Hezbollah


Ils sont devenus comme leurs anciens ennemis: des envahisseurs. Ils se font eux aussi appuyer par l’aviation; ils se font à leur tour humilier par une résistance farouche; ils s’embourbent dans leur mauvais rôle; ils se font attraper et filmer dans leur posture cadavérique, eux naguère ces fantômes insaisissables et invincibles…

Ils ne se rendent pas compte qu’en tous les cas ils seront perdants (ou peut-être s’en rendent-ils compte mais s’en foutent, maintenant que leur masque est tombé) : perdants, même en cas de victoire ponctuelle, à la Pyrrhus, obtenue à un prix exorbitant de morts et de blessés; perdants pour leur discrédit aux yeux des populations arabes qui ne voient maintenant en eux que des mercenaires chiites pro-iraniens, et notamment aux yeux des Libanais, des Syriens et des Palestiniens; perdants pour les retombées a posteriori de leur agression sur leur propre communauté et leur propre territoire; perdants politiquement et socialement, car ne pouvant plus évoluer et s’épanouir dans un milieu environnant devenu entièrement hostile; perdants de faire gagner leur ancien ennemi sioniste qui se réjouit de voir ses ennemis s’entretuer et lui épargner l’effort et le coût d’opérations militaires.

Félicitations, chers «honorables», pour ce déshonneur; pour avoir réussi à vous faire haïr par ceux dont vous prétendiez défendre l’honneur, au point de faire de l’ennemi traditionnel un moindre mal comparé au vôtre, car je peux deviner qui, de vous ou de l’occupant israélien, est l’ennemi à abattre en priorité, aux yeux des peuples arabes.

Ronald Barakat

Israël avertit Assad et le Hezbollah


LOOS,BAUDOUIN

Page 8

Vendredi 1er février 2013

PROCHE-ORIENT Les lignes rouges israéliennes ont été précisées par des bombardiers

Nous ne tolérerons pas que le régime syrien transfère en catastrophe une partie de son matériel au Hezbollah, encore moins ses armes chimiques. Il s’agit d’une ligne rouge dont le franchissement nous forcera à intervenir immédiatement. » Répétés depuis plusieurs semaines par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, par son ministre de la Défense Ehoud Barak, et par le chef d’état-major de l’armée Benny Gantz, ces avertissements n’étaient pas lancés à la légère. Ils se sont concrétisés mercredi lorsque douze chasseurs bombardiers de l’Etat hébreu ont frappé à l’intérieur du territoire syrien.

Leurs cibles ? Un convoi d’armement transportant des missiles terre-air SA-17 (antiaériens) qui se dirigeait vers le Liban, ainsi qu’un centre de recherche militaire de Jamraya (banlieue de Damas) où seraient fabriquées des armes chimiques selon les renseignements militaires israéliens.

Personne ne confirme ces informations en Israël, mais la Syrie a reconnu que l’attaque a eu lieu et le Liban, dont le territoire a été survolé, et la Russie, l’ont condamnée. Quant à l’Iran, il clame que le raid pourrait avoir « de sérieuses conséquences pour les sionistes ». Car, contrairement à l’attaque israélienne de septembre 2007 qui avait détruit la carcasse en béton d’un centre nucléaire en construction dans le nord-est de la Syrie, à proximité de l’Euphrate, que Damas avait passée sous silence, cette fois le régime syrien n’a pas tardé à reconnaître l’une des frappes israéliennes : « Israël a directement bombardé un centre de recherche sur l’amélioration de la résistance et l’autodéfense (…) dans la province de Damas », a indiqué l’armée syrienne dès mercredi soir. Ajoutant : « Cette attaque prouve désormais à tous qu’Israël est le moteur, le bénéficiaire et parfois l’acteur des actes terroristes visant la Syrie et son peuple résistant, en coordination avec les pays soutenant le terrorisme. »

A Beyrouth, le mouvement chiite Hezbollah – affecté depuis des mois par la faiblesse croissante de son allié syrien – n’a pas dit autre chose, fustigeant « un projet israélien pour détruire la Résistance (anti-sioniste, NDLR) qui est à l’origine du conflit ».

Le régime d’Assad et le Hezbollah tentent ainsi d’exploiter le sentiment populaire anti-israélien encore très vif chez les Arabes. D’ailleurs la Ligue arabe, peu suspecte de sympathie pour le régime en place à Damas, s’est sentie obligée d’émettre un communiqué au Caire pour dénoncer « une violation flagrante du territoire d’un Etat arabe et de sa souveraineté ».

En Israël, pendant ce temps, l’ex-ministre israélien de la Défense Benyamin Ben Eliezer a estimé que son pays « doit, quoi qu’il arrive, garder un avantage qualitatif contre ses ennemis ». Et de poursuivre : « Le Proche-Orient est en pleine ébullition et personne ne sait de quoi demain sera fait. Nous ne pouvons donc nous permettre de laisser des missiles russes de la dernière génération passer des arsenaux syriens à ceux du Hezbollah. »

Le raid de mercredi s’explique également par la peur israélienne de voir des armes chimiques syriennes utilisées contre sa population. « Qui sait comment Bachar el-Assad va réagir lorsque son régime sera au bout du rouleau ? Et qui nous dit que les islamistes fanatiques qui déferlent sur son pays ne vont pas s’emparer de quelques têtes chimiques ou bactériologiques et les balancer sur Israël ?, interroge l’ancien directeur général du Mossad Shabataï Shavit. Etant donné l’instabilité croissante dans la région, Israël ne peut relâcher sa garde. »

Selon les chroniqueurs militaires de la presse israélienne, des opérations semblables au bombardement de mercredi pourraient se multiplier si la situation l’exige. Depuis quelques semaines, le thème des armes chimiques syriennes a d’ailleurs supplanté celui de la menace nucléaire iranienne dans le discours des dirigeants israéliens ainsi que dans les médias locaux, même si le convoi visé mercredi était, semble-t-il, composé de missiles SA-17, un engin de conception russe considéré comme un des plus perforants au monde dans la défense anti-aérienne.

Parallèlement, le niveau d’alerte des troupes stationnées sur le plateau du Golan a d’ailleurs été élevé et l’effectif des stations de surveillance électronique renforcé. En outre, durant le week-end, deux batteries de roquettes anti-roquettes « Dôme d’acier » ont été déplacées des alentours de la bande de Gaza vers le nord d’Israël.

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UN PARTI SUPER GÉNIAL!


par Ronald Barakat, mardi 30 octobre 2012, 08:41 ·

Par quel super génie ce parti dit de Dieu a-t-il pu, depuis ses années d’or 90 jusqu’à la libération du sud en 2000, en arriver aujourd’hui à être haï par la majorité du peuple libanais? Et encore plus que l’ennemi sioniste? Par quel super génie est-il parvenu à passer de résistance à l’envahisseur à envahisseur du propre pays dont il défendait le territoire et violeur de sa souveraineté?

De défenseur de l’État à l’instaurateur d’un mini-État dans l’État, avec son territoire propre, son armée confessionnelle propre, son administration propre, son infrastructure propre incluant les télécommunications?

Par quel super génie a-t-il transformé son milieu ambiant, jadis favorable, en un milieu si hostile, et est-il devenu l’ennemi à abattre plus que l’ennemi sioniste? Par quel super génie ce parti a-t-il pu confirmer le label de «parti terroriste» que lui avait collé le tandem américano-sioniste en devenant dans les instances onusiennes, dans la chambre du TSL, dans les chancelleries occidentales LE SUSPECT de l’assassinat de Rafic Hariri? Et dans l’esprit de la majorité des Libanais l’ACCUSÉ pour cet attentat et tous les attentats qui ont précédé et suivi?

Par quel super génie a-t-il provoqué le clivage, voire la fracture, entre sunnites et chiites, et favorisé, par son refus de déposer ses armes, jadis légitimes, conformément aux accords de Taëf, l’émergence de formations sunnites armées, de groupuscules radicaux, dans le but de contrecarrer ses prétentions hégémoniques ou de faire contrepoids à sa domination communautaire?

Par quel super génie a-t-il adopté, vis-à-vis de la révolution syrienne, et contrairement aux autres révolutions arabes, une attitude inconséquente avec ses principes de parti défenseur des peuples opprimés, allant même jusqu’à appuyer militairement l’oppresseur, proche de sa confession, pour s’aliéner au moins 80% du peuple syrien? Par quel super génie ce parti s’est-il fait l’ennemi de la nouvelle Syrie en émergence? Ainsi que l’ennemi des pays arabes réunis?

Par quel super génie est-il parvenu à s’entourer d’ennemis, à l’intérieur et à l’extérieur? Et ainsi faire le jeu et la satisfaction de l’ennemi israélien? Par quel super génie s’est-il mis, par ses pratiques belliqueuses, suspectes, vexatoires, mensongères, hégémoniques et discriminatoires, en totale contradiction avec la morale et les préceptes de sa religion et ainsi se rendre comptable au-devant d’Allah! Il faut un super génie pour en arriver là! Il est super génial ce parti, pardieu!

source : Facebook page de Ronald Barakat

Liban : DIVORCER DE QUI?


par Ronald Barakat, lundi 22 octobre 2012, 15:10 ·

En plus de la dangereuse et maladroite glissade de fin de journée d’hier à la Place des Martyrs, les faux pas en termes de slogans n’ont pas manqué, tels cet appel au «divorce jusqu’à l’accomplissement de la justice». D’abord, le divorce est justement l’option qu’envisage ce parti dit de Dieu, qui a fondé son mini-État dans l’État, au cas où sa stratégie de phagocyter l’État, la Nation et ses composantes s’avérerait infructueuse. Ensuite, parler de divorce suppose un partenaire qui n’a jamais envisagé le moindre partenariat, autre que celui noué avec des Libano-chrétiens de service qui ont accepté d’adhérer à l’idéologie du Wilayet el-Fakih, en contrepartie d’une Wilaya locale durant laquelle leur chef pourra enfin satisfaire ses désirs de domination longtemps réprimés. Partenariat d’autant plus fictif, voire mensonger, que celui que l’on croyait partenaire et qu’on a soutenu et appuyé durant les longues années de résistance à l’occupant israélien a refusé, une fois le territoire libéré, de céder ses armes, conformément aux accords de Taëf qui ont entraîné le ramassage des armes des autres milices, surtout celle des Forces libanaises, sauf les milices chiites sous prétexte de résistance à l’occupant, indépendamment du fait de savoir pourquoi la résistance armée devait être l’apanage d’une milice chiite, alors que l’histoire de la résistance au Sud était composite et comprenait notamment des formations nationales et laïques qui furent par la suite interdites de résistance armée.

Divorcer donc de qui? De celui qui a prétexté la résistance et profité du laxisme et de la confiance de l’État libanais en matière d’armements pour ensuite retourner ses armes contre ceux qui réclament, légitimement et selon des accords conclus, la remise des armes aux mains de l’État, maintenant que la mission est terminée? Divorcer de qui? De celui qui utilise à présent son arsenal pour asseoir son hégémonie idéologique sur la nation libanaise? De celui qui a ouvert un État à son compte, a provoqué une guerre inégale et désastreuse en 2006, de celui qui envoie des roquettes, des drones, comme bon lui semble, au mépris des autorités libanaises et selon les directives iraniennes? Divorcer de qui? De celui qui participe activement et unilatéralement à la répression du peuple syrien aspirant à sa liberté, après avoir appuyé, pour des raisons s’avérant purement stratégiques, les peuples tunisien, yéménite et égyptien aspirant à la même liberté, et dans une moindre mesure le peuple libyen lorsque le vent printanier commençait à souffler son «dangereux» parfum à côté?  Divorcer de qui? De celui qui n’a cure de ses colocataires, des gens de sa propre maison, qui se plaît à les écœurer, à se faire haïr par son triomphalisme et son arrogance, à tirer lâchement profit de ses armes amassées à la faveur d’une résistance armée devenue a posteriori un moyen et non une fin? Divorcer de qui? Des «gens les plus nobles» versus les moins nobles qu’on assassine ou dont on couvre l’assassinat? Que l’on qualifie de traîtres à tout vent, au point de les pousser à souhaiter la victoire de l’ennemi israélien en 2006? Perçu comme un moindre mal et le seul remède?  Il faut un partenaire pour divorcer. Divorcer de qui?

R.B.

Sayyed Hassan Nasrallah: Tant qu’il y aura du sang dans nos veines, nous ne reconnaîtrons pas «Israël»


Photo:Al-Manar TV

jeudi 16 décembre 2010

A l’occasion de la commémoration du deuil de Achoura (Martyre du petit-fils du Prophète Mohammad (S), des membres de sa famille, et de ses compagnons), le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours, ce jeudi (11h00 locales), dans lequel il a affirmé que « tant qu’il y aura du sang dans nos veines, nous ne reconnaitrons pas « Israël », et nous ne renonçons point à nos terres saintes occupées ».

Sayed Nasrallah, a également affirmé, via un écran, aux dizaines de milliers de participants au deuil d’Achoura, son rejet à toute division entre sunnites et chiites. S’agissant du TSL, Sayed Nasrallah a assuré que les objectifs des soi-disant Tribunal international et acte d’accusation seront, sans doute, déjoués et voués à l’échec.

Voici les principaux points de son discours : En premier lieu nous présentons nos condoléances au Prophète, aux membres de sa famille et notamment à l’Imam Mahdi (le 12ème Imam) ainsi qu’à nos références religieuses, dont à leur tête, le grand Ayatollah Sayed Ali Khamenei, et à tous les musulmans, pour le martyre de l’Imam Hussein (S), des membres de sa famille et de ses compagnons, en l’an 61 de l’Hégire.

Nous présentons également nos condoléances aux deux peuples iranien et irakien pour les attentats criminels qui ont visé les participants au deuil de l’Imam Hussein. De plus, nous vous (la foule) remercions pour votre fidélité et participation. Votre participation est une preuve de plus du triomphe de la voie que l’imam Hussein qui s’est sacrifié pour la sauvegarde de l’Islam. Chers frères et sœurs, nous avons appris de l’Imam Hussein de soutenir le Vrai, et de nous attacher à la justice.

LA PALESTINE ET ALQUDS SONT LES TITRES DU VRAI

Personne ne peut se permettre de renoncer à une partie de nos terres, de nos ressources, de nos lieux saints, et de la dignité de la nation. Aujourd’hui la Palestine et AlQuds sont les grands titres incarnant le Vrai dans notre monde, auxquels la nation doit apporter soutien. Il n’est permis à personne de renoncer à la Palestine, de la mer au fleuve, et de renoncer à AlQuds, qui représente les lieux saints de la nation. C’est la restitution d’AlQuds qui pourra mettre fin au conflit. Sur la voie de la libération de la Palestine beaucoup de martyrs sont tombés dont des Palestiniens, des Egyptiens, des Jordaniens des Libanais, dont des musulmans et des chrétiens. Hier vos frères à Gaza, qui souffrent du blocus, ont dit haut et fort au monde qu’ils ne reconnaitront pas « Israël » et ne seront pas prêts à renoncer à un pouce de la Palestine.

NOUS NE RECONNAITRONS PAS ISRAEL

Et nous au Liban, de la banlieue qui a affronté avec courage l’agression israélienne, allons réaffirmé les déclarations de nos frères à Gaza ; nous allons dire ce que le prophète avait dit : tant qu’il y aura du sang dans nos veines nous ne reconnaitrons jamais « Israël », et n’oublierons jamais nos lieux saints.

LES NEGOCIATIONS SONT MORTES

Hier, le comité de la ligue arabe s’est réunie et a déclaré que les négociations sont inutiles, ils (les gouvernements arabes) l’ont découvert trop tard, mais ils l’ont dit. Dans ce jour d’Achoura, nous appelons l’Oumma ( la nation) à revenir au choix de la dignité et du refus de l’humiliation, et donc d’accorder leur soutien à la voie de la résistance. Les négociations et les pourparlers sont morts, d’aucuns refusent de l’avouer. La seule voie capable de restituer la terre et les lieux saints est celle de la résistance. Nous appelons les pays arabes à soutenir la Palestine et la résistance de son peuple et à œuvrer à la levée du blocus de Gaza. Soutenez les Maqdissis (les originaires palestiniens de la ville sacrée d’AlQuds, Jérusalem) à rester à AlQuds, et ceux qui en sont expulsés à y revenir, soutenez le peuple de la Cisjordanie pour qu’il reste en Cisjordanie. Aidez ce peuple digne à se débarrasser de la division, et vous êtes capables de le faire. Déployez vos efforts dans ce sens. Essayez-le pour une fois, après toutes ces décennies. Si les gouvernements arabes s’unissent en annonçant l’arrêt des négociations pour une semaine seulement, vous allez voir comment le monde va se précipiter pour vous demander de leur accorder une chance afin de trouver une solution. Il ne faut pas rater cette occasion. Nous au Liban, avons misé sur notre peuple et nous avons triomphé ; le peuple de la Palestine triomphera tant qu’il aura de la volonté et de la détermination.

LE TEMPS DES MENACES ISRAELIENNES EST REVOLU

A la lumière des nouvelles menaces israélienne, nous disons à « Israël », dans ce jour de l’Imam Hussein, que ces menaces ne nous font pas peur, et ne pourront ébranler notre volonté. Le temps des menaces qui nous faisaient peur est désormais révolu. Cet « Israël » qui menace le Liban, la résistance l’a vaincu en Août 1993, en Avril 1996, en mai 2000, et en juillet 2006. Cette résistance a vaincu tous vos généraux et vous vaincra dans l’avenir. Ces menaces ne sont qu’une guerre psychologique infructueuse. Nous disons aux sionistes, nous sommes dans nos meilleures situations : au niveau du moral, au niveau militaire, celui des équipements… Nous sommes les fils de cet Imam qui a été contraint de choisir entre la guerre ou l’humiliation, et nous avons choisi, à l’instar de notre imam : Nous n’accepterons point l’humiliation. Nous affirmons notre engagement à l’unité du Liban et à des relations pacifiques entre les différentes communautés religieuses. Nous sommes prêts à présenter des sacrifices pour la sauvegarde du pays.

REFUS DE TOUTE DIVISION ENTRE SUNNITES ET CHIITES

Nous déclarons notre refus à toute division entre sunnites et chiites et nous sommes déterminés à faire face à toute forme de division, qui est aujourd’hui un des complots israélo-américains. Nous n’avons jamais eu recours à l’incitation confessionnelle et nous ne croyons pas à ce genre de discours, car nous croyons que ce sont les impuissants qui recourent à ce genre d’incitation.

LE COMPLOT DU TSL SERA DEJOUÉ

Le complot du soi-disant tribunal international sera emporté par le vent comme les précédents. Nous refusons toute accusation injuste contre nous ou quiconque d’autres. Nous allons déjouer les objectifs de cette accusation, nous l’avons fait pour quelques-uns, et nous sommes déterminés à contrecarrer les autres. Nous défendrons la résistance, notre dignité et notre pays contre toute dissension, contre les agresseurs et les conspirateurs. En ce jour d’Achoura, nous renouvelons notre allégeance à l’imam Hussein, et nous lui disons, tant qu’il y aura des opprimés, des lieux saints profanés, des terres occupées, nous resterons déterminés à soutenir la justice. Nous assurons que nous n’allons pas faiblir, ni renoncer, mais nous allons poursuivre la voie du Jihad qui sera couronnée par la victoire et la dignité.

Droits d’auteur© 2006 Al-Manar. Tous droits Droits réservés Publié le 17 décembre 2010

 

Kassem : Accuser le Hezbollah de l’assassinat de Hariri relève du complot


31/07/2010

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a estimé hier que « le fait d’accuser le Hezbollah d’avoir assassiné Rafic Hariri constitue un complot israélo-américain visant la résistance ». « Le Hezbollah est aux antipodes de ses méthodes et ses actions », a-t-il dit.

Il a indiqué que « l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) constitue un moyen de pression sur le Hezbollah et vise à affaiblir le parti ». « Cet acte d’accusation fait partie d’un jeu des nations qui anéantit les patries comme ce fut le cas en Irak, qui avait été accusé de posséder des armes de destruction massive », a-t-il affirmé.

Naïm Kassem a ajouté que « tout ce qui s’est passé jusqu’à présent constitue une falsification des vérités et le TSL n’est pas encore arrivé à prendre la bonne décision. Nous sommes hors du cercle des accusations, nous n’avons peur d’aucune échéance et nous avons le droit de nous défendre ». Il s’est également dit « étonné de l’attitude des leaders du 14 Mars qui contestent le fait que nous nous défendons contre de fausses accusations, bâties sur les dépositions de faux témoins ».

De son côté, Mahmoud Comati, membre du conseil politique du Hezbollah, a souligné qu’il « soutient toute action positive menant à l’annulation du TSL qui est politisé. Le secrétaire général du Hezbollah (Hassan Nasrallah) a déjà appelé dans ce cadre à la mise en place d’un tribunal arabe et d’un comité libanais qui enquêteront sur les faux témoins ». « Nous n’accepterons pas que la noble résistance soit transformée en une bande de recherchés par ce qu’on qualifie de justice internationale, et qu’elle soit accusée de terrorisme. Cela ne constitue que l’une des conséquences de l’argent dépensé par Jeffrey Feltman (sous-secrétaire d’État américain pour les Affaires du Proche-Orient) visant à ternir l’image de la résistance et à semer encore une fois la discorde au Liban », a-t-il souligné en conclusion.

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500 millions de dollars contre le Hezbollah


mercredi 30 juin 2010, par Alain Gresh

Jeffrey D. Feltman, assistant de la secrétaire d’Etat américaine et responsable du bureau des affaires du Proche-Orient, et Daniel Benjamin, coordinateur du bureau de lutte contre le terrorisme, ont témoigné devant une commission du Sénat le 8 juin 2010. Il s’agissait d’évaluer la force du Hezbollah.

Concluant leur témoignage, ils ont déclaré :

« Les Etats-Unis continuent de prendre très au sérieux les menaces que le Hezbollah fait peser sur les Etats-Unis, le Liban, Israël et l’ensemble de la région. Nous avons déployé de grands efforts diplomatiques, à travers la lutte antiterroriste et une aide matérielle, pour réduire cette menace et cette influence du Hezbollah dans la région et promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité à travers le Proche-Orient. »

L’ensemble du développement reprend les analyses de l’administration précédente sur le Hezbollah, définissant celle-ci comme une organisation terroriste responsable notamment de la guerre de l’été 2006. Elle est aussi « l’une des milices les mieux armées et les plus dangereuses dans le monde ».

Mais le plus intéressant, c’est la reconnaissance de l’aide directe apportée par les Etats-Unis aux forces libanaises qui luttent contre le Hezbollah.

« Les Etats-Unis fournissent une assistance et un appui à tous ceux qui, au Liban, travaillent pour créer des alternatives à l’extrémisme et réduire l’influence du Hezbollah dans la jeunesse. (…) A travers l’USAID et la Middle East Partnership Initiative (MEPI), nous avons contribué depuis 2006 à hauteur de plus de 500 millions de dollars à cet effort. Cette assistance substantielle représente l’une des facettes de notre soutien inaltérable au peuple libanais et à l’instauration d’un Liban fort, souverain, stable et démocratique. Depuis 2006, notre aide totale au Liban a dépassé le milliard de dollars. Si nous laissions tomber les millions de Libanais qui veulent un Etat représentant les aspirations de tous les Libanais, nous créerions les conditions par lesquelles le Hezbollah pourrait remplir le vide et devenir encore plus fort. »

Que des pays étrangers s’ingèrent dans les affaires libanaises, on s’en doutait. Le Liban est, depuis longtemps, un champ d’affrontements de puissances régionales, de l’Iran à Israël, de la Syrie à l’Arabie saoudite. Plus inhabituel est le fait qu’une grande puissance reconnaisse ouvertement qu’elle mène une action permanente contre l’une des principales forces du pays, force qui participe, par ailleurs, au gouvernement. Ces pratiques américaines rappellent les interventions des Etats-Unis en France ou en Italie durant la guerre froide contre les partis communistes.

Le Hezbollah, qui a rendu public son nouveau programme le 1er décembre 2009, est la seule force libanaise qui maintient une milice armée.

La déclaration américaine a soulevé un vif débat au Liban quand elle a été connue, à partir du 22-24 juin. Le Hezbollah a affirmé qu’il déposerait plainte contre les Etats-Unis devant les tribunaux.

Dans le quotidien libanais Al-Safir du 29 juin, Nabil Haitam affirme qu’une liste de 700 noms de personnes et d’organisations ayant bénéficié de l’aide américaine circule, et que certains ont reçu des sommes comprises entre 100 000 et 2 millions de dollars. Le journaliste s’interroge :

« Quelles clauses du code pénal ces groupes ou personnes ont-ils violées ? Est-ce que contacter ou agir avec un Etat étranger, et travailler avec cet Etat en échange d’argent à une campagne visant l’une des composantes de la société libanaise – une campagne qui pourrait avoir déstabilisé la société –, est légal ? » (…)

Et Haitam se demande pourquoi Feltman a rendu cette information publique, d’autant qu’elle risque d’embarrasser des alliés des Etats-Unis au Liban. Selon lui, l’ambassade américaine à Beyrouth a rassuré ses alliés en leur affirmant que Feltman voulait simplement montrer au Congrès que les Etats-Unis agissaient au Liban et qu’il n’est pas question qu’ils révèlent des noms.

Autre son de cloche avec l’éditorial de Tariq Alhomayed, rédacteur en chef du quotidien panarabe pro-saoudien Al-Sharq Al-Awsat (23 juin) : « Hezbollah wants transparency ? ». Il cite le député Nawaf Al-Moussaoui, qui a déclaré que « si l’ambassade américaine veut être transparente, alors qu’elle donne la liste des noms de ceux qui ont reçu la plus grande partie de cet argent, dont il est dit qu’il a aidé le peuple libanais ».

Alhomayed soulève la question du financement du Hezbollah, que le secrétaire général de ce parti, Hassan Nasrallah, qualifie « d’argent pur ».

« Comment cet argent arrive-t-il au Liban ? Qui le reçoit ? Qui le distribue ? Combien a été dépensé pour les médias et pour acheter des journalistes et des politiciens ? Combien a été dépensé pour acheter des armes ? Combien a été dépensé pour dédommager les victimes de la guerre de 2006, comme le Hezbollah s’y était engagé ? »

Questions intéressantes venant d’un journal notoirement financé par l’Arabie saoudite, qui a arrosé le Liban pour y acheter journalistes et responsables politiques…

Et Alhomayed pose un autre problème :

« Si le Hezbollah veut la transparence, alors il devrait y avoir la transparence sur tous les sujets. (…) Et le Hezbollah doit faire ce qu’il demande aux Américains. » Le journaliste demande que le Hezbollah fasse la lumière sur un scandale financier lié à l’homme d’affaires Salah Ezzedine, dont la faillite a provoqué la ruine de nombreux Libanais. Or, cet homme d’affaires, selon le journaliste, avait de nombreuses connexions avec des membres du Hezbollah.

Notons aussi qu’aux Etats-Unis, certains se prononcent pour un dialogue avec le Hezbollah. Ainsi, William Crocker, ancien ambassadeur en Irak entre 2007 et 2009 (nommé par le président George W. Bush), s’est prononcé en ce sens devant le comité des affaires étrangères du Sénat (« Former US envoy favors talking to Lebanese resistance », The Daily Star, 10 juin).

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Sayed Nasrallah: Nous serons tous au rendez-vous pour anéantir les Israéliens si


nasrallah
Lors de la commémoration de la journée du martyr au Liban, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde l’entité sioniste contre le risque de déclencher une guerre contre le Liban:  » s’ils osent s’aventurer dans notre géographie, dans nos plaines et vallées, nous serons tous là au rendez-vous, pour les anéantir (…) Nous transformerons la menace en une occasion » a-t-il lancé devant des milliers de personnes dans la Banlieue-sud. Sayed Nasrallah répondant aux dernières mises en garde, venant de source israélienne et véhiculées par des circuits diplomatiques européens.

En ce jour, le commandant de la résistance libanaise en a appelé le monde arabe et musulman à plus de coopération et à agir ensemble pour éteindre les foyers qui brûlent de part et d’autre dans la région, notamment au Yémen, estimant que ces conflits n’ont de but que d’attiser les sensibilités confessionnelles pour démembrer la nation et l’écarter de son objectif primordial de combattre l’ennemi et de libérer les terres arabes occupées.

Saluant le rapprochement turc de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran, il a lancé un appel en faveur d’un rapprochement entre les deux grands pays musulmans, l’Iran et l’Arabie saoudite.

Concernant la situation libanaise interne, et après avoir signalé que le gouvernement prochain devra être celui de la coordination, il s’est attardé sur un fléau qui fait ses ravages au Liban: la drogue. Estimant qu’il fait partie des stratèges dont use l’ennemi sioniste pour ruiner la résistance du peuple libanais.

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