Le salafisme, késako?


Publié le 5 novembre 2012 by

Ce billet est le premier d’une série d’articles qui visent à éclairer les lecteurs sur les différents « -ismes » souvent rattachés à l’Islam, et aux musulmans…

Il s’agira moins de soumettre un avis tranché que de proposer des clés de compréhension, meilleure preuve de respect qu’il est possible de présenter aux intéressés. De fait, les lignes plus bas et celles qui suivront ne s’adressent nullement aux adeptes du choc des civilisations et autres identitaires qui s’abreuvent de représentations fantasmatiques quand ils ne participent pas eux-mêmes à leur fabrication. Ceux-là qui ne peuvent s’imaginer d’extrémiste et de violent qu’en islamiste qu’il sera aisé de confondre à leur guise avec de simples musulmans, l’occasion pour eux de différencier le mauvais musulman du bon, ce dernier « prouvant » à qui en douterait, qu’il est possible de ne pas succomber au fondamentalisme à condition de modérer très fort ses penchants islamistes. Les mêmes qui, de mauvaise foi, refusent de comprendre le « langage musulman » pour systématiquement s’offusquer du « Allahou Akbar » de Syriens jugés trop islamistes dans leur façon de recevoir les bombes d’un régime imparfait, certes, mais tout à fait respectable puisque « laïc ». A tous ceux-là, inutile de lire plus loin.

Un même mot, plusieurs réalités.

Dans la série « j’utilise un terme que je ne comprends pas », demandons le salafisme.
Entre fantasmes de non avertis, mensonges de propagandistes et réalités d’un mouvement aux multiples facettes, le salafisme fait partie de ces termes qui portent à la plus grande confusion. Rares sont les articles qui prétendent nous éclairer sur le salafisme mais qui ne rajoutent pas un peu à la confusion qui existe déjà.

Soyons clairs : salafi n’est pas un gros mot.

En fait, et pour faire simple, le terme salafi peut être l’objet de trois compréhensions.

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