Recueillement devant Ambassade de Turquie – vendredi 11 à 16h00 rue Montoyer 4


Suite aux agressions militaires des pirates israéliens qui ont couté la vie à nos frères humanistes turcs, nous souhaitons nous recueillir devant l’ambassade de Turquie pour plusieurs minutes de silences.

rue montoyer 4, metro art-loi et trone

Vous êtes les bienvenus avec fleurs, bougies, petits mots, amour et recueillement.

Peu importe notre (a)religion – Nous sommes tous Palestiniens, Nous sommes tous Turcs.

Mettre des visages sur les victimes


Mounadil al Djazairi :

Portrait rapide des neuf victimes turques du MV Mavi Marmara
Alors que nous savons tout (ou Presque) de Gilad Shalit, ce malheureux soldat, Français dit-on, capturé alors qu’il défendait l’Alsace et la Lorraine dans un uniforme frappé de l’écusson bleu blanc rouge d’un régiment d’infanterie de province, que savons-nous des neuf Turcs assassinés par les terroristes sionistes lors de l’assaut sur la Mavi Marmara ?

A part que ce sont des membres d’al Qaïda ?
Et qu’ils voulaient « casser » du soldat sioniste ?
Lawrence of Cyberia nous en dit un peu plus en nous proposant un rapide portrait de ces neuf victimes de la bestialité sioniste.

Mettre des noms sur des visages voir sur le site de Mounadil :

1. Ibrahim Bilgen, 61 ans, ingénieur électricien originaire de Siirt. Membre de l'association des ingénieurs électriciens de Turquie. Marié, six enfants.

http://mounadil.blogspot.com/2010/06/portrait-rapide-des-neuf-victimes.html

Les Gilad Shalit Australiens à l’assaut de la flottille pour Gaza


source

Comme vous le savez, des témoignages nous parviennent sur l’opération menée par les gangsters de Tel Aviv contre les navires chargés d’aide humanitaire qui tentaient de briser pacifiquement le siège de Gaza. Et ce n’est qu’un début pour des paroles qui feront le tour du monde dans toutes les langues puisque 42 nationalités étaient représentées chez les militants pro palestiniens.
Je vous livre ici le premier récit paru en Australie sur ce qui est arrivé à une journaliste embarquée sur le Challenger One, un des navires de la flottille. On dira que, dans son malheur elle a eu de la chance car il est clair que même si l’assaut de son bateau s’est fait avec une brutalité gratuite, le Challenger One n’a pas reçu le même
traitement que le Mavi Marmara qui a, semble-t-il eu droit à des « égards » particuliers. Peut-être parce qu’il battait pavillon turc et était donc bourré d’islamistes dangereux.
Mais la journaliste héroïne de ce récit a quand même dû trouver un certain réconfort dans ses épreuves car, lit-on dans l’article, au moins trois des membres du commando qui a investi son bateau et les ont agressés étaient des compatriotes à elle; des Gilad Shalit Australiens qui seront sans doute poursuivis par la justice de leur pays. On peut toujours rêver car le premier ministre Australien n’est-il pas le même qui proclamait que le sionisme est dans son ADN?

Israël a utilisé un pistolet paralysant sur un photographe de FairfaLes
Par Jason Koutsoukis, Beersheba et Kirsty Needham, Canberra, The Age (Australie) 3 juin 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Des centaines de militants détenus par Israël ont été relâchés la nuit dernière pour être expulsés, au moment où on apprenait que Kate Geraghty, photographe de Fairfax, (groupe de presse australien) avait été attaquée au pistolet paralysant pendant le raid meurtrier du commando.
Quatre Australiens ont été emmenés en bus à l’aéroport international Ben Gourion en vue de leur expulsion vers Istanbul à bord d’avions militaires turcs. La situation d’un cinquième Australien, Ahmed Luqman, qui a reçu une balle dans la jambe pendant le raid et a subi une intervention chirurgicale à l’hôpital, restait incertaine.
Geraghty, son collègue journaliste Paul McGeough, Jerry Campbell, l’épouse de M. Luqman, et sa sœur Maryam Luqman ont tous été arrêtés après le raid sur la flottille de protestation.
Parlant avec The Age tôt ce matin depuis l’aéroport, Geraghty a indiqué qu’elle avait été “tasered” (touchée par une décharge de taser, NdT) quand les commandos se sont posés sur le bateau sur lequel elle se trouvait avec McGeough. Elle a déclaré que l’attaque l’avait rendue nauséeuse.

Elle a affirmé que le raid contre la flottille de protestation qui tentait de briser le siège de Gaza, au cours duquel au moins neuf personnes ont été tuées, avait été “sans retenue” et a observé que trois des soldats impliqués étaient des Israélo-Australiens.
Les autorités [sionistes, NdT] ont affirmé que 682 personnes originaires de 42 pays se trouvaient à bord des six bateaux. Toutes ont été relâchées. « Il n’y a plus aucun détenu en prison.»
Mais un accroc juridique de dernière minute s’est produit avec l’annonce par la Haute Cour israélienne de justice qu’elle examinerait une requête déposée pour empêcher les expulsions.

La requête a été combattue par le gouvernement israélien. Selon la loi israélienne, les gens ont un délai de 72 heures à partir de sa notification pour faire appel d’un ordre d’expulsion
Un officiel Irlandais a indiqué que McGeough lui avait dit depuis l’aéroport qu’il signerait un formulaire d’abandon de son droit à contester l’expulsion. Il a été informé que cela n’affecterait pas son droit de revenir en Israël.

Gabi Luski, une avocate qui représente McGeough et Geraghty a déclaré n’avoir pas été autorisée à rencontrer ses deux clients. « On m’a dit que je serais autorisé à les voir. On nous a mis alors dans une salle et on nous a dit d’attendre. C’est seulement par la suite qu’on nous a dit qu’ils étaient partis et étaient emmenés à l’aéroport Ben Gourion, » a déclaré Mlle Luski à The Age. « Ils nous ont menti toute la matinée. »

Auparavant, Geraghty avait dit à des membres du consulat d’Australie qu’elle était dans le Challenger One quand il a été intercepté et a été touché en haut du bras avec une arme non identifiée dont elle suppose que c’était un pistolet paralysant.
Elle a subi des contusions, de légères brûlures et la nausée mais a indiqué avoir été vue par un médecin après avoir été emmenée en Israël et qu’à part ça, elle allait bien.

Son récit est corroboré par le commandant en second du bateau, l’Irlandais Shane Dillon, qui a déclaré à The Age depuis Dublin que “elle avait eu un choc tout au long du bras » quand les Israéliens se sont approchés d’elle.

“Elle ne faisait que son travail de journaliste… Elle les avait informés qu’elle était une journaliste impartial… Elle a tout simplement été attaquée, » a-t-il dit.

M. Dillon a précisé que le Challenger One, le plus rapide de la flottille, était tout près du bateau turc, le Mavi Marmara, où les pires violences ont eu lieu. Il explique que Geraghty était en train de photographier ces scènes et que le Challenger One essayait de distancer les bateaux israéliens pour donner à Geraghty une chance de pouvoir transmettre ses images par satellite.

M. Dillon a affirmé qu’elle et McGeough s’étaient identifies comme journalistes mais que les Israéliens «se sont emparés de leur équipement ». Il dit que les militants sur son navire de faible dimension étaient surtout des femmes, et que comme les Israéliens ont utilisé des paint-balls et des pistolets paralysants pour maîtriser les passagers, une jeune femme Belge a eu le nez cassé et qu’un autre militant a été «passé à tabac à bord.»

M. Dillon affirme que les Israéliens ont eu recours à “une force excessive et injustifiée » et que les passagers n’avaient offert qu’une « résistance verbale.»

Une fois à Ashdod, Geraghty a été interrogée par les autorités israéliennes qui lui ont demandé si elle savait qu’elle était entrée dans une zone de guerre et lui ont dit qu’elle risquait soit une expulsion immédiate soit la détention. Elle a informé les autorités qu’elle travaillait dans le cadre d’une mission en tant que journaliste accréditée et que ces dispositions ne devraient pas s’appliquer à elle ou à McGeough.

Les autorités israéliennes avaient été pleinement informées de son statut. Peter Fray, le rédacteur en chef du Sydney Morning Herald, leur avait demandé dans une lettre du 24 mai que, dans l’éventualité de l’interception de leur bateau, on leur laisse « la liberté d’accomplir leur devoir journalistique et… la sécurité de leur passage à partir de la zone sous votre contrôle si et quand ils vous le demanderont. » On a donné à Geraghty un reçu pour ses biens et elle a indiqué avoir été photographiée et filmée dans sa cellule.

Quand elle a demandé pourquoi elle était filmée, on lui a dit qu’elle était filmée par « quelque chose qui sonnait comme le Shabat, » probablement en référence au Shabak, le service de sécurité intérieure d’Israël.

Huwaida Araf, co-présidente du Free Gaza Movement qui se trouvait aussi sur le Challenger One a dit au sujet de Geraghty: “Elle m’a montré les zébrures sur son bras causées par ce qu’elle suppose être une arme de type taser. »

Elle affirme que les commandos ont utilisé une force écrasante. « Un mur humain sur le bateau a essayé de les empêcher d’aborder. Ils ont investi le bateau. J’ai reçu des coups de pied et de poing. Ils ont forcé leur chemin vers le poste de pilotage et pris contrôle du bateau. Il y avait du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes. »

Le premier ministre Kevin Rudd a déclaré au parlement avoir parlé au premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou et lui avoir demandé de “s’engager personnellement” à garantir le bien-être des Australiens.

Il a indiqué que l’Australie “reste sensible aux préoccupations sécuritaires d’Israël, » mais était néanmoins profondément préoccupé par les pertes de vies humaines. Il a dit à M. Netanyahou que « plus doit être fait pour assurer la continuité de la fourniture d’une quantité raisonnable d’aide humanitaire à la population de Gaza»

«Rachel-Corrie», le cargo irlandais qui défie à son tour Israël


merci jpp

PROCHE-ORIENT | A Dublin, le premier ministre Brian Cowen exige que le navire puisse décharger lundi sa cargaison humanitaire à Gaza. Il met en garde l’Etat hébreu contre toute atteinte à ses ressortissants. Parallèlement, de nouvelles flottilles s’organisent.

© AP | Le bâtiment qui vogue vers Gaza, a été baptisé «Rachel-Corrie», du nom d’une jeune activiste américaine morte il y a sept ans sur les territoires occupés, écrasée par un bulldozer militaire israélien.

Andrés Allemand | 03.06.2010 | 00:02

Rien ne les arrête. Ni le raid israélien qui a ensanglanté lundi le navire turc Mavi Marmara. Ni les nouvelles menaces proférées contre toute tentative de forcer le blocus de Gaza. A bord du cargo irlandais Rachel-Corrie, les passagers ont décidé de poursuivre leur périple à destination de Gaza. Objectif: briser le blocus et décharger 1200 tonnes d’aide humanitaire, dont du matériel médical, des chaises roulantes, des fournitures scolaires et du ciment, dont Israël interdit la livraison.

En guise d’assurance-vie, la quinzaine de volontaires irlandais et malaisiens comptent parmi eux deux personnalités de renom: Maired Corrigan-Maguire, lauréate du Prix Nobel de la paix, et Denis Halliday, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU. Mieux, ils sont soutenus par le premier ministre irlandais Brian Cowen, qui a mis en garde hier l’Etat hébreu: «S’il arrive malheur à nos ressortissants, cela entraînera les conséquences les plus graves.» Dublin exige que le cargo soit autorisé à «terminer son voyage sans entrave et à décharger sa cargaison humanitaire à Gaza».

Pas sûr que cela impressionne l’armée israélienne. Les militants propalestiniens sont inquiets. Ce n’est sans doute pas pour rien que le Rachel-Corrie porte le nom d’une jeune activiste étasunienne morte il y a sept ans à Gaza, écrasée par un bulldozer militaire israélien.

Le cargo devait en principe faire partie de la «flottille de la liberté» prise d’assaut lundi par les commandos d’élite. Mais il est plus lent que les six autres bateaux et a été retardé par des «problèmes logistiques».

«L’armée israélienne l’a tout simplement saboté», traduit Mary Hughes, porte-parole du Mouvement Free Gaza, depuis les bureaux de Chypre. «Il a été réparé, mais il n’arrivera probablement pas avant lundi à Gaza. Nous allons faire monter à bord des médias, pour qu’ils puissent filmer en cas d’attaque.»

Sur le Rachel-Corrie, l’activiste Derek Graham prépare ses coéquipiers. C’est la septième fois qu’il fait le voyage et il a déjà été arrêté par les forces israéliennes. «Nous serons en contact radio avec la marine. Je leur dirai qu’en cas d’assaut, tous les passagers seront assis avec les mains sur la tête. Nous n’offrirons aucune résistance», a-t-il assuré à El Pais.

Une nouvelle flottille

Mais même si les Israéliens capturent le cargo irlandais, d’autres navires viendront bientôt les défier à nouveau. «Le téléphone n’arrête pas de sonner! Tout le monde veut affréter un bateau pour tenter de forcer le blocus de Gaza», assure Mary Hughes. «Nous sommes en train de mettre sur pied une autre flottille. Cette histoire ne s’arrêtera pas là.»

«L’armée israélienne peut bien montrer des vidéos, elle ne peut pas nier qu’un assaut a été donné dans les eaux internationales, hors de son territoire», martèle la porte-parole. «Des témoins affirment que des coups de feu ont été tirés avant que les soldats ne posent le pied sur le pont. Des passagers ont vu des blessés. Je peux imaginer que des volontaires, craignant pour leur vie, aient pu attaquer le commando avec ce qu’ils avaient sous la main. J’aimerais croire que je serais restée non-violente. Mais n’inversons pas les rôles: ce n’était pas eux, les agresseurs!»

Les faits du jour

Enquête internationale
Hier à Genève, le Conseil des droits de l’homme a adopté par 32 voix sur 47 une résolution approuvant la mise en place d’une «mission d’enquête internationale». Trois pays se sont prononcés contre, dont les Etats-Unis. L’Union européenne a, quant à elle, voté en ordre dispersé, la France et le Royaume-Uni ayant choisi de s’abstenir.

Militants expulsés

Critiqué de toutes parts, Israël expulsait hier des centaines de militants étrangers propalestiniens après la décision du premier ministre Benjamin Netanyahou de faire partir tous ceux arrêtés lors du raid meurtrier contre la flottille humanitaire pour Gaza.

Blessés transportés

Un premier avion transportant deux militants turcs blessés lundi dans le raid militaire israélien a quitté hier soir Israël, et d’autres avions devaient incessamment faire de même.

Israël défend le blocus

De son côté, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a défendu le maintien du blocus maritime autour de la bande de Gaza afin «d’éviter que Gaza devienne un port iranien menaçant la Méditerranée».

A. J. / AFP

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« Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie. »


mercredi 2 juin 2010, par La Rédaction

Benyamin Nétanyahou défend le blocus de la Bande de Gaza
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a rejeté mercredi les critiques internationales, après l’assaut israélien sur une flottille vers Gaza, affirmant que le blocus du territoire palestinien était justifié.

Dans une déclaration retransmise à la télévision depuis son bureau, M. Nétanyahou a estimé que l’objectif de la flottille interceptée lundi était de briser le blocus de Gaza, pas d’acheminer de l’aide humanitaire.

« Israël fait face à une attaque d’hypocrisie internationale », a-t-il déclaré. « Si le blocus avait été brisé, cela aurait été suivi de dizaines, de centaines de bateaux », a-t-il ajouté. « Chaque bateau pourrait transporter des dizaines de missiles ».

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