Les jeunes de Gaza ne sont pas « superflus »


Réponse de Yousef Munayyer aux propositions génocidaires de Martin Kramer

Publié le 4-03-2010

Réponse de Yousef Munayyer, (Palestine Center) à la proposition génocidaire de Martin Kramer. Cet article a été publié dans leBoston Globe hier.

Pour lire les propos écoeurants tenus récemment par le Pr. Martin Kramer, voir l’article sur http://www.europalestine.com/spip.php ?article4801

Réponse de Yousef Munayyer :

Les jeunes de Gaza ne sont pas « superflus »

« Pour réduire la criminalité des gangs, l’on pourrait établir des politiques de nature à freiner la croissance démographique afro américaine dans des lieux comme Harlem et Compton. Le gouvernement pourrait envisager d’arrêter les allocations familiales dans ces zones urbaines afin de décourager la natalité noire et éliminer l’arrivée de « jeunes superflus » dont la seule perspective d’avenir est de devenir les victimes de chefs de bandes criminelles qui leur donnent un sens d’appartenance. En dernière analyse, ces politiques sont une manière efficace de limiter la criminalité des gangs ».

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Pourquoi faut-il autant d’agents du Mossad pour étouffer un Palestinien avec un oreiller ?


Gilad Atzmon

Alors qu’en Angleterre, en France, aux Etats-Unis et en Argentine le Mossad bénéficie du soutien de milliers d’agents dormants locaux, les Sayanim (des juifs bien trop heureux de trahir leurs voisins afin de servir leur Etat juif bien-aimé), le Mossad, lorsqu’il opère dans des pays arabes, est contraint de shléper [yid. : infiltrer, ndt] ses nombreux assassins et leurs assistants en recourant à diverses méthodes frauduleuses.

L’on est tout de même fondé à se demander pour quelle raison il faut rien moins de 26 agents du Mossad pour mener à bien un seul assassinat d’un combattant palestinien pour la liberté désarmé au moyen d’un oreiller *. Je vais m’attacher ici à apporter quelque éclairage à cette question stupéfiante.

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L’armée israélienne annule un raid en Cisjordanie à cause de Facebook


L’armée israélienne n’est plus « amie » avec un des soldats qui a publié sur sa page Facebook des détails sur une opération secrète de son unité à laquelle il devait participer dans un village palestinien de Cisjordanie occupée, rapportent mercredi les médias israéliens.

Photographe : David Buimovitch AFP/Archives :: Un char Israélien à la frontière de Gaza, le 1 er décembre 2009.

« Mercredi, on va nettoyer (le village de) Qatana et jeudi, si Dieu le veut, on rentre à la maison », a expliqué cet artilleur de l’armée israélienne en mettant à jour son profil sur le site du réseau social, a raconté la radio militaire.

Ses camarades, qui ont vu ce commentaire sur Facebook avec les détails et l’heure de l’intervention, ont immédiatement prévenu leurs supérieurs.

« Le commandant de la division a alors décidé d’annuler l’opération de crainte que des informations divulguées parviennent à des groupes hostiles et mettent en péril des forces israéliennes », a indiqué un porte-parole militaire dans un communiqué.

Le soldat a été condamné à « 10 jours d’emprisonnement ». Il a été expulsé de son bataillon et de tout poste de combat, a ajouté le communiqué.

L’armée interdit aux soldats de transmettre des informations sensibles sur Internet.

En avril 2008, un soldat israélien a été condamné, pour la première fois, à une peine de prison pour avoir diffusé sans autorisation des photos de sa base sur Facebook.