Qui s’intéresse au sort de 10 000 palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ?


Publié par Gilles Munier sur 4 Mai 2024, 07:47am

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Par Eva Bartlett (revue de presse : Commun Commune – 3 mai 2024) *

Négligence et tortures : l’Occident ignore le sort des Palestiniens coincés dans les geôles israéliennes.

Les prisonniers relâchés racontent avoir souffert en détention illimitée, mais il est peu probable que leur sort intéresse beaucoup en Occident selon Eva Bartlett.

Depuis plus de six mois, le monde assiste à la campagne dévastatrice menée par Israël contre les Palestiniens à Gaza, qui a fait plus de 34 000 morts (dont plus de 16 000 enfants).

Cependant, rares sont ceux qui sont au courant des quelque 10 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont arrêtés de manière répétée et détenus pour de longues périodes indéterminées. Parmi eux, des enfants, des étudiants universitaires, des médecins et des journalistes.

Bien que ces chiffres aient considérablement augmenté en seulement six mois, la couverture médiatique manque, à l’exception de quelques reportages sur Layan Naser, l’une des étudiants de l’Université chrétienne réemprisonnée au début du mois. Tôt dans la matinée, l’armée israélienne l’a emmenée de chez elle, ses parents tenus en joue. Mais ce n’est pas un cas isolé, elle n’est qu’un des nombreux étudiants palestiniens enlevés de la même manière, prétendument au nom de la sécurité, pour avoir participé à des activités militantes sur le campus.

Le 7 avril, la Commission palestinienne des affaires des détenus et des ex-détenus a condamné les derniers enlèvements en date de Layan Kayed et Layan Naser, deux jeunes femmes qui avaient déjà été prises pour cibles et emprisonnées, parmi de nombreuses autres personnes.

Justifier une incarcération sans fin

Le problème plus large est que, au 17 avril, Jour des prisonniers palestiniens, plus de 9 500 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, dont environ un tiers dans le cadre de ce qu’on appelle la « détention administrative ». Cette procédure permet à l’armée israélienne de détenir des personnes sur la base de preuves secrètes pour une durée indéterminée et sans procès. Israël justifie cette pratique par ses lois sur les pouvoirs d’urgence, dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur en permanence dans le pays depuis 1948.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza en octobre, Israël a emprisonné quelque 3 000 Gazaouis, selon une enquête menée par l’ONG palestinienne Centre al-Mezan pour les droits de l’homme. Selon le centre, il s’agit notamment « de femmes, d’enfants, de personnes âgées, ainsi que de professionnels tels que des médecins, des infirmières, des professeurs et des journalistes ».

Sur ces 3 000 prisonniers, 1 650 Gazaouis sont incarcérés en vertu de la loi sur les combattants illégaux. Cette loi est similaire à la « détention administrative » mais concerne spécifiquement les Gazaouis. De la même manière, ils sont emprisonnés sans accusation ni représentation légale, soupçonnés d’être des « combattants illégaux ». Selon le centre al-Mezan, ils sont « isolés du monde extérieur » et « ne bénéficient ni du statut de prisonnier de guerre en vertu de la troisième convention de Genève, ni de la protection accordée aux détenus civils selon la quatrième convention de Genève ». Trois cents autres personnes (dont dix enfants), qui ne sont pas actuellement détenues au titre de la loi sur les combattants illégaux, sont emprisonnées dans l’attente d’une enquête.

Dans le même temps, en Cisjordanie, selon la Commission palestinienne des Affaires des détenus, au 16 avril, 8 270 Palestiniens ont été arrêtés, dont 275 femmes, 520 enfants, 66 journalistes (dont 45 incarcérés jusqu’à maintenant, 23 étant en détention administrative).

Parmi ceux-ci, 80 femmes (Gazaouies non compris) et plus de 200 mineurs sont emprisonnés. Le nombre total de personnes placées en détention administrative s’élève à plus de 3 660, dont plus de 40 enfants.

Depuis le 7 octobre, 16 prisonniers palestiniens provenant de Cisjordanie sont morts dans les prisons israéliennes en raison de « pratiques systématiques de torture, de crimes médicaux, de la politique de la famine et de nombreuses autres violations et abus perpétrés à l’encontre de détenus hommes et femmes, mineurs comme âgés », selon un rapport de l’organisation Société des prisonniers palestiniens.

Le journal israélien Haaretz indique que 27 Gazaouis sont décédés depuis le 7 octobre : « Les détenus sont morts dans les centres de Sde Teïman et d’Anatot ou lors des interrogatoires sur le territoire israélien. » Le même article cite un rapport de l’UNRWA publié récemment par le New York Times, selon lequel les prisonniers gazaouis libérés ont déclaré avoir été tabassés, volés, déshabillés et violés, privés de soins médicaux et de l’assistance d’un avocat.

Des Guantanamo israéliens

Des rapports de torture concernant des Palestiniens incarcérés (y compris des enfants) sont publiés depuis des années et se multiplient ces derniers mois. Le groupe israélien de défense des droits B’Tselem note que « chaque année, Israël arrête et détient des centaines de mineurs palestiniens tout en violant systématiquement leurs droits pendant l’arrestation et l’interrogatoire. »

En mars, le directeur exécutif du Comité public contre la torture en Israël (PCATI) s’est déclaré extrêmement préoccupé, déclarant que 10 000 Palestiniens emprisonnés représentaient « une augmentation de 200 % par rapport à une année normale » et que depuis octobre 2023, au moins 27 Palestiniens étaient morts dans des camps de détention israéliens dans la bande de Gaza. Parmi ces prisonniers figurent des enfants ainsi qu’une grand-mère de 82 ans. 

D’après ce que j’ai vu en janvier 2009 à Gaza, ces camps de détention sont de grandes zones rasées au bulldozer, où il n’y a ni tentes ni abris. Certains anciens détenus les décrivent comme des « cages à ciel ouvert » où les prisonniers « sont menottés et ont les yeux bandés 24 heures sur 24 ». 

Il y a de nombreux témoignages de maltraitance des Palestiniens dans les prisons israéliennes. Par exemple, un homme âgé du sud de Gaza aurait été tellement torturé que sa jambe s’est infectée et a dû être amputée après sept jours de négligence médicale. Un autre prisonnier de 60 ans aurait été détenu et sévèrement battu pendant plus de 50 jours. Des groupes de défense des droits continuent de documenter ces témoignages et de les dénoncer. 

Au mois de février, des organisations comme Adalah, HaMoked, Médecins pour les droits de l’Homme – Israël et le Comité public contre la torture en Israël ont soumis un appel au rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et d’autres formes cruelles et inhumaines de traitement ou de punition, « l’exhortant à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux abus, à la torture et aux mauvais traitements systématiques des prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons et les centres de détention israéliens. » 

Al Mezan rapporte avoir visité 40 Palestiniens détenus dans les prisons d’Ashkelon et d’Ofer dont les témoignages font état de coups brutaux et de privation délibérée de nourriture comme forme de torture et de punition collective. L’un d’entre eux, âgé de 19 ans, a déclaré à Al Mezan que « ses trois ongles avaient été arrachés avec des pinces pendant l’interrogatoire » et avoir été « menotté et ligoté dans des positions douloureuses pendant de longues périodes – trois fois en trois jours d’interrogatoire. 

Selon les rapports d’Al Mezan, tous les détenus « souffrent d’émaciation sévère, de fatigue et de courbure du dos, étant donné qu’ils étaient obligés de courber le dos et la tête en marchant. L’avocat de l’organisation qui a parlé aux prisonniers a déclaré n’avoir jamais vu des conditions carcérales aussi mauvaises en 20 ans de travail avec les détenus. 

Plus récemment, Haaretz rapportait qu’un médecin traitait des Palestiniens dans un hôpital de campagne israélien dans des conditions horribles : « Rien que cette semaine, deux prisonniers ont été amputés de leurs jambes en raison de blessures causées par les menottes, ce qui n’est malheureusement que la routine. » Selon lui, tous les patients ont les quatre membres menottés, les yeux bandés et sont nourris à la paille, ce qui signifie que « même les patients jeunes et en bonne santé perdent du poids après une semaine ou deux d’hospitalisation. 

Comparez cette situation aux cas où des rapports ou des affirmations similaires proviennent d’un État ciblé par Washington pour un changement de régime ou qualifié de « voyou » ou comme « adversaire ». Dans pareils cas, les affirmations sont souvent prises pour argent comptant, extrapolées, amplifiées et sont largement diffusées. Par exemple, en 2017, les médias occidentaux se sont rués sur les allégations d’un « abattoir » dans la ville syrienne de Seidnaya où il y aurait eu des « pendaisons de masse » par le gouvernement syrien. Ces accusations ont été reprises sans critique par les médias nationaux, bien qu’elles contiennent de nombreuses erreurs et ne soient pas fondées sur des sources primaires. 

Les médias occidentaux détournent la caméra

On relevait à l’époque qu’Amnesty International admettait qu’en absence de photos, de vidéos ou de témoignages concrets de la prison de Seidnaya, ils avaient été contraints de concevoir « des moyens uniques avec des modèles 3D interactifs, des technologies digitales, des animations et des logiciels audio » ainsi que de se mettre en relation avec les ONG occidentales soutenant les efforts visant à renverser le gouvernement syrien pour rédiger leur rapport que les médias ont mis en avant parce qu’il appuyait le narratif de l’OTAN sur la Syrie. 

Lorsqu’il s’agit des prisonniers palestiniens et de leurs témoignages de torture, de privation de nourriture et de refus de soins médicaux urgents pendant leur détention ou dans les prisons israéliennes, on ne voit un tel niveau d’effort et de couverture médiatique nulle part, sans doute du fait de la gêne politique que cela causerait à Washington et à ses alliés. 

Eva Bartlett est une journaliste indépendante canadienne. Elle a passé des années sur le terrain à couvrir des conflits au Proche-Orient, en particulier en Syrie et en Palestine

*Source : RT via Commun Commune

Détention des enfants palestiniens : Occupation de l’UNICEF à Paris (Vidéo)


Une vingtaine de militant(e)s du collectif pour la libération des 5 adolescents de Hares, condamnés par Israël à 15 ans de prison, a occupé mardi les locaux parisiens de l’Unicef, pour interpeller l’institution. Le directeur général de l’Unicef France s’est déplacé et s’est déclaré lui aussi « très inquiet concernant la situation des enfants palestiniens arrêtés et détenus par Israël. »

Sébastien Lyon, Directeur Général d’Unicef France, est venu discuter avec les militants présents et s’est déclaré devant la presse très préoccupé par le sort infligé par Israël aux enfants palestiniens, reconnaissant que loin de s’améliorer, celui-ci n’a fait qu’empirer depuis la publication par l’UNICEF, en mars 2013, d’un rapport sur les « traitements cruels et dégradants » qu’Israël fait subir à ces enfants lors de leur arrestation et de leur détention.


  • REJOIGNEZ-NOUS CE SAMEDI 26 DÉCEMBRE DE 14 H 30 À 17 H

A BEAUBOURG (PLACE EDMOND MICHELET)

POUR POURSUIVRE ENSEMBLE LA CAMPAGNE POUR LA LIBÉRATION DE MOHAMED, AMMAR, TAMER, ALI ET MOHAMMED, INCARCÉRÉS PAR ISRAEL DEPUIS MARS 2013, ET CONDAMNÉS A 15 ANS DE PRISON ET 7000 EUROS D’AMENDE CHACUN POUR JET DE PIERRES, AVOUÉ SOUS LA TORTURE.

suite 

Palestine Officiel : 1500 prisonniers rejoignent la grève de la faim


 

 

Ma’an – 31 mai 2014 – 21 h 57

Ramallah – Le ministre palestinien des Affaires des prisonniers a déclaré samedi que 1500 prisonniers palestiniens allaient se joindre, dimanche, à une grève de la faim de masse, et il avertissait de la détérioration de l’état de santé des plus de 100 Palestiniens en grève depuis plus d’un mois.

 

Issa Qarage craint qu’« il n’y ait des martyrs » si la grève se poursuit, alors que plus de 100 des prisonniers palestiniens qui entamaient samedi leur 38e jour de grève de la faim ont été hospitalisés.

 

La plupart des prisonniers qui, le 24 avril, ont commencé à refuser leurs repas sont des détenus administratifs qui protestent contre la politique d’Israël consistant à les garder prisonniers sans inculpation ni jugement.

 

Qarage a prévenu que beaucoup de ces prisonniers souffrent d’hémorragie interne et de perte de mémoire et de conscience, et que l’état de certains nécessitait une intervention chirurgicale.

 

Et de déclarer également que l’administration pénitentiaire israélienne continue d’« agresser » les prisonniers, les plaçant en isolement cellulaire dans des « conditions cruelles » afin de « les épuiser et de briser leur grève ».

 

La porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne, Sivan Weissman, a confirmé que certains des grévistes de la faim étaient bien détenus à l’isolement, sans fournir plus de détails.

 

Qarage a lancé un appel aux dirigeants arabes pour qu’ils « interviennent de toute urgence et empêchent la tragédie qu’Israël est sur le point de provoquer », dans une intervention lors d’une conférence à l’université d’al-Zaytoonah, en Jordanie.

 

De son côté, la Société des prisonniers palestiniens a déclaré samedi dans un communiqué qu’un autre prisonnier avait été mis en isolement cellulaire.

 

Abd al-Adheem Abd al-Haq, 38 ans, du village de Qusra près de Naplouse, a été transféré de la prison d’Ashkelon à celle d’Ohalei Kedar en isolement cellulaire.

 

Une porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne a dit ne pas être au courant du transfert d’Abd al-Haq.

 

Ils ont été environ une centaine de prisonniers à déclencher une campagne le 24 avril pour protester contre l’utilisation constante par Israël de la détention sans jugement contre les Palestiniens, malgré son engagement en 2012 à limiter la pratique de la détention administrative à des cas exceptionnels. Cette promesse était le résultat d’une grève de la faim impliquant plus de 2000 Palestiniens, grève qui en avait conduit beaucoup jusqu’au seuil de la mort.

 

Depuis le début de la grève de cette année, plus de 100 autres prisonniers ont rejoint les 100 premiers, pendant que des milliers suivent des grèves de solidarité d’une journée.

 

Les Palestiniens gardés prisonniers en détention administrative sont souvent détenus sans inculpation ni jugement pendant des mois, et sans avoir accès à la preuve qui a conduit à leur détention, alors même que le droit international stipule que cette méthode ne peut être utilisée que dans des circonstances exceptionnelles.

 

Addameer, organisation de soutien aux prisonniers et aux droits de l’homme (http://www.addameer.org/etemplate.php?id=579) estime que 183 Palestiniens sont actuellement gardés prisonniers en détention administrative.

 

Plus de 800 000 Palestiniens ont été détenus depuis 1967, et 5224 sont actuellement enfermés dans les prisons israéliennes, selon l’OLP (Organisation de libération de la Palestine).

 

Ma’an : http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=701140

traduction : JPP pour CCIPPP

Tous les prisonniers en grève de la faim depuis le 24 avril hospitalisés


vendredi 30 mai 2014
Jawad Bulous, avocat palestinien, a annoncé qu’Israël a hospitalisé des dizaines de prisonniers qui sont en train de se laisser mourir pour protester contre cette spécialité de la grand démocratie israélienne : la détention sans charges et sans procès pour une durée illimitée, appelée « détention administrative ».

Si vous avez entendu Hollande, Valls ou un autre de nos dirigeants —toujours prompts à dénoncer le manque de démocratie d’autres pays— s’élever contre cette pratique de l’occupant israélien, merci de nous le faire savoir.

Le régime israélien a proposé d’entamer des négociations avec les représentants des prisonniers, tout en refusant que des prisonniers grévistes de la faim y participent ! Ils se sont fait envoyer paître.

Vive la résistance exemplaire des prisonniers palestiniens !

Honte à nos dirigeants qui collaborent avec un Etat criminel, dont l’occupation pousse les Palestiniens à placer leur dignité et leur exigence de liberté avant leur vie.

Source : Agence Ma’an news

CAPJPO-EuroPalestine

 

Après 35 jours de grève de la faim, de nombreux prisonniers palestiniens sont en danger de mort

jeudi 29 mai 2014 – 07h:32

Middle East Eye

Le service israéliens des prisons a dit ce mercredi, avoir hospitalisé 40 détenus palestiniens qui refusent de s’alimenter depuis plus d’un mois pour protester contre les conditions de leur emprisonnement.

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14588

 

Du côté belge, nos dirigeants et notre presse n’ont pas été plus loquaces.

Trois jours pour les prisonniers palestiniens.


Communiqué : 17, 18, 19 avril : trois jours pour les prisonniers palestiniens. 17 18, 19 april : drie dagen voor de Palestijnse gevangenen

 

(Nederlands onderaan).

Pendant la semaine du 17 avril (la journée mondiale pour les prisonniers palestiniens), les ami(e)s de la cause palestinienne en Belgique demanderont la libération des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes par différentes intiatives (voir en bas).

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont subi l’emprisonnement à un moment de leur vie. Selon le dernier rapport d’ Addameer, le 1 mars 2014, 5224 Palestiniens étaient en détention politique. Parmi eux , 21 femmes, 210 enfants, 11 parlementaires et 183 personnes en détention administrative (détention illimitée sans inculpation ni procès). Près de 1000 ont été condamnés à des peines allant de 20 ans jusqu’à la condamnation à perpétuité. Ainsi Ahmed Saadat a été condamné à 30 ans de prison et Marwan Barghouti à 5 peines de perpétuité. En même temps, à Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert au monde, sous le siège et le blocus depuis 2007, la crise humanitaire a atteint son summum.
Pendant ces dernières quatre années, par des grèves de la faim de masse, les prisonniers palestiniens ont lancé un appel à l’aide au monde entier. Non seulement ils incarnent l’unité du peuple palestinien, leur libération est aussi la condition à toute perspective de paix et de justice.

Nous aimerions solliciter votre présence à ces activités pour informer votre publique sur la situation de ces hommes, femmes et enfants palestiniens en détention. Ils sont devenus les acteurs principaux de la lutte de libération la plus longue que le monde a connu depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

 

(Nederlands)
Tijdens de week van 17 april ( de Internationale Dag voor de Palestijnse gevangenen ), vragen we om uw aandacht voor de Palestijnse politieke gevangenen in de Israëlische gevangenissen doorheen verschillende initiatieven (zie beneden).
Sinds 1967 hebben meer dan 800.000 Palestijnen korte of lange tijd in Israelische gevangenschap doorgebracht. Volgens het laatste rapport van Addameer zaten er op 1 maart 2014, 5.224 Palestijnen in politieke detentie. Onder hen , 21 vrouwen, 210 kinderen , 11 parlementsleden en 183 personen in administratieve detentie ( onbeperkte detentie zonder aanklacht of proces ). Bijna 1000 onder hen werden veroordeeld tot gevangenisstraffen gaande van 20 jaar tot levenslange opsluiting. Zo werd Ahmed Sa’adat veroordeeld tot 30 jaar cel en werd Marwan Barghouti veroordeeld tot vijf maal levenslang. Intussen heeft de humanitaire crisis in Gaza, de grootste openlucht gevangenis ter wereld , onder Israelische blokkade sinds 2007, zijn hoogtepunt bereikt .

Gedurende de afgelopen vier jaar hebben de Palestijnse gevangenen door massale hongerstakingen een kreet om hulp laten horen aan de wereld. Niet alleen belichamen de gevangenen de eenheid van het Palestijnse volk , de vrijlating van alle politieke gevangenen is ook de voorwaarde voor een ieder uitzicht op vrede en rechtvaardigheid .

We willen uw aanwezigheid vragen op deze activiteiten om uw publiek te informeren over de situatie van deze Palestijnse mannen, vrouwen en kinderen in gevangenschap. Zij zijn de belangrijkste hoofrolspelers geworden in de langste bevrijdingsstrijd die de wereld heeft gekend sinds het einde van de Tweede Wereldoorlog. .

 

17 avril : Rassemblement à l’occasion de la journée internationale pour les prisonniers palestiniens à la Place de la Monnaie, Bruxelles, de 17.30h à 19.30h (un appel de : Association des familles & ami(e)s des détenus, Femmes contre le blocus de Gaza, Mouvement Citoyen Palestine, Association marocaine des droits humains-Belgique, Palestina Solidariteit, Comité des familles des détenus européens au Maroc, Colectivo Rodriguista Belgica, 19 April Palestinian Prisoners’ Day in Brussels) https://www.facebook.com/events/605232456228001/?fref=ts

18 avril : Kindgevangenschap in Palestina: 14 Palestijnse jongeren getuigen in ‘t Werkhuys, Zegelstraat 13, Borgerhout, Antwerpen om 20 uur (georganiseerd door het Lajee Center in samenwerking met Palestina Solidariteit https://www.facebook.com/events/280479095453198/?ref_newsfeed_story_type=regular&source=1

19 avril  Palestinian Prisoners’ day in Brussels at 5pm au Pianofabriek, Rue du Fort, 35, Saint-Gilles https://www.facebook.com/events/677640418948165/?source=1

 


http://lukvervaet.blogspot.com/
http://familiesfriendsassociation.blogspot.com/
http://prisonnierseuropeensaumaroc.blogspot.be/

Journée mondiale pour les prisonniers palestiniens


jeudi 17 avril à 17:30 – 19:30

Place De La Monnaie
1000 Région de Bruxelles-Capitale

Le 17 avril est la journée mondiale pour les prisonniers palestiniens.
Nous vous appelons à la solidarité pour la libération de tous les prisonniers palestiniens !

Luk Vervaet, Association des familles & ami(e)s des détenus
Nadia Boumazzoughe, Femmes contre le blocus de Gaza

LA CAUSE DES PRISONNIERS PALESTINIENS :

 » Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens (20% de la population totale et 40% de la population masculine) ont été emprisonnés par les autorités israéliennes.
Les prisonniers palestiniens sont le plus souvent détenus en Israël même, en violation de la IVe Convention de Genève. Leur procès, devant un tribunal militaire d’exception, se déroule en hébreu (une langue qu’ils ne comprennent généralement pas) et aboutit dans 99% des cas à une condamnation à une peine de prison.

On comptait au 1er janvier 2014, plus de 5000 prisonniers palestiniens dont 181 avaient moins de 18 ans, 14 étaient membres du Conseil législatif (parlement) palestinien, et 12 femmes.
Lors de leur arrestation et pendant toute leur détention, les prisonniers palestiniens sont soumis à des mauvais traitements, à la torture, et à la négligence médicale ainsi que l’ont dénoncé de grandes organisations de droits de l’Homme. Plus de 1200 prisonniers malades nécessitant des soins médicaux adéquats, dont 177 sont atteints de plusieurs maladies graves comme le cancer et l’insuffisance cardiaque et rénale, croupissent dans plusieurs prisons israéliennes.
Selon l’Unicef, chaque année, ce sont environ 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans qui sont en détention. A partir de 14 ans, ils peuvent être condamnés jusqu’à dix ou vingt ans de prison pour jet de pierres.
145 détenus le sont sous le régime de la détention administrative (voir la brochure sur la détention administrative élaborée par l’ACAT, la LDH, l’AFPS et la Plateforme Palestine).
Cette procédure permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de six mois renouvelables indéfiniment. Le détenu administratif est emprisonné sans accusation ni jugement, le plus souvent sur la base de preuves qualifiées de « secrètes » par l’armée et qui ne sont donc accessibles ni au détenu ni à son avocat ».

(texte : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine qui travaillent à réaliser le documentaire : Palestine : la case prison – Un documentaire pour défendre la cause des prisonnier(e)s politiques et d’opinion palestinien(e)s)

Rappel
PETITION
: Liberté immédiate de Mohammed Qassim Al Azraq

http://lajeecenterbelgium.over-blog.com/2014/04/petition-liberte-immediate-et-inconditionnelle-de-mohammed-qassim-al-azraq.html

Je résiste donc je suis… en prison


    • 14:00 – 21:00

  • Conférence débat sur les prisonniers politiques palestiniens

    Avec Sahar Francis, directrice de Addameer,Organisation des Droits de l’Homme palestinienne
    Abdallah Abu Rahma, ancien prisonnier & membre du Comité populaire de Bil’in
    Hélène Legeay, juriste, ACAT France

    Hommage à Chawki Armali, ancien Délégué général de la Palestine

    Mères de Qalqilya, Traces de libertés
    Exposition photo et récits de vie des mères de prisonniers politiques de Qalqilya, en collaboration avec Roxana Alvarado et Ann Grossi, artistes plasticiennes.

    Dessin par Mohammed Saba’aneh, arrêté en février 2013, et à ce jour encore prison en Israël.

158 Rue Théodore Verhaegen, 1060 Saint-Gilles

Rencontre avec Mahmoud Sarsak


Après un accueil chaleureux et solidaire dans plusieurs villes françaises ,Mahmoud Sarsak, footballeur palestinien emprisonné 3 ans par Israël, sans inculpation et sans procès, sera présent ce jeudi 11 avril à Bruxelles avec le Président du club de handisport de Gaza, Mohamed Alarabi.

Lors de sa tournée en France, de nombreux témoignages sont parus dans la presse écrite, télévisée et radio quant aux conditions réservées au peuple palestinien et notamment à ses sportifs (voir par exemple www.cartonrougeapartheidisrael.weebly.com ou encore www.europalestine.com ou encore http://youtu.be/rNENwATe5aE).

Ce jeudi 11 avril, à 18h30 le rendez-vous avec Mahmoud Sarsak et Mohamed Alarabi est à la salle du Miroir, rue du Miroir , dans le centre de Bruxelles (tram : arrêt Lemonnier, métro: porte de Halles).
Une rencontre où nous vous espérons nombreux et motivés !

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