Les enjeux et les défis qui se posent à la Gauche radicale belge


Dans le cadre des mardis Politiques au Garcia Lorca

mardi 26 Mai 2009

Les enjeux et les défis qui se posent à la Gauche Radicale belge:
Bientôt les élections régionales !
Alternatives à Bruxelles propose une soirée autour des programmes
électoraux des partis de la gauche radicale en Belgique :

* Céline CAUDRON, représentante du parti LCR

* Nadine ROSA ROSSO, représentante du parti EGALITE

* Cédric JEROME, représentant du parti PSL

* Gilles SMEDTS, représentant du parti PH

* Polo MARCUS, représentant du parti PC

* RAOUF BEN AMAR, représentant du parti CAP

* un représentant du PTB

Ouverture des portes : 19 h
On peut manger et boire sur place
Débat à 20 h

Entrée Gratuite

Au Garcia Lorca
47/49 rue des Foulons
1000 Bruxelles
(métro : Anneessens)

LePSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc))section Belgique et la
Fedération de Belgique deIzquierda Unida -Bruxelles ont initié un cadre
de travail commun intitulé Alternatives à Bruxelles dans le but de
coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles.
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Egalite : notre projet


Jeudi, 14 Mai 2009 13:43
Nous sommes des militants associatifs, des personnes vivant dans les quartiers populaires et des citoyens engagés. Nous tissons des liens pour mettre fin aux injustices économiques et sociales, aux discriminations et à l’exclusion. Nous prenons notre sort en mains. Issus ou non de l’immigration, nous sommes des citoyens belges bruxellois et des citoyens du monde. A la place de l’indifférence et de l’égoïsme, nous construisons l’engagement et la solidarité.

Nordine Saïdi, éducateur:

« Riches de nos identités multiples, nous revendiquons

une citoyenneté pleine et entière ».

Emploi des jeunes : carte activa anti-discrimination

Gaza jumelée avec Bruxelles-Capitale

Avenir dans une société « Jeunes admis »

Logement orienté socialement

Incarcération : arrêtons la spirale de la prison

Transports : gratuité de la STIB pour les Bruxellois

Enseignement : aucune discrimination sociale, culturelle, philosophique ou religieuse

1989-2009 20 ans de Région bruxelloise et toujours plus d’inégalités…

Les inégalités sociales et économiques

Il y a vingt ans, à la naissance de la Région de Bruxelles-Capitale, Charles Picqué lançait le livre « Réussir Bruxelles ». Vingt ans plus tard, nous lançons un autre défi : « Réussir l’égalité ».

Si vous habitez Saint-Josse-ten-Noode, prenez soin de vous. Votre risque de mourir avant d’atteindre l’âge de la pension est 2.4 fois plus grand que si vous habitiez Woluwé-Saint-Lambert.

Saint-Josse-ten-Noode est la commune la plus pauvre de Belgique. « La plus riche commune de Belgique en 2006 (revenus 2005) est Lathem-St-Martin, située en province de Flandre occidentale, avec un revenu moyen par habitant de 19.820 euros.

A l’autre bout du classement, la commune bruxelloise de St-Josse-ten-Noode demeure la plus pauvre du royaume avec un revenu moyen de 7.079 euros ». Trois autres communes les plus pauvres du royaume sont elles aussi bruxelloises : Molenbeek, Saint-Gilles et Schaerbeek (places 2, 3 et 5). Triste palmarès.

Un quart des Bruxellois vit sous le seuil de « risque de pauvreté ». D’après les experts, il y a « risque de pauvreté » quand une personne isolée doit vivre avec 860 euros par mois.

32% de nos jeunes de moins de 25 ans sur le marché de l’emploi sont au chômage. Et il s’agit d’une moyenne sur l’ensemble des dix-neuf communes ! Que deviennent ces pourcentages dans les quartiers les plus pauvres de Saint-Josse, Molenbeek ou Saint-Gilles ?

Garde-t-on ces statistiques au chaud pour expliquer, dans un futur proche, les causes des révoltes des jeunes, tout en s’empressant de les condamner ?

Les écarts de richesse entre communes bruxelloises, et entre quartiers prospères et quartiers sinistrés, se sont consolidés, année après année. Ces fossés sont à l’image de ceux qui existent, partout dans le monde, entre régions riches et régions pauvres. Et, au sein de chaque partie du monde, entre riches et pauvres.

La Région bruxelloise n’est qu’un petit bout de terre où se concentrent ces injustices flagrantes. On peut voir, sentir, toucher ces inégalités d’une station de métro à l’autre, à peine un kilomètre de voyage. Et pourtant, dans notre société si démocratique, des jeunes n’ont pas assez d’argent pour sortir de leur quartier.

Saint-Josse-ten-Noode est aussi la commune comptant le plus de nationalités (plus de cent cinquante) et de langues (une soixantaine). Cette particularité, qu’on retrouve dans tous les quartiers pauvres de Bruxelles, fait oublier à certains que le problème fondamental est celui des classes sociales et de la répartition des richesses et non le problème de l’origine nationale, de la religion, de la langue ou de la culture.

Ce n’est pas que la Région bruxelloise est pauvre. Pas du tout ! Elle produit un cinquième des richesses du pays, alors qu’elle ne représente qu’un dixième de sa population. Elle est la troisième région européenne en termes de richesse. Il s’agit aujourd’hui de redistribuer cette richesse de façon équitable parmi les citoyens bruxellois.

Quand calculera-t-on le « seuil maximum de richesse indécente » ? Quand remettra-t-on au cœur du débat la question essentielle de la justice sociale, de la répartition correcte des richesses produites, et ceci indépendamment de toute autre considération ?

Les inégalités créées par la discrimination

L’existence des discriminations n’est plus à démontrer mais la persistance de ce phénomène est alarmante !

Les traitements inégaux en raison de l’origine, de la couleur de la peau, de la consonance étrangère du nom et prénom, des signes visibles d’appartenance culturelle et religieuse ne diminuent pas. Qu’il s’agisse des inégalités à l’embauche et dans le cadre des relations de travail, sur le marché du logement ou encore du refus d’accès à un dancing, à une salle de fitness, de l’islamophobie propagée sur Internet …

Vécues par les personnes étrangères et belges d’origine étrangère dans nos quartiers de la Capitale, ces discriminations persistent. 40% des faits rapportés en Belgique et supposés de racisme ou de discrimination se manifestent dans la région de Bruxelles-Capitale, alors que sa population ne représente que 10% du pays. Donc quatre fois plus dans notre région !

Les faits rapportés pour racisme constituent 39% des plaintes.

Les plaintes pour haine sur Internet et plus spécialement les plaintes émanant de musulmans représentent 27% des cas de racisme alors qu’en 2006 ils n’étaient que de 16%. L’islamophobie se répand via des mails et des forums et devient un phénomène inquiétant.

Les plaintes pour discrimination sur le marché de l’emploi persistent et sont également préoccupantes. Elles représentent 13% des plaintes.

Les obstacles rencontrés par les personnes étrangères et d’origine étrangère ne frappent pas uniquement l’accès à un emploi. Ils sont beaucoup plus criants dans le cadre des relations de travail : promotion, accès à des formations, harcèlement des collègues et de la hiérarchie directe …

La discrimination à l’emploi en raison de l’origine dans la région de Bruxelles-Capitale a fait l’objet d’une étude, publiée en 2005. Elle a démontré une répartition «ethnique » des emplois, des statuts et des salaires sur le marché du travail. Autrement dit, les travailleurs d’origine marocaine et turque sont sur-représentés dans les services aux entreprises, l’intérim, le nettoyage, l’horeca, … mais quasiment absents dans les services financiers, postes de télécommunication et services publics. Toujours d’après cette étude, 50% des demandeurs d’emploi étrangers et d’origine étrangère ont subi au moins une fois au cours de leurs démarches un fait discriminant.

Cette discrimination n’épargne nullement les personnes diplômées et expérimentées. Elle frappe les travailleurs hautement et faiblement qualifiés, tant les hommes que les femmes.

Les discriminations sont également fortes sur le marché du logement. Elles représentent 8% des plaintes pour racisme.

Les services privés (refus d’accès à un dancing, à une salle de fitness, …) n’échappent pas à la règle ! Ils concernent 8% des plaintes.

Notre programme en 7 points comme les 7 lettres du mot ÉGALITÉ

« Les terroristes font-ils la loi ? »


Bruxelles Laïque et la Ligue des Droits de l’Homme vous invitent

le mardi 19 mai 2009

à Bruxelles-Laïque : 18-20 avenue Stalingrad – 1000 Bruxelles

20h : Interpellation – débat

« Les terroristes font-ils la loi ? »

Pour lutter contre le « terrorisme », on assiste à une prolifération de lois d’exception tant au niveau européen que national. A quelques semaines des élections européennes, quelle évaluation peut-on en faire, notamment en termes de respect des libertés fondamentales ? Un sujet d’autant plus d’actualité qu’il sera au centre des préoccupations lors de la présidence belge de l’Union européenne en 2010.

La Belgique poursuivra-t-elle ce processus de surenchère législative ou tentera-t-elle d’inverser la tendance liberticide actuelle pour préserver les valeurs démocratiques?

Nos invités :

Dan VAN RAEMDONCK – Comité T

Isabelle DURANT – ECOLO

Clotilde NYSSENS – CDH

Simone SUSSKIND – PS

Un(e) représentant(e) du MR (sous réserve)

Modérateur : BENOIT FEYT (Journaliste à Télé-Bruxelles)

21h30 : Diffusion du film « Résister n’est pas un crime »

Réalisé par Marie-France Collard, Jérome Laffont et Foued Bellali

En présence du CLEA (Comité pour la liberté d’expression et d’association)

Entrée gratuite

INFOS et RESERVATIONS : Bruxelles Laïque, 18-20 Av. de Stalingrad – 1000 Bruxelles

Tél. : 02 / 289 69 00 – Fax : 02/502 98 73 – bruxelles.laique@laicite.be

http://www.bxllaique.be

Avec le soutien de la Communauté française, service éducation permanente.

Rencontre-débat en vue des élections régionales du 7 juin 2009


Ce jeudi 14 mai 2009 à 19h30 (accueil à 19h)

AWSA-Be vous invite à une

rue des Foulons 47/49, 1000 Bruxelles

Avec Nadia Boumazoughe (Egalité…sans guillemets), Afaf Hemamou (MR) à confirmer, Zakia Khattabi (Ecolo), Chantal Liesse (Pro Bruxsel), Dominique Waroquiez (LCR-PSL), le PS et le cdH (noms à confirmer)

Le débat sera animé par Betty Cleeren, journaliste à la RTBF-radio.

Les candidates présenteront les positions et les points de vue de leurs partis sur différentes questions qui représentent des enjeux majeurs pour nos publics-cibles et qui sont intimement liées à la cause que nous défendons :

· L’image de la femme arabe, le rôle des médias et les répercussions du contexte international sur cette image.

· Les problématiques qui touchent les femmes et les jeunes filles d’origine arabe (le voile, la reconstitution de l’hymen, le mariage forcé, la discrimination à l’emploi et les politiques d’insertion professionnelles et d’éducation permanente)

· L’enseignement

· Le financement du secteur associatif

· Questions internationales :

– la politique étrangère belge et européenne vis-à-vis du conflit israélo-palestinien et sur les relations avec les autres pays arabes.

– comment mieux intégrer la question du genre dans la coopération au développement et particulièrement dans les Etats arabes ?

La liste Egalité parle


16 avril 2009,Bruxelles

Passage radio (Almanar.be)de la liste Egalité,candidate aux élections régionales 2009…

Avec Nordine Saïdi et Rachid Zegzaoui
Animateur:Samir Ben el Caid,journaliste

_____________________________
19/04/2009,Bruxelles

Nordine Saïdi,Nadine Rossa Rosso,Rachid Zegzaoui

Liste « Egalite »-l’enseignement
Emission « Regards Critiques »
animée par Azdine,Radio Almanar

Quelques détails sur la liste Egalité sans Guillemets


Joyeux anniversaire, Nadine

et bon départ à  » Egalité sans Guillemets « 

Je l’ai rencontrée vendredi passé. C’était son anniversaire de 55 ans.

Elle a gardé sans rides et sans rayures son sourire d’antan et son amour pour les gens et surtout pour les petites gens.

Nous avons parlé de son parcours, toujours proche de ceux qu’elle a décidé de ne jamais abandonner : les exclus et les laissés pour compte.

Nadine Rossa Rosso est une femme de principes et de convictions.

Hautement formée et diplômée de l’ULB, cette enseignante quinqua qui a été il n y a guère, l’une des dirigeantes en vue du PTB, ce parti qu’elle décrit comme une secte qui englue ses membres, est plus que jamais décidéE à donner le meilleur de son énergie pour continuer son combat en faveur des damnés de la terre.

Un combat, dit elle, plus que jamais d’actualité.

Elle a rejoint la liste  » Egalité sans Guillemets  » menée par Nordin Saidi, infatigable animateur du soutien pro palestinien en Belgique .

Entretien :

« Bruxellois, non peut être ? ( BNPE ) – N’êtes vous pas fatiguée de militer en sachant que votre longue expérience au sein du PTB fut un échec. ?

Nadine Rossa Rosso ( NRR) : Ce n’est pas mon expérience personnelle qui fut un échec, mais celle de ceux qui ont fait de cette organisation, le PTB, ce qu’elle est aujourd’hui : une secte verrouillée de l’intérieur et impérméable à toute réforme.

Je fus de ceux qui souhaitaient la réforme de cette organisation mais qui se sont heurtés à l’intransigeance d’un groupe sectaire, et fermée au monde.

BNPE : Pourquoi  » Egalité sans Guillemets  » ?

NRR : D’une part, parce que les partis de gauche ont échoué dans leur mission d’exprimer et de défendre les intérêts des exclus qui constituent quasi la majorité des gens et d’autre part, parce que je crois que désormais ce sont les gens dans les quartiers, les usines, les écoles, les prisons et les autres secteurs de vie et de production qui doivent prendre leur destin en main.

Il n y a rien à attendre des partis dits de Gauche.

BNPE : Sauf qu’au sein de ces partis de gauche, des militants sincères continuent d’essayer la transformation de ces foramtions de l’intérieur.

NRR : Je ne pense pas que ces partis soient encore en état d’opérer ces transformations.

Il y a eu trop de reniements et ils n’inscrivent plus dans leurs programmes ou leur ligne politique, la rupture avec le système d’exploitation qui avilit et exclut

Mon adhésion à la liste  » Egalité  » découle de cette analyse et j’ai trouvé chez tous ceux qui adhérent à cette dynamique la même détermination de se prendre en charge et de ne pas attendre beaucoup des partis de gauche qui ont opté pour la gestion de la crise et abandonné l’idéal de changement de la société.

BNPE : L’expérience des petites listes à la veille d’élections a démontré ses limites et l’existence de ces listes ne dépasse pas la soirée de la proclamation des résultats des élections

NRR : C’est un débat que nous avons eu au sein des composantes de cette liste.

Ce sont des gens qui ne se sont pas rencontrés uniquement à l’occasion de ce scrutin de juin 2009 mais ont en commun de nombreuses complicités sur le terrain.

Que ce soit au niveau du combat antiraciste, de la lutte pour un enseignement de qualité qui inclut, d’une réforme du système carcéral qui fabrique souvent des monstres tant il est atroce et avilissant, des syndicalistes ou des militants solidaires avec les luttes des pays du tiers monde.

Et donc la garantie de continuité réside dans ces engagements multiples et diversifiés.

BNPE : Combien de sièges ?

NRR : Là n’est pas l’essentiel pour nous. Nous estimons que trois mois de mobilisation autour d’une liste ne sont pas suffisants pour atteindre le seuil des 5 % imposés par la loi électorale afin de se faire représenter au Parlement.

Ces élections et cette campagne constituent pour nous un test de nous essayer à l’unité au delà de nos divergences mais aussi une tribune pour faire remonter à la surface des idées et des revendications.

Le vrai travail pour nous commencera après ce scrutin et je sens que cette volonté anime tous ceux et toutes celles qui se sont inscrits dans cette dynamique.

Quand je vous disais que Nadine était une femme ( et récemment une grand mère ) de principes .

.Copié ici

ÉGALITÉ… sans guillemets, pour une citoyenneté pleine et entière


anniebannie vient de s’inscrire comme candidate sur cette liste

vendredi 17 avril 2009
Notre programme au 15.04.09
Solidarité Bruxelles – Gaza

Notre programme est placé sous le signe de la solidarité avec la Palestine. C’est notre manière de rendre hommage à la résistance exemplaire que le peuple palestinien oppose depuis des décennies à l’occupation israélienne, et tout particulièrement après l’agression de ce début d’année 2009 à Gaza.

La Palestine symbolise à elle seule les injustices criantes perpétuées par les gouvernements de nos pays dominants. Depuis plus de 60 ans, ce pays fait l’objet d’une occupation meurtrière par Israël dont la politique coloniale bafoue toutes les Résolutions et Conventions du Droit international et du Droit humanitaire. En même temps, la résistance palestinienne est devenue un symbole pour de nombreux combats partout dans le monde.

Bruxelles, siège de l’Union Européenne, doit modifier sa politique d’équidistance appliquée à ce conflit. Cette politique a démontré sa faillite et s’est soldée par un désastre pour les populations locales. La grande majorité des citoyens réclame une justice qui soit la même pour tous et qui tourne le dos à l’impunité de l’oppresseur, quel qu’il soit.

Nous, de la liste ÉGALITÉ… sans guillemets, déclarons que la justice est une matière qui ne se négocie pas, et qu’il convient d’abandonner définitivement son articulation sur le deux poids, deux mesures. Nous exigeons des décisions claires et immédiates, afin d’envoyer un signal fort au gouvernement israélien et à la Communauté internationale.

SUITE

La liste ÉGALITÉ: réunion d’information ce vendredi 17 avril


Pour le programme, voir le post précédent.

La liste ÉGALITÉ… sans guillemets,
a le plaisir de vous inviter à une soirée d’informations,
ce vendredi 17 avril à 20h00 à la Maison de la Paix,
rue Van Elewyck, 35 à 1050 Bruxelles (Ixelles)
[ bas de la chée d’Ixelles / Proche de la pl. Flagey ]

ORDRE DU JOUR :

– Récolte des signatures de parrainage
– Présentation du programme et de la liste ÉGALITÉ
– Appel à candidatures
– Appel à soutien
– Plan d’action pour la campagne

Nous espérons vous y rencontrer nombreux, afin de construire ensemble ce projet citoyen.

Avez-vous signé l’appel pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes dont notre candidate Nadine Rosa-Rosso est l’initiatrice.
http://www.facebook.com/l.php?u=http://http://www.facebook.com/l.php?u=http://e-s-g.blogspot.com%2F2009%2F03%2Fappel-pour-le-retrait-du-hamas-de-la.html

Solidairement,

Saïdi Nordine

Elections : Liste ÉGALITÉ


Nordine Saidi, tête de liste 2009
Nordine Saidi, tête de liste

Région Bruxelles-Capitale, 7 juin 2009

“Il est temps que les enfants d’immigrés prennent leur destin en main”

Pourquoi une ÉGALITÉ…

sans guillemets ?

Parce que sous leur apparence insignifiante,

ces signes peuvent dissimuler de nombreuses injustices,

et sont alors comme des menottes

préparées par l’esprit,

avant qu’elles ne passent aux poignets d’innocents ;

parce qu’au lieu d’une égalité théorique et formelle,

qui n’est qu’une caricature de la démocratie,

riches de nos identités multiples,

nous revendiquons

une citoyenneté pleine et entière ;

parce que l’esprit colonial et son paternalisme méprisant sont intolérables,

et que nous refusons de rester

des citoyens suspectés et de seconde zone,

nous affirmons que tout individu, quel qu’il soit,

n’est ni plus ni moins égal qu’un autre ;

parce que l’émancipation de chaque individu étant un projet inachevé, nous voulons y participer de manière active et responsable.

Solidarité Bruxelles – Gaza

palestine

Notre programme est placé sous le signe de la solidarité avec la Palestine. C’est notre manière de rendre hommage à la résistance exemplaire que le peuple palestinien oppose depuis des décennies à l’occupation israélienne, et tout particulièrement après l’agression de ce début d’année 2009 à Gaza.

La Palestine symbolise à elle seule les injustices criantes perpétuées par les gouvernements de nos pays dominants. Depuis plus de 60 ans, ce pays fait l’objet d’une occupation meurtrière par Israël dont la politique coloniale bafoue toutes les Résolutions et Conventions du Droit international et du Droit humanitaire. En même temps, la résistance palestinienne est devenue un symbole pour de nombreux combats partout dans le monde.

Bruxelles, siège de l’Union Européenne, doit modifier sa politique d’équidistance appliquée à ce conflit. Cette politique a démontré sa faillite et s’est soldée par un désastre pour les populations locales. La grande majorité des citoyens réclame une justice qui soit la même pour tous et qui tourne le dos à l’impunité de l’oppresseur, quel qu’il soit.

Nous, de la liste ÉGALITÉ… sans guillemets, déclarons que la justice est une matière qui ne se négocie pas, et qu’il convient d’abandonner définitivement son articulation sur le deux poids, deux mesures. Nous exigeons des décisions claires et immédiates, afin d’envoyer un signal fort au gouvernement israélien et à la Communauté internationale.

Nous revendiquons :

* la reconnaissance explicite du droit à la résistance du peuple palestinien

Ce droit est prévu par la Résolution 2621 XXV du 12.10.70 des Nations unies, confortée par l’article 1er § 4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.77

* la reconnaissance du résultat des élections démocratiques de début 2006 et le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes
* l’appui de toutes les institutions de la Région bruxelloise à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) à l’égard d’Israël, tant qu’il ne se conformera pas entièrement aux diverses résolutions du Droit international
* l’établissement d’un jumelage entre la Région de Bruxelles-Capitale et la Bande de Gaza, particulièrement touchée par le blocus inique et criminel que maintient Israël à l’encontre de ce lambeau de terre et de sa population exténuée
* la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens des prisons de l’occupation

Par ailleurs, nous déclarons soutenir les militants anticolonialistes et anti-guerre israéliens, et encourager toutes les organisations solidaires du peuple palestinien.

Du travail pour les jeunes

Depuis trop longtemps, la politique de l’emploi préfère gérer arbitrairement le chasse aux chômeurs ou manipuler honteusement les statistiques des demandeurs d’emploi, plutôt que de chercher activement des solutions pour créer de nouveaux emplois.

Ceci ne fait qu’aggraver la situation alarmante de misère dans laquelle se trouvent enlisées des familles entières, noyant de trop nombreux jeunes dans le désespoir social. L’absence de perspectives professionnelles dignes sont une des raisons majeures du glissement de certains jeunes dans l’univers de la délinquance. La première des préventions est la création d’emplois, en particulier pour les jeunes.

Nous revendiquons:

* la priorité à l’embauche des jeunes (moins de trente ans) domiciliés dans les quartiers sinistrés de la Région de Bruxelles-Capitale, le plus souvent habités par une population majoritairement belge d’origine étrangère (carte Activa anti-discrimination)
* une participation régionale dans les frais engendrés par l’activation de ces profils. Les petites et moyennes entreprises situées en Région bruxelloise et embauchant des travailleurs, en particulier les jeunes travailleurs issus de ces quartiers sinistrés, doivent pouvoir bénéficier d’avantages clairs en matière de ristournes fiscales
* un système fiable de création d’entreprises en région bruxelloise. Etablir des rencontres avec des FCEIC (futurs chefs d’entreprises issus du chômage) pour les orienter dans leurs démarches et éventuellement leur procurer la main-d’œuvre nécessaire parmi les chômeurs bénéficiant de la Carte Activa anti-discrimination
* un plan de reclassement social des chômeurs donnant accès aux rez-de-chaussée commerciaux abandonnés, avec Votre navigateur ne gère peut-être pas l’affichage de cette image.une politique de rénovation financée avec la participation de la région (comme c’est le cas pour les agences immobilières sociales) et la prise en charge de cette location par l’intermédiaire d’une agence sociale spécifique
* l’implantation de petites et moyennes entreprises créatrices d’emploi dans les communes les plus pauvres en les exemptant de taxes locales et régionales.la suppression des surtaxes imposées de manière discriminatoire aux téléboutiques

Pour tout enfant : droit à une bonne école

On ne peut dissocier l’enseignement du contexte économico-socio-politique. A la suite des ravages de la dernière guerre mondiale, une demande pressante de main-d’œuvre étrangère était nécessaire, ce fut l’immigration italienne. Début des années soixante, une nouvelle immigration a été favorisée en provenance essentiellement d’Afrique du Nord (1964) et de Turquie (1965).

Pour accompagner ces nouvelles populations ouvrières, aucune politique cohérente n’a été établie. Lors de l’institution de la Communauté culturelle française, en 1970, on écarte d’emblée les questions culturelles, notamment en matière d’enseignement. N’avait-on pas pensé qu’importer des personnes issues d’autres cultures aurait une influence importante sur les structures institutionnelles? Ignorait-on que ces personnes allaient durablement s’installer ici et qu’eux-mêmes et leurs enfants participeraient à l’économie, l’enseignement, l’éducation, la culture, le social, la politique, l’éthique … d’aujourd’hui?

Votre navigateur ne gère peut-être pas l’affichage de cette image.Les ministres successifs ont fait mine de beaucoup s’inquiéter des performances. Des réformes ont été mises en place pour atténuer la médiocre qualité de l’enseignement mais elles ne tiennent pas compte des facteurs sociaux, et particulièrement à Bruxelles. Les réalités culturelles et cultuelles légitimement entretenues par ces populations ne sont toujours pas reconnues et mises en partage dans l’école. La plus grande et la plus évidente des injustices des politiques menées dans les institutions scolaires est la ségrégation et la discrimination. Et particulièrement dans la Région de Bruxelles-Capitale.

Nous revendiquons:

* le regroupement de l’enseignement de transition et de qualification au sein d’un même établissement proposant des projets pédagogiques diversifiés

La démocratisation de l’institution scolaire implique un transfert des compétences en la matière sous la responsabilité du Parlement bruxellois

* le respect, dans les règlements d’ordre intérieur des écoles, des droits et libertés fondamentales, pour les enseignants comme pour les élèves
* l’amélioration de la formation pédagogique des enseignants et ce, dès l’école maternelle. Les enseignants doivent bénéficier de congés pédagogiques au cours desquels ils entrent en contact avec les réalités sociales, économiques et culturelles de leurs élèves
* la possibilité pour les élèves d’apprendre la langue de leur choix dans le cadre des programmes scolaires
* la neutralité et l’indépendance totales des institutions publiques (CPMS, par exemple) au service des familles dans l’exercice de leurs missions
* le renforcement des associations parascolaires avec le soutien des pouvoirs publics subsidiants (écoles de devoirs), en liaison directe avec les différents partenaires scolaires (écoles, PMS, familles…)
* l’encouragement et le soutien logistique des associations de parents d’élèves dans toutes les écoles, dans un but de démocratisation et d’appropriation de l’espace public scolaire et également des écoles de devoirs de parents avec leurs enfants
* la création d’un fonds régional pour l’accès à l’enseignement supérieur (bourses d’études)

Logement social de qualité

Le marché du logement actuel n’assure pas du tout une attribution optimale des habitations aux ménages: les logements surpeuplés, vacants ou ne répondant pas aux prescriptions du Code du logement sont nombreux. La construction de logements neufs ne parvient pas à combler ce fossé, à cause de la croissance démographique. Par conséquent, ce sont surtout les franges des populations fragilisées sur le plan socio-économique qui sont les victimes du marché immobilier et ceci principalement en raison de la faiblesse du secteur du logement social.

Les départs vers la périphérie de Bruxelles a eu pour effet le déclin démographique de la ville. Ce sont les populations riches et les classes moyennes qui sont parties, en vidant la ville des citoyens les plus aisés. Sont restés ceux qui n’avaient pas la possibilité de faire mouvement: personnes âgées, petits indépendants, jeunes peu qualifiés. À ces populations est venu se joindre dans les années 60 une population immigrée. À la périphérie les riches, au centre une population aux revenus faibles et des familles nombreuses d’origine étrangère. Enfin, on retrouve de 70 à 80 % d’étrangers à dominante maghrébine et turque dans les quartiers situés principalement au centre-ouest et au bas de la ville, qui concentrent une population jeune (les 15-24 ans représentent 20 % de la population).

Aujourd’hui un Bruxellois sur deux pourrait prétendre à l’obtention d’une habitation dans un logement social, alors que celui-ci représente 8 % du parc de logement total. Les responsables politiques en Belgique n’ont jamais cru au logement social (un des taux les plus bas d’Europe). De plus, le souhait de ramener ou de maintenir la classe moyenne en ville pourrait encore aggraver le problème.

Nous proposons:

* une politique de logement cohérente, notamment par la mise au clair des priorités en matière de logement (fixation et amélioration des conditions de logement des plus démunis, accueil des fonctionnaire européens, retour des classes moyennes)
* la mise en pratique effective du code du logement
* le développement du parc de logement social
* un contrôle renforcé et la mise en place de critères objectifs quant à l’attribution des logements sociaux
* la mise en place d’une politique urbaine qui inverse la dynamique de dualisation dans l’emploi, le logement, l’enseignement

Transports publics gratuits

La gratuité des transports publics à l’intérieur de Bruxelles, pour les usagers domiciliés dans la Région de Bruxelles-Capitale sera un signal fort en direction de la population, de nature à modifier les habitudes de déplacement d’un million de personnes et plus globalement, à les amener à réfléchir sur l’utilisation des ressources de la planète.

Cette mesure permet :

* d’encourager l’utilisation de ces moyens de transport par tous, au détriment de la voiture écologiquement beaucoup plus coûteuse ;

* de cesser de marginaliser les plus faibles en les transformant en délinquants pour rien (les « fraudeurs ») ;

* de diminuer le climat de violence dû à certains contrôles ;

* de gagner de nouveaux usagers aux transports publics et de favoriser ainsi les échanges entre les citoyens ;

* combattre les embouteillages et la pollution, au profit des piétons et des cyclists, et de manière plus générale, de la qualité de l’air respiré par chacun ;

* de ne garder que les parkings sous-terrain et de transformer les parkings de surface soit en plantations et zones vertes, soit en zones d’habitat.

Les emplois stériles (émission et contrôle des billets) seront reconvertis en emplois utiles à l’intérêt général : postes d’accueil, de renseignement, d’aide aux usagers, en assurant une présence humaine sécurisante et non agressive. Les seuls postes répressifs maintenus étant ceux dirigés vers les automobilistes encombrant les pistes cyclables, les trottoirs et les couloirs de bus.

Et toute l’année, une utopie?

En Belgique, le chemin de fer est gratuit pour les enfants jusque douze ans et pratiquement gratuit pour les seniors. A Bruxelles, le réseau des transports urbains l’est aussi. Début 2005, la gratuité du transport public vers le lieu de travail a été étendue vers le secteur privé. Auparavant, seuls les employés fédéraux jouissaient de ce bénéfice. Les frais sont pris en charge par les entreprises participantes et l’Etat.

La Région flamande offre des abonnements de bus à vie aux membres d’une famille qui remet sa plaque de voiture. En 2004, 16.000 familles ont profité de cette action. A Hasselt et à Mons (villes des présidents des partis socialistes francophone et flamand), des bus gratuits facilitent l’accès aux commerces du centre urbain. A Hasselt, ce système a été instauré en juillet 1997. Les bus entrant en ville sont également gratuits mais seulement pour les Hasseltois. La Ville de Hasselt paie à la société régionale de transports De Lijn le montant qui correspondait aux recettes d’abonnement et de tickets vendus dans la zone urbaine.

Prisons : arrêtons la spirale!

La Belgique compte 10.137 détenus pour 8.422 places dans ses 33 prisons. La population carcérale augmente chaque année de 2 %. Comparé à 1980 avec seulement 5.677 détenus, c’est une augmentation de 76 %! A la prison de Forest, la situation de certaines ailes est dramatique: des détenus entassés comme dans un entrepôt; trois prisonniers dans une cellule conçue pour une ou deux personnes, pas de troisième lit mais un matelas sur le sol.

Bruxelles a trois prisons sur son territoire : Saint-Gilles, Forest et Berkendael. Ce ne sont pas les grands criminels en col blanc qui y sont enfermés: la quasi-totalité des détenus sont issus des quartiers populaires. La politique des deux poids, deux mesures est valable jusqu’en prison. Une étude de l’Université de Bruxelles démontre que les personnes issues de l’immigration ont plus de “chances” d’être arrêtées, risquent plus des peines plus lourdes et restent plus longtemps en prison que les autres, parce que les conditions de libération conditionnelle sont plus dures.

Le ministère de la Justice (Declerck, CD&V) et la Régie des bâtiments (Reynders, MR) prévoient la construction de 7 nouvelles prisons d’ici 2012 pour créer 1800 cellules supplémentaires. En 2013-2015, ils veulent fermer 6 prisons vétustes pour les remplacer par de nouvelles. Ainsi la fermeture des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael est prévue pour 2015. Elles seront remplacées par une méga-prison sur l’ancien site de l’OTAN. Le prix de construction d’une nouvelle cellule est officiellement de 150.000 € ! Les travaux pour les nouvelles constructions seront réalisés par de grandes firmes européennes privées, qui après, s’occuperont aussi de l’entretien des prisons, selon la formule DBFM (Design, Build, Finance, Maintain). L’Etat commencera ensuite à payer pour ces bâtiments pendant une période de 20 ans. Ces travaux et sommes gigantesques seraient mieux utilisés dans nos quartiers et écoles, lieux privilégiés et prioritaires pour la prévention.

Nous revendiquons :

La diversité des origines caractérise également les jeunes puisqu’un enfant âgé de 0 à 14 ans sur cinq est de nationalité étrangère. Et si l’on tient compte des origines, cela nous amène à plus de la moitié de cette classe d’âge.

Cette jeunesse bruxelloise est non seulement sujette à une situation d’apartheid scolaire parce qu’elle est à Bruxelles, mais elle subit une situation de dualisation à la fois sociale et ethnique dans le monde du travail (discrimination à l’embauche, stratification ethnique du marché du travail…)

Une partie de cette jeunesse porte une image désastreuse. L’association entre jeunes et criminalité est omniprésente à Bruxelles, et plus encore le lien entre minorité ethnique et délinquance. Cette représentation en terme de figure menaçante est entretenue tant par le discours politique que par celui des médias, qui font croire qu’on assiste aujourd’hui à une recrudescence de la violence des jeunes.

La politique de la jeunesse est dès lors enfermée dans la logique sécuritaire et il est urgent de l’en sortir en développant une attitude et une politique positives.

Nous proposons de:

* organiser des Etats généraux de la jeunesse des quartiers populaires à Bruxelles
* travailler en amont (éducation, scolarité, accompagnement, emploi..) plutôt qu’en aval (le tout sécuritaire)
* promouvoir une place politique des jeunes Bruxellois
* procéder à une évaluation objective des politiques mises en œuvre jusqu’ici

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