Le film « La vallée des loups-Palestine » interdit aux moins de 18 ans en Allemagne


Voilà comment s’exerce la censure sioniste dans les démocraties occidentales éclairées. Ca se passe en Allemagne où la sortie du film « La vallée des loups-Palestine » vient d’être reportée pour examen par les autorités de régulation du cinéma. Ce film de fiction qui se situe entre les James Bond et les films de guerre va cependant sortir mais interdit aux moins de 18 ans pour les raisons développées dans l’article ci-dessous publié sur Romandie.com. L’Allemagne est apparemment le seul pays à avoir vu des problèmes particuliers avec ce film et ses tendances « propagandistes ».
Mais au fond on comprend les autorités allemandes qui souhaitent préserver le jeune public de l’exposition de la pornographie sioniste qui consiste à tuer et à massacrer tout en se posant comme la Victime (avec un v majuscule).
Comme vous vous en doutez, il n’y a eu aucune pression exercée par aucun lobby. Ce film a simplement été abondamment dénoncé comme antisémite en Allemagne et en Autriche.
La société de production turque du film a réagi en déclarant:

« Notre tort est de nous tenir aux côtés des innocents,  et de ne pas soutenir les politiques sionistes-fascistes. »

On verra le sort réservé à ce film au moment où il devra sortir sur les écrans en France.
Un film turc hostile à Israël interdit aux moins de 18 ans en Allemagne

BERLIN – « La vallée des Loups – Palestine », film turc hostile à Israël dont la sortie était prévue ce jeudi en Allemagne, doit être interdit aux moins de 18 ans car il est jugé « violent » et « faisant de la propagande », selon les autorités allemandes de régulation du cinéma (FSK).
« Selon la commission d’examen du FSK, le film ne peut pas être montré aux jeunes gens car il est parcouru de scènes de violence –comme un film de guerre–. D’innombrables personnes sont tuées au hasard ou sciemment », écrit le FSK sur son site internet.
« Le film a des tendances propagandistes. Il exige du spectateur d’avoir des connaissances détaillées et la capacité d’ordonner les événements politiques où la violence est montrée », ajoute le FSK.
Pera Film, distributeur du film en Allemagne basée à Cologne (ouest), a indiqué qu’il avait une centaine de copies de « La vallée des Loups », ce qui correspond à peu près au nombre de cinémas qui le diffuseraient. Pera Films ignorait toutefois jeudi en fin de journée si des diffusions auraient lieu.
La société avait précisé mardi que le film devait être lancé en parallèle dans plusieurs pays (Allemagne, Autriche, Danemark, Belgique, Suède, Norvège…) et qu’un problème semblait n’exister qu’en Allemagne. Ce jeudi était la journée nationale de commémoration des victimes du nazisme.
Seuls l’autorité fédérale chargée de la protection de la jeunesse face aux médias (BPjM) ou un tribunal peuvent interdire un film, s’ils estiment par exemple le contenu dangereux pour ce public, avait expliqué à l’AFP Stefan Linz, du FSK. Ceux-ci ne peuvent se prononcer qu’une fois le film présentés sur les écrans.
Le film est un prolongement d’une série télévisée très populaire en Turquie, « La Vallée des loups », décrivant les aventures d’un agent secret turc épris d’action violente et de nationalisme.
Un épisode de cette série télévisée avait provoqué en janvier 2010 la colère d’Israël, qui jugeait l’épisode antisémite, et déclenché une crise diplomatique entre Israël et la Turquie.
Dans le film, l’agent Polat Alemdar et ses amis sont chargés de capturer en Palestine et d’exfiltrer l’officier israélien qui a planifié et supervisé l’assaut du 31 mai 2010 contre la flottille transportant de l’aide humanitaire pour Gaza, un personnage fictif nommé Mosche Ben Eliezer, selon le site internet de « La Vallée des Loups ».
« En tentant d’atteindre Mosche, Polat voit comment sont massacrés les Palestiniens innocents. Mosche rase les villages, tue des enfants et enferme tous ceux qui viennent en aide à Polat », affirme le résumé du film.
Le 31 mai 2010, des commandos israéliens ont arraisonné une flottille pro-palestinienne de six navires qui voulait forcer le blocus maritime imposé par Israël à la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.

Au cours d’affrontements survenus sur le navire amiral de la flottille, le Mavi Marmara, neuf militants turcs ont été tués par les militaires israéliens, ce qui a soulevé une vague de réprobation internationale

source

Incendies embrase les critiques français


UN FILM A VOIR ABSOLUMENT

Raphaël Gendron-Martin
11-01-2011 | 19h27
 

Denis Villeneuve

Après avoir récolté plusieurs prix dans des festivals internationaux, le film québécois Incendies continue de tout brûler sur son passage, la majorité des critiques français ayant été très favorables à l’oeuvre de Denis Villeneuve, adaptation de la pièce de Wajdi Mouawad.

Le film, qui prend officiellement l’affiche mercredi en France, a déjà reçu plusieurs critiques élogieuses dans les grands journaux de l’Hexagone.

Le Point parle d’un premier choc cinématographique, «le premier film coup de poing de l’année.» Le critique François-Guillaume Lorrain écrit que le long métrage est sidérant et soufflant. «La révélation, suffocante, tutoie la tragédie, rejoint le mythe le plus pur.»

«Denis Villeneuve réussit à traduire en images fortes et incisives cet univers théâtral très dialogué de Mouawad, sans tomber dans les stéréotypes ou la caricature, écrit Jean-Luc Bertet dans Le Journal du Dimanche. Entre soleil jordanien et pluie canadienne, il a filmé une tragédie âpre, intense en émotions, sur un rythme qui ne laisse aucun répit.»

Alors que le Télé 7 Jours parle d’Incendies comme d’«un drame familial fort, puissant et bouleversant», L’Express affirme qu’il s’agit «de la première grande claque de 2011, dont on gardera sans doute la marque toute l’année».

Le critique Christophe Carrière écrit que le dénouement final rend le spectateur assommé et bouleversé. «Deux heures de cinéma humble et fort à la fois. […] Un film spectaculaire.»

Pamela Messi, de la revue Première, encense elle aussi le long métrage québécois, en parlant d’un «récit dense et fragmenté qui repose sur un équilibre complexe tenu de bout en bout par des acteurs très justes, malgré quelques scènes trop écrites.»

Le journal Libération écrit que «si on veut toucher à l’horreur pure du conflit libanais entre 1975 et 1990, il est plus qu’urgent de se ruer sur ce film canadien.»

Parmi toutes les critiques publiées cette semaine, il n’y en a que deux qui semblent émettre quelques réserves. Isabelle Zribi, des Cahiers du Cinéma, écrit qu’elle regrette que «le film n’ait pas davantage joué sur les zones d’ombre au lieu d’écraser le récit sous le flot d’une lumière dénuée de mystère et d’intensité, assurément bien loin de celle du feu.»

De son côté, Thierry Cheze, de Studio Ciné Live, écrit que bien que l’intrigue, qui mêle l’intime et l’histoire du Moyen-Orient, soit intacte, «la réalisation se noie dans des effets inutiles et surligne tout au lieu de s’effacer. Quand la forme nuit au fond…»

SOURCE

 

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