Niouz de europalestine



Bientôt la rentrée… sauf pour ceux qui sont déjà revenus de vacances, et ceux qui ne sont pas partis cet été. A commencer par les Palestiniens qui continuent à subir l’occupation, les emprisonnements, le vol de terres, comme à Jérusalem Est, où les expulsions de familles palestiniennes se poursuivent à un rythme accéléré.

Tandis que les médias annoncent la « reprise de négociations », les habitants de Gaza restent sans électricité, sans matériaux de construction et ceux de la Cisjordanie sont toujours privés de liberté, puisque l’occupant — souvent main dans la main avec ceux qui acceptent de collaborer– quadrille rues et villages,  épaulant les colons israéliens qui se livrent à d’incessantes exactions. Figurez-vous que certains de ces colons, à Hébron, ont demandé (et obtenu !) que l’on entende moins le son du muezzin pendant le Ramadan, parce que cela les gêne !

Tandis que des soldat(e)s israéliens exposent sur facebook leurs basses besognes, leurs dirigeants s’agitent de tous côtés pour tenter d’endiguer la riposte internationale qui grandit : le boycott de l’occupant… y compris par des Israéliens qui s’opposent à ce régime fasciste. Vote à la Knesset au début du mois d’une amende de 30.000 shekels (environ 6.000 euros) pour tout citoyen ou organisme qui souhaitera s’engager en faveur d’un boycott contre Israël.

Et aux Etats-Unis, certains sionistes font campagne pour que les principaux donateurs à Israël s’engagent désormais dans le boycott de l’Université Ben Gourion (Bersheva) coupable de ne pas révoquer ou exclure les universitaires (tel le Pr Neve Gordon) qui se sont associés à la campagne BDS. Il y a même, ces prochains jours, une réunion du « Congrès juif mondial » à Jérusalem (!!) pour voir comment contrecarrer cette vague de réprobation qui se matérialise par le boycott d’Israël. Hier encore, le ministère norvégien des finances a annoncé l’exclusion de deux firmes israéliennes de ses investissements, en raison de leur participation à l’occupation.

La consigne a donc été donnée d’engager des poursuites autant que faire se peut. En Grande-Bretagne, les attaquants viennent d’essuyer un deuxième camouflet. Après la relaxe des militants écossais ayant interrompu un concert du Jerusalem Quartet au printemps dernier, ce sont les responsables d’un magasin londonien vendant des cosmétiques AHAVA, qui ont perdu leur procès et ont dû payer les frais de justice cet été. Ils avaient attaqué des militants ayant organisé une action de boycott de ces cosmétiques (soi-disant « made in Israel »).

En France, le dénommé Sammy Ghozlan, roi du chantage à l’antisémitisme, met les bouchées doubles. Il a déposé plus de 50 plaintes contre des militant(e)s qui participent à cette campagne internationale de boycott. Et comme on sait que le ministre de la justice de ce pays se permet de donner des ordres aux magistrats en leur demandant de donner suite à ses élucubrations, plusieurs procès vont avoir lieu dès cette rentrée :

– le lundi 13 septembre, à Mulhouse, 5 militant(e)s, appartenant à 5 organisations différentes, sont appelés à comparaître devant un tribunal, accusés d' »incitation à la haine raciale » pour avoir appelé au boycott de l’occupant israélien !
– le 24 septembre, aura lieu à Bordeaux le procès en appel de Sakina Arnaud, condamnée en première instance pour les mêmes raisons

Et ce n’est pas tout ! Car comme l’écrivent les supporters de la politique israélienne en France : « Quoi de mieux que de frapper ces trublions dans leurs portefeuilles ? »

Au lieu de nous intimider, ces procès seront l’occasion de montrer notre solidarité, notre coordination nationale et internationale, et l’élargissement de cette campagne de boycott, qui est la seule riposte non-violente efficace, en l’absence de toute intervention de nos dirigeants pour faire respecter le droit international et la justice.
On peut voir sur internet des actions de boycott similaires se dérouler dans un nombre croissant de pays, proches et lointains : en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, et en Australie.. et ce n’est qu’un début !

Le BDS Tour que nous avons organisé en juillet, dans 15 villes de France, en coopération avec les comités locaux, a montré l’intérêt du public pour ces nouvelles méthodes de lutte pacifique. Si vous avez raté ces 15 épisodes sur notre site

http://www.europalestine.com, vous aurez bientôt accès à une vidéo de synthèse, sous-titrée en anglais, qui montre que la clé du succès est dans le nombre, mais aussi dans la diversité. Un grand merci à tous les parents, enfants, jeunes et moins jeunes de toutes origines qui ont fait cette belle démonstration !

Cap maintenant sur une action d’envergure, coordonnée, le samedi 11 septembre pour soutenir les 5 militants de Mulhouse, qui nous appellent à ne pas les laisser isoler. Dans toutes les villes, les amis, les familles, doivent se mobiliser pour dire « Moi aussi, je boycotte ». Si vous pouvez participer à ces actions et que vous souhaitez des contacts dans votre ville, merci d’envoyer un message à

info@europalestine.com en précisant votre ville et vos coordonnées.

Et pour organiser la solidarité financière, une première journée est organisée ce dimanche 29 août, de 14 H à 20 H à la librairie Résistances, à Paris : Vente et braderie de livres, d’artisanat, de tableaux et de photos pour faire face aux frais de justice engendrés par ces procès ! (Librairie Résistances : à l’angle du 40 rue Guy Môquet. 75017 Paris. M° Guy Moquet ou Brochant sur la ligne 13. Ou bus 31, arrêt Davy-Moines)

Autre rendez-vous le week-end suivant (4 et 5 septembre) à la grande braderie de Lille, sur notre stand !


Amicalement,
CAPJPO-EuroPalestine
Notre site a été alimenté tout l’été et vous y trouverez des infos et des vidéos très utiles : http://www.europalestine.com

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité


Appel Citoyen

Signez l’appel en ligne !

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

Le Parti Pirate suédois va héberger Wikileaks sur ses serveurs


par la rédaction, ZDNet France. Publié le 19 août 2010

Juridique – Sous pression depuis la diffusion de 76 000 documents confidentiels sur l’intervention militaire en Afghanistan, Wikileaks sera hébergé gracieusement sur les serveurs du Pari Pirate. Ce dernier espère en retirer un avantage alors qu’il se présente aux élections générales pour entrer au parlement suédois.

Après avoir offert son soutien logistique au site The Pirate Bay, le Parti Pirate suédois récidive en annonçant qu’il va héberger gracieusement Wikileaks sur ses serveurs. L’hébergement sera effectif d’ici quelques jours.

La nouvelle est une véritable aubaine pour Wikileaks qui est dans le collimateur des États-Unis et de nombreux autres pays pour avoir diffusé 76 000 documents issus des archives militaires sur l’intervention en Afghanistan.

Julian Assange, le créateur de Wikileaks est devenu la bête noire des services de renseignement. Il a promis de diffuser d’ici quelques semaines les 15 000 documents restant sur le conflit afghan.

Un enjeu électoral ?

Le site s’illustre depuis plusieurs années en permettant à quiconque de transmettre des documents sensibles de façon anonyme. On se souvient notamment de la publication d’une vidéo tournée en Irak depuis un hélicoptère américain ouvrant le feu sur un groupe d’individus dans lequel figurent des civils et deux journalistes de l’agence Reuters.

Le soutien du Parti Pirate n’est pourtant pas qu’une affaire de liberté d’expression. Des élections générales vont avoir lieu en Suède le 19 septembre et le Parti Pirate a besoin de recueillir 4% des voix pour entrer au parlement. Or les sondages actuels le créditent de moins de 2%.

On devine quel profit politique le Parti Pirate pense retirer de sa main tendue à Wikileaks auprès de l’électorat sensible aux questions de liberté de l’Internet. (Eureka Presse)

Un lord britannique exige des sanctions européennes contre Israël



07/08/2010 Un membre de la Chambre des Lords a suggéré d’interdire l’entrée sans visa aux citoyens israéliens dans les pays de l’Union européenne, et de prohiber la vente de produits et marchandises israéliens dans leurs marchés, si Israël persiste à violer le Droit international.

Selon le magazine « Jewish Chronicle », c’est Lord Hylton ( 78 ans) connu pour son long registre de critiques contre l’entité sioniste qui a présenté ce projet de loi à l’agenda des travaux de la Chambre des Lords, lui demandant de présenter la demande à l’Union européenne.

Durant le mois de juin passé, il s’était attelé durant les séances du Conseil à poser une quinzaine de questions sur Israël et les Palestiniens, sur les réfugiés et les prisonniers palestiniens et sur l’incident de la flottille de la liberté au cours duquel l’armée israélienne a tué neuf pacifistes turcs.

Selon le magazine, Lord Hylton qui occupe le poste de directeur du Forum économique du Moyen Orient, effectue des visites régulières dans la région, comprenant entre autre Israël, la Turquie, l’Irak et le Qatar.

source

« La stratégie du choc »…


… de Naomi Klein est un livre qui vient à point ! À point, pour faire le point sur cette crise financière internationale. Crise aiguë où tout le monde s’interroge quant à ses débuts, mais aussi et surtout à sa fin !

Cette scandaleuse crise qui balaye les emplois, fait chuter les Bourses, cavale comme une grande faucheuse entre indices et actions, envoie indistinctement sur les roses « lumpen » prolétariat et surdiplômés, bouleverse les données de toute sage et prudente économie se voulant à l’abri des intempéries fatales .

Cette crise mondiale dont les ondes de choc, insondables et encore loin de pouvoir être jugulées, tourmentent producteurs, industriels, commerçants et simples consommateurs. Dans le même panier de la déconfiture turbulents « golden boys » devant le clavier des « laptops » et ignorantes ménagères traînant le caddie dans les rayons des hypermarchés.

Sans prendre le taureau par les cornes, voilà un ouvrage qui s’attaque de front au système capitaliste avec ses multiples dérives. Pour un intransigeant besoin de transparence, une singulière lecture de l’histoire économique mondiale depuis les années soixante.

Avec de regrettables partis pris notamment en ce qui concerne le Liban, sans jamais d’ailleurs suggérer une alternative ou une meilleure possibilité des choses.
Pour son troisième opus, après sept ans de silence, Naomi Klein n’y va pas de main morte. Avec La Stratégie du choc – titre original The shock doctrine – (Lemeac-ActesSud, 670 pages, traduit de l’anglais par Lori Saint-Martin et Paul Gagné), l’auteure du best-seller No logo, activiste politique et journaliste canadienne indépendante, dénonce ce qu’elle appelle sans ambages « le capitalisme de désastre ».

Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’État de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11-Septembre à New-York, la guerre en Irak, la destruction systématique du centre-ville de Beyrouth, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, l’effroyable cyclone Katrina, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraib ou Guantanamo – aujourd’hui ?

Longue chaîne de malheurs permettant de mettre en œuvre des réformes économiques néolibérales majeures impossibles en temps normal. Autant de situations de choc pour une barbarie de la spéculation et une impitoyable loi du marché.

Plus de trente ans d’histoire, en un minutieux et scrupuleux état des lieux (lorgnette d’anticapitaliste oblige), pour dévoiler les dessous des cartes et des transformations, pour décrire l’émergence de ce que Naomi Klein qualifie de « capitalisme du désastre ».
C’est sur les ruines fumantes que se font les contrats les plus juteux.

C’est tout un art et un absolu savoir-faire que de profiter des crises, toutes sortes de crises. Et le Liban (et le Libanais en particulier) est bien placé pour le savoir !
L’état de choc permet toujours une meilleure manipulation des masses. Une vision peu clémente au système économique prévalent actuel où le capitalisme prolifère et prospère dans les contextes les plus tourmentés.

Pour ce pavé impressionnant (par son poids, sa taille et le nombre de ses pages), il ne s’agit pas d’un livre d’économie classique ni d’une investigation journalistique politique neutre. Au contraire, c’est une intrusion au cœur de tout ce qui palpite, vit et se transforme.

Une mine d’informations certes que ce livre sérieusement documenté, mais il s’agit aussi là d’une bombe lancée contre le néolibéralisme. Tout est sujet à critique, contestation, inquisition et esprit soupçonneux.

Il est évident que ce volumineux ouvrage fouillant en toute impunité toutes les catastrophes (guerres, terrorisme, coups d’État) reste surtout un livre profondément davantage informateur que proposant des solutions.

Un livre controversé car, tout en critiquant le consumérisme, il reste silencieux sur les propositions à améliorer la situation, gommer les bavures ou redresser les torts…
Il est clair que Naomi Klein, diplômée de la prestigieuse London School of Economics, malgré son immense talent, son remarquable courage et son labeur à la tâche, a dans ces pages la plume d’une journaliste et non d’une économiste.

Une journaliste qui rêve – à raison – d’un monde meilleur. Mais n’en
rêve-t-on pas depuis des millénaires ?

source

Naomi Klein « The shock Doctrine »


La gauche en héritage

Elle est devenue la figure la plus visible et la plus influente de la gauche américaine – à l’instar d’un Howard Zinn ou d’un Noam Chomsky il y a trente ans. Naomi Klein…

s’exprime régulièrement aux quatre coins du monde, et des centaines de personnes se déplacent pour l’écouter. Elle est même devenue l’icône des icônes. Le groupe de rock Radiohead et la chanteuse ­Laurie Anderson vantent ses livres à leurs fans. La ­comédie de John Cusack War, Inc. s’est inspirée de ses reportages à Bagdad. Et le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón a été tellement enthousiasmé par son ­dernier livre, The Shock Doctrine*, paru en 2007, qu’il a gracieusement réalisé un spot publicitaire pour sa campagne de promotion.

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Grande-Bretagne : magnifique victoire judiciaire pour les militants ayant saboté un fournisseur de l’armée israélienne


C’est une victoire splendide qu’ont obtenue jeudi 5 militants britanniques, qui avaient ouvertement saccagé les bureaux d’une usine fournissant les systèmes de bombardement de l’aviation israélienne. Le 17 janvier 2009, alors que les massacres de la population de Gaza se poursuivaient, ces militants anti-guerre, qui manifestent depuis des années contre le fabricant d’engins de mort EDO-MBM, s’étaient introduits dans son établissement de Brighton Hove (Sussex, sud de l’Angleterre), non sans avoir préalablement enregistré des vidéos dans lesquelles ils revendiquaient l’action à venir.

Une fois dans la place, ils avaient fracassé le plus grand nombre possible d’ordinateurs, jetés par les fenêtres, et détruit ce qu’ils pouvaient de classeurs et fichiers de cette entreprise puante, avant de se laisser tranquillement arrêter par la police au petit matin, fiers de l’œuvre de salubrité publique qu’ils venaient d’accomplir. Quand les dommages furent chiffrés, à 200.000 € en l’occurrence, l’un des participants répondit avec flegme : « 200.000 seulement ? On croyait en avoir fait un peu plus ! ».

EDO-MBM est une filiale du conglomérat américain ITT Corporation, un groupe industriel dont le passé criminel est l’un des plus sordides, sinon le plus sordide, de l’histoire du XXème siècle. On doit entre autres à ITT ses subventions à Hitler et à son chef des camps de la mort Heinrich Himmler, ses investissements dans l’aviation militaire du régime nazi, sa participation au coup d’Etat du général Pinochet au Chili, et d’innombrables coups tordus en Afrique.

Sa filiale EDO-MBM, régulièrement touchée par des scandales de corruption au sein du complexe militaro-industriel, a développé un système de bombardement vertical exclusivement utilisé par les F-16 de l’armée israélienne, principal instrument de terreur aérienne contre les populations du Liban et de Palestine.

Au procès, qui vient de se dérouler à Brighton, les accusés (Robert Nicholls, 52 ans ; Ornella Saibene, 50 ans ; Tom Woodhead, 25 ans ; Harvey Tadman, 25 ans, et Simon Levin, 35 ans) ont confirmé que leur action citoyenne n’était pas seulement légitime, mais qu’elle était légale. Entre autres, parce que le Statut de Rome fondant la Cour Pénale Internationale (CPI), désormais ratifié par le Royaume-Uni, fait obligation à tout citoyen ou tout institution témoin de crimes de guerre –ce qui est bien le cas de l’aviation israélienne contre le peuple palestinien, avec les matériels fournis par EDO-MBM- de s’y opposer.

Citée par la défense, la député britannique du Green (Verts) Party Caroline Lucas a justifié l’opération de sabotage, estimant que « tous les recours démocratiques pour s’opposer à l’œuvre de mort de EDO-MBM ont été épuisés », et que le passage à l’action directe était donc une nécessité.

Après avoir entendu également le plaignant, le patron de l’usine EDO-MBM qui fut rapidement confondu pour une série de mensonges, le jury a déclaré les cinq accusés non coupables. Le cas de deux autres prévenus doit être examiné ultérieurement.

Commentant le verdict d’acquittement, le magistrat George Bathurst-Norman a déclaré pour sa part : « Il n’est pas exagéré de dire que la population de Gaza a véritablement enduré les maux de l’enfer, au cours de l’attaque israélienne ‘Plomb Durci’ ».

CAPJPO-EuroPalestine

Boycott d’Israël : les 5 militants écossais poursuivis en justice gagnent leur procès !


lundi 12 avril 2010

Le tribunal d’Edimbourg a débouté le gouvernement britannique qui poursuivait 5 militants écossais de la campagne BDS, accusés de « discrimination sur des bases ethniques ou nationales » après avoir interrompu le Quartet de Jérusalem lors du festival de musique d’Edimbourg le 29 août 2008.

Le juge Scott a estimé que les interventions de ces protestataires, qui avait crié « Musiciens de l’armée israélienne » « Génocide à Gaza ! » et « Boycott Israël » pendant le concert qui se tenait au Queen’s Hall d’Edimbourg en août 2008, ne s’en étaient pas pris aux musiciens en tant que personnes ou citoyens mais à l’État d’Israël et à l’armée israélienne.

« Ce faisant, ils n’ont pas outrepassé leur liberté d’expression, de parole et de protestation non violente, droits reconnus par la Convention européenne des Droits de l’Homme », a déclaré le juge sous les applaudissements de la salle d’audience. Il a même ajouté qu’une condamnation de ces militants reviendrait à dire que désormais, lors de manifestations, il serait interdit de désigner clairement l’État d’Israël comme responsable de crimes présumés. « Imagine-t-on des pancartes indiquant ’ Génocide dans une région non spécifiée du Moyen Orient’ ? ou encore ’Boycott d’un État non spécifié du Moyen-orient ?’, s’est interrogé le juge qui a donc demandé la relaxe de ces militants du Mouvement écossais de solidarité avec la Palestine.

La Couronne a fait savoir qu’elle ferait appel de ce jugement. Mais l’ensemble du Réseau britannique pour le boycott d’Israël s’est engagé à poursuivre de manière déterminée la campagne BDS contre l’État d’Israël, et a adopté une motion s’engageant à une solidarité sans faille envers tout
militant qui serait en butte à la répression gouvernementale dans le cadre de cette campagne.

Naomie Klein – La Stratégie du choc : bande annonce et interview


agriselin — 2 mars 2010 — En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.
Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S’il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c’est Milton Friedman, Prix Nobel d’économie en 1976.
Friedman, soutenant l’ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d’imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n’aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
Naomi Klein la qualifie de « stratégie du choc ».
En utilisant de nombreuses images d’archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.

Boycott flash mob et manifestation à lille


31 mars 2010 — Pour la journée de la terre, symbole de la dépossession palestinienne, le « Collectif Palestine Nord » a organisé une journée d’action dans le cadre de la campagne Boycott Désinvestissement Sanction (BDS). Tout d’abord dans un Carrefour, en manifestant sa stupéfaction devant des produits israéliens illégalement commercialisés, ensuite dans la rue pour rappeler que cette action est à la portée de tous…BOYCOTT ISRAEL!!!

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