Nufar Shimony

Une grande partie du public israélien a été pleinement informée du génocide à Gaza, s’en est réjouie et en a réclamé davantage – tout au long de cette soi-disant « guerre ». Chaque image diffusée sur les réseaux sociaux, par exemple celle d’une fille gazouie tuée par une bombe ou par un sniper, suscite immédiatement une multitude de réactions d’Israéliens criant que ce n’est pas suffisant, qu’ils veulent voir toutes ses sœurs, cousines, camarades de classe et voisines mortes elles aussi, qu’aucun enfant ne devrait être laissé en vie. Certes, les citoyens de nombreux pays ont tendance à ignorer ou nier les atrocités commises par leurs forces armées ; mais ce n’est absolument pas le principal problème ici, en Israël.
Ou la série de vidéos “Pallywood”, où des Israéliens se filmaient avec de la farine ou de la craie sur le visage, se moquant des Palestiniens coincés sous les décombres ?
Ou encore les vidéos où des soldats israéliens montraient fièrement à leurs concitoyens comment ils faisaient exploser des maisons palestiniennes, des mosquées, des universités, des écoles, des infrastructures d’eau, des terres agricoles, etc. ?
Ou les vidéos publiées par les bataillons de tanks, écrasant lentement les cadavres d’enfants et de familles palestiniennes dans les rues, sans la moindre trace de respect pour les civils morts ?
Ou encore les vidéos de soldats israéliens détruisant des maisons palestiniennes, pendant qu’ils pendent les poupées des petites filles à des cordes pour qu’elles les retrouvent, graffitent des insultes racistes sur les murs, pillent leurs biens, portent la lingerie des femmes ? Sans parler des concours de snipers visant à voir combien d’enfants ils peuvent tuer – avec plus de points si c’est en plein cœur de bébé, cible plus difficile.
Comment les Israéliens peuvent-ils encore faire semblant de ne rien savoir des atrocités que leurs propres frères, sœurs ou proches commettent dans l’armée ? Ils ne peuvent pas prétendre à l’ignorance dans ce qui est le premier génocide diffusé en direct. Même leurs présentateurs et invités à la télévision appelaient au génocide. Nous avons vu les vidéos qu’ils ont vues. Nous savions, donc ils savaient eux aussi. »
J’ajoute à ces exemples :
Des vidéos TikTok où des mères israéliennes se moquent des pleurs des mères gazaouies endeuillées, parfois avec la participation d’enfants israéliens jouant les rôles des enfants morts.
Et cette tendance récente chez les enfants et adolescents israéliens à faire des canulars téléphoniques à des adultes, en se faisant passer pour des collecteurs de fonds pour les enfants affamés de Gaza – provoquant des réactions furieuses et rieuses, parce que le simple fait de vouloir aider ces enfants est, selon eux, risible et scandaleux.
Explication finale : mon but ici n’est pas de faire une indignation morale inutile. Je veux juste transmettre ce message : seule une pression extérieure massive (embargos sur les armes, sanctions économiques, etc.) peut mettre fin à ce génocide. Il ne faut pas compter sur un quelconque réveil moral du public israélien. Il faut exiger des gouvernements et institutions qu’ils agissent par la contrainte. (Bien entendu, la plupart des gouvernements occidentaux n’ont rien fait, et sont donc totalement complices.)
Source facebook : a large part of this post is a quotation from “The Daily Politik“.
Traduction : ChatGPT, texte refusé par DeepSeek et Claude