Agir ou laisser les Syriens mourir ?
BAUDOUIN LOOS
mardi 29 mai 2012, 06:23
Il y a, paraît-il, un cessez-le-feu en Syrie. Depuis le 12 avril. Quelque 1.900 Syriens ont été tués depuis lors.
Il y a, paraît-il, une mission d’observation de l’ONU en Syrie. Depuis le 16 avril. Qui n’a pu empêcher la poursuite du bain de sang, dont une centaine de civils – et un tiers d’enfants – dans la petite ville de Houla vendredi dernier. Les images des cadavres qui circulent sur le Net sont insupportables. Il y a, paraît-il, un plan de paix pour la Syrie. Il émane de Kofi Annan, l’ex-secrétaire général des Nations unies. Ce diplomate chevronné, dont on ne peut douter de la bonne volonté, se trouve depuis lundi à Damas, il doit rencontrer Bachar el-Assad ce mardi.
Mais que peut encore dire la communauté internationale à ce tyran ? Qui peut encore raisonnablement croire une seconde que ce régime peut être réformable ? Voudrait se réformer ou accepterait de le faire ? Personne, bien sûr.
Voilà un régime de fer qui n’a aucune espèce d’intention d’envisager de près ou de loin un mouvement en direction d’une démocratisation qui sonnerait ipso facto le glas pour lui. Le combat de la clique au pouvoir est existentiel et elle le vit comme tel. Pour elle, tous les moyens sont bons.
Sur deux plans majeurs, les faits lui donnent, hélas ! raison jusqu’ici. Au niveau de la diplomatie, malgré un embarras que l’on ose deviner croissant de Pékin et surtout de Moscou, Damas peut compter sur ces deux capitales pour que le Conseil de sécurité de l’ONU n’accouche pas d’une résolution contraignante. Et, au plan militaire, tant que la communauté internationale confinera son indignation à la diffusion de communiqués scandalisés, les rebelles syriens ne pourront opposer que d’insignes pétoires contre les chars et les canons de la soldatesque du régime.
Alors oui, il est plus que temps de poser la question : ne faut-il pas aider ces rebelles ? Sans envoyer de troupes étrangères, ils ne le demandent pas. Sans non plus bombarder comme l’Otan le fit en Libye l’an dernier. Les aider. Ils ont besoin d’armes, de munitions, de médicaments et d’argent. L’autre solution est simple : continuer à assister à l’agonie d’un peuple sous les coups monstrueux de son tyran.
Que choisit-on ?
Torture, déplacement et résistance : l’histoire de Salameh Kaileh
samedi 26 mai 2012 – 18h:07
Budour Hassan – Ma’an News
Ceci rappelle tristement la façon dont sont traités les prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes.
Mais il y a une légère différence dans ce récit. Le protagoniste palestinien de cette histoire – l’intellectuel marxiste et dissident Salameh Kaileh – a été arrêté, torturé et finalement expulsé par le régime syrien, lequel s’est pourtant longtemps targué d’être un champion de la cause palestinienne et le rempart de la résistance face au sionisme et à l’impérialisme.
Dans les premières heures du 24 avril 2012, des agents des services de renseignement syriens ont pris d’assaut la maison de Kaileh dans Barzeh, un quartier de Damas, et l’ont arrêté. Son avocat Anouar Bounni, avocat des droits de l’homme au Centre syrien pour les études et les recherches juridiques, a déclaré que Kaileh a été arrêté à son domicile « sans explication » et que son arrestation est une tentative supplémentaire de « museler » la liberté d’expression en Syrie.
Après avoir passé près de trois semaines en détention, maintenu au secret, Kaileh a été libéré et transféré de force vers la Jordanie à la veille de Jour de la commémoration de la Nakba. Dans une interview qu’il a ensuite donné en Jordanie après son expulsion, Salameh Kaileh a parlé des conditions épouvantables auxquelles il a été soumis pendant son incarcération dans les services de renseignement de l’armée de l’Air, dans le district d’Al Umawiyin, ainsi qu’à l’hôpital militaire.
Les traces et contusions produites par la bastonnade subie au cours des interrogatoires étaient apparents, mais Kaileh a maintenu que ce qu’il avait vécu n’était « qu’une infime partie » de par quoi sont passés les autres détenus avec lesquels il a partagé une cellule.
Pendant l’interrogatoire par le renseignement de l’armée de l’Air, il a été questionné sur une brochure intitulée « Le gauchiste » trouvée à son domicile. Mais il a nié avoir quelque chose à voir avec l’impression des brochures.
Kaileh dit qu’il a reçu les pires coups à propos d’un slogan dans la brochures disant : « Pour libérer la Palestine, le régime syrien doit tomber ». Les interrogateurs étaient particulièrement en colère contre cette phrase, expliqua Kaileh, et il le rouèrent de coups avec un câble et lui fouettèrent la plante des pieds avec un mince bambou.
Kaileh a raconté à Amnesty International que la plus mauvaise partie de sa détention était la période passée à l’hôpital militaire, où plusieurs malades étaient entassés par lit, avec leurs mains et les pieds liés et leurs visages recouverts de couvertures.
« Nous avons été obligés de déféquer et d’uriner dans nos lits et nous étions battus si nous osions parler à qui que ce soit. Mais j’ai reçu moins de coups par rapport à d’autres patients. Ce n’était pas un hôpital, c’était un abattoir », explique Kaileh.
Né dans la ville palestinienne de Bir Zeit près de Ramallah, Kaileh a été diplômé de l’Université de Bagdad en Irak en 1979 avec un diplôme en sciences politiques. Il déménagea ensuite à Damas où la majeure partie de son travail comprenait la rédaction de textes critiques et de lutte pour la liberté et la justice sociale. Il a écrit sur une pléthore de sujets, allant du nationalisme arabe à l’impérialisme et à la mondialisation.
Kaileh est un critique connu et ses écrits sont caractérisées par une dénonciation acerbe et sans concession de la gauche arabe. Selon Kaileh, non seulement la gauche arabe a échoué misérablement dans la résistance à l’oppression des régimes tyranniques mais aussi entachés de l’héritage socialiste et marxiste, mais elle a aussi bafoué les valeurs qu’elle prétend représenter en se transformant en un mouvement réactionnaire juché sur le train du nationalisme arabe répressif et baasiste. La critique par Kaileh de la gauche arabe bourgeoise et de ses lacunes vise à créer et à cristalliser une nouvelle gauche révolutionnaire.
Comme ses professeurs Omar Dahi et Vijay Prashad l’ont écrit dans leur présentation de Salameh Kaileh sur Jadaliyya : « Salameh a aiguisé sa critique du nationalisme arabe et du marxisme par sa dénonciation simultanée et implacable de l’impérialisme occidental, des régimes arabes conservateurs, et principalement, du sionisme. »
L’opposition de Kaileh à la politique de l’ancien despote Hafez al-Assad, et son combat pour la démocratie et la liberté sous le régime despotique baasiste, ont entraîné son emprisonnement le 11 mars 1992. Il a passé quatre ans en prison dont plusieurs mois en isolement, sévèrement torturé avant de finalement subir un procès et être condamné à 8 ans de prison en 1996.
Kaileh a été libéré en mars 2000, après avoir passé les deux dernières années de sa peine dans la tristement célèbre prison de Tadmor, qu’il décrit comme un « camp de concentration ».
Quelques mois après sa libération, Kaileh a été diagnostiqué avec un cancer mais ni son état de santé très problématique, ni les longues et douloureuses années d’incarcération, ni la torture ne pouvaient étouffer sa détermination à lutter pour la liberté politique en Syrie, en Palestine et dans le monde arabe dans son ensemble.
L’ardeur infatigable de Kaileh pour la liberté et la justice n’a jamais été aussi évidente que lors de l’insurrection en cours pour renverser le régime de Bachar Assad. À une époque où l’essentiel des Arabes « de gauche » continuent de tourner le dos à la lutte pourtant courageuse des révolutionnaires syriens, se rangeant du côté du régime ou en restant docilement à regarder ce qui se passe, Kaileh a soutenu le soulèvement syrien depuis son début le 15 mars 2011.
Ce n’était donc pas une surprise si les forces de sécurité syriennes ont cherché à réduire au silence Salameh Kaileh, même si une telle tentative tournerait – une fois de plus – en ridicule la propagande usée du régime selon quoi l’insurrection syrienne est une conspiration impérialiste et sioniste dirigée par des « groupes armés » salafistes qui cibleraient le régime pour son rôle dans la défense de la résistance.
Il y a des milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles syriennes et les camps de torture. Ils sont moins chanceux que Salemeh Kaileh. Leurs noms et leurs visages ne sont pas connus de nous, ils n’ont pas de livres à leurs noms et leurs cas ne vont pas attirer l’attention des médias et des organisations de défense des droits de l’homme.
Ce qui est révélateur dans le cas de Salameh Kaileh, c’est que le régime syrien ne fait pas de distinction entre un Palestinien et un Syrien, ou entre un intellectuel et un paysan. Toute personne qui s’oppose au régime peut être victime de tortures, d’emprisonnement arbitraire, voire même perdre la vie.
Toutefois, Kaileh est absolument certain que le régime va tomber : « Si vous pouviez voir la résilience des jeunes détenus, même après avoir subi des tortures horribles, vous comprendriez que ce régime ne peut pas survivre. »
23 mai 2012 – Ma’an News – Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet…
Traduction : Info-Palestine.net – Claude Zurbach
« Il faut aider le peuple syrien contre ce régime qui le massacre ! »
BAUDOUIN LOOS
dimanche 27 mai 2012, 20:45
Après le massacre de Houla, vendredi, les réactions internationales outrées se sont multipliées. La centaine de tués, dont une trentaine d’enfants, confirmée par la mission onusienne d’observation, a choqué le monde entier.
©AFP
Le Soir a interrogé Iyas Maleh, qui vit en exil et dirige la Fondation Haitham Maleh, du nom de son père, un célèbre avocat syrien qui a passé de longues années en prison sous Hafez el-Assad et aussi sous Bachar el-Assad. La fondation défend les défenseurs syriens des droits de l’homme.
Pensez-vous que, par son ampleur, le massacre de Houla, vendredi, est un tournant dans l’histoire de la Syrie moderne ?
Le massacre de Houla n’est pas le premier du genre commis par le régime contre le peuple syrien, la seule différence avec les autres c’est la présence des observateurs internationaux. Désormais, la communauté internationale est devenue le témoin d’un massacre et ne peut plus détourner le regard comme elle le fait depuis trente ans. Donc, oui, en ce sens, je vois ce massacre comme un tournant dans l’histoire du monde, pas seulement de la Syrie. Si cette communauté internationale ne montre pas aux Syriens qu’elle va prendre ses responsabilités pour protéger des civils innocents contre la brutalité du régime alors le concept même des droits de l’homme perdra sa signification aux yeux des Syriens.
Que peut, que doit faire la communauté internationale, selon vous, intervenir militairement et venir à bout de ce régime ?
Elle doit en tout cas faire plus. Si elle ne veut agir directement, au moins qu’elle permette au peuple syrien de prendre son destin entre ses mains. Mais il n’est pas possible de rester les bras croisés quand on voit le peuple se faire tuer. L’Armée syrienne libre (ASL) est capable de protéger les Syriens si on lui prodigue les outils nécessaires. Jusqu’à présent, elle n’a même pas de système de communication pour s’organiser elle-même. Plusieurs pays se sont déclarés prêts à donner des moyens non létaux à l’ASL mais elle n’a encore rien vu arriver. L’ASL a aussi besoin de munitions. Les Syriens réclament une zone d’interdiction aérienne depuis longtemps, ce qui est une manière de les aider, mais personne ne les écoute. On n’a pas besoin que des soldats étrangers viennent mourir pour la cause syrienne.
L’opposition syrienne semble demeurer terriblement divisée, comment l’unifier ?
C’est une excuse de la communauté internationale pour ne pas aider le peuple syrien. Cette communauté internationale n’est-elle pas elle-même divisée quant à savoir comment aider le peuple syrien ? Y a-t-il un pays au monde où l’opposition est unie sur les méthodes ? On peut unir l’opposition sur ce qu’elle veut, pas sur les manières d’y arriver. La principale raison des divergences provient du manque d’expérience parmi l’opposition syrienne sur la façon de travailler ensemble. Depuis 50 ans, les Syriens n’ont pas été autorisés à participer au moindre projet politique, la société civile a été démantelée par le régime des Assad dès les années 70 et 80 quand les syndicats professionnels ont été dissous et que des professeurs, juges, ingénieurs, etc. ont été limogés. Les figures de l’opposition qui vivent toujours en Syrie ne peuvent s’exprimer librement, donc comment les unir avec ceux qui vivent en exil ? Ce qui se passe en Syrie est très difficile à comprendre pour un Occidental. C’est pire que ce que les Serbes ont fait au Kosovo. Et pourtant, la communauté internationale se contente de regarder. Les Russes envoient des armes au régime alors que personne ne donne d’armes au peuple syrien pour se défendre.
Pensez-vous que des plans de paix comme celui de Kofi Annan ont encore de la pertinence sans menace de recours à la force ?
Comment peut-on parler de plan de paix entre un régime criminel qui veut diriger un pays par la force et son peuple ? Tout le concept est erroné ! Ce régime n’avancera pas et le peuple syrien n’en veut plus. Donc il doit être extirpé comme on extirpe un cancer d’un corps. Le concept de cessez-le-feu est d’habitude utilisé entre les armées de deux pays qui se combattent, pas entre un régime qui tue ses citoyens et ces derniers qui essaient de se défendre. Tant que les dirigeants de l’Otan continueront à conforter le régime en disant qu’il n’existe aucun plan d’intervention militaire, les massacres continueront dans le but de soumettre le peuple. Tout plan fait pour satisfaire les Russes plutôt que le peuple syrien échouera. Des pressions militaires sont très nécessaires pour que le régime comprenne que la communauté internationale est sérieuse et ne va plus se contenter de regarder de loin le peuple syrien se faire massacrer.
Pourquoi je boycotte Israël
Marianne BLUME
Membre de l’Association Belgo-Palestinienne, ex-coopérante APEFE en Palestine
Perdu de vue, pouvez-vous aider ?
Le massacre de Houla
La Syrie impute aux rebelles la tuerie à Houla
Voyez ce témoignage d’un enfant
et de ces femmes
et vous allez croire le mec ci-dessous ?

Le régime de Bachar al Assad a imputé dimanche aux rebelles le massacre d’une centaine de personnes à Houla, dans le centre de la Syrie, qui a suscité une indignation internationale.
dimanche 27 mai 2012
Le régime de Bachar al Assad a imputé dimanche aux rebelles le massacre d’une centaine de personnes à Houla, dans le centre de la Syrie, qui a suscité une indignation internationale.
Dimanche, les forces syriennes ont abattu deux hommes lors d’une manifestation organisée à Damas pour protester contre la tuerie de Houla, ont rapporté des opposants. Les obsèques des deux victimes ont tourné à la manifestation contre le régime
Les images en provenance de Houla de cadavres ensanglantés d’enfants allongés les uns à côté des autres ont provoqué un choc à travers le monde. Elles illustrent aussi l’échec du cessez-le-feu officiellement entré en vigueur le 12 avril dans le cadre d’un plan soutenu par les Nations unies et la Ligue arabe.
Les autorités syriennes ont accusé des « terroristes » d’être responsables de ce massacre, l’un des pires commis depuis le début du soulèvement contre le régime en mars 2011.
« Des femmes, des enfants et des vieillards ont été abattus. Ce ne sont pas là les signes de l’héroïque armée syrienne », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdesi.
Il a ajouté que le massacre avait été commis à la suite d’affrontements entre des insurgés et des soldats de l’armée régulière.
« Ils étaient équipés de mortiers et de missiles anti-char, ce qui traduit un saut quantitatif », a-t-il dit en évoquant l’arsenal dont disposent les insurgés.
D’après l’opposition syrienne, la tuerie s’est produite vendredi dans cette localité proche de la ville de Homs (centre). L’armée syrienne et des miliciens « chabbiha » installés à des barrages routiers autour de Houla ont ouvert le feu sur des manifestants hostiles au président Bachar al Assad.
Des combattants de l’Armée syrienne libre auraient répliqué avant que l’artillerie des forces régulières se mette en action.
Toujours de même source, on ajoute que des « chabbiha » sont alors entrés dans la ville, où des dizaines de victimes auraient été massacrées à coups de machettes ou exécutées à bout portant.
Les observateurs des Nations unies qui se sont rendus sur place samedi ont recensé 32 enfants de moins de 10 ans parmi 92 victimes au moins. De nouveaux cadavres ont été découverts depuis, ont rapporté des opposants au régime.
Les observateurs n’ont pas précisé leur version des faits mais ont tout de même confirmé l’usage d’obus d’artillerie, dont seules les forces du régime disposent.
Les chancelleries occidentales et les pays arabes hostiles à Bachar al Assad ont tous accusé le régime alaouite de Damas d’être l’auteur de ce massacre, qui gonfle un peu plus le bilan d’environ 10.000 morts recensés depuis le début du soulèvement.
Le Conseil de coopération du Golfe, qui regroupe les monarchies sunnites de la région, a exhorté la communauté internationale à « assumer ses responsabilités pour mettre fin au bain de sang quotidien en Syrie ».
Catherine Ashton, responsable de la diplomatie de l’Union européenne, a dénoncé un « acte odieux commis par le régime syrien contre sa propre population civile ». Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a estimé de son côté qu’il pourrait s’agir d’un crime contre l’humanité.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a réclamé que les auteurs de cette tuerie rendent des comptes.
« Les Etats-Unis vont travailler avec la communauté internationale pour accroître la pression sur (Bachar al) Assad et sa clique dont le règne par le meurtre et la peur doit prendre fin », a-t-elle dit.
La France compte organiser prochainement à Paris une réunion du Groupe des amis de la Syrie, au sein duquel se retrouvent des pays occidentaux et arabes hostiles à Bachar al Assad.
Le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est entretenu ce dimanche avec l’émissaire spécial de l’Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan, « pour faire le point de la situation en Syrie, au lendemain des massacres de Houla et à la veille du déplacement de M. Annan à Damas », a annoncé le Quai d’Orsay.
Kofi Annan rendra compte mercredi au Conseil de sécurité de l’Onu.
La Grande-Bretagne a fait savoir qu’elle réclamerait une réunion dans les prochains jours du Conseil de sécurité de l’Onu, paralysé jusqu’à présent en raison du refus de la Russie et de la Chine de condamner Damas.
Les Emirats arabes unis (EAU) ont demandé une réunion urgente de la Ligue arabe dont le secrétaire général, Nabil Alaraby, a invité le Conseil de sécurité de l’Onu à mettre un terme aux tueries.
Moscou, dernier grand allié de Damas, n’a pas encore réagi officiellement aux morts d’Houla.
(27 mai 2012 – Avec les agences de presse)

