Charlie Hebdo essaie de remonter ses ventes grâce à Mahomet


lundi 31 octobre 2011

Charlie Hebdo est mal en point. Cela ne marche pas fort. Alors, on remet un petit coup de Mahomet. Technique bien connue des amateurs. Que feraient-ils sans l’Islam, les pauvres ?

Mais il fallait trouver un « habillage » comme on dit dans le métier. Alors pour le prochain numéro, ils annoncent « fêter la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie » en mettant en couverture une caricature du prophète Mahomet.

Et pourquoi pas celle des islamistes en Libye, puisque ce sont leurs potes BHL et Sarko qui les ont mis sur le trône à coups de bombardements sur les populations civiles ?

Ah non, Charlie préfère cibler les révolutions populaires et les choix démocratiques. D’ailleurs, le peuple, c’est vulgaire. Pas comme cet hebdo qui ne sait plus comment vendre ses éructations, et qu’on oserait même pas mettre dans ses chiottes !

http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/la-polemique-s-amplifie-autour-du-prochain-numero-de-charlie-hebdo-31-10-2011-1695491.php

CAPJPO-EuroPalestine

LES USA ET ISRAËL SANS EXPLICATIONS COHÉRENTES


Baudouin Loos

Commentaire

Quelle mouche a donc piqué l’administration américaine ?

Elle vient de décider de geler la participation des Etats-Unis au budget de l’Unesco, ce qui correspond à une amputation de 22 % pour cet organisme des Nations unies spécialisé dans l’éducation, la science et la culture.

Pour quel motif ?

Parce qu’une majorité de ses membres a admis la Palestine, le lundi 31 octobre, comme membre à part entière.

La logique qui soutient cette démarche est difficile à saisir.

Pourquoi l’entrée de la Palestine au sein de cet organisme, même controversée, devrait-elle être payée par la suppression, faute de financements, de programmes d’éducation dans le tiers-monde (des programmes par exemple adressés aux filles) ou de sauvegarde du patrimoine mondial ?

Il n’y a pas de bonne réponse à cette question de bon sens.

L’administration américaine explique ne faire qu’appliquer une loi adoptée naguère par le Congrès, qui proscrit tout financement des agences internationales qui reconnaîtraient la Palestine.

Pour ajouter un argument politique concret, Washington avance que cette admission de la Palestine à l’Unesco est regrettable, prématurée et mine le but partagé : une paix complète, juste et durable au Proche-Orient.

Là encore, hélas ! on reste privé d’explications logiques : en quoi la paix recherchée souffrirait-elle de cette admission ?

Eh bien ! parce qu’Israël y est opposé, tout simplement.

Pourquoi ?

Le gouvernement israélien parle de démarche de confrontation, ce qui n’apparaît en réalité pas du tout clairement. Il évoque une fois encore une manœuvre unilatérale palestinienne qui repousse la possibilité d’un accord de paix.

Il faut parfois répéter des évidences. Les marteler.

En matière de manœuvres unilatérales, les gouvernements israéliens successifs, depuis vingt ans de négociations, n’ont jamais pu trouver leurs maîtres.

La colonisation juive des territoires palestiniens occupés n’a jamais vraiment cessé. Elle a vu le nombre de colons juifs plus que doubler depuis qu’on parle de paix !

Elle consiste aussi à judaïser Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville, qui sera pourtant la capitale de la Palestine. Ou alors la paix ne sera jamais signée.

Le gain, surtout symbolique, que les Palestiniens ont engrangé lundi à l’Unesco ne torpille même pas le processus de paix, puisque celui-ci se trouve depuis longtemps dans le formol.