaza a dit avoir reçu plus de 9000 demandes pour participer à la deuxième flottille pour Gaza.

La première Flottille de la Liberté transportait 750 activistes de plus de 40 pays, dont 44 officiels politiques et gouvernementaux arabes et européens, dont 10 députés algériens, plus de 10.000 tonnes de matériel médical, matériaux de construction, bois et 100 maisons préfabriqués, pour soutenir les dizaines de milliers de gens qui ont perdu leurs maisons dans la guerre israélienne de fin 2008-début 2009. Les bateaux transportaient aussi 500 fauteuils électriques pour handicapés, car la dernière guerre sioniste a laissé près de 600 handicapés à Gaza.

Feu vert libanais au départ pour Chypre de l’un des navires humanitaires destinés à Gaza


L’un des deux bateaux de militants libanais déterminés à briser, à partir du Liban, le blocus imposé à la bande de Gaza a reçu le feu vert des autorités libanaises pour se diriger vers Chypre, aucune ligne maritime directe n’existant entre Beyrouth et Israël ou les territoires palestiniens.

« Le ministre des Travaux publics et des Transports a donné son accord de principe pour nous diriger vers Chypre, à condition que notre bateau soit conforme aux critères en vigueur », a affirmé à l’AFP Thaer Ghandour, membre de Journalistes sans limites, une ONG libanaise participant à l’expédition

Le cargo Julia, rebaptisé Nagi el-Ali, du nom d’un célèbre caricaturiste palestinien, se trouve actuellement au port de Tripoli, dans le nord du Liban, pour inspection. Il rassemblera, selon les organisateurs, des dizaines de journalistes libanais et étrangers, tandis qu’un deuxième navire, le Mariam, regroupera une cinquantaine de militantes, dont 30 Libanaises. Ce navire attend toujours le feu vert des autorités libanaises. Les deux bateaux seront chargés d’aide.

Samedi, la représentante israélienne à l’ONU a estimé que l’État hébreu était en droit d’user de « tous les moyens » pour éviter que des militants se rendent par bateau du Liban à Gaza, ont affirmé samedi les médias israéliens.

« Nous sommes habitués aux menaces israéliennes. Nous allons poursuivre notre objectif et réaffirmer notre engagement qui est à caractère humanitaire », a indiqué M. Ghandour.

Le Hezbollah a souligné vendredi qu’il n’était pas impliqué dans le projet.

À Jérusalem, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a prévenu le Liban qu’il serait « responsable » si « une confrontation violente et dangereuse » avait lieu.

L’assaut mené le 31 mai par l’armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale qui tentait de « briser » le blocus avait coûté la vie à 9 passagers turcs. Pressé après ce raid de desserrer l’étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l’embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l’importation de matériel de guerre dans ce territoire palestinien. L’allègement du blocus de la bande de Gaza est « la meilleure décision qu’Israël pouvait prendre », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au lendemain de l’annonce de la levée de l’embargo sur les biens « à usage civil ».

« La décision du cabinet (de sécurité) de lever le blocus civil sur la bande de Gaza et de renforcer le blocus sécuritaire a été prise en coordination avec les États-Unis, le représentant du quartette (pour le Proche-Orient) Tony Blair et d’autres chefs de gouvernement », a expliqué M. Netanyahu lors d’une intervention devant la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement. « C’est la meilleure décision que pouvait prendre Israël car elle retire au Hamas son principal argument de propagande et nous permet, ainsi qu’à nos amis dans le monde, de nous rassembler autour de nos revendications justifiées en matière de sécurité », a déclaré M. Netanyahu.

À propos des projets d’expéditions maritimes d’Iran et du Liban à destination de Gaza, le Premier ministre a estimé « qu’il s’agit de tentatives de l’Iran et du Hezbollah de forcer le blocus maritime et sécuritaire autour du Hamas ». « C’est pourquoi la décision du cabinet (de sécurité) est aussi importante. Elle nous donne une raison légitime aux yeux de nos amis dans le monde pour renforcer le blocus sécuritaire tout en levant le blocus civil », a répété M. Netanyahu.

Le départ des bateaux iraniens retardé

Par ailleurs, le départ de deux bateaux d’aide humanitaire iranienne pour Gaza a été retardé à une date indéterminée, a indiqué hier un responsable du Croissant-Rouge iranien. « La modification, selon les prescriptions de la Croix-Rouge internationale, de la cargaison devant être acheminée à Gaza ainsi qu’un certain manque de coordination internationale ont entraîné un retard dans le départ de la flottille du Croissant-Rouge », a dit Mohammad Javad Jafarian. « Aucune date précise n’a encore été fixée pour ce départ », a précisé ce responsable de la branche jeunesse à l’organisation, cité par l’agence ISNA.

Le Croissant-Rouge iranien a annoncé début juin son intention d’envoyer deux bateaux chargés d’aide humanitaire et de volontaires à Gaza, dans une tentative de briser le blocus imposé depuis quatre ans. Un bateau chargé d’aide humanitaire devait en principe partir au début de cette semaine, l’autre transportant des « travailleurs humanitaires volontaires » attendant le feu vert des autorités iraniennes pour des questions de « sécurité ». « Les bateaux iraniens transporteront de l’aide humanitaire et n’auront aucune arme à bord (…) si bien que toute agression constituerait une violation des lois maritimes » internationales, a souligné M. Jafarian. Le Croissant-Rouge iranien avait précisé que son opération devait se faire « en coordination avec le gouvernement turc ». Il avait aussi annoncé l’envoi séparé d’un bateau-hôpital vers les côtes de Gaza « dans un avenir proche ».


http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/661868/Feu_vert_libanais_au_depart_pour_Chypre_de_l%27un_des_navires_humanitaires_destines_a_Gaza.html

Le « Nagi el-Ali » pour Gaza : Feu vert libanais pour un départ vers Chypre


source

lundi 21 juin 2010, par La Rédaction

L’un des deux bateaux de militants déterminés à briser le blocus de la bande de Gaza par la mer depuis le Liban a reçu le feu vert pour se diriger vers Chypre, aucune ligne maritime existant entre Beyrouth et Israël ou les territoires palestiniens, selon des militants. « Le ministre libanais des Transports a donné son accord de principe pour se diriger vers Chypre à condition que notre bateau soit conforme aux critères en vigueur », a affirmé Thaer Ghandour, membre de « Journalistes sans limites », une ONG libanaise participant à l’expédition.

Le cargo « Julia », rebaptisé « Nagi el-Ali », du nom d’un célèbre caricaturiste palestinien, se trouve actuellement au port de Tripoli, dans le nord du Liban, pour inspection. Il rassemblera, selon les organisateurs, des dizaines de journalistes libanais et étrangers, tandis qu’un deuxième navire, le Mariam, regroupera une cinquantaine de militantes, dont 30 Libanaises, et est toujours en attente du feu vert des autorités libanaises. Les deux bateaux seront chargés d’aide.

Samedi, la représentante israélienne à l’ONU a estimé que l’État hébreu était en droit d’user de « tous les moyens » pour éviter que des militants se rendent par bateau du Liban à Gaza, ont affirmé samedi les médias israéliens.
« Nous sommes habitués aux menaces israéliennes. Nous allons poursuivre notre objectif et réaffirmer notre engagement qui est à caractère humanitaire », a indiqué Thaer Ghandour. Le Hezbollah a souligné vendredi qu’il n’était pas impliqué dans le projet.

À Jérusalem, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a prévenu le Liban qu’il serait « responsable » si « une confrontation violente et dangereuse » avait lieu. Israël a mené une guerre en 2006 contre le Liban, qui a fait plus de 1.200 morts côté libanais et plus de 160 côté israélien.

L’assaut mené le 31 mai par l’armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale qui tentait de « briser » le blocus avait coûté la vie à 9 passagers turcs. Pressé après ce raid de desserrer l’étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l’embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l’importation de matériel de guerre dans ce territoire palestinien.

(Lundi, 21 juin 2010 – Avec les agences de presse)

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