Vente au profit d’Artistes contre le mur


Vente de vin de Bordeaux

au profit

d’Artistes contre le mur asbl

 

Comme les années précédentes, l’asbl « Artistes contre le mur»  met en vente différents vins afin de récolter des fonds destinés à ses ateliers pour enfants et à ses formations artistiques pour adultes à Qalqilya, en Palestine.

Ces ateliers rassemblent 250 enfants tous les étés à Qalqiliya, et ont pour but de briser l’isolement psychologique de ces enfants, enfermés à l’intérieur du mur de séparation construit par l’Etat israélien, et d’y ouvrir une brèche en organisant des ateliers d’initiation à différentes techniques artistiques.

Pour plus d’informations sur l’ensemble des activités de l’asbl, je vous invite à consulter le site Internet de l’asbl : www.artistes-contre-le-mur.org

« Artistes contre le mur asbl » vous propose un choix de 2 vins rouges, 1 vin blanc et 1 vin rosé, en provenance du domaine de Tifayne (Côtes de Castillon et de Franc) situé à une quinzaine de km de St Emilion.

Prix par caisse de 6 bouteilles :

Rouge au choix, Côtes de Castillon ou/et Côtes de Francs :          50 €

Blanc, Côtes de Francs :                                                        50€

Rosé,                                                                                 40 €

Il est possible de combiner les types de vins.

Si vous souhaitez passer commande, veuillez consulter la page http://www.artistes-contre-le-mur.org/soutenir.htm où vous trouverez le bon de commande et la procédure.

LA PALESTINE DANS TOUS SES ETATS


LA PALESTINE DANS TOUS SES ETATS

samedi 26 novembre à partir de 15h
à l’Espace Magh(Rue du Poinçon 17 – 1000 Bruxelles)

Tribunal Russell sur la Palestine : « Israël coupable du crime d’apartheid »

Marianne Blume, témoin lors de la 3ème session du Tribunal Russell sur la Palestine(TRP)

Eric David, professeur de droit international à l’ULB,

Conclusions de la 3ème  session du TRP qui s’est tenue du 5 au 7 novembre à CapeTown en Afrique du Sud. la reconnaissance de l’Etat palestinien ?

 

Mustafa Barghouti, Membre du Conseil législatif palestinien, président de l’Initiative Nationale Palestinienne


Jean-Paul Chagnollaud,
professeur de sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise et auteur de « Atlas des Palestiniens, Un peuple en quête d’un Etat »

Evolution de la lutte du peuple palestinien pour l’autodétermination et l’attitude de la communauté internationale vis-à-vis d’elle. mes et résistance

 

Naella Khalil, journaliste à Ramallah, lauréate du  Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse en 2008

Nadia Abu Nahla, militante des droits des femmes, directrice de l’association Women Affairs Technical Committee à Gaza

 

Panorama de la campagne BDS    Les prochains rendez-vous et campagnes BDS !

La journée sera présidée par Pierre Galand, président de l’ABP

A 20h le concert d’Amal Murkus sera précédé d’une prise de parole de Leila Shahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.

CONCERT avec AMAL MURKUS

 

  A 20h, la journée se clôturera par un concert d’Amal Murkusaccompagnée par Nasim Dakwar au Oud et au violon et Naif Sirhan aux percussions.

Amal Murkus est une des voix les plus connues en Palestine. Sa voix tantôt chaude et douce, tantôt haute et forte traduit toutes les nuances de l’émotion et du combat.

Traduction simultanée EN/FR

NPA : Solidarité avec les opposants syriens !


lundi 7 novembre 2011

Alors qu’une répression féroce s’abat sur le peuple syrien, et a déjà fait plus de 3 000 morts, le gouvernement illégitime de Bachar Al-Assad avait dépêché jeudi 27 octobre son vice-ministre de la Culture afin d’animer une conférence, au centre culturel syrien avenue de Tourville à Paris, intitulée, ironie de l’histoire, « Vestiges de la civilisation byzantine, les villes mortes de Syrie ».

Devant une telle provocation, une trentaine d’opposants à la dictature, aidés de quelques membres de l’intercollectif de soutien aux luttes des peuples du monde arabe, décidaient d’occuper pacifiquement les locaux. Le quartier était immédiatement quadrillé, un dispositif policier démesuré mis en place, Il fût même fait appel à l’armée sous la forme de soldats munis de fusils mitrailleurs, agissant dans le cadre du plan Vigipirate !

Mais le zèle des autorités françaises ne s’arrête pas là. Après avoir délogé les occupants, la police procédait à leur arrestation, suivie d’une garde à vue humiliante et exceptionnelle en pareil cas. Pendant ce temps, un groupe de manifestants agressif et injurieux, soutenant la dictature, pouvait continuer de parader en toute tranquillité ! La complicité avérée de la police de Sarkozy avec la dictature syrienne s’était déjà manifestée le 26 août dernier lors de l’agression d’un rassemblement pacifique d’opposants au boucher de Damas par des nervis de l’ambassade. Après avoir blessé plusieurs manifestants, ils étaient tardivement interpellés par la police… puis relâchés immédiatement après avoir exhibé leurs passeports diplomatiques.

La riposte unitaire s’organise : rapidement mobilisés, des militants du NPA et de l’intercollectif se sont rassemblés avec leurs amis syriens devant le commissariat où étaient gardés à vue la trentaine d’occupants, exigeant de rencontrer le commissaire, organisant une pression médiatique qui s’avéra fructueuse, rédigeant un communiqué unitaire signé par les organisations suivantes :
« …Nous, signataires de ce communiqué, solidaires du peuple syrien, soutenons l’action entreprise par les jeunes syriens et exigeons leur libération immédiate ! »1
Bien que les gardes à vue aient été levées, un jeune Syrien reste inculpé pour « dégradations de matériel ». Une vitre aurait été cassée ! Ayant refusé une comparution immédiate, son procès devrait se tenir début novembre. Il n’est pas question de laisser criminaliser la juste lutte des opposants à la dictature syrienne. Un seul procès est à tenir, celui de Bachar Al-Assad et de sa bande d’assassins ! Le NPA et l’ensemble des organisations constituant l’Intercollectif appellent dès aujourd’hui à se rendre nombreux au tribunal pour soutenir notre camarade. Tout est à nous ! se fera l’écho des préparatifs de la mobilisation.

Alain Pojolat

1. Comité de coordination de Paris pour le soutien à la révolution syrienne – Comité syrien de solidarité avec l’appel de Damas – Intercollectif des luttes des peuples du monde arabe – Forum Palestine citoyenneté – PCF – PG – NPA – PCOT – Collectif algérien pour le changement et la démocratie (ACDA) – Mouvement Rachad Algérie – Collectif de soutien aux luttes du peuple égyptien – PIR – Association des Marocains de France (AMF) – Congrès mondial Amazigh (CMA) – Association des jeunes Égyptiens du 25 Janvier – Mouvement marocain du 20 Février.

Des nouvelles de Rafah Nached et une adresse pour lui écrire


Chers signataires, Rafah NashedLa situation continue d’évoluer en Syrie et le régime de perdre peu à peu des soutiens importants. La Chine qui avait fait partie des états ayant empêché le vote d’une motion à l’ONU condamnant la syrie pour ses violations des droits de l’Homme, vient à son tour de dénoncer les exactions du régime syrien.Le vote du Parlement européen est également une étape importante. Nous invitons celles et ceux qui ont reçu une réponse de leur député à écrire à leur tour une lettre de remerciement pour le vote de cette motion demandant à être informés des actions entreprises dans la suite du vote de cette motion ainsi que des réactions éventuelles des autorités syriennes.

Nous enverrons de notre côté, au nom du Comité de soutien, après réunion de celui-ci, un courrier dans ce sens aux responsables des groupes parlementaires français et européens.

Les nouvelles que nous avons reçues de Rafah Nached par l’intermédiaire d’Houriya Abdelouahed qui est en contact fréquent avec sa famille , sont plus rassurantes notamment en ce qui concerne son état de santé et également son moral.

Côté santé sa tension s’est stabilisée, mais son taux du cholestérol reste élevé.

Coté moral Rafah Nached continue son combat pour la psychanalyse,. Elle a commencé à faire des thérapies pour des femmes prisonnières et leurs enfants. Elle a demandé à son mari de lui apporter des jouets afin de lui permettre de faire un travail avec les enfants qui sont donc emprisonnés avec leur mère.

Faïsal (le mari de Rafah) remercie tous ceux qui ont signé et qui continuent à se mobiliser. D’un côté, Rafah est mal vue (par le Régime), de l’autre, cette mobilisation des amis et des collègues a empêché ce dernier de la condamner au silence de la disparition.

Chaque semaine, dit Faïsal, on espère sa libération. Si elle n’est pas relâchée la semaine prochaine, elle fêtera son anniversaire en prison.

Nous avons ouvert une adresse à laquelle vous pouvez lui écrire et tout particulièrement à l’occasion de son anniversaire.

ecrireoedipe@gmail.com … l’adresse est volontairement banalisée .

Merci à tous de continuer à prêter attention à la situation de Rafah Nached et à soutenir notre effort afin d’obtenir sa libération..

Cordialement à tous

Laurent Le Vaguerèse

Gilad Atzmon répond à ses détracteurs


mardi 25 octobre 2011 – 15h:27

Gilad Atzmon


info-palestine.net dit : Suite à notre publication d’une interview de Gilad Atzmon traitant de son dernier ouvrage The Wandering Who, nous avons été sommés de retirer l’article en question, et Gilad Atzmon a été traité de raciste et d’antisémite.
Refusant de nous laisser entraîner dans une polémique stérile et sans fin qui ne peut que nous écarter de notre objectif fondamental qui est notre soutien à la cause palestinienne, nous avons retiré l’article en question, alors que les questions soulevées ne justifiaient en rien les accusations proférées de façon tout à fait incantatoire contre l’auteur du livre.

Informé des accusations dont il était l’objet, Gilad Atzmon a souhaité réagir par ce premier courrier, que nous avons traduit et mettons en ligne ici.

Nous considérons que les questions soulevées par G. Atzmon méritent discussion, et non pas simple dénonciation. A croire qu’il ait mis le doigt là où cela fait vraiment mal… Il est légitime de questionner l’engagement anti-sioniste de n’importe quel composante du mouvement de solidarité avec la Palestine, et c’est par un argumentaire qu’il faut répondre et non pas par des anathèmes.

Gilad Atzmon a souhaité que nous lui donnions la parole, et c’est ce que nous décidons de faire car la censure ne fait pas partie de nos méthodes. Mais nous considérons aussi que pour notre site, la question est à présent close.

Nous nous permettons de regretter une dernière fois que certaines composantes du mouvement de solidarité s’arrogent un droit de censure et lancent des accusations sans fondement plutôt que de faire le choix du débat. Les arguments d’autorité, dont nous avons tous trop souvent souffert dans la vie politique, ne génèrent que des rancoeurs et des unanimismes de façade…

A bon entendeur !…

La rédaction d’info-Palestine.net

(JPG)

Gilad Atzmon est né en Israël en 1963 et il a suivi une formation musicale à l’Académie de musique Rubin de Jérusalem (Composition et Jazz). En tant que multi-instrumentiste, il joue du saxo soprano, alto, ténor et baryton, de la clarinette et de la flûte. Son album Exil a été couronné par la BBC « l’album de jazz de l’année » en 2003. Ses albums – il en a enregistré neuf à ce jour – explorent souvent des thèmes politiques et la musique du Moyen-Orient. Gilad Atzmon est aussi un écrivain prolifique, très souvent traduit en de nombreuses langues. Son dernier ouvrage The Wandering Who traitant de l’identité politique juive est en cours de publication.

Courrier de Gilad Atzmon, daté du 22 octobre 2011

Il est plutôt triste que les « « deux cellules politiques » (UJFP et IJAN) persistent à m’attribuer certaines idées « antisémites » ou « racistes ». Je suppose que chacun est en mesure de constater que toutes les citations qu’ils reprennent (dans la lettre de l’UJFP) se réfèrent à la culture juive et non au peuple juif. Dans l’intégralité de mes travaux, il n’y a aucune référence aux Juifs en tant que peuple, race ou ethnie. Ce que je critique, ce sont la politique, la politique identitaire et la culture juives.

Voici une liste des gens qui apprécient mon livre. Comme vous pouvez le voir, dans cette liste, vous trouvez les plus grands humanistes de notre temps. Seraient-ils tous des fous, des racistes, des antisémites ? Je ne le pense pas…

Les promoteurs du livre :

« Gilad Atzmon a décidé d’ouvrir la boîte de Pandore, et il lance un débat qui, depuis trop longtemps, est resté désespérément en sommeil. Ses expériences sont plus authentiques, ses opinions sont sans concession, et, parfois, provocatrices. Il doit être lu et débattu. » Ramzy Baroud, Palestine Chronicle

« Une histoire transformatrice racontée avec une intégrité à toute épreuve que tous ceux (spécialement les Juifs) qui se préoccupent d’une paix véritable, de même que de leur identité propre, ne devraient pas seulement lire, mais y réfléchir et en débattre largement. » Professeur Richard Falk.

« Fascinant et provocateur. » Professeur John J. Mearsheimer

« L’idée d’Atzmon sur l’organisme créé par le mouvement sioniste est explosive. » Professeur William A. Cook

« Un travail de pionnier qui mérite d’être lu et Gilad Atzmon est courageux d’avoir écrit ce livre ! » Dr Samir Abed-Rabbo

« L’évasion de Gilad d’une claustrophobie spirituelle vers un humanitarisme libre et ouvert est sans peur. » Robert Wyatt

« Dans son style imperturbable inimitable, Atzmon diagnostique l’abcès dans la dent de sagesse juive – le tribalisme de l’exil – et l’incise. Ouch ! » Eric Walberg, Al Ahram Weekly

« C’est plus qu’un exercice universitaire, c’est une révélation ! » Lauren Booth, Press TV

« Une analyse brillante qui montre que ce qui semble être des contradictions dans l’identité juive est basé sur un comportement politique non seulement intelligible mais prévisible. » Jeff Blankfort

« Atzmon possède le courage – si profondément absent chez les intellectuels occidentaux. » Professeur James Petras

« Après avoir connu Gilad pendant 25 ans, j’ai lu le livre en anglais, je l’ai entendu en hébreu et j’y ai réfléchi en arabe. Gilad Atzmon est d’un courage incroyable. » Dr Makram Khoury-Machool

« Une réalisation fascinante. » Dr Oren Ben Dor

« Gilad Atzmon est quelqu’un qui comprend ce que veut dire être intellectuel. » Kim Petersen, Dissident Voice

« Gilad Atzmon est le Moïse de notre temps, qui nous appelle tous à sortir de l’Égypte de nos nationalismes, racismes, exceptionnalismes et peuple-choisismes absurdes pour aller vers une forme d’universalisme humaniste. » Dr Kevin Barrett

« Peut-être que seul un musicien pouvait écrire cette complainte sensible, pertinente, sur la façon dont tant de Juifs qui croient faire « ce qui est bon pour les Juifs », ont réussi à extraire le cœur de la nation palestinienne et faire que cette tragédie soit considérée comme dans l’ordre naturel des choses. » Kathleen Christison

« The Wandering Who ? (L’Errance de qui ?) de Gilad aurait enchanté Albert Einstein de même qu’il sera un ennemi horripilant pour les idéologues d’Abe Foxman (directeur de la Ligue anti-diffamation américaine). » Dr Paul Balles

« Un livre qui va en secouer quelques-uns… » Gordon Duff

« Stimulant, provocateur et persuasif. » Jeff Gates

« Quand vous aurez fini de lire ce livre, vous verrez probablement un autre visage dans le miroir. » Professeur Garrison Fewell

« The Wandering Who déconstruit l’identité politique unique qui façonne la réalité de la nation juive et les crimes commis en son nom. En tant que non-juif, je l’ai trouvé éclairant ! » Sameh Habeeb, Palestine Telegraph

« Gilad Atzmon explore les dilemmes que le sionisme a créés chez ses membres. » Neil Berry, Arab News

« C’est un témoignage très touchant qui devrait être lu par tout le monde. » Silvia Cattori

« Le dernier prophète juif. » Professeur William T. Hathaway

« Atzmon est un iconoclaste. » Dr Paul Larudee

« Une brillante, courageuse étude de même qu’une réflexion critique sur l’ethnocentrisme juif. » Rainlore’s World of Music

« Comme les vrais conteurs de valeur, Atzmon peut s’attendre au courroux des pouvoirs en place et de leurs sous-fifres, en récompense de ce qu’il révèle. Les gens comme Atzmon auront joué un rôle crucial dans notre libération de nous-mêmes si effectivement nous réussissons à survivre. Amour et respect à mon frère Gilad Atzmon. » Ken O’Keefe

« Le cadeau magique et pourtant extrêmement subtil que Gilad Atzmon offre à travers ses cheminements personnels dans The Wandering Who ? est la sagesse de la désillusion. » Shahram Vahdany, MWC News

« L’écriture d’Atzmon ne respecte pas les vaches sacrées. Son esprit est mordant, son idée et sa logique indiscutables. » Richard A. Siegel

« Parfois, ce qu’il faut, c’est un provocateur bravache, abrasif comme catalyseur pour un véritable débat. » Sunny Singh

« C’est un livre très perspicace et instructif. » Roy Ratclifffe

« L’appréciation la plus exacte à ce jour sur l’identité et la conduite politique juives. » Today’s Jewsih Heroes

(Appréciations également sur : http://www.gilad.co.uk/the-wanderin…)


De Gilat Atzmon, publié sur le site Info-Palestine ces dix-huit derniers mois :

-  Liam Fox n’est pas un « idiot utile »
-  « Être dans le temps »
-  « Palestine, Israël, Allemagne : les limites du débat ouvert » Conférence, Fribourg, Allemagne – 10 et 11 septembre
-  Massacre en Norvège : en savoir plus sur le lien avec la droite juive
-  La loi ’herem’ dans le contexte du passé et du présent juifs
-  Civilisation israélienne ?
-  Le Mur
-  Israël et le sionisme : Un projet unique dans l’histoire
-  Ce que j’ai dit à Stuttgart
-  Lévy, le philosophe français
-  Ein Hod, ‘Aïn ‘Awd et le péché originel israélien
-  Le buisson ardent
-  Tout ce que peuvent espérer les 200 criminels de guerre israéliens, c’est une amnistie palestinienne…
-  Changement : les sionistes font preuve de tolérance
-  Les vandales proisraéliens à l’assaut de Wikipédia
-  Les tirs et les larmes
-  Crucifixion de la gentillesse
-  L’idéologie juive et la paix mondiale
-  Boucherie israélienne en pleine mer
-  Le temps qu’il reste… pas des masses, pour Israël
-  En route pour Athènes
-  Bienvenue au club des humoristes juifs !

22 octobre 2011 – Communiqué par l’auteur – Traduction : JPP

BIENVENUE EN PALESTINE 2012


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info et contact pour Bruxelles

http://bienvenuepalestine.com/

Demande d’info :

welcomepalestinebelgium@yahoo.com

+32485549579

Nadia.B

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L’APPEL :

« Nous, signataires de la présente,  adhérons à l’appel de « Bienvenue en Palestine 2012″,  visant à permettre aux défenseurs des droits de l’homme et des droits nationaux du peuple palestinien de se rendre librement en Palestine en avril 2012.

Il n’y a pas d’autre moyen, pour entrer en Palestine, que de passer par des postes de contrôle israéliens. Israël a fait de la Palestine une prison géante, mais depuis quand des prisonniers ne pourraient-ils mêmes pas recevoir de visites ?

« Bienvenue en Palestine 2012 va de nouveau contester la politique israélienne d’isolement de la Cisjordanie, à l’heure où les colons paramilitaires et l’armée commettent des crimes contre une population civile palestinienne sans défense.

Nous appelons les gouvernements à soutenir le droit des Palestiniens à recevoir des visiteurs, et le droit pour leurs ressortissants respectifs de visiter librement la Palestine.

Les participants à la mission Bienvenue en Palestine 2012 demandent à pouvoir transiter par l’aéroport de Tel Aviv sans encombre afin de pouvoir se rendre directement en Cisjordanie où ils sont attendus pour prendre part à un projet consacré au droit à l’éducation pour les enfants palestiniens. »

Premiers Signataires :

Desmond TUTU (Afrique du Sud, archévêque, prix Nobel de la Paix pour sa lutte contre l’apartheid)
Ronnie KASRILS (Afrique du Sud, ancien membre du Congrès National Africain)
Noam CHOMSKY (Etats-Unis, auteur, linguiste, philosophe)
Tony BENN (Grande-Bretagne, ancien ministre socialiste)
John PILGER  (Australie, journaliste et cinéaste)
Stéphane HESSEL (France, ancien résistant, écrivain, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme)
Nawal Al SADAAWI  (Egypte, auteur, féministe)
Nurit PELED ELHANAN (Israël, professeur, activiste de la paix)
Sam BAHOUR (Palestine, Right to Enter Campaign)
Jonathan COOK (Grande-Bretagne, journaliste indépendant vivant à Nazareth)
Vauro SENESI (Italie, dessinateur et auteur)
AbdelFattah ABU SROUR  (Palestine, directeur du centre culturel Al-Rowwad, camp de réfugiés d’Aïda à Bethléem)
Jacques NENO (Palestine, directeur de l’EJE – L’Education, le Jeu et l’Enfant)
Xavier RENOU (France, fondateur et porte-parole des « Désobéissants »)

Editorial

NOUS REPARTONS LE 15 AVRIL 2012 !

Oui, nous repartons, encore plus nombreux et plus résolus que jamais !

Cette nouvelle mission a pour but, comme la précédente, de revendiquer le droit d’entrer en Palestine et la libre circulation pour les Palestiniens comme pour tous ceux qui veulent leur rendre visite.
La plupart des gens savent qu’il y a un blocus illégal et inhumain sur la bande de Gaza, mais beaucoup ignorent qu’Israel maintient en fait un blocus sur l’ensemble de la Palestine.
Pour se rendre en Cisjordanie comme à Jérusalem Est, les voyageurs du monde entier sont obligés de passer par les contrôles israéliens, aussi bien à Tel Aviv qu’au Pont Allenby (par la Jordanie), puisqu’Israel a détruit l’aéroport de Gaza et annexé celui de Kalandia.
Et s’ils ont le malheur d’être suspectés de sympathie pour les Palestiniens, ils se trouvent confrontés au risque de refoulement, d’humiliation, d’interrogatoires sur leur vie privée, d’arrestations et même d’emprisonnement.
Quand on sait que même une femme comme Hedy Epstein, juive américaine de plus de 80 ans, rescapée des camps nazis, a subi à l’aéroport de Tel Aviv une fouille corporelle très intime, à cause de ses positions affirmées contre l’occupation des territoires palestiniens, on ne peut pas rester sans réagir.
Cet automne, un animateur d’une coopérative commerce équitable, qui commet l’horrible de crime d’importer de l’huile d’olive palestinienne en France, a été arrêté à l’aéroport de Tel Aviv, puis refoulé. Sans parler des nombreux anonymes, français et étrangers, qui sont tous les jours refoulés sans le moindre motif, et sans que nos gouvernements lèvent le petit doigt.

Alors, nous avons décidé de dire STOP. De refuser l’arbitraire israélien et de dire haut et fort que les territoires palestiniens n’appartiennent pas à Israël que nous en avons assez de ses violations du droit international et des droits de l’Homme.
Si nos dirigeants choisissent de collaborer avec l’occupant israélien. PAS NOUS !

Nous avons envie d’aller à la rencontre des familles et des associations palestiniennes. Elles nous appellent à l’aide, et nous demandent de leur manifester notre solidarité en réclamant haut et fort l’application du droit fondamental à la libre circulation.
Les Palestiniens savent qu’ils ne peuvent compter sur les gouvernements occidentaux, ni sur la plupart des gouvernements arabes pour cela. Pas plus que sur les grandes institutions internationales.
Mais ils comptent sur nous. Ils nous appellent et nous sommes déjà nombreux à répondre à cet appel.

Le peuple tunisien et le peuple égyptien ont montré que la mobilisation populaire peut soulever des montagnes. Ne rien faire c’est se rendre complice des crimes israéliens contre un peuple soumis à un terrible nettoyage ethnique depuis des dizaines d’années.
La Palestine est un test, nous devons tous le comprendre. Un test, non pas dans un laboratoire ou une éprouvette, mais un test grandeur nature, sur des hommes, des femmes et des enfants, pour voir jusqu’où on peut aller dans l’atrocité sans que le monde bouge.
C’est le prototype de l’injustice, du mépris du droit, et de la loi du plus fort, déguisés en « choc des civilisations » ou en « conflit religieux ».
Toutes les formes de solidarité actives sont importantes : la campagne internationale BDS (Boycott, désinvestissement Sanctions), les flotilles et les convois pour rompre le blocus de Gaza, le soutien à des projets éducatifs, agricoles, culturels, médicaux, le soutien aux manifestants contre le mur,
contre la démolition des maisons palestiniennes, le soutien aux prisonniers politiques palestiniens, aux comités de résistance populaire…

La manifestation de solidarité qui consiste à exiger le droit d’aller rendre visite aux Palestiniens est essentielle. La mission Bienvenue en Palestine du 8 juillet a eu un retentissement mondial, et ce n’est pas pour rien. Même la presse israélienne a été choquée de constater qu’on interdisait à des femmes, des hommes, des enfants parfaitement pacifiques de se rendre en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Nos gouvernants acceptent de laisser entrer en France des personnes qui larguent des bombes au phosphore sur les populations civiles, qui pratiquent des exécutions extra-judiciaires, qui torturent impunément des enfants, mais nous qui sommes non violents, sans armes, qui n’avons pas « de sang sur les mains », nous n’aurions pas le droit, de nous rendre en Palestine ?

Oui, nous allons repartir. Avec vous. Au lieu de 500, nous comptons être eau moins 1500 à 2000 participants de tous les pays. De 9 à 94 ans (puisque c’est l’âge de ce cher Stéphane Hessel).

Et nous devons exiger de nos dirigeants qu’ils défendent autant leurs ressortissants français que les soldats de l’armée d’occupation israélienne qui ont le droit de venir parader en France, ou que les membres de la LDJ autorisés à partir de France pour aller en Palestine occupée, prêter main forte aux colons.
Notre projet est transparent : nous allons directement en Cisjordanie, pour contribuer à la construction d’une école (voir tous les détails dans la rubrique « Notre Projet »). Des cars nous attendrons à la sortie de l’aéroport de Tel Aviv le 15 avril pour nous amener directement à Béthléem, où les familles et associations palestiniennes nous recevront. Nous apportons la preuve de tout cela. Et si le gouvernement israélien veut raconter une fois de plus que nous avons l’intention de détourner des avions ou de nous immoler par le feu, tout le monde lui rira au nez !

Un grand élan de solidarité est plus que jamais nécessaire. Réservez dès maintenant votre semaine du dimanche 15 avril au samedi 21 avril prochain !
Achetez votre billet d’avion ! Si vous avez besoin d’informations à ce sujet, contactez-nous à contact@BienvenuePalestine.com et merci à tous de faire passer l’information !

Palestine Vivra !

info et contact pour Bruxelles

http://bienvenuepalestine.com/

Demande d’info :

welcomepalestinebelgium@yahoo.com

+32485549579

Nadia.B

Artistes contre le mur : programme


Du vendredi 16 au vendredi 30 septembre 2011

Vernissage le vendredi 16 septembre de 19h. à 21h.

Mères de Qalqilya – Traces de liberté

Une exposition des expressions plastiques des mères, épouses et sœurs de prisonniers politiques de la ville de Qalqilya, en Palestine. En dialogue avec les travaux d’artistes.

Au Centre culturel arabe-Institut Européen de la Culture Arabe

2 rue de l’Alliance / Verbondsstraat – 1210 Bruxelles (St Josse)

Tél. 02 218 64 74 culture-arabe@skynet.be

> Attention : exposition accessible uniquement du lundi au jeudi de 9h00 à 18h00, jusqu’au 30 septembre 2011.

Durant le vernissage, un stand d’objets palestiniens et d’information sera accessible au public.

Pour plus de détails, voir ici notre site web.

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Le mardi 20 septembre 2011 à 20h.

Fix Me

un film de Raed Andoni (2010, 1h38)

(en première vision en Belgique)

La projection sera précédée d’une courte présentation, par les participants, qui permettra au public de mieux connaître la situation dans la ville de Qalqilya et les ateliers artistiques qui, cette année encore, ont permis à 250 enfants de développer leur créativité.

La projection sera suivie d’un échange avec le public.

Un stand de livres, d’objets palestiniens et d’information sera accessible au public.

A l’Espace Delvaux

3, rue Gratès (place Keym) à 1170 Bruxelles – Watermael-Boitsfort

Réservations : tél / fax 32 2 672 14 39  info@lavenerie.be

Entrée : 8 euros / 6 euros pour seniors, moins de 26 ans

En coproduction « Artistes contre le mur » asbl et « La Vénerie » asbl

En collaboration avec le Groupe de citoyens pour une Paix Juste au Proche-Orient, de Watermael-Boitsfort

Pour plus de détails, voir ici notre site web.

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N’hésitez pas à diffuser cette information afin de rassembler le plus de personnes possible autour des projets de l’association.


Après le discours « officiel », le témoignage de Michel Besson…


 

samedi 10 septembre 2011
http://www.andines.com/article.php3?id_article=1627
Dès mon arrestation à l’aéroport de Tel Aviv le 5 Septembre 2011
une énorme solidarité s’est déclenchée et j’en remercie vivement tous les amis palestiniens, français, et même d’autres pays, qui sont intervenus d’une manière ou d’une autre.râce à cette mobilisation j’ai pu sortir du Centre de rétention le 8 au matin et conduit … dans le mauvais sens, c’est-à-dire manu militari à l’avion.Le risque d’une telle situation est d’en faire une « histoire » de personne alors que l’important est le contexte. Et je ne tiens pas du tout à jouer au héros. Si je vais raconter ici brièvement ce qui s’est passé, ce que j’ai vécu, c’est pour tirer quelques leçons, et surtout comprendre un peu mieux, à travers cette histoire (qui peut paraître banale), comment fonctionne la société d’aujourd’hui, et ainsi pouvoir agir, collectivement, de manière plus efficace pour changer cette société, de plus en plus injuste et prédatrice.

La première constatation, c’est le fonctionnement de l’information publique : Le lendemain de mon arrestation, l’Ambassade de France à Tel Aviv a publié un communiqué qui ne tenait compte que de la version de la police israélienne… Je n’ai pas été consulté pour exprimer ma version des faits. Comme par hasard c’est Le Figaro qui en France a relayé cette information, toujours sans consulter le premier intéressé ou ses proches (la gérante d’Andines et des amis ont pu me joindre par téléphone)…

« Au cours de ses interrogatoires, il n’a cessé de changer de version sur les raisons qui l’amenaient en Israël, si bien qu’il a été décidé de l’expulser jeudi« , a affirmé la porte-parole Sabine Hadad » (Le Figaro, papier et internet). « La France est intervenue activement pour lui permettre d’entrer en Israël. Toutefois, malgré les demandes répétées de notre représentation, le service de l’immigration israélien a constamment, au vu de ses fausses déclarations alléguées (les services de l’immigration estiment que notre compatriote aurait tenu des propos contradictoires et inexacts à trois officiers différents), refusé l’entrée du territoire à M. Besson » (message de l’ambassade de France à Tel Aviv).

C’est précisément le contraire de la vérité.

Cela en dit long sur « l’objectivité » de ce type d’information officielle, et d’une certaine presse, qui n’entend qu’un son de cloche, celui qui les arrange politiquement, qui méprise les gens directement concernés sans même les interroger ! Cela me paraît très grave et malheureusement de plus en plus courant (à mon retour, je me suis aperçu que la parole des « officiels » avait même déstabilisé des proches d’Andines !).

Voilà tout simplement ce qui s’est passé :

Je vais chaque année en Palestine pour rencontrer les agriculteurs et artisans avec lesquels la coopérative française Andines, où je travaille, coopère depuis plusieurs années. Andines importe différents produits de Palestine mais surtout l’huile d’olive. Cette huile de terroir est spécifique et particulièrement appréciée. Mais surtout, c’est en solidarité avec les travailleurs palestiniens que Andines l’importe, puisque sa production est la principale activité économique de Cisjordanie. Cette activité, soutenue par des milliers de personnes, dont des oléiculteurs français, tous les groupes de l’Association France Palestine Solidarité et des collectivités territoriales, n’est pas en contradiction avec notre démarche d’équité (et de souveraineté alimentaire des peuples) puisqu’elle vise à desserrer l’étouffement de l’économie palestinienne. Cette asphyxie économique est l’un des axes de la stratégie israélienne pour la destruction du peuple palestinien depuis le début de la guerre, car il s’agit bien d’un contexte de guerre, d’occupation militaire et d’apartheid. Créer une activité économique en Palestine est de plus en plus difficile. De plus en plus d’ateliers et d’entreprises ferment et disparaissent. Je précise aussi que cette démarche d’équité, partagée par Minga et de très nombreuses organisations dans le monde, n’a pas grand chose à voir avec le dit « commerce équitable », enfermé dans une relation commerciale de type paternaliste et néo-libéral exclusivement « nord sud ».

Tout voyage en Palestine passe obligatoirement par l’État d’Israël puisque cet État occupe tout le territoire militairement et économiquement et a construit un mur de béton armé et de fils barbelés bourrés d’électronique pour enfermer le peuple palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Un peuple dont la grande majorité ne veut que la paix et la liberté de vivre, de s’auto-organiser. Pour l’instant ce sont des territoires occupés par l’armée omniprésente et des centaines de milliers de colons israéliens. C’est véritable prison à ciel ouvert pour les palestiniens.

Vu ce contexte politico-militaire, tout militant qui se rend en Palestine se prépare à répondre aux questions posées systématiquement par la police israélienne : « Que venez-vous faire en Israël ? Y avez-vous des amis ? ». Pour ma part je décide de répondre, comme d’habitude : « visite personnelle à Jérusalem, Bethléem et Hébron, et sans amis en Israël », puisque malheureusement c’est la vérité (ils sont nombreux dans la région, mais en Palestine). Contrairement aux allégations officielles, on ne m’a posé aucune question sur les “territoires occupés » ou sur la Cisjordanie, qui d’ailleurs pour moi sont La Palestine. J’avais donc décidé, comme la majorité des militants qui viennent ici, de ne pas parler de mon travail en Cisjordanie. Il faut se souvenir que des centaines d’expulsions ont eu lieu ces derniers mois, visant les gens qui affirmaient clairement à l’aéroport vouloir se rendre en Cisjordanie. Plusieurs centaines de personnes en juillet 2011 ont même été bloqués avant de prendre l’avion dans leur propre pays…

Il faut déjà savoir que, contrairement au droit international, tout interrogatoire est ici mené en hébreux ou au mieux en anglais … sans interprète.

La première policière qui m’interrogeait cette fois-ci, en consultant son ordinateur, ne m’a pas cru. J’ai donc été interrogé pendant 4 heures par d’autres policiers auxquels j’ai toujours répondu la même chose (contrairement à ce qu’affirment les communiqués de la police israélienne repris par le consulat et l’ambassade de France).

Ni mon carnet d’adresse ni mon ordinateur n’ont été consultés, mais c’est par le biais de ma boite émail (adresse indiquée sur mon billet d’avion) que les policiers ont compris que j’allais très probablement en Cisjordanie. Avis aux voyageurs… J’ai aussi constaté qu’existait une fiche, écrite en hébreux, à mon nom (« Besson Michael »), concernant sans aucun doute mes derniers voyages et écrits (http://www.andines.com/article.php3 ?id_article=746). Lorsque je me suis aperçu de cette situation j’ai dit au dernier policier qui m’interrogeait que j’allais effectivement à Ramallah pour rencontrer des partenaires et lui ai montré les documents d’Andines. « It’s too late, m’a-t-il répondu, go home » (c’est trop tard, vous repartez chez vous !). Je pense que la décision de refoulement a effectivement été prise bien avant…

Puis c’est la fouille au corps, le mépris, le silence total sur l’avenir, l’intimidation en menaçant de vous mettre sur le dos d’autres inculpations, et enfin le fourgon et la cellule du « centre de rétention » (lieu d’expulsion sans aucun jugement), comme il en existe partout dans le monde, en particulier en France. Toutes vos affaires personnelles sont momentanément confisquées, y compris les stylos… Mes compagnons de cellule étaient en majorité des étrangers venus chercher du travail… l’un d’eux m’a dit « je n’arrive pas à comprendre qu’un peuple qui a été opprimé puisse ainsi en opprimer d’autres ! ». Il y a bien des réponses, et tous les israéliens ne sont pas sionistes, mais nous en parlerons une autre fois.

Au cours de ma détention, je pensais que le Consulat français arriverait à organiser une réunion entre la police israélienne, le consulat et moi-même pour que nous puissions nous expliquer et régler le problème positivement. Mais rien ! J’apprends que les amis palestiniens qui m’attendent reçoivent la nouvelle de mon arrestation avec tristesse et révolte, et que la presse arabe s’est emparée de mon cas et crie au déni de justice à mon égard et à une volonté délibérée d’Israël d’empêcher les différentes coopérations économiques que nous avons mises en place avec toutes les difficultés que vous savez (y compris entre des villes palestiniennes et françaises). Au mépris bien entendu des lois et des différents accords internationaux.

J’apprends aussi qu’en France s’organise toute une solidarité… Un peu sonné par la situation, le moral remonte vite ! L’essentiel reste et restera de continuer à nous battre tous ensemble pour développer notre coopération économique et pour changer cette société si violente et si injuste. Pas le moindre doute là-dessus.

J’ai eu la visite de Mr Guérin, délégué par le consulat de France à Tel Aviv : “Nous ne pouvons rien faire”. Il m’a tout de même téléphoné le 7 au soir pour m’informer que je serais mis dans un avion le lendemain à 8 heures ( puisque le billet acheté par Andines était un aller retour, il n’y a eu aucun frais public dans l’histoire, précisons-le). Un avocat est également venu me voir. Il est toujours important, face à l’arbitraire des Pouvoirs, qu’un témoin indépendant des gouvernements puisse rapidement rencontrer les prisonniers. Nous aurions pu demander un jugement, mais cela pouvait durer plusieurs semaines… J’ai apprécié sa visite.

Le 8 Septembre au matin, je suis amené directement dans un avion… pour Paris. Dans l’avion, l’un des passagers s’approche et me dit « j’ai appris ce qui vous est arrivé. Voici mon adresse. Vous pouvez compter sur moi ».

Et merci au comité d’accueil à Roissy.

Un grand merci à mes collègues, à ma famille, à Guy et à toutes celles et tous ceux, trés nombreux, qui ont réagi ! Vous trouverez sur le site www.andines.com les actions que nous pensons entreprendre prochainement avec nos partenaires.

C’est ensemble que nous allons continuer ce que nous avons commencé. En lien avec toutes les luttes et les alternatives que développent de plus en plus de citoyen(ne)s partout dans le monde. Personne ne pourra nous en empêcher.

Et bien entendu je retournerai en Palestine !

A très bientôt !

Michel Besson, le 9 Septembre 2011

Artistes contre le mur


Evènements en septembre 2011

 

 

 

Chers membres, Chers amis et sympathisants d’ «Artistes contre le mur»,

 

L’asbl « Artistes contre le mur » organise, seule ou en association, divers évènements en septembre 2011.

 

Ces évènements ont pour objet de mieux faire connaître l’association, ses objectifs et ses activités artistiques à Qalqilya, en Palestine, et également de récolter des fonds afin de poursuivre ces différentes activités.

 

Qalqilya est une ville palestinienne agricole de Cisjordanie de 45.000 habitants. Sur tout son périmètre de 11km, la ville est totalement entourée depuis 2003 soit par un mur de béton de 8 m. de hauteur, soit par une double clôture métallique grillagée de 60 m. de large. Une seule route, contrôlée par un check-point tenu par l’armée israélienne, constitue le seul point d’accès. Des informations supplémentaires sont disponibles ici.

 

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Du vendredi 16 au vendredi 30 septembre 2011

Vernissage le vendredi 16 septembre de 19h. à 21h.

 

 

Mères de Qalqilya – Traces de liberté

 

Une exposition des expressions plastiques des mères, épouses et sœurs de prisonniers politiques de la ville de Qalqilya, en Palestine. En dialogue avec les travaux d’artistes.

 

 

Au Centre culturel arabe-Institut Européen de la Culture Arabe

2 rue de l’Alliance / Verbondsstraat – 1210 Bruxelles (St Josse)

Tél. 02 218 64 74 culture-arabe@skynet.be

> Attention : exposition accessible uniquement du lundi au jeudi de 9h00 à 18h00, jusqu’au 30 septembre 2011.

 

Durant le vernissage, un stand d’objets palestiniens et d’information sera accessible au public.

 

Pour plus de détails, voir ici notre site web.

 

 

 

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Le mardi 20 septembre 2011 à 20h.

 

 

Fix Me

 

un film de Raed Andoni (2010, 1h38)

(en première vision en Belgique)

 

 

La projection sera précédée d’une courte présentation, par les participants, qui permettra au public de mieux connaître la situation dans la ville de Qalqilya et les ateliers artistiques qui, cette année encore, ont permis à 250 enfants de développer leur créativité.

 

La projection sera suivie d’un échange avec le public.

 

Un stand de livres, d’objets palestiniens et d’information sera accessible au public.

 

 

A l’Espace Delvaux

3, rue Gratès (place Keym) à 1170 Bruxelles – Watermael-Boitsfort

Réservations : tél / fax 32 2 672 14 39  info@lavenerie.be

Entrée : 8 euros / 6 euros pour seniors, moins de 26 ans

 

En coproduction « Artistes contre le mur » asbl et « La Vénerie » asbl

En collaboration avec le Groupe de citoyens pour une Paix Juste au Proche-Orient, de Watermael-Boitsfort

 

Pour plus de détails, voir ici notre site web.

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