6 heures pour la PALESTINE


L’ABP Liège et Comité Verviers Palestine  vous invitent cordialement
avec le soutien :  CP_CR., La Bibi, CCAPL, ULDP, Mir Irg, ULDP, le collectif  femmes de lonay, AHHO, JOC de Liège, La Braise…

INDIGN’ACTION

6 heures pour la PALESTINE
Samedi 14 janvier 2012
Au Centre Poly-Culturel Résistances CPCR
– Rue Jonruelle, 11-15 4000 Liège

Programme :

14 H30 – Accueil –  Stand artisanat et information – Point presse
Entrée : libre

15 h 00 « Résistance populaire non violente en Palestine»
Mazim QUMSIYEH  – professeur de génétique à l’Université de Bir Zeit

15 h 45   « Le Commerce des armes avec Israël : vers un embargo militaire ? »
Thierry Delannoy MIR-IRG – la Communication Non Violente)

16 h 15 – PAUSE : gâteaux – thé – café

16 h 45
– Témoignages des participants à la « Mission Bienvenue en Palestine du 8 juillet »
Jean-Paul Mawet (échevin de Dison), Yamina et Ibrahim
– questions-réponses aux conférenciers

17 h 45 – PAUSE : gâteaux – thé – café

18 H 15
– Présentation de la « Mission Bienvenue en Palestine 2012 »
qui soutiendra la construction d’une école internationale dans la région de Bethléem.

18 h 30   Souper palestinien – Makloubè
P.A.F. : 10€ adultes – 5€ enfants (moins de 12 ans)
Réservation avant le 11 janvier
Tél : 087462017 – gsm: 0496230242 – par mail : palestine.liege@gmail.com

20 H 00   « Dala’ona» dabke dance group (sous réserve)

Charleroi et Bruxelles aujourd’hui : GAZA, ON N’OUBLIE PAS !


Ce 27 décembre : rassemblement :
« Gaza on n’oublie pas »
« Liberté pour le peuple palestinien »


Rendez-vous à 17 h, sur les marches de l’Hôtel de Ville, place Charles II, Charleroi.

Myriam

http://www.myriam-en-ebullition.be

Twitter : @Myriam_De_Ly

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Trois ans après l’agression militaire israélienne:

Actions de commémoration et de soutien

GAZA, ON N’OUBLIE PAS !

affiche gaza fr

Il y a trois ans, Israël a déclenché son assaut meurtrier contre la bande de Gaza alors même qu’il l’occupait et lui imposait son blocus. Plus de 1.400 Palestiniens, la plupart des civils, ont été tués.

De nombreuses organisations des droits de l’homme aussi bien qu’une mission spéciale des Nations Unies, dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone, ont accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre. Ces attaques ont provoqué des manifestations tout autour du monde en solidarité avec les Palestiniens gazaouis.

Trois ans après cette agression militaire dévastatrice, la perpétuation de ce blocus illégal constitue une punition collective de la population et sape la crédibilité du droit international humanitaire.

Dans le cadre d’une action citoyenne et pacifique, nous organisons une marche symbolique et une veillée de commémoration à Bruxelles, pour :

  • ·         La fin du blocus de Gaza
  • ·         La démolition du Mur de l’apartheid
  • ·         La fin de l’occupation israélienne illégale de toute la Palestine!
  • ·         Le droit de retourner en Palestine pour tous les Palestiniens!
  • ·         Le soutien à la résistance du peuple palestinien
  • ·         La libération de tous les prisonniers palestiniens
  • ·         Le soutien à la campagne  « Boycott Désinvestissement et Sanctions »

Mardi 27 décembre 2011

Le départ de la Marche se fera au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard du Midi (statue mégaphone) à 18 heures. Elle s’achèvera avec des prises de parole et une petite animation sur la Place du Jeu de balle vers  20h30.

RECONNAISSANCE DE LA PALESTINE PAR L’UNESCO : ET MAINTENANT ?


jeudi 22 décembre 2011 par Jean-Guy Greilsamer

L’une des victoires des amis de la Palestine en 2011 est sa reconnaissance par l’UNESCO.
Cette victoire a provoqué les foudres d’Israël, qui avait aussitôt annoncé un nouveau programme de constructions dans les colonies et le gel des droits de douane dus à l’autorité palestinienne, et celles des Etats-Unis, qui ont annoncé le retrait de leur participation au budget de l’UNESCO (qui s’élève à 22%)

S’agissant du vote de la France, nous ne sommes pas dupes : son approbation de l’admission de la Palestine à l’UNESCO a surtout servi à justifier son abstention pour l’admission à l’ONU. Mais bon, ne boudons pas la victoire que constitue le résultat du vote.

La question qui se pose aujourd’hui est : après le temps des cérémonies et des discours officiels de bienvenue à l’UNESCO, qu’en sera-t-il ?
L’année 2012 révèlera si cette victoire est surtout symbolique ou si elle sera suivie d’effets importants pour le peuple palestinien.

D’abord, la restitution de son patrimoine au peuple palestinien serait loin d’être un évènement mineur. Les médias ont focalisé leurs projecteurs sur le cas de l’Eglise de la Nativité à Bethléem. Il s’agit là d’un cas à haute valeur symbolique, mais en même temps de la face la plus visible d’un iceberg.
Un autre lieu patrimonial est par exemple la forteresse souterraine d’Hérodion.
Si vous visitez ce lieu, implanté au cœur de la Cisjordanie, vous découvrirez qu’il est gardé par des militaires israéliens et vous lirez à l’entrée que vous êtes censés pénétrer dans l’un des domaines du réseau des parcs nationaux israéliens.

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Colonie israélienne au pied d’Hérodion

Un autre exemple est le site de Qumran, qui abrite les rouleaux de la Mer Morte.
Si vous visitez la vieille ville d’Hébron, vous constaterez que son centre historique comporte des rues désertes avec de traditionnelles échoppes et que ces rues sont surplombées de grillages jonchés de détritus.

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Une ruelle du centre de Hébron

Cette situation est le résultat des pratiques terroristes d’environ 500 colons qui vivent au sommet de la vieille ville et sont protégés par environ 1500 soldats.
Revaloriser cette vieille ville, dont l’intérêt patrimonial a souvent été souligné, c’est forcément s’opposer efficacement aux colons qui terrorisent ses habitants palestiniens.
Et l’on peut aussi rêver que les recherches archéologiques à Gaza sur les civilisations antérieures au peuple hébreu puissent se développer librement, ouvrant ainsi une brèche dans le blocus.

Autre cas : Israël colonise avec ses forces armées des lieux saints qui ont un intérêt patrimonial pour la culture juive, comme si cela était tout à fait naturel. Ainsi le tombeau de Rachel près de Bethléem, dont le site est devenu aussi une base militaire contre le camp de réfugiés d’Aïda, ou le tombeau des patriarches à Hébron, qui s’inscrit dans une mosquée dont la moitié de la surface a été annexée pour être transformée en synagogue. Qu’en serait-il si le Vatican recrutait des armées pour protéger les lieux saints chrétiens dans le monde entier ?

Un point très important est donc la restitution et la protection du patrimoine palestinien, mais un point tout aussi important est d’offrir aux gens du monde entier la possibilité de le visiter, sans avoir à subir des checks points ou autres entraves. De plus il revient au peuple palestinien de pouvoir valoriser son patrimoine, ce qui serait notamment créateur d’emplois. Sur ce point, il existe une association palestinienne, basée près de Bethléem, qui effectue un travail persévérant et convivial : il s’agit de l’« Alternative Tourism Group », qui a contribué au livre « Palestine et Palestiniens », sorte de Guide du Routard de la Palestine. Mais, s’agissant de la visite des lieux saints en Palestine, la réalité est largement dominée par la main mise des agences israéliennes, qui intègrent en général la visite de Yad Vashem à leurs circuits. S’attaquer à ce mur est aussi un enjeu important, culturel, et en même temps économique et politique.

Un autre volet de la fonction de l’UNESCO consiste à valoriser l’animation et les échanges culturels.
En Palestine, la pratique de cet objectif signifierait d’assurer le libre déplacement des artistes, dont le rôle pour l’avenir du pays est manifeste, et de permettre à la jeunesse palestinienne et aux autres générations de circuler librement pour bénéficier d’échanges culturels avec d’autres pays. Cet autre chantier, nous le savons, se heurte à de très sérieux obstacles !
Les associations qui organisent des tournées en France de troupes de théâtre palestiniennes peuvent en témoigner, ainsi les Amis du théâtre de la Liberté de Jénine ou la Société des Amis du théâtre Al Rowwad

L’UNESCO est aussi associée à des projets de protection des minorités réprimées.
Ainsi, lors de la cérémonie de la levée du drapeau palestinien à l’UNESCO le 13 décembre à Paris, il était possible de visiter une exposition sur le rôle de l’UNESCO pour la Palestine et dont le thème de l’un des panneaux est la « Protection des moyens de subsistance et autonomisation durable des communautés rurales et de réfugiés vulnérables dans la Vallée du Jourdain, financé par le Japon, l’UNESCO, la FAO, l’UNIFEM et l’UNRWA »

Pour conclure, la reconnaissance de la Palestine par l’UNESCO est loin de présenter un intérêt purement symbolique. Sa mise en œuvre persévérante peut contribuer réellement à l’isolement grandissant de l’Etat d’Israël dans l’opinion publique internationale et à la vigueur de la résistance culturelle et politique du peuple palestinien.
Espérons qu’en 2012 des batailles seront engagées dans cette voie. L’UJFP y contribuera à sa mesure, dans le souci de démasquer l’idéologie qui guide l’actuel Etat d’Israël et de soutenir la résistance collective du peuple palestinien.

Paris, le 22 décembre 2011

PS : les photos ont été prises par des membres de l’UJFP lors de la 166ème mission (judéo-arabe) de la CCIPPP ( 23 au 31 oct 2010)

source

Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ?


vendredi 23 décembre 2011

« Malgré les pressions subies de la part des autorités afin que nous ne fassions pas cette action, nous nous sommes rendus comme prévu, chaque année, pour les fêtes de fin d’année, dans la rue Neuve, pour y mener notre action : « Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? »

Nous y avons distribué plus de 1500 sachets contenant des tracts et des bonbons. Et nous avons ressenti que la cause palestinienne est de plus en plus partagée par les citoyens bruxellois.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la Campagne BDS « Boycott Désinvestissement et Sanctions », qui prend de plus en plus d’ampleur au niveau international. Cette campagne est une campagne non-violente et citoyenne qui souhaite s’élargir le plus possible afin d’en finir avec l’impunité et contraindre Israël à respecter le droit ! »


Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? par mcpalestine

CAPJPO-EuroPalestine

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?


22 décembre 2011

Communiqué de presse du Mouvement Citoyen Palestine.

Autorisée depuis 2002, l’action des Pères Noël du Mouvement Citoyen Palestine est aujourd’hui interdite par la Ville de Bruxelles!

Cette action de Noël a lieu depuis 2002 et elle s’est toujours très bien passée, que ce soit avec la police ou avec les passants de la rue Neuve. Chaque année, nous y distribuons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable. Cette action de sensibilisation est une vraie réussite car nous touchons un public non-averti. Chaque année, depuis 9 ans, nous avons reçu beaucoup d’encouragement et de sympathie de la part du public. Nous tenons à remercier les personnes qui sont venues nous rejoindre dans cette action durant toutes ces années

Radio Judaïca et le CCOJB font-ils la loi à la Ville de Bruxelles ?

Sous l’impulsion des autorités israéliennes et de certaines organisations qui se prétendent représentatives de tous les juifs, une vaste opération de terrorisme psychologique est engagée contre ceux, y compris contre des organisations de défense des droits de l’homme, qui osent élever leur voix contre la politique du gouvernement israélien.

En effet, ce jeudi 22 décembre à 16h53, j’ai reçu un coup de fil de la police m’informant que l’action du Mouvement Citoyen Palestine « Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom «  » serait interdite, sans apporter aucune autre explication que le bourgmestre ne l’autorise pas (plus) ! « Or, tout acte administratif doit être formellement motivé comme le prévoit la loi du 29 juillet 1991 », nous dit notre avocat.

Le mercredi 21 décembre, Radio Judaïca, à la suite de l’intervention du CCOJB, aurait annoncé que Monsieur Thielemans avait interdit notre action du vendredi à la rue Neuve, et ceci avant même que le Mouvement Citoyen Palestine ait été informé par la police.

Radio Judaïca et le CCOJB seraient-ils ceux qui autorisent ou interdisent  les distributions de tracts et de bonbons dans la commune de Bruxelles ?
Soyons présents plus que d’habitude ce Vendredi 23 Décembre, à partir de 16h, Rue Neuve, face à l’église pour défendre le droit des Palestiniens, mais aussi notre propre liberté d’expression !

Alors que  le monde entier assiste impuissant au comportement cynique des  autorités israéliennes à l’égard des Palestiniens, les défenseurs de la cause palestinienne font l’objet, de plus en plus fréquemment, d’atteintes à la liberté d’expression.

La lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud a montré une solidarité internationale efficace et cohérente avec un peuple opprimé. C’est ce genre d’action que le peuple palestinien opprimé demande.  Depuis 2005, la société civile palestinienne, y compris les fédérations syndicales et tous les regroupements politiques syndicaux, ont été unanimes en demandant aux personnes de conscience et institutions du  monde entier, notamment les syndicats, d’approuver le BDS (Boycott Désinvestissement et Sanctions) contre Israël et de mettre en œuvre ce boycott des diverses manières, les mieux adaptées à leur contexte respectif. La campagne BDS reste le meilleur espoir de mettre fin à l’occupation et l’apartheid d’Israël, et à faire valoir l’obtention des droits reconnus par l’ONU, en particulier le droit à l’autodétermination.

La liberté de manifestation comme la liberté d’expression sont des droits fondamentaux. Ils sont inscrits dans les traités internationaux, comme la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que dans la Constitution belge. Nous insistons sur le fait qu’en aucun cas la critique d’un État coupable de tant d’infractions au droit international ne peut être ainsi assimilée à un quelconque racisme.

En France, ce jeudi 15 décembre 2011, le tribunal de Mulhouse vient de relaxer douze militants poursuivis pour leur participation à la Campagne BDS.

Ils étaient poursuivis par les officines, habituelles courroies de transmission de la politique de l’Etat d’Israël, ainsi que par la LICRA, pour « discrimination et incitation à la haine et à la violence envers un groupe ou une nation » pour avoir participé à deux actions de boycott de produits israéliens dans le magasin Carrefour Illzach. Ces associations viennent toutes d’être déboutées par la justice française !

Chacune de nos actions se veut pacifique. Nous portons nos tee-shirts verts (sur lesquels figurent l’inscription “Boycott Israël/Palestine Vivra”), des bonnets « Père Noël » rouges, nous distribuons nos tracts en parlant aux gens et leur souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année. Tout se fait dans le calme, nous ne constituons certainement pas une menace pour la sécurité.

Nos actions vont perdurer jusqu’à ce qu’Israël se conforme aux résolutions des Nations Unies et respecte les droits internationaux et humanitaires.

Face à cette atteinte claire à la liberté d’expression, nous invitons tous les citoyens épris de justice à envoyer des mails, fax, coups de fil de protestation aux personnes suivantes :

Freddy Thielemans
Bourgmestre de la Ville de Bruxelles.
Tél. : 02 279 50 10
Fax : 02 279 50 21
freddy.thielemans@brucity.be

Faouzia Hariche
Echevine de l’Instruction publique et de la Jeunesse de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 49 10
Fax : 02 279 49 21
faouzia.hariche@brucity.be

Philippe Close
Echevin du Tourisme et du Personnel de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 40
Fax : 02 279 47 49
philippe.close@brucity.be

Mohamed Ouriaghli
Echevin des Propriétés communales et du Parc automobile de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 41 30
Fax : 02 279 41 39
Mohamed.Ouriaghli@brucity.be

Christian Ceux
Echevin de l’Urbanisme et de la Mobilité de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 45 10
Fax : 02 279 45 21
cabinet.ch.ceux@brucity.be

Karine Lalieux
Echevine de la Propreté publique et de l’Informatique
Tél. : 02 279 48 50
Fax : 02 279 48 59
Kabinet.k.lalieux@brucity.be

Chantal Noël
Echevine de la Famille, de la Petite enfance, des Crèches et des Cultes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 50 60
Fax : 02 279 50 62
cabinet.chantal.noel@brucity.be

Ahmed El Ktibi
Echevin des Travaux publics, de la Participation et de l’Egalité des chances de la Ville de Bruxelles

Tél. : 02 279 48 10
Fax : 02 279 48 29
cabinet.a.elktibi@brucity.be

Bertin Mampaka
Echevin des Sports, des Espaces verts, de l’Environnement, de la Solidarité internationale et de l’Equipement communal
Tél. : 02 279 47 10
Fax : 02 279 47 22
bertin.mampaka@brucity.be

Jean De Hertog
Echevin de l’Economie, du Commerce, de la Centrale d’achats et des Affaires flamandes de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 44 10
Fax : 02 279 44 09
Kabinet.Jean.DeHertog@brucity.be

Hamza Fassi-Fihri
Echevin de la Culture, de l’Emploi, de la Formation et de l’Etat civil de la Ville de Bruxelles
Tél. : 02 279 47 51
Fax : 02 279 47 59
hamza.fassi-fihri@brucity.be

Nous invitons ces élus à faire preuve de sagesse et de justesse en intervenant au plus vite, pour sauver l’expression démocratique dans la commune de Bruxelles.

Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations :

Contact presse : Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine

0486/703.215

 

Paix,Peace, Pace, Salam, Paz, Shalom, Vrede… À vous.

 

En quoi consiste le boycott?

Quand nous parlons de boycott, nous parlons en fait de BDS :Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Boycott : c’est un appel à tous les consommateurs et consommatrices du monde entier pour qu’ils s’abstiennent d’acheter :

les produits en provenance d’Israël et/ou des colonies établies en Cisjordanie occupée;

les produits des compagnies qui soutiennent activement Israël par leurs      investissements ou leurs actions de lobbying en sa faveur dans divers pays.

Ce boycott s’applique aussi aux biens culturels (livres, films, etc.) aux événements internationaux (expositions, foires, etc.) et aux compétitions sportives.

Désinvestissement : c’est un  appel à tous les investisseurs,  petits et grands pour qu’ils cessent d’investir dans tout ce qui peut, par la suite, contribuer au développement d’Israël sous quelque forme que ce soit : fonds de retraite, actions boursières, etc. et qu’ils retirent les investissements déjà effectués.

Sanctions : c’est un appel à tous les pays pour que des sanctions internationales   soient appliquées contre Israël (comme dans le cas de l’Afrique du Sud) :

§ cessations de relations diplomatiques,

§ annulation d’accords commerciaux et de libre-échange.

le boycott des produits Israélien :

c’est refuser de financer l’occupation des territoires palestiniens

c’est rendre Israël moins compétitif sur la scène internationale

c’est l’obliger à se soumettre au droit international c’est lui imposer d’accepter le droit du peuple palestinien à s’autodéterminer et à vivre dans un Etat viable

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Le 23 décembre venez dire  » occupation : pas en notre nom « 

Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ?

Action symbolique de 16h30 à 18h00,

devant l’église située dans la rue Neuve à Bruxelles

Nous y distribuerons des tracts et des bonbons afin d’approcher les gens de manière agréable.

Rejoignez-nous, vêtu(e) de rouge comme le père Noël.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements : 0476/841.969

Le musée de l’Elysée suspend l’organisation du prix dont a été écartée Larissa Sansour


Victoire !

Un communiqué de presse de la direction du Musée de L’Elysée, en Suisse, annonce que l’organisation du prix Lacoste Elysée 2011, destiné à encourager les jeunes artistes photographes est suspendu en raison de l’exclusion par Lacoste de Larissa Sansour, d’origine palestinienne. Nous saluons cette décision.

Communiqué de presse

Lausanne, 21 Decembre 2011 – Le Musée de l’Elysée a décidé de suspendre l’organisation du Prix Lacoste Elysée 2011. Introduit en 2010 pour soutenir les jeunes photographes, ce prix est d’un montant de 25.000 euros.

Pour cette édition 2011, 8 artistes ont été sélectionnés pour concourir. Il leur a été demandé de produire 3 photos sur le thème de la joie de vivre.

Chacun d’entre eux, doté d’une bourse de 4000 euros, avait carte blanche pour interpréter ce thème comme il l’entendait, de manière directe ou indirecte, avec authenticité ou ironie, en se basant, ou pas, sur son travail antérieur.

Un jury d’experts devait se réunir à la fin janvier pour choisir le gagnant de ce prix.

Le Musée de L’Elysée vient de prendre cette décision de tout suspendre, en raison du souhait du partenaire privé d’exclure Larissa Sansour, une des 8 candidats retenus.

Nous réaffirmons notre soutien à Larissa Sansour, pour la qualité artisitque de son travail et de son engagement.

Le Musée de L’Elysée lui a même proposé d’exposer sa série « Nation Estate »dans son enceinte.

Depuis 25 ans, le Musée de l’Elysée défend avec force des artistes, leur travail, la liberté artistique et la liberté d’expression. En prenant cette décision aujourd’hui, le Musée de l’Elysée est fidèle à son engagement envers ses valeurs fondamentales.

Contact : Sam Stourdzé, Directeur du Musée de l’Elysée, +41 21 316 99 10, sam.stourdze@vd.ch

(Traduit de l’anglais par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine

Liberté d’expression et de manifestation pour dénoncer les crimes israéliens !


Lundi, 19 Décembre 2011 20:31 Myriam De Ly
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Une vingtaine de membres de la Plate-forme Charleroi-Palestine étaient présent ce lundi 19 décembre à l’Hôtel de Ville de Charleroi, juste avant que ne commence le Conseil communal, afin de protester contre le fait qu’elle n’a pas obtenu l’autorisation d’organiser ce mardi 27 décembre une Marche aux flambeaux dans les rues de Charleroi.

Une marche pour ne pas oublier les crimes de guerre israéliens contre la population de Gaza.
Pour rappel : il y a trois ans,le 27 décembre 2008, l’armée israélienne lança sa guerre d’agression contre Gaza.
Pour la Plate-forme Charleroi-Palestine, il était important de rappeler les crimes de guerre qu’a commis l’armée israélienne, ainsi que de tirer l’attention sur les agressions permanentes qui continuent toujours contre le peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est et qui mettent l’existence même de la société palestinienne en danger.

Alors qu’elle avait fait une demande pour cette marche dans les règles et dans les délais, le bourgmestre faisant fonction, Paul Ficheroulle, a fait savoir dans un courier que pour « des raisons d’ordre et de sécurité », la Plate-forme ne pouvait pas marcher dans les rues (elle devait rester statique), qu’elle pouvait seulement faire ce rassemblement à partir de 18 h 30 (à un moment où il n’y a plus un chat dans les rues de Charleroi), et qu’elle ne pouvait pas utiliser de voiture-radio.

La Plate-forme a estimé qu’il s’agissait d’une entrave à la liberté d’expression et de manifestation, contraire au droit, notamment à la position de la Cour européenne des Droits de l’Homme en ce qu’elle impose sans nécessité une restriction à la liberté d’expression, et que de ce fait la ville risquait une condamnation.

Son avocat, Me Frédéric Ureel a d’ailleurs écrit une lettre au bourgmestre lui demandant de revenir sur sa décision et de « permettre à la Plate-forme Charleroi-Palestine de bénéficier de ses droits fondamentaux en termes de liberté d’opinion, d’expression, de manifestation et de circulation ».

C’est donc avec un bandeau devant la baillon que les membres de la Plate-forme se sont présentés au Conseil communal.

La conseillère ECOLO, Anne Cattiez s’est jointe à l’action en mettant elle ausssi un baillon (voir photo ci-dessus à gauche).

M. Paul Ficheroulle, bourgmestre ff., est venu voir le groupe en proposant une rencontre pour assouplir les modalités formulées par la police administrative.

En tout cas, pour la Plate-forme, la volonté de marcher et de se faire entendre reste intact.

Le rassemblement pour la Marche aura lieu le mardi 27 décembre, à 17 h, place Charles II, devant l’Hôtel de Ville, Charleroi.

Mise à jour le Lundi, 19 Décembre 2011 21:22

« To shoot an éléphant » ce soir


Vendredi 16 décembre

De 19h00 à 22h00

La projection du film est suivie d’une table ronde entre les participants.

Prix : 2 Euro


To shoot an elephant est un film documentaire qui relate les faits vus de l’intérieur lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza ou 1400 palestiniens furent tués. Ne trouvant personne pour financer et distribuer leur film, le réalisateur Alberto Arce et son équipe ont alors décidé d’utiliser la licence américaine Creative Commons pour le promouvoir en mettant en avant les bienfaits de la culture libre. Lors d’une interview, Arce affirmait ainsi : « Nous voulons briser les barrières, nous luttons contre les tous droits réservés, notre devise est « pas de droits réservés » parce que la culture se transmet par le partage et non pas par des restrictions ». Le documentaire est donc proposé gratuitement et légalement en version sous-titrée multilingue dont le français.

Synopsis : Réalisé par Alberto Arce, To Shoot an Elephant offre un témoignage sur les attaques d’Israël de l’hiver 2008-2009 dans la Bande de Gaza. Pendant les attaques, Arce a réussi à rester à Gaza et a filmer les évènements.
Réalisé par Alberto Arce et Mohammed Rujailah, To Shoot an Elephant (1) est un film documentaire qui offre un témoignage sur les attaques d’Israël de l’hiver dernier dans la Bande de Gaza. Pendant les attaques, alors que l’armée israélienne interdisait aux journalistes étrangers d’entrer dans la Bande, Arce a réussi à rester à Gaza et a filmé comment les équipes médicales et les hôpitaux étaient pris pour cibles par les forces israéliennes alors qu’ils étaient en service.

Un jour après avoir reçu le Prix du Journalisme de la Fondation Anna-Lindh pour ses reportages du conflit dans ses articles sur Gaza publiés par le quotidien espagnol El Mundo, Arce a obtenu le prix du meilleur réalisateur au Festival du Film des Peuples à Florence le 7 novembre 2009.

Adri Nieuwhof a rencontré Arce et l’a interrogé sur ses motivations pour faire ce film.

Adri Nieuwhof : Pouvez-vous vous présenter et nous dire pourquoi vous avez voulu faire ce film ?

Alberto Arce : Je suis un journaliste espagnol âgé de 33 ans. Je suis inspiré par le soutien international que nous avons reçu dans notre lutte en 1936 (En juillet 1936, des généraux espagnols lancèrent une campagne militaire pour renverser le jeune gouvernement républicain élu démocratiquement). George Orwell a participé aux Brigades républicaines internationales et a, en même temps, fait des reportages sur notre guerre. J’essaye de suivre l’exemple d’Orwell. J’ai suivi pendant 5 ans les événements en Palestine et j’ai pris conscience du silence des médias à Gaza. Je voulais rendre compte du châtiment collectif subi par les gens à Gaza et j’ai décidé de rejoindre le bateau du Free Gaza Movement (qui a pris la mer pour Gaza) à la fin décembre 2008. Je voulais briser le mur de la censure.

AN : Est-ce que To Shoot an Elephant est votre premier film ?

AA : Non, c’est mon cinquième film. J’ai réalisé trois films sur la Palestine et un sur l’Irak. Tous ces films sont réalisés du point de vue de ce que des civils, locaux et internationaux, peuvent faire pendant une guerre. Nous, en tant que civils, devons faire tout ce qu’il est possible de faire pour arrêter une guerre. Un châtiment collectif des gens à Gaza n’est pas autorisé par la loi internationale. Je ne peux pas accepter qu’Israël interdise l’accès des journalistes à la bande de Gaza. Mon film traite aussi de la défense du droit à la liberté d’expression. Je voulais montrer les faits.

AN : Comment ont réagi les Palestiniens à Gaza en voyant votre caméra ?

AA : La situation à Gaza empire chaque jour. Vous ne pouvez pas imaginer le degré de souffrance. Les civils m’ont accueilli et étaient reconnaissants de ma présence parmi eux. Il y avait deux journalistes d’Al Jazeera et sept autres étrangers (écrivant sur les attaques) à Gaza pendant les lourdes attaques militaires. Vous savez, les civils dans les ambulances sont les véritables héros. Ils risquaient leurs vies chaque jour pour sauver des civils. L’un d’eux a été abattu (devant la caméra) par un tireur embusqué israélien (16 travailleurs médicaux urgentistes ont été tués pendant leur service).

AN : Qu’avez-vous ressenti en recevant le prix du meilleur réalisateur à Florence ?

AA : Je suis fier d’avoir reçu le prix pour le film que j’ai coréalisé avec Mohammed. Je crois que cela aidera à atteindre un large public. Après que j´ai reçu le prix, les gens me demandaient si j’étais content de ce prix. Mais je ne vais pas me sentir éternellement heureux au sujet du film. Les personnages du film sont des civils habitants de Gaza. Ils sont toujours piégés. Pendant les attaques militaires, j’étais un des leurs. La situation à Gaza doit changer et cela n’arrivera que si la pression internationale fait applique le respect de la loi internationale.

AN : Quelle a été la réaction du public à votre film ?

AA : Certaines personnes ont du quitter le cinéma avant la fin du film. Je suis peiné que ces gens n’aient pas pu affronter les faits. Les gens meurent à Gaza et je ne peux pas réveiller les morts. Les centaines d’enfants qui sont morts durant l’Opération Plomb Durci étaient des êtres humains. Ce n’est pas une question de statistiques. Le public, lors de la première mondiale à Florence, est resté silencieux à la fin du film. Je trouve que c’est frappant. Le film est cruel. Le but est de vous faire sentir que vous appartenez à cette réalité.

AN : Quel a été le moment le plus difficile ou le plus émouvant durant votre séjour à Gaza ?

AA : Le pire a été le premier jour. Après une journée de lourds bombardements, notre groupe de sept internationaux s’est vu proposer de quitter Gaza afin de sauver nos vies. Il nous a fallu trois minutes pour décider que nous voulions rester. A cet instant, je suis devenu Palestinien et je n’étais plus un international. Ce qui signifiait que nous devenions aussi victimes des bombardements, de la violence aveugle. Vous réalisez alors que c’est un hasard si vous êtes vivant. Je ne voulais pas être un héros mort, je voulais être un journaliste professionnel et un réalisateur vivant. Je ne peux pas décrire ce que c’est que de passer une nuit sous des bombardements lourds et de découvrir le lendemain, que vos voisins sont morts durant cette nuit. Ou ce que c’est que de se faire tirer dessus, et de voir que la personne en face de vous meurt et pas vous. Cette violence est ce que les Palestiniens vivent depuis 60 ans. Quelle aurait été ma vie si, à cinq ans, j’avais vu mes deux camarades de classe brûlés par le phosphore blanc ?

AN : Dans quelles villes sera projeté le film ?

AA : Vous trouverez les informations sur notre site Internet (http://www.toshootanelephant.com/). Le film va également jouer un rôle dans les séances du Tribunal Russell sur la Palestine. Je voudrais inviter les groupes de solidarité et les militants à participer à une séance gratuite mondiale du film le 18 janvier 2010, un an après le soi-disant « cessez-le-feu » à Gaza. Cette projection mondiale est organisée pour nous rappeler que la situation à Gaza n’a pas changé. Au contraire, elle empire. Si vous souhaitez vous joindre à la projection mondiale, vous pouvez me contacter via le site Internet.

(1) en référence au livre de George Orwell, Comment j’ai tué un éléphant, New Writing, n° 2, automne 1936.

Source : Tlaxcala
Traduction : Isabelle Rousselot

GAZA, ON N’OUBLIE PAS ! GAZA, NOOIT VERGETEN !

GAZA, ON N’OUBLIE PAS !

GAZA, ON N’OUBLIE PAS !


Trois ans après l’agression militaire israélienne:

Actions de commémoration et de soutien

GAZA, ON N’OUBLIE PAS !

Il y a trois ans, Israël a déclenché son assaut meurtrier contre la bande de Gaza alors même qu’il l’occupait et lui imposait son blocus. Plus de 1.400 Palestiniens, la plupart des civils, ont été tués.

De nombreuses organisations des droits de l’homme aussi bien qu’une mission spéciale des Nations Unies, dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone, ont accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre. Ces attaques ont provoqué des manifestations tout autour du monde en solidarité avec les Palestiniens gazaouis.

Trois ans après cette agression militaire dévastatrice, la perpétuation de ce blocus illégal constitue une punition collective de la population et sape la crédibilité du droit international humanitaire.

Dans le cadre d’une action citoyenne et pacifique, nous organisons une marche symbolique et une veillée de commémoration à Bruxelles, pour :

  • ·         La fin du blocus de Gaza
  • ·         La démolition du Mur de l’apartheid
  • ·         La fin de l’occupation israélienne illégale de toute la Palestine!
  • ·         Le droit de retourner en Palestine pour tous les Palestiniens!
  • ·         Le soutien à la résistance du peuple palestinien
  • ·         La libération de tous les prisonniers palestiniens
  • ·         Le soutien à la campagne  « Boycott Désinvestissement et Sanctions »

Mardi 27 décembre 2011

Le départ de la Marche se fera au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard du Midi (statue mégaphone) à 18 heures. Elle s’achèvera avec des prises de parole et une petite animation sur la Place du Jeu de balle vers  20h30.

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