Mourad Boucif, jury des Mokhtar Awards 2014


[youtube http://youtu.be/Abcr53Cvuzc?]

L’histoire de ces hommes, en 1939, tirailleurs Marocains, arrachés et enrôlés (pour certains de force et mineurs) dans l’armée Française… Puis envoyés, dans les Ardennes, sur le front, afin de combattre les troupes Allemandes

Retrouvez notre jury au festival des Mokhtar : http://www.mokhtarawards.com/info-resa
Rencontre avec Mourad Boucif, président d’honneur du jury 2014 des Mokhtar, qui nous parle de son engagement et son dernier film en cours de production : les hommes d’argile

Le film sortira en salle à la rentrée 2015 inshAllah et nous invitons chaque personne à diffuser l’information et soutenir ce film qui retrace le parcours des soldats issus des colonies durant la seconde guerre mondiale.
Master class / conférence
Mourad Boucif donnera une master-class (conférence) sur l’engagement et le cinéma au festival des Mokhtar.

Réservez vos billets ici pour y assister (découvrez le programme  sur 2 jours des master-class dédiées au cinéma et à l’esthétique musulmane)
La Team Mokhtar,
Paris 
Image

SYRIA ON FILM


Que peut le cinéma?

 

Comment soutenir les démocrates syriens dans leur résistance quotidienne ? Que peut faire le cinéma pour aider ceux qui, au péril de leur vie, tentent de faire entendre leur voix ? La guerre en Syrie fait rage depuis mars 2011. D’un côté, un régime sanguinaire. De l’autre côté, des groupes djihadistes et terroristes. En dépit des atrocités, la parole et la création artistiques se sont libérées. Films et débats tenteront d’apporter leur éclairage sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire récente du Moyen-Orient.

Programme:

BOZAR CINEMA
07.12.2014
14:30 PREMIERE Silvered Water, Syria Self-Portrait – Ossama Mohammed
Précédé du court métrage: Under the Tank – Eyas Al Mokdad
17:00 > 17:15 –The Celebration – Ghayath Almadhoun (Reading & projection)
17:15 > 18:45 – Débat Que peut l’art à propos de la Syrie ?
19:00 – PREMIERE Our Terrible Country – Ali Atasi
En présence d’Ali Altasi

FESTIVAL CINEMA MÉDITERANÉEN
08.12.2014
19:00 Io sto con la sposa –  Antonio Augugliaro, Gabriele Del Grande, Khaled Soliman Al Nassiry
En présence des réalisateurs
Suivi par un débat avec: Antonio Augugliaro, Gabriele Del Grande, Khaled Soliman & Caroline Intrand (CIRÉ – Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers)

10.12.2014
21:15 Return to Homs –  Talal Derki

Plus d’infos: http://www.cinemamed.be

CINEMA AVENTURE
10.12.2014
19:30 – The Immortal Sergeant – Ziad Kalthoum

RELEASE @ AVENTURE > 11.12.2014
Silvered Water, Syria Self-Portrait – Ossama Mohammed
Return to Holms – Talal Derki
Our Terrible Country –
Ali Altasi

Plus d’infos: http://www.cinema-aventure.be/

Dates
Dimanche 07.12.2014 – 11:00 > 22:30
Lieu
Accès
Rue Ravenstein

Remarque

:: PROGRAMME ::
BIENTÔT

Le sel de la terre, bande annonce


cliquez sur image
Tigray, Ethiopia, 1985

Ce superbe documentaire nous plonge la tête la première dans les magnifiques photographies de Sebastião Salgado, tout en laissant l’artiste s’exprimer sur sa vie, son œuvre et sa vision du monde. Assurément, l’un des plus beaux documentaires de l’année.

L’argument : Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète. Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe.

© Sebastião SALGADO / Amazonas images
Notre avis : Grand admirateur du travail photographique effectué depuis plus de quarante ans par Sebastião Salgado, le cinéaste Wim Wenders s’est vu proposer par l’artiste et son fils de faire un tri important au sein de milliers de documents afin de donner forme à un documentaire qui retracerait quarante ans d’un engagement aussi bien artistique qu’humain. Afin de ne pas tomber dans l’écueil du film de montage, Wenders convoque son ami à effectuer un long entretien où Salgado commente son travail et apporte ainsi un éclairage supplémentaire à ses œuvres photographiques. Ainsi, le film peut se diviser en deux parties bien distinctes, l’une filmée par Wenders où l’artiste s’exprime sur son travail et l’autre tournée par le fils de Salgado qui l’a suivi dans ses voyages en Papouasie et près du cercle polaire. Toutefois, la grande intelligence de Wenders est d’avoir su entremêler harmonieusement ces deux aspects sans que cela ne crée de rupture de ton ou même de style.
© Sebastião SALGADO / Amazonas images
De même, Wenders parvient à respecter la chronologie des événements sans que son documentaire ne tombe dans le biopic classique égrenant le cours des années de manière laborieuse. Les moments filmés par le fiston nous montrent ainsi l’artiste en action, toujours aux aguets pour prendre la bonne photo, mais aussi capable de rester des heures entières dans la même position tant qu’il n’a pas obtenu ce qu’il souhaite. Par ailleurs, cette immersion complète du spectateur nous montre à quel point le regard de l’artiste se double d’une philosophie humaniste. La partie entretien fait également preuve d’originalité par son procédé même (Salgado apparaît en transparence sur ses propres photos), rompant avec le classicisme attaché à ce type de projet. Non seulement Wenders s’arrête longuement sur chaque photo, créant parfois un vrai malaise lorsqu’il s’agit de clichés sur des enfants du Sahel mourant de faim, mais il demande des précisions sur le contexte de création, poussant Salgado à révéler ses intentions.
© Juliano Ribeiro Salgado / NFP*
Progressivement se dessine le portrait d’un homme idéaliste qui a toujours voulu témoigner des malheurs des êtres humains, mais qui, à force de côtoyer l’horreur (il a couvert la famine au Sahel, la pauvreté des paysans du Nordeste brésilien, le génocide au Rwanda et la guerre en ex-Yougoslavie, rien de moins) a fini par se détourner de l’humanité dite civilisée pour magnifier la nature et les sociétés qualifiées de primitives. Avec sa femme, il emploie même une partie de sa fortune à faire repousser une forêt dans sa région natale du Brésil. Autant d’éléments qui confirment tout le bien que l’on pensait déjà d’un artiste au talent visuel imparable. Il est donc indispensable de se plonger durant deux heures dans ce magnifique documentaire au noir et blanc magnifiquement contrasté, doublé d’un hommage sincère d’un artiste envers l’un de ses pairs.

 

Dans le cinéma d’aujourd’hui, les vrais artistes sont derrière l’ordinateur


 

C’est vraiment in-cro-ya-ble ce que l’on fait aujourd’hui avec les ordinateurs !

Lorsque vous regardez un film à la télévision ou au cinéma, quelle partie de ce que vous voyez

faisait partie du film original ?

Combien d’éléments (paysagers ou autres), pensez-vous, ont pu être ajoutés à la prise de vue originale ?

Dans certains cas, moins de la moitié.

Tout le reste a été ajouté par ordinateur !

Regardez bien ce document :
http://player.vimeo.com/video/34678075?title=0&

Je recommande : Het Vonnis (le verdict)


Excellent; ss titré en français. Acteurs fantastiques; histoire palpitante.

Het vonnis – Jan Verheyen

Cobra.be op setbezoek

di 08/10/2013 – 10:16 *** Jan Verheyen gooit een knuppel in het hoenderhok dat Justitie heet. Op zich niet zo verrassend maar hij doet het wel met evenveel omzichtigheid als verontwaardiging.

ruben nollet recensie het vonnis jan verheyen koen de bouw

Op de set van « Het Vonnis »

Het zal u misschien verbazen maar er is een link tussen ‘Machete Kills’, het hysterisch knipogende actiespektakel van Robert Rodriguez dat deze week ook in de zalen komt, en ‘Het vonnis’, het waardige en weldoordachte drama van Jan Verheyen. Vroeg in ‘Machete Kills’ zegt Jessica Alba namelijk tegen de gerimpelde titelfiguur dat hij degene is die haar geleerd heeft dat de wet en gerechtigheid niet noodzakelijk hetzelfde zijn. Nu moet je al geweldig naïef zijn om te denken dat de wet in Mexico per definitie (of zelfs in de meeste gevallen) de kant van de zwakkeren kiest maar uit Verheyens film mogen we afleiden dat de situatie in België daarom niet beter is. Alle verhoudingen in acht genomen weliswaar, want waar ‘Machete Kills’ het tussen alle schietpartijen en schaars geklede dames door over corruptie heeft, gaat het in ‘Het vonnis’ over de absurditeit en het gebrekkige evenwicht van onze strafwetgeving.

Procedurefout

Koen De Bouw vertolkt met bewonderenswaardige ingetogenheid de rol van Luc Segers, een man die zijn schaapjes op het droge heeft. Een gelukkig gezin met vrouw en kind, een job die hij graag doet, die goed verdient en waar de promotie lonkt, hij mag zichzelf terecht een schouderklopje geven. De hele boel stort echter in elkaar wanneer hij bij een hondsbrutale overval vrouw en kind verliest. En alsof dat nog niet erg genoeg was, komt de dader, die hem recht in de ogen heeft gekeken, vrij op basis van een procedurefout. Luc Segers heeft nu helemaal niets meer om voor te leven, tot bij hem een plan rijpt waarmee hij niet alleen zijn gram wil halen maar ook het systeem in zijn hemd wil zetten.

Verheyen haalde de inspiratie voor ‘Het vonnis’ uit de actualiteit en je voelt dat de regisseur, die zelf het scenario schreef, de film wou maken om zijn hart te luchten. Dit had dan ook een Belgische versie van ‘J’accuse…!’ kunnen worden maar Verheyen begreep terecht dat het geen goed idee was om wild met een beschuldigende vinger te zwaaien. Daarvoor is de materie te complex en ondoorzichtig, in die mate dat zelfs specialisten er vaak niet meer wijs uit raken. Morele verwarring is het sleutelbegrip, en die brengt de film zeker over.

De kern van het betoog

De grote troef van ‘Het vonnis’ is dat het om een rechtbankdrama gaat, want die opzet geeft Verheyen de gelegenheid om standpunten en filosofieën met elkaar te confronteren zonder dat het geforceerd klinkt. Hier en daar bezondigt hij zich nog wel aan uitleggerige dialogen maar de kern van het betoog kan hij overlaten aan, euh, het betoog van elke pleiter. Door die pleidooien tegelijk te vermengen met de daad waarvoor Luc Segers in de beklaagdenbank staat, vermijdt Verheyen bovendien dat de rechtszaak te droog wordt. De onderscheiding die ‘Het vonnis’ in Montréal te beurt viel, doet dan wel vermoeden dat de regie uitzonderlijk is maar als de film stevig op de benen staat, is het door scenario en montage. En door de acteurs, die De Bouws vertolking prima ondersteunen.

[ ‘Het vonnis’ – Jan Verheyen met Koen De Bouw, Hendrik Aerts, Johan Leysen, Veerle Baetens, Jappe Claes, Chris Lomme, Jo De Meyere, Wouter Hendrickx, Joke Devynck – 1u52 ]

source

Madame Tutli-Putli


Court métrage d’animation dans lequel Madame Tutli-Putli monte à bord d’un train de nuit, traînant avec elle tous ses biens.

Voyageant en solitaire, elle partage sa cabine avec des étrangers d’apparence tantôt bienveillante, tantôt menaçante.

Quand tombe la nuit, elle se retrouve au cœur d’une angoissante aventure métaphysique, où la réalité se confond avec le rêve.

Thriller jungien? Suspense hitchcockien? Tour de force artistique? Montez à bord, le train de nuit vous attend…

….

Du même auteur (et je préfère)

Le noeud cravate allie à merveille animation de marionnettes et dessin animé. Le film raconte quinze ans de la vie de Valentin. Employé dévoué à sa tâche, leurré par des patrons imbus de pouvoir, Valentin lutte contre l’absurdité avec toute la force de ses espérances

Festival « Aflam du sud » du cinéma arabe


La 2ème édition du Festival « Aflam du sud » du cinéma arabe propose du 11 au 14 janvier 2013, des longs et des courts métrages, des documentaires, des séances scolaires, un débat et une exposition

Cinéma Vendôme/Centre Culturel Arabe/ Bozar

www.aflamdusud.com

programme ici


Etat d’esprit

Festival « Aflam du sud » interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Un moment où le monde arabe est en bouillonnement de créativité cinématographique défendant des points de vue importants pour s’investir dans un avenir différent. cette édition de « Aflam du sud » permet de découvrir un septième art au féminin avec un regard incisif et dérangeant.

Les films :

Le film « Yema » de Djamila Sahraoui ouvre le festival et retrace l’histoire des mères algériennes durant les périodes du terrorisme.

Le documentaire « This is my home now », de Saddie Choua suit les histoires de trois femmes d’origine migrante vivant en Europe et contribuent au développement de ces pays tout en se battant pour leurs droits tandis que « Liberté, Liberté, ô mon Egypte » de Sabreen Bint Loula est un récit à deux voix qui interroge le destin des femmes égyptiennes alors que se poursuit leur combat pour l’égalité. « Le Sac de Farine » de Kadija Leclère, qui sera projeté dans la section « Hors murs » au Bozar le 10 janvier 2013 à 20h, est un film personnel qui fait écho à sa propre histoire.

Deux films proposent aussi des fenêtres capables d’aider à la compréhension le monde de l’enfance. Le film de la réalisatrice syrienne Roula Kayal « Unlisted » se questionne sur les enfants qui paient de leurs vies les conditions difficiles et les injustices des adultes. Celui d’Abdellatif Fdil « La singerie » s’intéresse à cette enfance qui rêve d’une vie meilleure. Le film « Majid » de Nassim Abassi traite le rêve d’un enfant qui veut connaitre le visage de ses parents qui ont péri dans un incendie.

Dans « Le Retour du fils » d’Ahmed Boulane, le film proposé aux écoles et au public et qui traite du déchirement identitaire, on retrouve, avant tout, l’émotion et les sentiments d’amour entre deux hommes un père et son fils.

Nous avons aussi le film « Juanita de Tanger » de Farida Belyazid, Les hommes libres d’Ismail Ferroukhi, La source des femmes de Radu Mihaileanu « Caramel de Nadine Labaki, landscape of the Elderly de Rami El Harayri, …

Youssef Mirigue, présentateur, animateur à la SNRT, présente cette deuxième édition du festival

Evénements en marge du festival

Le festival organise un débat sur les droits des femmes le 13 janvier 2013 à 14h30 au centre culturel arabe et aussi une exposition photographies de Patricia Barakat dont le vernissage est le 12 janvier à 18h30 au Centre Culturel Arabe sur musique de Giuliano Salis. Le public pourra rencontrer les invités du festival lors des deux galas d’ouverture et de clôture et la soirée la soirée « Liban » prévue le 12 janvier au Centre Culturel Arabe.

Rachida CHBANI

Directrice artistique

Aflam du sud

11-14 janvier 2013

SOS ARENBERG


Lettre ouverte à Mme Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des Chances de la
Fédération Wallonie-Bruxelles

Madame la Ministre,

Depuis quelques mois, plusieurs dizaines de milliers de spectateurs et professionnels de l’audiovisuel de notre pays ont marqué leur solidarité avec le cinéma Arenberg pour qu’il puisse continuer son action.
De très nombreux professionnels des cinq continents (producteurs, réalisateurs, responsables de festivals, distributeurs…) vous ont également adressé un courrier de protestation. En guise de réponse vous les informez que « les repreneurs du cinéma indiquent qu’ils conserveront une activité cinématographique de type art et essai. »… Réponse de diplomate se cachant derrière son petit doigt!

Comment en effet, étant informé des réalités, peut-on donner le moindre crédit à un « engagement » de ce genre de la part d’un consortium à vocation strictement commerciale?

Vous ne pouvez faire semblant d’ignorer ou occulter le fait que le groupe de « repreneurs » est composé pour l’essentiel de deux agences françaises de communication et d’un spécialiste de jeux vidéo…) ainsi que d’une banque d’affaires.
Ce consortium ne fait d’ailleurs aucun mystère de son objectif qui est d’installer un complexe dédié à “l’entertainment » (boutique, projections 3D, jeux vidéo, événements VJ (vidéo-jockeys),etc).

Il ne faut pas être devin pour prévoir que l’activité dédiée au cinéma d’art et d’essai sera d’ordre « cosmétique » en appliquant la recette bien connue du pâté d’alouette et de cheval (une pincée de culture dans une mixture mercantile).

Cela, vous le savez, Madame la Ministre!
Vous savez parfaitement que la reprise par ce consortium signe la fin du cinéma d’art et d’essai à l’Arenberg… Et qu’aucune “compensation” à l’équipe actuelle n’aura d’effet sur la véritable problématique.

Je vous en prie, ne vous débarrassez pas du problème par des paroles lénifiantes… Agissez, vous en avez les moyens!
Ayez la volonté de vous battre pour que l’Arenberg ne soit pas un second « Pathé-Palace », ce complexe qui aurait pu ouvrir ses portes dès octobre 2004 (!) – relisez la « Lettre ouverte au Secrétaire Général »… c’est édifiant! – et qui est toujours en friche!

En espérant que vous ne serez pas complice de cet « arrangement », que vous ne permettrez pas cet abandon d’un instrument culturel qui nous appartient à tous.

Bien à vous

Rudi Barnet

Ex Directeur du Festival de San Sebastian
Ancien expert pour l’audiovisuel du Ministère de la Communauté Wallonie-Bruxelles
Co-fondateur de Cap Network

Sauvez l’Arenberg !



Nous connaissons tous les obstacles que le cinéma indépendant doit affronter face aux “produits” des entreprises mercantiles, les énormes difficultés que rencontrent les cinéastes pour que leurs films soient projetés et l’importance fondamentale de la solidarité entre ceux et celles qui aiment un cinéma à visage humain.

Depuis plusieurs dizaines d’années, au cœur de Bruxelles, une salle de cinéma programme exclusivement les cinéastes indépendants des cinq continents.
Ce lieu s’appelle l’Arenberg et est situé
à deux pas de la célèbre “Grand Place”.
C’est une des très rares salles de la ville qui s’est dédiée à cet objectif : offrir un cinéma de qualité.
Ce cinéma accueille aussi diverses associations culturelles
et de nombreuses actions y sont organisées pour les écoles.

Aujourd’hui, cet “Arenberg”
(www.arenberg.be) et l’équipe de Thierry Abel qui l’anime, est en grand danger!
Un consortium commercial (deux agences de communication, un spécialiste de jeux vidéo…) allié à une banque d’affaires veut y installer un complexe presqu’essentiellement dédié à “l’entertainment” numérique (boutique, projections 3D, jeux vidéo, événements VJ (vidéo-jockeys),etc).

Devant un tel projet, des milliers d’amis du cinéma se sont mobilisés et protestent pour que la Ville de Bruxelles et le Ministère de la Culture ne laissent pas ce lieu culturel aux mains de marchands.
Mais vous savez comme moi combien il est difficile de mobiliser les Pouvoirs publics… Et l’importance des voix venant de l’étranger.
C’est pourquoi je fais appel à vous, pour que ce cinéma, qui est aussi le vôtre, vive!
Que vous soyez réalisateur, producteur, distributeur, responsable de festival, office de promotion, école… Vous qui êtes, d’une manière ou l’autre, concerné par le cinéma d’auteur, vous pouvez aider à préserver un outil utile à tous.

S’il vous plaît, envoyez un mot de protestation et de soutien à l’équipe de l’Arenberg aux adresses suivantes :

Me Fadila Laanan
Ministre de la Culture et de l’Audiovisuel
info.laanan@cfwb.be

Mr Charles Picqué
Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale
info@charlespicque.be

Mr Freddy Thielemans
Bourgmestre de Bruxelles
freddy.thielemans@brucity.be

En espérant que vous pourrez répondre à cet appel

Cordialement

Rudi Barnet

Ancien Directeur du Festival de San Sebastian
Créateur de Wallonie-Bruxelles Images et de EuroAim
Ancien expert audiovisuel du Ministère de la Communauté Wallonie-Bruxelles
Co-fondateur de Cap Network

PS : Si possible, envoyer copie de votre courrier à Thierry Abel (info@arenberg.be)