La deuxième intifada palestinienne Ramzy Baroud


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  • Essai (broché). Paru en 05/2012
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«[…] Ce livre se veut un moyen de construire une position palestinienne indépendante, sans aucune allégeance vis-à-vis d’aucun parti politique ou individu, ni aucune organisation officielle. En cela, il se veut simplement une tentative de se référer aux mêmes principes que ceux des innombrables…

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Le Mot de l’éditeur : La deuxième intifada palestinienne

«[…] Ce livre se veut un moyen de construire une position palestinienne indépendante, sans aucune allégeance vis-à-vis d’aucun parti politique ou individu, ni aucune organisation officielle. En cela, il se veut simplement une tentative de se référer aux mêmes principes que ceux des innombrables réfugiés vivant dans des camps confinés et surpeuplés où avec fierté la liberté est chérie plus que la vie.»
Ramzy Baroud– Courts extraits – […] J’étais un lycéen adolescent lorsque la Première Intifada palestinienne a éclaté en décembre 1987. Pendant que les médias dans le monde se disputaient sur une interprétion, correcte ou non, des causes réelles de la violence dans l’ensemble des Territoires occupés, les habitants de mon camp de réfugiés de Gaza, constamment frappés de toutes les afflictions, étaient accaparés par des problèmes autrement plus immédiats : que mangeraient-ils aujourd’hui, trouveront-ils de l’eau potable, quand auraient-ils enfin droit à la liberté tant attendue ? […][…] J’étais étudiant aux ÉtatsUnis lorsque la Deuxième Intifada palestinienne éclata en septembre 2000. Les médias se sont à nouveau fait concurrence pour interpréter, bien ou mal, les causes de la violence. Les Palestiniens furent dûment critiqués et condamnés. Partout et par chaque média était craché un discours haineux et venimeux, ramenant les Palestiniens au rôle qui leur était attribué par le récit officiel israélien – ils étaient des délinquants, violents par nature, politiquement de connivence et manipulateurs, et avant tout des terroristes. C’était une tâche difficile que de contrer ces interprétations malhonnêtes mais universellement reprises. Aux yeux de la majorité des Américains, si ce n’était aux yeux du monde, les Palestiniens avaient été criminalisés par des décennies d’une propagande implacable élaborée de façon si minutieuse que sa remise en question semblait un effort tout à fait futile. […]Ramzy Baroud est né à Gaza en 1972. Journaliste et écrivain américano-palestinien connu au niveau international, il est également rédacteur en chef du site Internet The Palestine Chronicle, une source irremplaçable d’informations et d’analyses sur le conflit israélo-palestinien. Ses articles sont publiés par les journaux du monde entier, tels le Christian Science Monitor, l’International Herald Tribune, le Washington Post (USA), Al Quds (Palestine), le Jerusalem Post (Israël), le Guardian (Grande-Bretagne), Le Monde (France).
Il est l’auteur de plusieurs livres. Le présent titre est son premier ouvrage traduit et adapté en langue française.source

« La Deuxième Intifada palestinienne » de Ramzy Baroud


– Éditeur : Scribest Publications

Il vient d’être publié en français !!!
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SCRIBEST PUBLICATIONS
BP 10077 – F-67802 BISCHHEIM CEDEX

20 €

LA DEUXIEME INTIFADA PALESTINIENNE
de Ramzy Baroud

Scribest et CCIFP

Un livre qui fait autorité au sein du monde anglophone – et dont voici [enfin] la version française, préfacée par Alain Gresh du Monde diplomatique et illustrée par les photos de Joss Dray réalisées en Palestine entre 2001 et 2004.

Traduction assurée par l’équipe du site http://www.Info-Palestine.net

UN LIVRE POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

« […] Ce livre se veut un moyen de construire une position palestinienne indépendante, sans aucune allégeance vis-à-vis d’aucun parti politique ou individu, ni aucune organisation officielle. En cela, il se veut simplement une tentative de se référer aux mêmes principes que ceux des innombrables réfugiés vivant dans des camps confinés et surpeuplés où avec fierté la liberté est chérie plus que la vie. » RAMZY BAROUD

Voici ce qu’écrit Ramzy Baroud en introduction de son livre : « La Deuxième Intifada palestinienne restera durablemnent gravée dans l’Histoire comme l’époque où les règles du jeu ont été profondément transformées. Cette période a connu le choc des nombreux jeunes qui se faisaient volontairement exploser ainsi que la honte de l’érection d’un des plus grands murs dans l’Histoire pour créer ainsi une séparation permanente entre deux peuples… »

Dans son Introduction, il nous présente l’ouvrage : « […]. Le premier chapitre, intitulé L’Intifada éclate, couvre la fin de 2000 et l’année 2001 […] Le chapitre 2 intitulé Une Intifada internationale, traite des événements de 2002 […] de la solidarité internationale toujours croissante […] Le troisième chapitre, Appel à des réformes, traite […] de la corruption au sein de l’Autorité Palestinienne […] et comment une telle corruption a été instrumentalisée par Israël et les États-Unis […]. Le chapitre 4, De profonds changements, d’insurmontables défis, rappelle les nombreux événements […] de l’année 2004, depuis le rejet par Israël de l’avis rendu par la Cour internationale de Justice sur l’illégalité du Mur israélien de séparation, jusqu’à la mort du dirigeant palestinien Yasser Arafat. En conclusion, le chapitre 5, La fin de l’Intifada ?, aborde les nombreuses questions de 2005 qui ont conduit à la fin du soulèvement.  »
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Ramzy BAROUD, journaliste et écrivain américano-palestinien connu au niveau international, est également rédacteur en chef du site Internet The Palestine Chronicle, une source irremplaçable d’informations et d’analyses sur le conflit israélo-palestinien. Il a enseigné la communication à la Curtin University of Technology australienne, Campus de Malaisie.
Ramzy Baroud est également ancien responsable du département de recherches et d’études d’Aljazeera.net en version anglaise. Il est l’auteur de plusieurs livres, son dernier volume étant My Father Was a Freedom Fighter : Gaza’s Untold Story (Pluto Press, Londres, 2010).
Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Il réside actuellement aux Etats-Unis.
Pour en savoir plus sur Ramzy Baroud : consulter le site Web http://www.ramzybaroud.net

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Joss DRAY, photographe et écrivaine française, est l’auteure des photos illustrant cet ouvrage, extraites de son travail pendant la Campagne des missions civiles pour la protection du peuple palestinien, de 2001 à 2004 en pleine Seconde Intifada.
Ses multiples reportages, dont ceux sur la destruction du camp de réfugiés de Jénine par l’armée israélienne en 2002, ont servi à plusieurs expositions photographiques dont Mémoires de Jénine, 1989-2002, sur les traces d’Arna Mer, résistante israélienne ayant créé un théâtre pour enfants à l’intérieur du camp de réfugiés.
Elle a participé à plusieurs ouvrages, dont Femmes aux mille portes (avec Leïla Houari, éd. EPO-Syros, 1996), La guerre israélienne de l’information, Désinformation et fausses symétries dans le conflit israélo-palestinien (avec Denis Sieffert, éd. La Découverte, 2002), Le coeur en friche, éd. La Dispute 2004.
Plus sur Joss Dray : http://hoka.free.fr/HOKA_CUEILLEUR_…

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Alain GRESH, qui signe la préface de ce livre, est l’actuel directeur adjoint du mensuel Le Monde diplomatique après avoir occupé le poste de rédacteur en chef jusqu’en 2005.
Spécialiste reconnu des questions du Proche-Orient, il est l’auteur et coauteur de nombreux ouvrages : Palestine 47, un partage avorté (avec D. Vidal, éd. Complexe, 1994), Les 100 portes du Proche-Orient (avec D. Vidal, éditions de l’Atelier, 1996, rééd. Hachette Les 100 clés du Proche- Orient, 2006), L’islam en questions (avec T. Ramadan, Actes Sud, 2000),Israël, Palestine : Vérités sur un conflit (Fayard, 2001, rééd. actualisée, 2010), L’Islam, la République et le Monde (Fayard, 2004), 1905-2005 : les enjeux de la laïcité (L’Harmattan, 2005), De quoi la Palestine est-elle le nom ? (éd. Les Liens qui libèrent, 2010). Le blog d’Alain Gresh : http://blog.mondediplo.net/-Nouvell…


DESCRIPTIF DU LIVRE :

-  Format 14 x 21 cm, 256 pages, 5 chapitres annotés (avec citation des sources), broché.
-  Couverture quadri avec rabats de protection.
-  Préface et présentation par Alain Gresh du Monde diplomatique (voir ci-contre).
-  Photographies N/B de Joss Dray réalisées durant la Seconde Intifada, de 2001 à 2004.
-  Index chronologique des événements, avec les relevés statistiques des victimes, repères bibliographiques.
-  ISBN 978-2-9534496-6-2.
-  Prix de vente public : 20 euros.

LA DEUXIEME INTIFADA PALESTINIENNE – de Ramzy Baroud


UN LIVRE POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

« […] Ce livre se veut un moyen de construire une position palestinienne indépendante, sans aucune allégeance vis-à-vis d’aucun parti politique ou individu, ni aucune organisation officielle. En cela, il se veut simplement une tentative de se référer aux mêmes principes que ceux des innombrables réfugiés vivant dans des camps confinés et surpeuplés où avec fierté la liberté est chérie plus que la vie. » RAMZY BAROUD

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Voici ce qu’écrit Ramzy Baroud en introduction de son livre : « La Deuxième Intifada palestinienne restera durablemnent gravée dans l’Histoire comme l’époque où les règles du jeu ont été profondément transformées. Cette période a connu le choc des nombreux jeunes qui se faisaient volontairement exploser ainsi que la honte de l’érection d’un des plus grands murs dans l’Histoire pour créer ainsi une séparation permanente entre deux peuples… »

Dans son Introduction, il nous présente l’ouvrage : « […]. Le premier chapitre, intitulé L’Intifada éclate, couvre la fin de 2000 et l’année 2001 […] Le chapitre 2 intitulé Une Intifada internationale, traite des événements de 2002 […] de la solidarité internationale toujours croissante […] Le troisième chapitre, Appel à des réformes, traite […] de la corruption au sein de l’Autorité Palestinienne […] et comment une telle corruption a été instrumentalisée par Israël et les États-Unis […]. Le chapitre 4, De profonds changements, d’insurmontables défis, rappelle les nombreux événements […] de l’année 2004, depuis le rejet par Israël de l’avis rendu par la Cour internationale de Justice sur l’illégalité du Mur israélien de séparation, jusqu’à la mort du dirigeant palestinien Yasser Arafat. En conclusion, le chapitre 5, La fin de l’Intifada ?, aborde les nombreuses questions de 2005 qui ont conduit à la fin du soulèvement.  »

COURTS EXTRAITS

[…] J’étais un lycéen adolescent lorsque la Première Intifada palestinienne a éclaté en décembre 1987. Pendant que les médias dans le […] J’étais étudiant aux États-Unis lorsque la Deuxième Intifada palestinienne a éclaté en septembre 2000. Les médias se sont à nouveau fait concurrence pour interpréter, bien ou mal, les causes de la violence. Les Palestiniens furent dûment critiqués et condamnés. Chaque média crachait un discours haineux et venimeux, ramenant les Palestiniens au rôle qui leur était attribué par le récit officiel israélien – c’étaient des délinquants, violents par nature, politiquement complices et manipulateurs, retors et avant tout des terroristes. C’était une tâche difficile que de contrer ces interprétations malhonnêtes mais universellement reprises. Aux yeux de la majorité des Américains, si ce n’est aux yeux du monde, les Palestiniens avaient été criminalisés par des décennies d’une propagande implacable élaborée de façon si minutieuse que sa remise en question semblait un effort tout à fait futile. […]

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Ramzy BAROUD, journaliste et écrivain américano-palestinien connu au niveau international, est également rédacteur en chef du site Internet The Palestine Chronicle, une source irremplaçable d’informations et d’analyses sur le conflit israélo-palestinien. Il a enseigné la communication à la Curtin University of Technology australienne, Campus de Malaisie.

Ramzy Baroud est également ancien responsable du département de recherches et d’études d’Aljazeera.net en version anglaise. Il est l’auteur de plusieurs livres, son dernier volume étant My Father Was a Freedom Fighter : Gaza’s Untold Story (Pluto Press, Londres, 2010).

Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Il réside actuellement aux Etats-Unis.

Pour en savoir plus sur Ramzy Baroud : consulter le site Web http://www.ramzybaroud.net

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Joss DRAY, photographe et écrivaine française, est l’auteure des photos illustrant cet ouvrage, extraites de son travail pendant la Campagne des missions civiles pour la protection du peuple palestinien, de 2001 à 2004 en pleine Seconde Intifada.

Ses multiples reportages, dont ceux sur la destruction du camp de réfugiés de Jénine par l’armée israélienne en 2002, ont servi à plusieurs expositions photographiques dont Mémoires de Jénine, 1989-2002, sur les traces d’Arna Mer, résistante israélienne ayant créé un théâtre pour enfants à l’intérieur du camp de réfugiés.

Elle a participé à plusieurs ouvrages, dont Femmes aux mille portes (avec Leïla Houari, éd. EPO-Syros, 1996), La guerre israélienne de l’information, Désinformation et fausses symétries dans le conflit israélo-palestinien (avec Denis Sieffert, éd. La Découverte, 2002), Le coeur en friche, éd. La Dispute 2004.

Plus sur Joss Dray : http://hoka.free.fr/HOKA_CUEILLEUR_…

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Alain GRESH, qui signe la préface de ce livre, est l’actuel directeur adjoint du mensuel Le Monde diplomatique après avoir occupé le poste de rédacteur en chef jusqu’en 2005.

Spécialiste reconnu des questions du Proche-Orient, il est l’auteur et coauteur de nombreux ouvrages : Palestine 47, un partage avorté (avec D. Vidal, éd. Complexe, 1994), Les 100 portes du Proche-Orient (avec D. Vidal, éditions de l’Atelier, 1996, rééd. Hachette Les 100 clés du Proche- Orient, 2006), L’islam en questions (avec T. Ramadan, Actes Sud, 2000),Israël, Palestine : Vérités sur un conflit (Fayard, 2001, rééd. actualisée, 2010), L’Islam, la République et le Monde (Fayard, 2004), 1905-2005 : les enjeux de la laïcité (L’Harmattan, 2005), De quoi la Palestine est-elle le nom ? (éd. Les Liens qui libèrent, 2010).

Le blog d’Alain Gresh : http://blog.mondediplo.net/-Nouvell…

DESCRIPTIF DU LIVRE :

-  Format 14 x 21 cm, 256 pages, 5 chapitres annotés (avec citation des sources), broché.
-  Couverture quadri avec rabats de protection.
-  Préface et présentation par Alain Gresh du Monde diplomatique (voir ci-contre).
-  Photographies N/B de Joss Dray réalisées durant la Seconde Intifada, de 2001 à 2004.
-  Index chronologique des événements, avec les relevés statistiques des victimes, repères bibliographiques.
-  ISBN 978-2-9534496-6-2.
-  Prix de vente public : 20 euros.

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SCRIBEST PUBLICATIONS – BP 10077 – F-67802 BISCHHEIM CEDEX

La nouvelle intifada



Makram M. Ahmad

Il ne semble pas que les Israéliens aient bien compris la leçon à tirer de la vague de protestations à laquelle ont participé des milliers de jeunes Palestiniens à la mémoire de la Nakba. Cette année, ils ont franchi les barrières de fil barbelé jusqu’aux points de contact sur les frontières avec Israël. C’est-à-dire les points de contact en Cisjordanie, au Golan, au sud du Liban et dans le secteur de Gaza. C’est alors que 12 jeunes ont été tués en plus de plusieurs centaines de blessés dans des chocs sanglants avec les forces de l’armée israélienne.

Il est clair que les jeunes Palestiniens qui ont constitué un élément de pression sur le Fatah et le Hamas, les obligeant à se presser dans la réalisation de la conciliation nationale, insistent à ce que la cause palestinienne reste vive, quels que soient les sacrifices. Et cela malgré le gel du processus de paix et la démission de l’émissaire américain Mitchell après avoir évolué pendant 2 ans dans un cercle vicieux. Une démission motivée par le désespoir de réaliser une quelconque évolution  en raison de l’arrogance du gouvernement de Netanyahu et son insistance à poursuivre la construction des colonies. En plus de l’absence de stratégie claire de l’administration américaine qui avance d’un pas et recule de 2 sous la pression du Lobby sioniste.

Abstraction faite des prétentions de Netanyahu selon lesquelles les protestations pacifiques des jeunes palestiniens, qui ne dépassent pas la liberté d’expression, visent la destruction d’Israël et menacent son existence. Il est clair que nous sommes au seuil d’une troisième intifada. Et Israël ne pourra éviter ses conséquences en particulier s’il continue à tergiverser, sans comprendre la signification de l’intifada des jeunes Arabes. Et aussi s’il insiste à faire pression sur Washington afin de conduire à l’échec les tentatives des Palestiniens visant à avoir recours au Conseil de sécurité en septembre prochain. En effet, les Palestiniens aspirent à la promulgation d’une résolution qui adopterait l’instauration d’un État palestinien sur les territoires de la Cisjordanie et Gaza et qui ne touche pas aux frontières d’Israël derrière la ligne verte. Selon les estimations, cette résolution peut obtenir l’approbation de 170 États si Washington ne recourt pas à son droit de veto.

Je ne pense pas que les Arabes et les Palestiniens puissent accepter de la part d’Obama qu’il continue à adopter des prétextes pour conserver le statu quo ou à recourir à plus de tergiversation. Les Arabes après leur dernière intifada, veulent une position claire apte à sauver le processus de paix pour éviter à toutes les parties des difficultés à venir énormes.

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/5/25/opin4.htm

Ceci est notre terre et ceci est notre sang


vendredi 8 octobre 2010 – 07h:06

Reham Alhelsi

Ils sont venus de partout : de Yafa, Haifa, Acca, Nazareth, Um-Il-Fahim. Ils sont venus de partout pour dire aux martyrs : nous n’oublierons jamais, nous poursuivrons le combat.

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Ils sont venus par milliers pour dire à l’entité sioniste : nous n’oublierons jamais, nous sommes là pour rester. Ils ont marché par milliers jusqu’aux tombes des martyrs. Ils ont marché par milliers pour dire à leurs enfants : ceci est notre terre et ceci est notre sang.

En ce jour du 1er octobre il y a 10 ans, la lutte palestinienne pour la liberté s’est unie, encore une fois, dans toute la Palestine occupée.

En ce jour du 1er octobre il y a 10 ans, le sang palestinien dans toute la Palestine occupée s’est retrouvé et s’est à nouveau mélangé, encore une fois, à la terre qui est une et entière.

En ce jour du 1er octobre il y a 10 ans, la fermeté palestinienne dans toute la Palestine occupée a rappelé à l’entité sioniste, une fois de plus, qu’il y a un peuple palestinien et qu’il y a une Palestine depuis le fleuve jusqu’à la mer.

En ce jour du 1er octobre 2000, alors que les Palestiniens dans toute la Cisjordanie occupée, à Jérusalem occupée et dans Gaza occupé se sont dressés comme un seul homme face à la machine à tuer israélienne, se sont dressés comme un seul homme pour lutter pour leurs droits et pour leur liberté, leurs frères et leurs soeurs dans le reste de la Palestine occupée se sont dressés avec eux pour confronter le terrorisme sioniste.

En 2000, après sept années de négociations futiles avec l’entité sioniste, les Palestiniens en ont eu assez. Les Palestiniens étaient assassinés quotidiennement par les sionistes, la Palestine occupée était victime d’un nettoyage ethnique afin de faire de la place pour les colons sionistes venus des USA et de l’Union européenne, la Jérusalem occupée était judaïsée pour effacer toute trace du peuple autochtone qui vivait sur la terre et qui en était le propriétaire, les colonies sionistes sur des terres palestiniennes usurpées se développaient et tuaient la terre, les champs palestiniens étaient détruits pour construire des routes réservées aux seuls juifs au bénéfice de sionistes qui n’avaient aucun droit sur la terre.

En 2000, la situation en Palestine occupée n’était pas très différente de ce qu’elle est aujourd’hui – elle était sur le point d’exploser, la colère palestinienne bouillonnait et la patience palestinienne avait atteint ses limites. Et quand les Palestiniens estiment que cela suffit, ils se révoltent. Le moment était venu pour une deuxième intifada : l’intifada d’ Al Aqsa. Il est vrai que la visite du criminel de guerre Sharon sur le lieu du noble sanctuaire et sa profanation de ce lieu saint ainsi que le massacre qui a suivi, ont été l’étincelle qui a mis le feu à l’intifada, mais ce fut la rage, l’humiliation et l’oppression qui ont fait jaillir cette étincelle qui a bouté un feu qui ne s’éteindra pas.

Chaque jour de l’intifada, Israël a assassiné brutalement de plus en plus de Palestiniens dont le seul crime était leur soif de liberté. Et à mesure que l’entité de la terreur intensifiait sa brutalité contre un peuple sans armes dans les zones palestiniennes occupées en 1967, leurs frères et leurs soeurs dans les zones palestiniennes occupées en 1948 ont lancé un appel pour des marches et des manifestations dans leurs villes et villages afin d’aider leurs frères et soeurs de chair et de sang et protester contre les crimes israéliens.

Et il en fut ainsi : ce jour d’octobre en l’an 2000, très similaire à ce qui se passa pendant la première intifada, des Palestiniens de toute la Palestine occupée, depuis le fleuve jusqu’à la mer, à Jérusalem, Yafa, Haïfa, Bethléem, Gaza, Nazareth, Jenine, Acca, Hébron et ailleurs sont descendus dans la rue. Ils sont descendus dans la rue, dans les villes et les villages et dans les camps de réfugiés de toute la Palestine, se dressant comme un seul homme, marchant comme un seul homme, scandant d’une seule voix : avec notre âme, avec notre sang, nous nous sacrifierons pour toi ô Palestine.

Et à mesure que les manifestations se propageaient dans toute la Palestine occupée comme un incendie, l’entité sioniste envoyait des milliers de soldats et la police des frontières armés jusqu’aux dents pour confronter un peuple sans armes qui avait soif de liberté, qui voulait une vie sans occupation. L’entité sioniste a envoyé sa machine de mort pour tuer des Palestiniens sans armes qui sont descendus dans les rues pour dire au monde : ça suffit.

Pendant les 10 premiers jours du « Soulèvement d’octobre », des dizaines de Palestiniens ont été assassinés dans toute la Palestine par l’armée d’occupation israélienne, la police des frontières de l’occupation et les colons sionistes. Ceux-ci les ont tués devant leurs maisons, dans leurs rues, dans leurs villes, dans leurs villages et dans les camps de réfugiés. Ils ont été assassinés parce que, Palestiniens, ils ont refusé de plier et d’être traités comme des animaux dans leur propre pays, parce qu’ils ont rejeté l’oppression et la tyrannie, parce qu’ils ont dit « non » à l’occupation.

Et à mesure que les Palestiniens de Jérusalem, Ramallah, Bethléem, Hébron Jenine et ailleurs sont descendus dans les rues pour confronter l’occupant sioniste, Um Il-Fahim, Nazareth, Acca, Haïfa, Sakhnin, Kufr Kanna et d’autres se sont joints à la lutte. Pendant ce « Soulèvement d’octobre », Um IL-Fahim, Nazareth, Jit, Sakhnin, Arrabah, Kufr Manda et Kufr Kanna ont étreint Il-Bireh, Nablus, Talfit, Rafah, Ramallah, Gaza, Al-Am’ari, Balatah, Tal, Jenin, Khan Younis, Al-Bureij, ’Aqbat Jabir, Deir Al-Balah, Tulkarim, Halhul, Al-Maghazi, Nuseirat, Faqqu’a, Jenine, Jabalia, ’Askar, As-Sawahreh, ’Aboud, Hébron, Deir Al-Ghosoun, Beitunia, Bethlehem, Beit Hanina, Salim, Deir Al-Hatab, Bidia, Al-Mazra’a Ash-Sharqiyyah. Pendant ce « Soulèvement d’octobre » pas moins de 70 Palestiniens de toute la Palestine occupée ont été massacrés par l’entité sioniste ; leur sang a réuni la Palestine, leur sang a tracé la carte de la Palestine telle qu’elle était et telle qu’elle devra être à jamais : depuis le fleuve jusqu’à la mer.

Pendant le « Soulèvement d’octobre », 13 Palestiniens des terres palestiniennes occupées en 1948 ont embrassé 57 Palestiniens des terres palestiniennes occupées en 1967 et ont dit à l’entité sioniste que la terreur sioniste aura pour seul effet de rapprocher les Palestiniens. 70 martyrs palestiniens sont devenus un, comme la Palestine l’a été et comme elle le sera à jamais.

En 2000, le boucher Sharon a profané le noble sanctuaire pour signifier aux Palestiniens que la terre appartient aux sionistes. Mais la riposte palestinienne a été rapide : ce sont les Palestiniens qui sont les propriétaires légitimes de la terre et ils ne resteront pas muets alors que Jérusalem se fait usurper. Pendant le « Soulèvement d’octobre », les Palestiniens sont descendus dans les rues comme un seul homme pour défendre Al Aqsa, pour défendre Jérusalem, pour défendre la Palestine.

Ils sont descendus comme un seul homme pour dire à l’entité sioniste : nous sommes un peuple et nous sommes là pour rester. Ils sont descendus comme un seul homme pour dire au monde entier : la Palestine s’étendait et s’étendra toujours du fleuve jusqu’à la mer. Et quand Jérusalem a lancé son appel en 2000, ce furent les Palestiniens qui ont répondu et qui se sont précipités pour défendre le coeur de la Palestine. Un rappel à tous ceux qui prétendent nous représenter et qui bradent nos droits : quand Jérusalem appellera, toute la Palestine répondra. Et à tous ceux qui maudissent l’intifada, ceux qui prétendent qu’elle a détruit le peuple palestinien, je dis : l’intifada nous a coûté cher.

Il y a eu beaucoup de, douleur de souffrance et de vicimes. Mais la vie sous l’occupation et l’oppression n’est pas une vie et la liberté est chère à nos coeurs et un peuple qui recherche la liberté doit en payer le prix. Et à ceux qui continuent à maudire l’intifada, à ceux qui prétendent qu’elle a détruit les « réalisations obtenues » je dis : les seules « réalisations » que vous ayez pu présenter à votre peuple après tant d’années de « négociations » futiles avec l’occupant ont été : plus de massacres, plus de vols de terre, plus de nettoyage ethnique.

Tout comme avec la première intifada, la deuxième n’est pas venue de nulle part, elle a été une réponse aux « réalisations » des « négociations », c’est-à-dire la poursuite de l’occupation et de l’oppression sionistes. À tous ceux qui se plaignent des « intifadas » et veulent continuer la charade des « négociations », c’est-à-dire vendre notre sang et nos droits, je dis : quand nous nous révoltons c’est parce que nous pensons à la Palestine, c’est parce que nous pensons aux générations futures de Palestiniens qui méritent une vie meilleure , qui méritent de vivre dans la liberté et qui méritent une paix juste.

Aujourd’hui, en ce 1er octobre 10 ans après le « Soulèvement d’octobre », l’entité sioniste veut compléter son nettoyage ethnique de la Palestine. Les dirigeants sionistes qui se rendent compte de la force du lien qui unit les Palestiniens dans toute la Palestine veulent briser ce lien. Les dirigeants sionistes savent que leur terreur n’arrivera jamais à effacer l’identité palestinienne de ceux qu’ils appellent « les Arabes d’Israël » parce que ce ne sont pas des « Arabes d’Israël » ; ce sont les Palestiniens de Palestine.

Les dirigeants sionistes savent que peu importe la puissance de leur armée, peu importe la puissance de leurs médias, ils ne pourront jamais effacer la mémoire collective du peuple autochtone de Palestine. Les dirigeants sionistes savent qu’aussi longtemps qu’il y aura un seul Palestinien vivant en Palestine entre le fleuve et la mer, la Palestine vivra à jamais. C’est pourquoi ils appellent au transfert de ce qui reste des Palestiniens autochtones vers les pays voisins.

Le récent appel des dirigeants sionistes pour le transfert des Palestiniens des zones occupées en 1948 n’est qu’une étape vers le nettoyage ethnique complet de toute la Palestine. Mais les dirigeants sionistes et le monde entier devraient se rappeler que le sang palestinien court dans nos veines, que c’est le sang de cette terre. Ils devraient se souvenir que 62 ans de terreur sioniste n’ont pas pu effacer la mémoire et l’identité d’un peuple tout entier. Ils devraient se rappeler les mots des martyrs du « Soulèvement d’octobre » : ceci est ma terre et ceci est mon sang.

Ndlr : dans le document original suit la liste des martyrs.

1er octobre 2010 – Cet article peut être consulté ici :
http://avoicefrompalestine.wordpres…

source

16 mars, journée de la colère


« On continue »

dimanche 21 mars 2010, par Al Faraby

« Qu’est-ce qu’on fait ? »
« on continue… c’est ce qu’il aurait voulu »
« oui mais aujourd’hui on l’enterre »
« alors on continuera demain »
« moi, je porterai le drapeau »
« comme à ton habitude… on ne change rien, chacun reste à son poste »
« je parle pour l’enterrement »
« … !? »

Al Faraby
Dimanche, 21 mars 2010

(à Mohammad Qadoos, jeune résistant Palestinien de 17 ans tombé ce samedi 20 mars 2010, sous les balles des forces d’occupation…)

Hommage
La vidéo Mohammad Qadoos

(à regarder et à écouter)

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