Le gouvernement israélien divisé sur un État palestinien


22/05/2013
Proche-Orient

Le gouvernement de coalition israélien a étalé hier ses divisions sur la question d’un futur État palestinien, à deux jours de la visite dans la région du secrétaire d’État américain John Kerry qui tente de relancer des négociations israélo-palestiniennes dans l’impasse depuis 2010.
Prenant la parole devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, la ministre de la Justice Tzipi Livni, négociatrice en chef sur le dossier palestinien, a défendu le projet de « deux peuples, deux États », avec un État palestinien côtoyant Israël. Cette idée est également celle du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a-t-elle dit, et elle permettra de mettre un terme à un conflit vieux de 65 ans. « Ma politique et celle du Premier ministre, c’est que nous devons arriver à la solution de deux États pour deux peuples », a ainsi déclaré Tzipi Livni, qui dirige un petit parti centriste membre de la coalition au pouvoir.

Cette déclaration a provoqué la colère de l’extrême droite, également représentée au gouvernement qui a pris ses fonctions en mars après les élections législatives de janvier. « Deux États pour deux peuples, c’est peut-être la position de Netanyahu mais ce n’est pas celle, officielle, du gouvernement », a déclaré Orit Struck, député du parti nationaliste Bayit Yehudi.

Le chef de ce parti d’extrême droite, Naftali Bennett, s’est à plusieurs reprises déclaré contre la création d’un État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Il prône au contraire l’annexion par Israël de la majeure partie de la Cisjordanie occupée depuis la guerre de juin 1967. M. Bennett a accepté que sa formation participe au gouvernement Netanyahu et ne s’est pas opposé aux tentatives de reprendre les négociations avec les Palestiniens, laissant entendre que ces discussions n’avaient de toute façon aucune chance d’aboutir. « C’est notre terre », a dit Orit Struck a propos de la Cisjordanie, que les nationalistes israéliens appellent la Judée-Samarie. Ces désaccords soulignent la fragilité de la coalition gouvernementale.

Toujours sur le plan diplomatique, le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja a effectué une rare visite dans la bande de Gaza pour un chef de la diplomatie de l’Union européenne. M. Tuomioja qui s’est rendu à Gaza dans le cadre d’une « visite en Israël et dans les territoires palestiniens », a reçu un diplôme en justice humanitaire internationale de l’Université de Palestine, « une nouvelle université privée de Gaza, sans affiliation partisane », selon un communiqué de son ministère.
Le ministre finlandais a en outre rencontré la direction et le personnel de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), auquel il a annoncé une contribution supplémentaire de 1,5 million d’euros, a annoncé cette agence dans un communiqué.

Par ailleurs, le président palestinien Mahmoud Abbas assistera du 24 au 26 mai au Forum économique mondial (WEF) en Jordanie, auquel participeront le secrétaire d’État américain John Kerry et le président israélien Shimon Peres, a indiqué un responsable palestinien. M. Abbas « rencontrera le roi de Jordanie et M. Kerry, en marge du forum, ainsi que des ministres européens des Affaires étrangères », a ajouté ce responsable.

Démantèlement
Notons que le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, a annoncé le démantèlement au cours des deux derniers mois de deux cellules distinctes du Hamas et du Jihad islamique dans le sud de la Cisjordanie.
Enfin, Israël a décidé de rétablir à 6 milles nautiques la zone de pêche des Palestiniens au large de la bande de Gaza, réduite de moitié il y a deux mois à la suite de tirs de roquettes, a annoncé l’armée israélienne.
(Sources : agences)

Prononcer vos prénoms


mercredi 22 mai 2013

Prononcer vos prénoms
Vous savoir chaque jour sous le feu d’une violence que rien ne désamorce. Passer la main sur les images de vos visages. Savoir que je ne peux plus révéler la lumière de vos regards. Vous savoir sur les fils du danger à chaque instant. Vous savoir tenus de choisir entre une haine ou l’autre. Vous savoir tenus de fuir entre un refuge ou l’autre. Vous savoir séparés, reclus chacun de vous dans l’étau de vos appartenances. Vous savoir traversés d’épuisements et de colères, ballotés de détresse, animés du plus grand des courages. Vous savoir piégés, verrouillés, entravés, si fragiles.

Vous que je n’ai connus que dans les espaces de la fraternité. Vous qui m’avez appris, comme on grandit, à décliner, en toutes langues, l’amitié.
Sur les bras d’une roue, sur les berges d’un fleuve, autour d’une sobbiah.

Prononcer vos prénoms

Malgré l’oubli du monde. Malgré ceux qui, prétendant vous défendre, parlent en votre nom pour annuler vos voix. Malgré les mille complicités signant, comme on s’échappe, la liste des délits pour ne pas vous sauver.

Prononcer vos prénoms

Parce qu’ils vous mettent, sans s’étouffer, au banc du monde. Parce que tous, agrippés à la laideur de leur posture, ne vous dessinent plus que comme un enjeu pour des joutes verbales évidées de tout sens.

Et quelques ventes d’armes… Et quelques pouvoirs supposés, lustrés, argumentés par des émissaires façonnés sur mesure.

Prononcer vos prénoms

Pour que vos visages demeurent. Et la trame de vos vies, le souffle de vos élans, cette chaleur, ce seul chemin. Et que la distance qui nous ronge s’égrène à nouveau dans les multiples et les possibles.

Prononcer vos prénoms

Comme un défi
Pour que des femmes et des hommes sages se lèvent
Pour que des femmes et des hommes sages fassent taire les fous
Et que vienne l’instant de liberté
Et que vienne le chant où la vie s’accomplit

Prononcer vos prénoms

Yasser  Azzam  Khaled  Fayez  Mustafa  Abdallah  Abdelkarim  Faisal  Mohamed
Et celles et ceux de mes silences…

Marion Coudert 

Hezbollah


Ils sont devenus comme leurs anciens ennemis: des envahisseurs. Ils se font eux aussi appuyer par l’aviation; ils se font à leur tour humilier par une résistance farouche; ils s’embourbent dans leur mauvais rôle; ils se font attraper et filmer dans leur posture cadavérique, eux naguère ces fantômes insaisissables et invincibles…

Ils ne se rendent pas compte qu’en tous les cas ils seront perdants (ou peut-être s’en rendent-ils compte mais s’en foutent, maintenant que leur masque est tombé) : perdants, même en cas de victoire ponctuelle, à la Pyrrhus, obtenue à un prix exorbitant de morts et de blessés; perdants pour leur discrédit aux yeux des populations arabes qui ne voient maintenant en eux que des mercenaires chiites pro-iraniens, et notamment aux yeux des Libanais, des Syriens et des Palestiniens; perdants pour les retombées a posteriori de leur agression sur leur propre communauté et leur propre territoire; perdants politiquement et socialement, car ne pouvant plus évoluer et s’épanouir dans un milieu environnant devenu entièrement hostile; perdants de faire gagner leur ancien ennemi sioniste qui se réjouit de voir ses ennemis s’entretuer et lui épargner l’effort et le coût d’opérations militaires.

Félicitations, chers «honorables», pour ce déshonneur; pour avoir réussi à vous faire haïr par ceux dont vous prétendiez défendre l’honneur, au point de faire de l’ennemi traditionnel un moindre mal comparé au vôtre, car je peux deviner qui, de vous ou de l’occupant israélien, est l’ennemi à abattre en priorité, aux yeux des peuples arabes.

Ronald Barakat

Sortie de crise en Syrie : quel rôle pour le général Manaf Tlass ?


Selon des sources américaines bien informées à Washington, dont les propos cités par l’agence de presse Asia sont reproduits par All4Syria, la « solution pour la Syrie » dont devrait discuter les deux présidents américain et russe au cours du mois de juin prochain, en marge du G 8, comporte les éléments suivants :

Manaf Tlass

1 / Etablissement d’un cessez-le-feu entre l’Armée Syrienne Libre (ASL) et l’armée régulière.

2 / Fixation de la date des négociations entre les parties syriennes en conflit. Durant la période de préparation à cette conférence, l’ASL désignera un Conseil militaire supérieur dont la direction sera assurée par un officier acceptable par le régime et par les Américains, le général déserteur Manaf Tlass. Il prendra donc le commandement de l’ASL. Le général Sélim Idriss, qui a démontré son incapacité lors des récents combats, se mettra sous ses ordres. Le général Tlass est en effet bien considéré par les soldats comme par les officiers ayant déserté de l’armée régulière. Ceux-ci auront la possibilité de réintégrer la carrière militaire après la mise en œuvre de la situation politique.

3 / Avec l’ASL, le général Tlass se chargera de liquider les groupes radicaux, Jabhat al-Nusra et Ahrar al-Cham, mais aussi les autres groupes terroristes inacceptables pour les Etats-Unis. L’armée régulière aura pour mission de faciliter la mission de l’ASL dans les régions désignées comme « lignes de contact ».

4 / Une fois les groupes terroristes supprimés, le Haut Conseil Militaire présidé par le général Manaf Tlass composera une délégation militaire. Elle sera accompagnée lors des négociations par une délégation politique mise sur pied par le Conseil Coalisé des Forces de l’Opposition et de la Révolution.

Les négociations entre les parties syriennes se dérouleront sous l’égide des Etats-Unis et de la Russie. Les deux Etats participeront à la Conférence de dialogue prévue. Tous les points de divergence seront négociés entre les parties en présence. Russes et Américains exerceront sur elles les pressions nécessaires pour parvenir à une solution. Le président syrien fera des concessions sans caractère fondamental : il cédera au gouvernement temporaire, auquel il reviendra d’organiser des élections démocratiques, des prérogatives n’entrant pas en opposition avec celles du chef de l’Etat. Pour les Russes, le transfert de la totalité des pouvoirs n’est pas nécessaire, le gouvernement temporaire pouvant se contenter de prérogatives n’incluant ni les Affaires étrangères, ni l’Intérieur, ni la Défense. Les Américains négocient actuellement ces points, qu’ils n’ont pas encore approuvés.

Au cours des négociations, des commissions seront constituées pour mener sur le terrain l’opération de désengagement entre l’ASL et l’armée régulière. Le général Manaf Tlass devra réprimer ceux qui ne respecteront pas les consignes de cessez-le-feu. Il devra aussi regrouper sous son autorité, dans des régions aux mains de l’ASL, les armes et les hommes armés, de manière à donner à la délégation d’opposition dans les négociations la capacité de le faire au nom de la révolution.

Les Américains font confiance à Tlass. Ils estiment qu’il est capable de réaliser ce qui lui sera demandé. L’administration russe est encore plus confiante. Elle considère que l’intéressé pourrait faire de nouveau allégeance au régime, aussitôt stabilisée l’équilibre des forces sur le terrain. Une fois les moujahidin arabes anéantis, il pourrait pencher à nouveau en faveur du régime.

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Ce n’est pas la première fois que la propagande du régime, dont l’originalité n’est pas au niveau des sommes investies pour égarer les opinions publiques, dévoile des plans secrets purs produits de son imagination.

A la fin du mois de mars 2011, la revue « Abiyad Aswad », propriété d’un fils de l’ancien ministre de la Défense Hasan Tourkmani, et de ce fait unique hebdomadaire syrien autorisé à traiter de questions « politiques »,  avait reproduit un « Plan » attribué au prince saoudien Bandar bin Sultan et à l’ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, Jeffrey Feltman. Il était destiné, mais les responsables syriens s’en sont eux-mêmes chargés, à « ramener la Syrie à l’âge de pierre ». Sa divulgation par le site Filkka Israël n’était destinée qu’à lui donner du crédit. Quelque temps plus tard, à la mi-avril, un « Plan détaillé de stabilisation » visant à empêcher les protestations de se développer, attribué aux Renseignements généraux, était à son tour jeté en pâture aux lecteurs dans divers médias.

Ce nouveau plan est rendu public au moment où – dit-on une nouvelle fois… – le général Manaf Tlass, qui a fait défection et fui la Syrie sans avoir rallié la révolution, serait sur le point de dévoiler son « projet politique » et d’entamer sa mise en oeuvre. Il était donc tentant pour le régime de s’employer à le déconsidérer en mêlant le vrai au faux et d’instiller ou de conforter le doute sur la réalité de ses intentions.

Il n’est plus guère un secret pour personne que l’ancien camarade de Basel puis de Bachar Al Assad a l’intention de rentrer bientôt dans son pays. Il pense être en mesure de réunir rapidement autour de lui, d’une part, les déserteurs de haut rang regroupés dans l’Armée Syrienne Libre et, d’autre part, les officiers toujours en poste dans l’armée régulière mais acquis au changement. Ils sont restés à la tête de leurs unités pour des raisons différentes : soumis à une surveillance de tous les instants, les uns n’ont pas eu l’occasion ou le courage de déserter ; d’autres ont pensé être plus utiles à la révolution en coopérant depuis l’intérieur de l’institution avec le mouvement et en lui fournissant quand ils le pouvaient armes et renseignements ; d’autres n’ont pas voulu exposer à des représailles les membres de leur famille qu’ils auraient été contraints d’abandonner derrière eux en fuyant ; d’autres encore n’ont jamais eu confiance, ni dans l’organisation et les capacités d’une Armée Syrienne Libre sous-équipée, ni dans la personne de ses commandants successifs ; d’autres ont craint d’être marginalisés, si ce n’est suspectés, en rejoignant une révolution dont la majorité des acteurs appartenaient à la communauté sunnite majoritaire ; d’autres enfin ont été inquiétés par l’apparition des jihadistes et par leur affirmation progressive au détriment des unités d’inspiration nationaliste.

Ancien de la Garde Républicaine, qui vient d’être durement châtiée par les raids israéliens en raison de son rôle dans la livraison au Hizbollah libanais de matériels sensibles, Manaf Tlass estime être le seul officier supérieur sunnite capable d’inspirer confiance à ses anciens camarades alaouites. Il est convaincu qu’ils le rejoindront dès son retour en Syrie, pour mettre un terme à des tueries qui n’aboutissent à rien d’autre qu’à accroître chaque jour les souffrances, les démolitions et les haines. Ensemble, ils écarteront Bachar Al Assad et poseront les bases d’une solution. Elle prendra, dans un premier temps, la forme d’un conseil présidentiel intérimaire composé d’un nombre égal d’officiers supérieurs et de personnalités civiles des deux bords.

Le régime a donc pris les devants. Informé des grandes lignes de ce projet, il lui a ajouté des détails de son cru ou en a modifié les priorités, faisant de Bachar Al Assad le vainqueur, de Manaf Tlass l’instrument, des jihadistes les victimes et des révolutionnaires… les dindons.

Certes, il est à craindre désormais que des affrontements soient inévitables avec les groupes jihadistes qui refuseraient de quitter la Syrie pour aller se battre ailleurs après le renversement de Bachar Al Assad. Ils pourraient l’être aussi avec les salafistes, s’ils veulent mettre en place par la force un Etat islamique rejeté par la majorité des Syriens. Mais, si le général Tlass fait de cette confrontation une priorité, il ne sera pas suivi par les révolutionnaires. Ceux-ci n’ont aucune responsabilité, à la différence du pouvoir, dans l’apparition des jihadistes en Syrie, et le phénomène n’aurait pas pris cette ampleur si la communauté internationale n’avait pas joué le pourrissement, certains pays par intérêt et cynisme, les autres par frilosité et indécision. Les révolutionnaires syriens ont dit et redit qu’ils n’avaient rien de commun avec ces combattants, dont ils ne partageaient ni les méthodes, ni les projets, mais auxquels ils n’avaient pas les moyens de s’opposer. Le seul objectif qui les rapproche est le renversement du chef de l’Etat et des piliers militaires et sécuritaires de son régime, qui reste pour tous la priorité.

La divulgation de ce plan et son imputation aux Américains entrent donc dans une stratégie de discrédit de Manaf Tlass. Qu’elles soient exactes ou pas, ses différentes étapes et composantes – priorité donnée à l’affaiblissement et à la division des forces opposées au régime, assujettissement du général aux Américains et aux Russes, autonomie des militaires vis-à-vis des politiques… et ralliement final au régime avec lequel le déserteur n’aurait pris ses distances que pour servir ses desseins – sont en effet de nature à susciter le trouble et à provoquer la suspicion.

source

Syrie – Chomsky , Norman Finkelstein et la volonté du peuple…


https://www.facebook.com/Anzarillustr…
Les personnes apparaissant dans ce documentaire :
Norman G.Finkelstein
Ecrivain du livre « L’industrie de l’Holocauste « .

Noam Chomsky .
Philosophe et professeur américain.

Abd El Bassit Saroute
Footballeur professionnel Syrien/chanteur de la révolution .

« Nous jurons par Allah, Le Magnifique,
Que nous protégeront nos femmes, nos enfants, nos frères, nos vieillards et nos martyrs jusqu’à la dernière goutte de sang !Le rêve des braves âmes de Homs (Syrie), C’est ou nous sommes victorieux ou nous mourrons !Et Allah est témoin de ce que nous disons !

La ligue arabe, les observateurs, le régime Syrien, les états unis, Obama , Sarkozy…Que tout le monde écoute bien! – D’où vient la victoire?
– D’Allah
Ô mes frères ! Vous êtes en direct ! Le monde entier va vous voir, alors dites leurs:Y a t-il quelqu’un ici qui attend la victoire grâce à Obama?
-NON !!Y a t-il quelqu’un ici qui attend la victoire grâce à Erdogan?
-NON !!
Si quelqu’un attend la victoire grâce à une personne, un conseil quelconque ou la ligue arabe, alors vous pouvez déjà vous en allez !
– D’où vient la victoire?
– D’Allah

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, Et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion d’Allah, Alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon. Car c’est Lui le grand Accueillant au repentir.

Ô Allah !Nous n’avons personne d’autre que toi !Ô Dieu ! accélère ta victoire,Ô Dieu!Ô Allah !Nous n’avons personne d’autre que toi !Ô Allah , protège Karm El-Jabbel !Ô Allah !Nous n’avons personne d’autre que toi !Ô Dieu ! accélère ta victoire,Ô Dieu!

Dieu nous suffit, Il est notre meilleur garant
*Tirs sur les manifestants
Nous sommes tous écrasés par le régime
Où êtes-vous ô arabes ?!
Ô Dieu ! Donne-nous la victoire !
* Manifestants torturés par le régime syrien
Jusqu’à quand le monde va-t-il rester silencieux devant ces crimes !?
Jusqu’à quand le monde va-t-il rester silencieux devant notre sang qui coule!
Dieu nous suffit, Il est notre meilleur garant
*Tirs sur les manifestants
Bachar El Assad « Si nous voulons résoudre un problème, Il faut y faire face .
Nous ne pouvons le résoudre en l’évitant. »

J’annonce notre défection de l’armée Al-Assad !Par la grâce de Dieu ,J’annonce la formation de la brigade « Kafar Aouin »J’annonce la formation de la brigade « La dignité » dans la ville Houlé et son entourage

L’Armée syrienne libre a pu s’emparer des grandes quantités d’armes et aussi des véhicules blindés.

Gloire à Allah ! Allah est le plus grand !
Bachar ! Tes jours sont comptés !

Google Baby – Bébés en kit


Google Baby

Date de publication : 19 avril 2013

Doron, un entrepreneur Israélien high tech, a lancé une nouvelle offre de service: la production de grossesse.
–        La grossesse se fait en Inde (c’est moins cher)
–        Le matériau génétique est sélectionné  par les clients via une interface web
–        le sperme et les ovules s’achètent en ligne
–        les embryons fabriqués sont congelés et expédiés par avion en Inde
–        ils seront implantés dans l’utérus de mères porteuses locales (Inde) c’est moins cher !
–        Les clients se présentent à la fin des 9 mois de grossesse pour récupérer leur bébé.
–        Il suffit d’une carte de crédit pour acheter bébé

Google Baby – Bébés en kit par tchels0o

Note du producteur du film :
Il m’a fallu 3 ans pour concevoir ce film. Au fur et à mesure de son avancement j’ai compris que très peu de gens comprennent que les bébés sont en train de devenir un bien de consommation et qu’à ce titre, la mondialisation de l’économie, avait un profond impact sur cette industrie naissante.
Nous avons filmé aux Etats-Unis, en Israël et en Inde dans la clinique du Dr Patel. Au début du tournage elle avait 70 mères porteuses enceintes, à la fin du film elle en gérait 250.
Je comprends que ces cliniques de mères porteuses puissent choquer mais après avoir passé beaucoup de temps en Inde dans la clinique du Dr Patel, je commence à comprendre son point du vue. Pour elle, c’est la seule façon pour des femmes en milieu rural de changer de vie et d’assurer l’avenir de leurs enfants.
Certes les questions d’éthique soulevées par cette nouvelle industrie sont longues. Par exemple nous n’avons pas mis dans le film l’histoire de la petite Manjhi  dont les «acheteurs » japonais avaient divorcés avant sa naissance. Après une longue bataille juridique, les grands parents japonais l’ont finalement adoptée 3 mois après sa naissance. J’ai essayé de ne pas porter de jugement moral dans ce film. Pour certains, ces procédés sont un miracle pour d’autres une machine infernale…De toute façon les choses vont se corser car je suis persuadé qu’à l’avenir cette forme de reproduction ne sera plus une solution en dernier ressort mais celle de femmes qui veulent éviter une interruption de carrière ou des vergetures.
Je suis horrifié par les aspects mercantiles de cette industrie de la reproduction. En l’absence de règles éthiques et de morales, l ‘économie mondialisée donne la pleine mesure de son efficacité. Pas de barrière légales, profits vertigineux : tous les ingrédients sont là pour que l’industrialisation de la reproduction humaine explose.
« Google Baby »  est un aperçu d’un sujet dont je suis convaincu qu’il va devenir un problème majeur pour le futur de l’humanité.
Explications plus précises
 Google Baby est un voyage à travers trois continents qui raconte l’histoire de l’industrie montante de la production de bébés à l’âge de la mondialisation.
Doron, un entrepreneur israélien doté d’un background high tech propose un nouveau service – la production de grossesses. Le producteur de grossesses (comme il se présente) fournit une solution rentable  à ses clients grâce à sa délocalisation d’éléments de GPA en Inde, qui en abaisse les coûts. Le matériel génétique souhaité est choisi par les clients à partir de leur ordinateur : le sperme et les ovocytes  s’achètent en ligne, des embryons multiples sont produits, congelés, emballés et envoyés en Inde par avion, où ils sont implantés dans les utérus des mères porteuses locales. Les clients n’arrivent qu’à la fin des neuf mois de grossesse pour prendre livraison de leurs bébés.
Aujourd’hui, la technologie a transformé le fait de « faire un bébé » en acte indépendant du sexe. Et la mondialisation la rend abordable. Tout ce dont vous avez besoin est une carte de crédit. Les instructions sont accessibles à tous sur Youtube.
Déclaration du Réalisateur
J’aime bien les tableaux d’affichage. Durant mes études à l’université de Harvard, j’ai remarqué beaucoup d’affichettes, sur les tableaux d’affichage du campus, qui offraient de 50 000 à 70 000 dollars à des jolies jeunes femmes diplômées. La technicité de ce nouveau type d’enfantement, et le fait que la grossesse pouvait être réduite à ses éléments constitutifs, puis recomposée en les mélangeant et en les appariant sur Internet m’ont intrigué.
La recherche et le tournage du documentaire ont pris presque trois ans. A mesure de notre travail, j’ai réalisé de plus en plus clairement à quel point les gens sont totalement ignorants du fait que les bébés sont en train de devenir des marchandises, et il devenait évident que la mondialisation a un immense effet sur le développement du business de la production de bébés. Les coûts locaux et les obstacles légaux sont pris en main par des opérateurs internationaux. Nous avons filmé aux USA, en Israël et en Inde, où nous avons fait trois voyages pour le tournage du documentaire. Quand nous avons commencé à filmer dans la clinique du Dr Patel à Anand, en Inde, elle avait 70 mères porteuses « au travail ». A la fin du tournage, lors de notre dernier séjour, elle avait plus de 250 mères porteuses et d’autres docteurs, à Mumbai, commençaient à offrir les mêmes services. De toute évidence, l’activité se développe très rapidement.
Je comprends ceux qui considèrent la délocalisation de la GPA en Inde, à un coût bien moindre qu’en Occident, comme de l’exploitation. Malgré tout, après avoir passé du temps en Inde, je partage davantage l’avis du Dr Patel et l’agenda féministe qu’elle propose. Le Dr Patel pense que, pour ces femmes rurales de l’Inde, la GPA est presque la seule façon de changer sa vie. Elles transforment leur vie, les vies de leurs familles et de leurs enfants en leur apportant un logement et la possibilité d’une éducation.
Pourtant, cette nouvelle industrie en développement soulève aussi une longue série de questions éthiques. Par exemple, le cas de Manjhi, qui n’a pas été inclus dans le film. Manjhi est une petite fille née d’un couple japonais via une mère porteuse indienne. Entre sa conception et sa naissance en Inde, les parents qui l’avaient commandée ont divorcé. Comme celle qui allait devenir sa mère et le père n’en voulaient plus, ils ont refusé de venir la chercher auprès de se mère porteuse en Inde. La mère porteuse a fait l’objet de pressions de la part des autorités indiennes pour qu’elle adopte le bébé, mais elle ne voulait pas de Manjhi non plus. La clinique a soutenu la mère porteuse devant les tribunaux. Pour finir, la grand-mère paternelle de Manjhi a a accepté de la garder. Manjhi a été emmenée à Tokyo trois mois après sa naissance.
J’ai choisi de ne pas donner de point de vue personnel dans ce film. Les gens ont souvent des opinions très tranchées à ce sujet, et ce qui est perçu comme le salut pour les uns est vu comme diabolique par d’autres. La situation ne va faire que se compliquer, parce que je pense qu’à l’avenir, la GPA ne sera pas employée en dernier recours, mais plutôt comme une alternative pour des femmes qui ne veulent pas de vergetures ou ne souhaitent pas interrompre leur carrière pour une maternité.
L’aspect mercantile de l’industrie de la reproduction m’intrigue autant qu’il m’effraie. A cause de l’absence de règles morales ou d’éthique, l’économie mondiale est exploitée en toute liberté. De cette façon, sans barrières légales à dépasser et avec beaucoup d’argent à gagner, l’industrie de la reproduction humaine est en plein essor. Un business froid et distant uniquement guidé par les principes de l’économie de marché traite, sans le moindre garde-fou, la question la plus délicate qui soit. A travers Google Baby, j’ai tenté de donner un aperçu de ce qui va probablement devenir l’un des problèmes majeurs de l’humanité de demain.
Protagonistes
Dr. Naya Patel est une des spécialistes mondiales de la FIV. Elle a monté une entreprise florissante de ventres indiens pour clients occidentaux. La clinique du Dr Patel a transformé la petit ville d’Anand, dans le nord de l’Inde, en une capitale mondiale de la GPA. Sa clinique est d’un niveau comparable à ceux des meilleures cliniques occidentales et elle supervise des centaines de femmes locales qui portent les embryons de sa clientèle internationale. La GPA est un tabou social en Inde, de telle sorte que les femmes vivent à la clinique pendant toute la durée de leur grossesse. Les familles, dans la plupart des cas, ne sont pas au courant. Le Dr Patel pense que sa clinique offre non seulement une planche de salut à ses clients affligés de difficultés de reproduction, mais aussi, pour des femmes indiennes rurales, une chance  d’améliorer leur situation sociale.
Doron Mamet est un entrepreneur israélien qui a abandonné une position prestigieuse pour devenir ce qu’il appelle un « producteur de bébés ». En ouvrant sa compagnie, Tammuz, Doron Marmet a créé une nouvelle solution dans un marché prospère qui aspire à des produits occidentaux génériques aux prix abordables du marché asiatique. Son agence fournit des services de production de bébés en connectant clients, donneurs, mères porteuses et cliniques à travers le monde.
Dr. Gad Lavy est l’opérateur américain de l’entreprise « Est-Ouest » de GPA de Doron. Il crée des embryons à partir de sperme et d’ovocytes qu’il reçoit dans son centre indépendant de fertilité de Nouvelle-Angleterre, l’une des cliniques de fertilité les plus actives et prospères des USA. Les embryons sélectionnés sont envoyés par avion en Inde pour y être implantés dans les ventres des mères porteuses locales.
Lyne Macklin-Fife est administratrice du programme pour Egg donation Inc, la première entreprise de courtage en ovocytes humains en ligne. Basée en Californie, leur banque de données en ligne contient plus de mille donneuses d’ovocytes venues de tous les états des USA, et dont les profils complets (photos incluses) sont accessibles sur Internet aux acheteurs éventuels ainsi qu’aux médecins.
Katherine Gaylean est une donneuse d’ovocytes très demandée et l’une des principales fournisseuses d’Egg Donation Inc. Les ovocytes de Katherine ont été prélevés trois fois et à chaque fois, le client a reçu plus de vingt ovocytes sains. Elle vit dans le sud du Tennessee avec son mari et leur deux filles. Elle a décidé de donner ses ovocytes à la fois pour aider des gens à réaliser leurs rêves de parentalité et pour financer la maison de ses rêves.
Credits
Produit & Réalisé par Zippi Brand Frank | Cinématographie par Uri Ackerman | Monté par Tal Rabiner | Musique de Karni Postel | Conception Son par Itzik Cohen, Gadi Raz | Second Réalisateur Shai Gal | Co-Producteur Zvi Frank | Cameramen Ronen Mayu, Ronen Schecner | Ingenieurs du Son Idan Shemesh, Ravid Dvir | Montage Online Yoav Raz | Post Production Edit Studios | Montage Son Jungle Sound | Producteur Superviseur Ronny Perry | Channel Manager Guy Lavie | Producteur Exécutif Yona Wiesenthal | Produit avec le soutien de Yes Docu DBS Satellite and Rabinovitch fund, Cinema project | Ventes mondiales Films transit International

Pierre Piccinin est-il aux mains du Hezbollah ?


Mis en ligne le 18/05/2013
« S’il vous était donné, samahet el-sayyed, de voir la ‘surréalité’ telle qu’elle est, et non la réalité mensongère telle qu’elle vous est transmise. »

Pierre Piccinin de Prata, 40 ans, ne donne plus signe de vie depuis le 17 avril. Date à laquelle il aurait utilisé pour la dernière fois son compte Skype. L’enseignant belge devait rentrer le 10 avril dernier, après un énième voyage en Syrie, pays qu’il affectionne.

Dans une opinion publiée ce vendredi dans le quotidien libanais « L’Orient-Le Jour » et adressée au chef du Hezbollah (le « Parti de Dieu »), un ami du disparu demande sa libération. Ronald Barakat prétend en effet que l’historien est maintenu en captivité par les hommes de Samahet el-sayyed Hassan Nasrallah, chef du mouvement.

« Ma missive est un appel à l’éminent dignitaire religieux que vous êtes pour demander la libération du politologue et historien belge Pierre Piccinin da Prata, qui est un ami, et celle de son compagnon journaliste italien, Domenico Quirico, disparus tous deux dans l’ouest syrien et, d’après les dernières nouvelles, quoique non confirmées, tombés en captivité aux mains de vos hommes qui combattent en Syrie », écrit-il.

Il explique ensuite que Pierre Piccinin « n’est pas un fanatique aveugle, mais un intellectuel éclairé, un témoin objectif de la crise syrienne et un humaniste qui ne peut qu’être interpellé par la tragédie humaine, où qu’elle se trouve, dût-elle se trouver dans votre propre camp, à Dieu ne plaise. »

Il fut un temps, l’enseignant affirmait son soutien au président Syrien Bachar al-Assad. Puis en 2012, il fut victime du conflit. Arrêté puis torturé par la régime, il se rangea dès lors du côté des rebelles. Ronald Barakat revient notamment sur le parcours de son « ami » qui a, petit à petit, découvert la réalité du « Printemps arabe ».

« S’il vous était donné, samahet el-sayyed, de voir la ‘surréalité’ telle qu’elle est, et non la réalité mensongère telle qu’elle vous est transmise, je suis certain, connaissant votre profondeur spirituelle et votre magnanimité, que vous agiriez autrement, que le Dieu miséricordieux, le Dieu des musulmans et des chrétiens réunis, le Dieu des vrais croyants de tous bords, toutes confessions confondues, le Dieu de la conscience humaine, serait votre seul et unique Guide suprême. »

Il conclut enfin par une demande à l’aide ou d’indulgence pour que les deux disparus, « fussent-ils aux mains de votre parti ou du régime que vous soutenez », soient libérés.
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