Syrie : Assad menace la Turquie pour son soutien aux « terroristes »


Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 04.10.2013 à 13h39

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Manifestation de Syriens réfugiés en Turquie.

Le président syrien, Bachar Al-Assad, accuse la Turquie de recevoir des « terroristes » syriens et l’avertit du prix élevé qu’elle paiera pour son soutien aux rebelles qui le combattent. Dans un entretien à la chaîne de télévision turque Halk TV qui doit être diffusé vendredi, il qualifie le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, de « fanatique » et accuse la Turquie d’autoriser le passage vers la Syrie de « terroristes » qui veulent attaquer l’armée et les civils syriens.

« Dans un proche avenir, ces terroristes auront un impact sur la Turquie et la Turquie le paiera d’un prix élevé, affirme le président syrien. Il n’est pas possible de vous servir du terrorisme comme d’une carte à jouer et de la mettre dans votre poche. Car [le terrorisme] est comme un scorpion qui n’hésite pas à vous piquer le moment venu. »

ANKARA SE GARDE LE DROIT D’ENVOYER DES TROUPES

Le président syrien affirme en outre qu’il se conformera à la résolution des Nations unies sur les armes chimiques, adoptée le 28 septembre, mais a nié toute attaque chimique contre sa population. Admettant détenir un arsenal chimique, le président syrien affirme que ces armes se trouvent aux mains de « forces spéciales », seules capables de les utiliser.

La Turquie, membre de l’OTAN, est l’un des pays les plus critiques envers Bachar Al-Assad. Ses dirigeants affichent leur soutien à l’opposition syrienne tout en démentant fournir des armes aux rebelles. La Turquie, qui partage une frontière de 900 km avec la Syrie, subit les répercussions directes de la guerre civile syrienne.

Le Parlement turc a renouvelé jeudi pour une année supplémentaire le mandat du gouvernement qui autorise, si nécessaire, l’envoi de troupes en Syrie. L’armée turque riposte à tout projectile syrien qui s’abat sur son sol, mais n’a en revanche pas mené d’opérations à l’extérieur de ses frontières.

La Belgique a extradé Nizar Trabelsi


Marc Metdepenningen et C.WE.
Mis en ligne il y a 2 heures

L’ancien footballeur professionnel tunisien a été extradé ce jeudi matin vers les Etats-Unis.

trabelsi

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Nizar Trabelsi a été extradé ce matin vers les États-Unis qui demandaient la livraison de ce Tunisien, condamné en Belgique à 10 ans de prison, pour un projet d’attentat contre la base aérienne de Kleine-Brogel.

Nizar Trabelsi est considéré par les États-Unis comme faisant partie d’Al-Qaïda. Il encourt la perpétuité aux États-Unis. Il avait quitté ce matin sa cellule de haute sécurité de la prison de Bruges pour être transféré vers la prison d’Ittre. Sa destination réelle était l’aéroport de Bruxelles-National.

Consternation

Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme ont appris «avec consternation» et condamnent la décision ministérielle approuvant l’extradition de Nizar Trabelsi vers les États-Unis, ont indiqué jeudi les deux organisations dans un communiqué commun. Elles reprochent au gouvernement belge de pas avoir attendu «la décision de la Cour européenne des droits de l’homme à ce sujet».

«Contrairement à son habitude, le gouvernement belge n’a donc pas attendu ce jugement pour répondre à la demande américaine, annulant ainsi de facto une dernière possibilité de recours pour M. Trabelsi», dénoncent Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme.

Les associations estiment que «la référence faite par la ministre de la Justice à l’arrêt du Conseil d’Etat n’est pas pertinente» et soulignent que «la décision du Conseil d’Etat est elle-même soumise à l’appréciation souveraine de la Cour européenne des droits de l’homme». Elles condamnent dès lors fermement «cette atteinte grave à la compétence de la Cour européenne des droits de l’homme que notre pays s’est pourtant engagé de longue date à respecter».

Nizar Trabelsi, condamné en 2003 à dix ans de prison pour crimes terroristes commis en Belgique, a été extradé jeudi vers les États-Unis à la suite de l’arrêt du Conseil d’État du 23 septembre qui avait confirmé la décision d’extradition vers ce pays. Les États-Unis ont délivré un mandat d’arrêt international à son encontre le 16 novembre 2007.

Pétition : Gaza n’aura plus d’eau potable d’ici 2016 !


1 octobre 2013

AVAAZ.com

 

Les 1,6 million de Palestiniens de la bande de Gaza sont privés d’eau potable. La seule source d’eau à laquelle ils peuvent accéder, l’eau souterraine des aquifères, est sur-utilisée et est maintenant très polluée en raison de l’infiltration de l’eau de mer et des égouts.

L’ONU a récemment averti que, si une solution n´est pas trouvée pour fournir la bande de Gaza en eau potable, l’aquifère de Gaza deviendra inutilisable d’ici 2016, et endommagée de manière irréversible en 2020.

 

Aujourd’hui, seulement 5 % de l’eau extraite de l’aquifère côtier est potable. La plupart des familles de Gaza sont obligées d’acheter de l’eau potable à des entreprises privées à un coût élevé, et dépensent jusqu’à un tiers de leurs salaires pour acheter de l´eau.

 

La portion de l’aquifère côtier située sous la bande de Gaza ne représente qu’un faible pourcentage du total des ressources en eau douce disponibles aux Israéliens et aux Palestiniens. Israël continue d’exploiter 90% de l’ eau douce transfrontalière pour l’usage exclusif d’Israël – en particulier l’aquifère de montagne souterraine partagée avec la Cisjordanie – alors que les Palestiniens ont accès à moins de 10 %.

Israël fait cela en violation du droit international de l’eau qui stipule que ces ressources doivent être partagées « équitablement et raisonnablement » entre Palestiniens et Israéliens.

 

Il y a une solution, et cela commence par l´application du droit à l’eau des Palestiniens. Si les Palestiniens avaient accès à une part équitable des ressources en eau disponibles, et si Israël lèvait son blocus sur la bande de Gaza qui restreint les importations d’eau ainsi que l’entrée de matériaux et produits nécessaires pour rénover et réparer ses infrastructures d’eau, la plus grande partie des problèmes d’eau de Gaza seraient résolus .

 

La campagne Soif de Justice, qui défend le droit à l’eau des Palestiniens, a besoin de votre aide ! Si cette pétition atteint 100 000 signatures, les ambassadeurs de la campagne feront du lobbying auprès des gouvernements européens afin de leur livrer vos signatures, et leur demanderont de prendre des mesures concrètes.

N´attendez pas que l’ aquifère de Gaza s’effondre, signez la pétition maintenant et aidez-nous à garantir le droit de l’eau pour Gaza et pour la Palestine !

Lien vers la pétition:

https://secure.avaaz.org/en/petition/Gaza_to_run_out_of_drinking_water_by_2016/
http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2013/10/01/petition-gaza-naura-plus-deau-potable-dici-2016/

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