Accueil de netanyahou à Washington par une campagne d’affichage (Photos)


Accueil de netanyahou à Washington par une campagne d’affichage (…) – CAPJPO – EuroPalestine//

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Le Collectif Palestine Advocacy Project, qui avait déjà lancé, aux Etats-Unis une première campagne d’affichage dénonçant le nettoyage ethnique par Israël et le soutien financier américain à l’occupation et la colonisation, vient de démarrer une nouvelle grande campagne, à l’occasion du discours que doit prononcer Netanyahou, cette semaine, devant le congrès américain.

Dans 7 villes américaines (Los Angeles, New York, San Antonio, San Diego, San Francisco, et Washington D.C), 60 stations de métro, sur 52 bus, 3 camions ambulants 2 grands panneaux d’affichage et un journal, ces affiches seront visibles pendant un mois :

Ce collectif d’associations a également réussi à convaincre Barack Obama, le vice-president Joe Biden, le secrétaire d’Etat John Kerry et d’autres représentants du gouvernement étatsunien à ne pas recevoir le premier ministre pendant sa visite à Washington. De même, une trentaine de parlementaires se sont engagés à quitter le congrès au moment du discours de Netanyahou.

Ce dernier sera en outre accueilli aussi bien devant le Capitole que devant la réunion de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee’) par de gigantesques panneaux dénonçant l’occupation israélienne et les massacres perpétrés cet été à Gaza.

Grâce aux 100.000 dollars de dons recueillis l’automne dernier, ce collectif d’associations va, durant un mois, montrer aux contribuables américains à quoi servent les milliards de dollars pris dans leurs poches pour aller gonfler le budget militaire israélien.

Nous saluons cette campagne, dont il faut signaler qu’elle serait impossible à mener en France, quelle que soit l’ampleur des sommes recueillies, puisque dans notre pays qui se prétend démocratique, tout affichage dénonçant la politique israélienne ou montrant la situation en Palestine est interdit.

Aidons donc nos amis américains à montrer la vérité à leurs concitoyens :
http://www.palestineadvocacyproject.org/blog/2015/2/26/palestine-advocacy-project-goes-national

CAPJPO-EuroPalestine

Ne pas diffuser ?


La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent
Albert Einstein

C’était au tout début du mois de juillet de l’année dernière. J’étais place Tahrir au Caire, dans l’attente d’un événement que même le cireur de chaussures de la corniche Maspéro savait inéluctable. Mohamed Morsi, le président égyptien allait , selon l’expression consacrée, devoir dégager. Le téléphone sonne. Un ami m’appelle de France pour m’annoncer : « Tu sais ! Un des principaux éditorialistes parisiens affirme qu’il va rester au pouvoir ! » Du point de vue de ce confrère, depuis son bureau avec vue sur la Seine, c’était tout à fait logique. Morsi avait été élu démocratiquement.

L’administration Obama, persuadée qu’elle avait enfin trouvé un « bon » islamiste sunnite, le soutenait. Les correspondants et envoyés spéciaux en Egypte pouvaient toujours décrire les foules immenses et le soutien accordé par l’armée aux manifestants anti-Frères musulmans, cela ne changeait rien à la vision manichéiste de cet expert en politique étrangère.

Les aveugles

Il souffrait du syndrome de l’inertie conceptuelle. L’incapacité à adapter l’analyse et le discours aux tranformations d’une situation, d’un rapport de force. Une forme d’aveuglement, qui a frappé les médias mais aussi les services de renseignements et d’analyse au cours de l’Histoire. En 1941, aveuglé par sa vision des relations bilatérales avec Berlin, Staline n’a pas voulu voir les signes annonciateurs de l’offensive nazie contre l’URSS. Dans les années 70, les Américains n’ont pas compris la nature des événements précurseurs à la chute du Shah d’Iran et l’arrivée au pouvoir des Ayatollahs. Plus tard, ils ont refusé toutes les informations sur l’inexistence d’armes de destruction massives dans l’Irak de Saddam Hussein. On connaît la suite.

Les Israéliens, politiques, analystes et journalistes n’ont pas toujours fait mieux. La surprise stratégique de la guerre du Kippour en est un des principaux exemples. Il faudrait aussi rappeler le soutien sans faille accordé par l’armée et le Shin Beth au développement de l’Islam radical à Gaza jusqu’au jour où ces « sympathiques religieux » ont créé le Hamas dont l’objectif est la destruction de l’État juif. J’ai décrit cet épisode dans mon livre « Le grand aveuglement » .

Que faire des Palestiniens ?

Aujourd’hui, on est bien obligé de constater que ce syndrome est omniprésent chez les dirigeants et les médias occidentaux, bloqués sur la vision de l’inéluctabilité d’une paix israélo-palestinienne. Or, la probabilité d’un accord est extrêmement faible comme le prouve l’échec de l’initiative du secrétaire d’état John Kerry. Un accord était tout simplement impossible.

D’abord pour des raisons politiques israéliennes.Le Likoud, le principal parti de droite, a toujours été opposé à la création d’un état palestinien indépendant aux côtés d’Israël. Le développement de la colonisation en Cisjordanie a été un de ses principaux objectifs depuis son arrivée au pouvoir avec l’élection de Menahem Begin en 1977 et après la conclusion du traité de paix avec l’Egypte en 1979. Grâce à son alliance historique avec le Sionisme religieux, près de 400 000 Juifs y habitent, transformant radicalement les données du conflit au Proche Orient. La direction de l’OLP l’a compris et admet en privé qu’elle a échoué et ne parviendra pas à créer un état indépendant.

A terme, Israël, devra donc dévoiler ce qu’il compte faire des Palestiniens. Les maintenir dans l’autonomie sous sa forme actuelle ? Des personnalités comme Ehoud Barak estiment que cela serait une forme d’apartheid. Les annexer en leur accordant tous les droits politiques – y compris la possibilité de voter pour la Knesset ? Ouri Ariel, ministre de l’habitat et colon militant le propose. Mais, à l’étranger, les images de l’occupation israélienne dérangent et les grands médias ne les diffusent plus depuis longtemps.

Crise économique oblige, les grandes chaines généralistes occidentales, occupées par la grande bataille de l’audience, ne couvrent plus l’international au quotidien. Et puis, en Europe ces images suscitent des réactions souvent anti-juives au sein de certaines populations et réveillent diverses formes d’antisémitisme. Un phénomène renforcé par l’attitude des institutions communautaires juives, identifiées à la politique israélienne, qu’elles soutiennent sans faille.

Ne pas diffuser ?

Cette montée de l’antisémitisme consolide l’inertie conceptuelle des médias. Un rédacteur en chef d’une grande agence de presse m’a dit, récemment : « Il faut faire attention. La montée de l’antisémitisme est sans précédent et il ne faut pas diffuser d’articles ou de sujets trop négatifs sur Israël ».

Résultat : le dossier palestinien a quasiment disparu de la place publique occidentale. Cela fait bien entendu l’affaire de la droite israélienne, mais avec un inconvénient majeur : son discours est , lui aussi, devenu inaudible. A preuve : la rapidité avec laquelle les États Unis, l’Union Européenne, la Chine, l’Inde et la Russie ont reconnu le nouveau gouvernement palestinien soutenu par le Hamas. Le message de Netanyahu, rappelant que l’organisation islamiste prône la destruction d’Israël, n’est pas passé.

Inexorablement, ce conflit finira par atteindre son paroxysme et embraser non seulement la région mais aussi des populations musulmanes dans le monde arabe et en Europe. Les dirigeants occidentaux, analystes et éditorialistes devront alors révéler les raisons pour lesquelles ils ont laissé ce conflit glisser vers le point de non retour.

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voir les commentaires sur la page fn de Baudouin Loos

Election d’Obama: Israël en posture délicate après le soutien de Netanyahu à Romney


8 novembre 2012 à 16:30
Le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche à Washington, le 5 mars 2012

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche à Washington, le 5 mars 2012 (Photo Saul Loeb. AFP)

Le gouvernement israélien se retrouvait jeudi sur la défensive, l’opposition et les commentateurs évoquant l’hypothèse d’une « vengeance » du président Barack Obama en raison des sympathies affichées par Benjamin Netanyahu en faveur du candidat républicain perdant Mitt Romney.

Le ministre des Finances Youval Steinitz, un proche de M. Netanyahu, a tenté de réfuter les accusations d’ingérence du Premier ministre israélien dans la campagne présidentielle américaine.

« Nous ne nous sommes pas immiscés dans les élections américaines, nous avons été très prudents », a affirmé M. Steinitz à la radio publique.

« Ceux qui colportent de fausses informations sur une intervention israélienne dans le scrutin portent atteinte aux intérêts d’Israël », a-t-il accusé en visant notamment l’ancien Premier ministre centriste Ehud Olmert.

M. Olmert, qui envisage un retour en politique pour les élections législatives du 22 janvier, a estimé qu’en prenant parti, M. Netanyahu a « violé les règles de base qui régissent les relations entre Etats », selon des propos tenus devant la communauté juive de New-York rapporté par des médias israéliens.

La dirigeante du Meretz, un parti d’opposition de gauche, Zehava Galon, a renchéri en fustigeant « l’intervention grossière de Benjamin Netanyahu dans les élections américaines », parlant d’un « pari irresponsable ».

M. Netanyahu, cité par la radio, a dû s’expliquer: « Certaines voix parmi nous tentent de provoquer un conflit avec les Etats-Unis, mais elles n’y parviendront pas. Je continuerai à travailler étroitement avec le président Obama pour défendre les intérêts d’Israël », a-t-il assuré.

MM. Netanyahu et Romney, des conservateurs libéraux, partagent des affinités idéologiques encore renforcées par l’appartenance du républicain à l’Eglise mormone, traditionnelle soutien de la droite nationaliste israélienne.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Shapiro, s’est efforcé d’apaiser la polémique en qualifiant de « ridicule » l’idée d’un « désir de vengeance » du président réélu.

Le prix à payer

Les analystes israéliens s’interrogent néanmoins sur le « prix » que Barack Obama pourrait faire payer à M. Netanyahu à un peu plus de deux mois d’un scrutin crucial.

« Netanyahu a parié et nous allons payer », résume le tabloïd Yédiot Aharonot.

Même son de cloche à gauche, au Haaretz: « Obama a maintenant quatre ans pour régler ses comptes avec Netanyahu, pour le soutien ouvert à Mitt Romney, pour ses dépréciations (d’Obama) devant le Congrès, pour le gel des négociations avec les Palestiniens, pour la colonisation et pour avoir tenté de lui faire la leçon sur le dossier iranien ».

Le premier test de l’humeur entre l’Américain et l’Israélien pourrait avoir lieu très prochainement, à l’occasion de la demande de rehaussement du statut de la Palestine au rang d’Etat non-membre à l’ONU.

« Netanyahu espère que les Américains vont presser Mahmoud Abbas de renoncer à ce projet, mais le président américain demandera en échange que le Premier ministre fassent preuve de souplesse envers les Palestiniens », a pronostiqué le commentateur politique de la radio publique.

La deuxième test devrait porter sur le programme nucléaire iranien controversé.

Selon plusieurs commentateurs, Barack Obama pourrait tenter de négocier un accord avec Téhéran sans fixer de limite de temps tandis que M. Netanyahu ne cesse d’accuser l’Iran de procrastination.

En septembre, M. Netanyahu a réclamé à hauts cris mais en vain à la Maison Blanche d’imposer à l’Iran « des lignes rouges claires » à ne pas dépasser dans son programme nucléaire, en menaçant de frapper préventivement les installations atomiques iraniennes.

Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir –au propre comme au figuré– du président américain qui, comme le reste de la communauté internationale, privilégie à ce stade un durcissement des sanctions contre l’Iran.

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Jérusalem est et restera la capitale d’Israël


A la convention démocrate, voici comment fonctionne un vote démocratique. L’adjonction à la plateforme  de « Jérusalem est et restera la capitale d’Israël ! » demandait une approbation aux deux tiers. Voyez donc le vote

Pour être complets :Le texte poursuit : Les parties sont convenues que la question de Jérusalem relève des négociations sur le statut final. Jérusalem doit rester une ville indivisible accessible à toutes les religions.

anniebannie : accessible ? voyez comment ça se passe maintenant où les interdictions d’accès sont quotidiennes et multiples

 

Face aux reproches des républicains, Obama s’affiche en ami d’Israël


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le 04.12.11 | 16h16

Attaqué par ses adversaires républicains sur son manque de soutien supposé à Israël, le président américain Barack Obama se vante, malgré des tensions, d'être le meilleur ami de l'Etat hébreu à moins d'un an de la présidentielle de 2012

Attaqué par ses adversaires républicains sur son manque de soutien supposé à Israël, le président américain Barack Obama se vante, malgré des tensions, d’être le meilleur ami de l’Etat hébreu à moins d’un an de la présidentielle de 2012.
La plupart des candidats républicains à l’investiture de leur parti pour la consultation du 6 novembre prochain, lorsque M. Obama briguera un second bail de quatre ans à la Maison Blanche, se réunissent mercredi à Washington pour un forum organisé par la « Coalition juive républicaine ».

Ils devraient y renouveler leurs critiques contre l’administration démocrate, qu’ils ont accusée ces derniers mois de manque de soutien à Israël au moment où les bouleversements au Moyen-Orient mettent cet Etat sur la défensive.
Vendredi, le secrétaire à la Défense de M. Obama, Leon Panetta, a appelé Israël à « faire des efforts pour arriver à faire la paix avec les Palestiniens » et à rompre son « isolement » dans la région, en allusion à ses relations tendues depuis plusieurs mois avec l’Egypte et la Turquie.

M. Panetta a assorti ces mises en garde d’assurances sur l’attachement des Etats-Unis à la sécurité d’Israël, un leitmotiv de toutes les administrations. M. Obama est toutefois allé plus loin mercredi en affirmant qu' »aucun allié n’est plus important que l’Etat d’Israël » pour les Etats-Unis.

Le président, qui s’exprimait à New York lors d’une réunion de levée de fonds au domicile du président d’un groupe de défense des intérêts juifs, a aussi assuré que « cette administration a fait davantage pour la sécurité d’Israël que toute autre administration ».

Si M. Obama s’est attiré des critiques en 2010 pour avoir exigé – avant d’y renoncer – un gel de la colonisation israélienne comme préalable à la reprise des négociations de paix, la Maison Blanche souligne que le président a accordé une aide supplémentaire à l’Etat hébreu pour son système antimissile et obtenu de nouvelles sanctions contre l’Iran pour son programme nucléaire controversé.

Des responsables de l’équipe de M. Obama remarquent aussi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a chaleureusement salué en septembre les déclarations du président contre l’admission à part entière à l’ONU d’un Etat de Palestine avant tout accord de paix.
Mais les républicains ont immédiatement réagi aux propos de M. Obama à New York. « Vous voulez rire? » s’est exclamé le président de la Chambre des représentants, John Boehner, en critiquant une Maison Blanche « qui veut qu’Israël revienne aux lignes indéfendables de 1967 » face aux Palestiniens.

L’un des principaux candidats à l’investiture républicaine, Mitt Romney, a quant à lui affirmé que les mesures entreprises par l’administration démocrate équivalaient à « laisser tomber Israël ».
Spécialiste du dossier et partisan de M. Obama, l’ancien représentant Mel Levine regrette la bronca républicaine, « un exemple révoltant et vraiment irresponsable de division partisane qui ne rend pas service à Israël, en définitive ».
Le contexte est bien sûr celui du soutien de l’électorat juif, qui s’est porté à 78% sur M. Obama en 2008. Il ne représenterait qu’environ 2% du corps électoral, mais pourrait faire la différence dans des Etats-clé où le vote pourrait être serré, comme la Floride (sud-est) et la Pennsylvanie (est).

Les assertions républicaines d’aujourd’hui « ne sont pas différentes de celles que certains républicains essayaient de formuler en 2007-2008 », explique à l’AFP M. Levine, pour qui « nous aurons le même succès en novembre (2012) qu’en 2008 ».
Selon l’institut Gallup, les électeurs juifs n’étaient plus que 54% à soutenir M. Obama en septembre dernier, contre 83% au début de sa présidence. Mais c’est toujours dix points de plus que la moyenne de sa popularité au sein du corps électoral.

AFP