L’ancien président d’Israël a certes permis la reconnaissance mutuelle entre les deux peuples avec les accords d’Oslo. Mais, selon la Palestinienne Leila Shahid, il a finalement abandonné le camp de la paix.
ila Shahid est ancienne ambassadrice de la Palestine en France. A ce titre, elle a côtoyé de nombreuses fois Shimon Peres, en particulier dans le cadre des négociations de paix israélo-palestiniennes. Elle revient sur la carrière de celui qui, selon elle, a certes voulu amener une reconnaissance mutuelle entre les deux peuples mais a finalement abandonné le camp de la paix.
C’est, avec la mort de Shimon Peres, le dernier « père fondateur » d’Israël qui disparaît, est-ce une page qui se tourne ?
Il est évident que nous venons de perdre en quelque sorte le « dernier Mohican ». Il est l’un de ces fondateurs du parti travailliste qui ont été les grands personnages politiques d’Israël depuis Ben Gourion jusqu’à lui en passant par Dayan, Rabin, Begin, Shamir…
Shimon Peres a joué un grand rôle dans l’histoire d’Israël, sur le plan politique et surtout diplomatique. Ce Polonais d’origine savait parler à l’Occident et s’intéressait bien davantage à la diplomatie qu’à la chose militaire
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