Arrêté, avec 3 autres, après avoir réussi à gagner Jaffa via le Golan


Deux des quatre Palestiniens entrés dimanche en territoire occupé en 1948 en provenance du territoire syrien, durant l’anniversaire de la « Nakba » palestinienne, ont été renvoyés mardi en Syrie, a indiqué une porte-parole de l’armée d’occupation israélienne. Selon la radio militaire, il s’agit d’un homme et d’une femme.

Lundi, le porte-parole de la police d’occupation israélienne avait annoncé l’arrestation de quatre Palestiniens. « Nous avons arrêté aujourd’hui trois Palestiniens venus de Syrie, dont deux lors de perquisitions à Majdal Chams », dans le plateau du Golan occupé depuis 1967, a dit Micky Rosenfeld.

« Un quatrième Palestinien est parvenu à gagner la région de Tel-Aviv, où il s’est constitué prisonnier. Comme les autres, nous l’interrogeons. Nous verrons ultérieurement ce que nous ferons d’eux », a-t-il ajouté.

Fier d’être revenu à Jaffa
Brièvement interviewé lundi soir par la Chaîne Dix privée de la télévision israélienne, ce dernier a exprimé sa « fierté » d’être revenu à Jaffa, sa ville
d’origine proche de « Tel-Aviv ».

« Ici, ce n’est pas Israël, c’est mon pays (…). Je veux rester ici, là où mon père et mon grand-père sont nés, et faire venir ma famille », a déclaré aux journalistes ce Palestinien, Hassan Hijazi, 28 ans, un fonctionnaire du ministère syrien de l’Education, selon le journal en
ligne Ynet.
Il raconte comment il a réussi à regagner Jaffa. Hassan a demandé à des pacifistes arabes et français, dont un juif, de l’aider à réaliser son rêve et de l’accompagner vers sa ville natale.
Au total, une centaine de manifestants venus de Syrie s’étaient infiltrés dimanche dans la partie du plateau du Golan occupée par « Israël », près de Majdal Chams, avant de repartir pour la plupart en Syrie quelques heures plus tard.
La « Nakba » (catastrophe) s’est traduite par l’exode de quelque 760.000 Palestiniens, point de départ de la question des réfugiés, actuellement au nombre de 4,8 millions avec leurs descendants, répartis pour l’essentiel entre la Jordanie, la Syrie, le Liban et les territoires palestiniens.

source

Le manifeste de la jeunesse de Gaza


Par Gaza Youth Breaks Out Collectif de jeunes artistes et militants associatifs de la bande de Gaza

Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l’ONU et à l’Unrwa (1). Merde à l’Amérique ! Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d’Israël, du Hamas, de l’occupation, des violations permanentes des droits de l’homme et de l’indifférence de la communauté internationale.

Nous voulons crier, percer le mur du silence, de l’injustice et de l’apathie de même que les F16 israéliens pètent le mur du son au-dessus de nos têtes, hurler de toute la force de nos âmes pour exprimer toute la rage que cette situation pourrie nous inspire. Nous sommes comme des poux coincés entre deux ongles, nous vivons un cauchemar au sein d’un autre cauchemar. Il n’y a pas d’espace laissé à l’espoir, ni de place pour la liberté. Nous n’en pouvons plus d’être piégés dans cette confrontation politique permanente, et des nuits plus noires que la suie sous la menace des avions de chasse qui tournent au-dessus de nos maisons, et des paysans innocents qui se font tirer dessus simplement parce qu’ils vont s’occuper de leurs champs dans la zone « de sécurité », et des barbus qui se pavanent avec leurs flingues et passent à tabac ou emprisonnent les jeunes qui ont leurs idées à eux, et du mur de la honte qui nous coupe du reste de note pays et nous enferme dans une bande de terre étriquée.

On en marre d’être présentés comme des terroristes en puissance, des fanatiques aux poches bourrées d’explosifs et aux yeux chargés de haine ; marre de l’indifférence du reste du monde, des soi-disant experts qui sont toujours là pour faire des déclarations et pondre des projets de résolution mais se débinent dès qu’il s’agit d’appliquer ce qu’ils ont décidé ; marre de cette vie de merde où nous sommes emprisonnés par Israël, brutalisés par le Hamas et complètement ignorés par la communauté internationale.

Il y a une révolution qui bouillonne en nous, une énorme indignation qui finira par nous démolir si nous ne trouvons pas le moyen de canaliser cette immense énergie pour remettre en cause le statu quo et nous donner un peu d’espoir. Le dernier coup qui a encore aggravé notre frustration et notre désespoir s’est produit le 30 novembre, quand des miliciens du Hamas ont débarqué au siège du Sharek Youth Forum (www.sharek.ps, une organisation de jeunesse très active à Gaza) avec leurs fusils, leurs mensonges et leur agressivité. Ils ont jeté tout le monde dehors, arrêté et emprisonné plusieurs personnes, empêché Sharek de poursuivre ses activités ; quelques jours plus tard, des manifestants regroupés devant le siège de Sharek ont été agressés, battus et pour certains emprisonnés.

C’est vraiment un cauchemar au sein d’un autre cauchemar que nous vivons. Il n’est pas facile de trouver les mots pour décrire la pression qui s’exerce sur nous. Nous avons difficilement survécu à l’opération « Plomb durci » de 2008-2009, quand Israël nous a systématiquement bombardé la gueule, a détruit des milliers de logements et encore plus de vies et de rêves. Ils ne se sont pas débarrassés du Hamas comme ils en avaient l’intention mais ils nous ont fichu la trouille pour toujours, et le syndrome du « stress post-traumatique » s’est installé à jamais en chacun de nous, parce qu’il n’y avait nulle part où fuir les bombes.

Nous sommes une jeunesse au cœur lourd. Nous portons en nous un poids tellement accablant qu’il nous empêche d’admirer le coucher de soleil : comment pourrait-on, alors que des nuages menaçants bouchent l’horizon et que des souvenirs effrayants passent dans nos yeux à chaque fois que nous les fermons ? Nous sourions pour cacher la douleur, nous rions pour oublier la guerre, nous gardons l’espoir pour ne pas nous suicider tout de suite.

Au cours des dernières années, Hamas a tout fait pour prendre le contrôle de nos pensées, de notre comportement et de nos attentes. Nous sommes une génération de jeunes qui se sont déjà habitués à évoluer sous la menace des missiles, à poursuivre la mission apparemment impossible qui consiste à mener une existence normale et saine, et nous sommes à peine tolérés par une organisation tentaculaire qui s’est étendue à travers notre société, tel un cancer malveillant déterminé à détruire dans sa propagation jusqu’à la dernière cellule vivante, la dernière opinion divergente, le dernier rêve possible, à paralyser chacun de nous en faisant régner la terreur. Et tout ça arrive dans la prison qu’est devenu Gaza, une prison imposée par un pays qui se prétend démocratique.

A nouveau l’histoire se répète dans toute sa cruauté et tout le monde a l’air de s’en moquer. Nous vivons dans la peur. Ici, à Gaza, nous avons peur d’être incarcérés, interrogés, battus, torturés, bombardés, tués. Nous avons peur de vivre parce que chaque pas que nous faisons doit être sérieusement considéré et préparé, parce qu’il y a des obstacles et des interdits partout, parce qu’on nous empêche d’aller où nous voulons, de parler et d’agir comme nous le voulons et même parfois de penser ce que nous voulons, parce que l’occupation colonise nos cerveaux et nos cœurs, et c’est tellement affreux que c’est une souffrance physique, que nous voulons verser des larmes de révolte et de colère intarissables.

Nous ne voulons pas avoir de haine, ressentir toute cette rage, et nous ne voulons pas être encore une fois des victimes. Assez ! Nous en avons assez de la douleur, des larmes, de la souffrance, des contrôles, des limites, des justifications injustifiées, de la terreur, de la torture, des fausses excuses, des bombes, des nuits sans sommeil, des civils tués aveuglément, des souvenirs amers, d’un avenir bouché, d’un présent désespérant, des politiques insensées, des politiciens fanatiques, du baratin religieux, de l’emprisonnement. Nous disons : ASSEZ ! Ce n’est pas le futur que nous voulons !

Nous avons trois exigences : nous voulons être libres, nous voulons être en mesure de vivre normalement et nous voulons la paix. Est-ce que c’est trop demander ? Nous sommes un mouvement pacifiste formé par des jeunes de Gaza et des sympathisants de partout ailleurs, un mouvement qui continuera tant que la vérité sur ce qui se passe chez nous ne sera pas connue du monde entier, et à tel point que la complicité tacite et la tonitruante indifférence ne seront plus acceptables.

Ceci est le manifeste pour le changement de la jeunesse de Gaza !

Nous allons commencer par rompre l’occupation qui nous étouffe, par nous libérer de l’enfermement mental, par retrouver la dignité et le respect de soi. Nous garderons la tête haute même si nous rencontrons le refus. Nous allons travailler nuit et jour pour changer la situation lamentable dans laquelle nous nous débattons. Là où nous nous heurtons à des murs, nous construirons des rêves.

Nous espérons que vous qui lisez maintenant ces lignes, oui, vous, vous nous apporterez votre soutien. Pour savoir sous quelle forme c’est possible, écrivez sur notre mur ou contactez-nous directement à freegazayouth@hotmail.com

Nous voulons être libres, nous voulons vivre, nous voulons la paix.

(1) Agence de l’ONU crée en 1948 pour prendre en charge les réfugiés palestiniens.

Traduit de l’anglais par Bernard Cohen.
http://www.liberation.fr/monde/01012310251-le-manifeste-de-la-jeunesse-de-gaza

source : Gaza Youth Breaks Out (GYBO) est sur Facebook

http://www.facebook.com/pages/Gaza-Youth-Breaks-Out-GYBO/118914244840679

Ecrire après Mahmoud Darwich: le chant poétique de Tamim al-Barghouti


Tamim al-Barghouti

Lorsque, à la mort de Darwich, Tamim al-Barghouti rédige un faire-part, il s’est trouvé plus d’une personne pour s’émouvoir devant la piété filiale. Plus d’un trait rapproche les deux hommes. Cela va de l’identité palestinienne, de l’attachement à la cause du peuple jusqu’aux références intertextuelles en passant par la force de la déclamation. Mais qui est Tamim al-Barghouti?

Fils de Mourid Al-Barghouti, poète et militant palestinien réfugié au Caire et de la romancière égyptienne Radwa Ashour, il a grandi parmi les livres mais aussi dans le tumulte des tracasseries administratives allant jusqu’à l’exil de son père. Tamim est diplômé en sciences politiques de l’université de Boston. Il enseigne à l’université américaine du Caire et à l’Université Libre de Berlin. Il est professeur associé à Georgetown et il a occupé diverses fonctions au sein de l’ONU. Par rapport à Darwich, c’est une première divergence : en communiste, l’aîné est allé chercher le savoir du côté du Moscou et c’est vers l’Ouest qu’est parti Tamim. Comme Darwich, ce dernier, aiguillonné par le sentiment d’injustice qu’il ressent, commence à écrire très jeune, à l’âge de douze ans. Il s’initie à la musique et en applique les rythmes et les tempos au vers arabe classique. Il commence par écrire dans les deux dialectes égyptien et palestinien. En 2007, il participe à une émission de télévision à Abu Dhabi «Le Prince des poètes», un concours de poésie ouvert à tous les poètes arabes. Son succès est fulgurant bien qu’il n’ait obtenu qu’un petit cinquième prix !
Comme Darwich, il réussit par la diction, par sa déclamation qui enflamme l’auditoire. Ainsi donc, la poésie semble mieux portée par la voix, par la présence. Du jour au lendemain, ce jeune homme très peu connu même au Caire est admiré partout où l’on parle arabe. Le 15 octobre 2010, Al-Jazira consacre une émission à la famille Barghouti où la star était Tamim. Les extraits que le père, Mourid, lit de sa propre poésie sonnent comme une pâle imitation de Darwich alors que ceux du fils, Tamim comportent des inflexions autres. Mais commençons d’abord par le poème lu à la télévision d’Abu Dhabi. Le texte s’intitule «A Jérusalem» et comporte une centaine de vers dont nous traduisons les deux premières strophes :
«Voulant me rendre chez mon amour, j’en fus dissuadé
Par les lois des ennemis et leur mur
Alors je me suis dit c’est peut-être une bénédiction
Car que peut-on voir à Jérusalem
Quand du sentier on en aperçoit les maisons
On ne voit que l’insoutenable
Et il n’est pas dit que rencontrer son amour
Soit toujours un bonheur ni que toute distance soit néfaste
Si l’on est heureux de retrouver son amour alors qu’on doit se dire adieu
C’est son bonheur même qu’on devrait redouter
Quand on a vu l’antique Jérusalem une seule fois
Où que l’on regarde, c’est elle qu’on aperçoit

Il y a à Jérusalem un marchand de légumes de Géorgie
Las de son épouse, il pense à ses vacances ou à repeindre la maison
Il y a à Jérusalem un homme de Manhattan Uptown
Qui enseigne à de jeunes Polonais les préceptes de la Torah
Il y a à Jérusalem un policier éthiopien interdisant l’accès au souk
Une mitrailleuse sur l’épaule d’un colon de moins de vingt ans
Un chapeau qui s’incline devant le mur des lamentations
Des touristes français blonds qui ne voient absolument rien de Jérusalem
Se contentant de se prendre en photo avec une femme qui toute la journée vend des radis sur la place
A Jérusalem les soldats marchent avec leurs bottes sur les nuages
A Jérusalem nous avons prié à même l’asphalte
A Jérusalem, il y a tout le monde excepté Toi»
La nouveauté ici c’est le caractère classique du poème s’inspirant de la poésie antéislamique. Certes, de telles références ne sont pas rares chez Darwich mais ici elles sont plus explicites. L’image du poète passant avec ses compagnons devant la maison de la bien-aimée remonte à Imrou’l Qays, le prince errant né vers l’an 500 et mort vers 540 à Ankara. Après Imrou’l Qays, s’arrêter devant les vestiges laissés par la famille de la bien-aimée est devenu un topos qui ne sera remis en question que par Aboû Nouwâs (762- 813). Pour aller vite, il semble que la (post) modernité à laquelle on peut rattacher la poésie de Darwich et celle de Barghouti ait comme expression un retour vers des formes poétiques anciennes. Le paradoxe d’une modernité puisant dans le classicisme le plus évident n’est qu’apparent. Entendons par (post)modernité la remise en question des notions de modernité et de ce classicisme. La distinction entre Darwich et Barghouti réside ailleurs. Si tous les deux se réfèrent aussi bien à l’islam qu’au christianisme entendu comme composante fondamentale de l’identité palestinienne. Par moment, il n’est pas aisé de dire si Darwich est musulman ou chrétien, ce qui n’est pas le cas chez Barghouti. On peut soutenir que la poésie de Barghouti ne heurte pas les valeurs de la tribu.

On trouve dans ses textes un imaginaire plus classique que celui de Darwich. Ce dernier est le poète d’une époque où les révolutionnaires pensaient que l’on pouvait s’approprier les valeurs occidentales pour la libération de la Palestine et pour la création d’un état laïc où musulmans, chrétiens et juifs pourraient vivre ensemble. Tamim est malgré lui le témoin de l’échec de ce projet. Même pour un non islamiste, force est de constater que seuls les islamistes ont su tenir tête à Israël. Cette idée gagne du terrain dans le monde arabe.
Chez Barghouti, les valeurs identitaires sont affirmées avec vigueur. Faut-il voir en cela l’expression d’un paradoxe de la jeunesse arabe actuelle menant un train de vie occidental et en même temps fermement attachée à ses valeurs ? L’ombre du passé est désormais fortement présente. Et c’est une ombre apaisante, bienfaisante. Ecoutant Barghouti, je pense à «la cruauté de [s]es vers réguliers» (Aragon). Voici un extrait d’un poème de Tamim au charme irrésistible :
Laisse-moi mes péchés car les nuits sont parcimonieuses
Dis, ma providence, depuis quand les conseils m’ont-ils servi ?
Il y en moi un jeune homme facile à vivre et bon
Qui taquine une époque renfrognée et peu portée sur la plaisanterie
Qui chante souvent la guerre et non pas l’amour
Parce que, comparée à la guerre, l’amour est cinglant
En toute guerre, il y a un parti de droit et un parti injustice
Or en amour on ne peut les démêler
S’il dit qu’il n’aime pas, ce n’est que pur mensonge
Et s’il dit « j’aime », il en a honte à cause des massacres
Il y a dans sa poésie un sens éloquent et obscur
Et dans sa poitrine un cœur résident et en exode
Un peuple vivant sous des tentes qu’on dirait
L’ombre de la poésie de jadis qui nous hante

La force de Barghouti est d’avoir su faire place à cette ombre et d’avoir réussi la prouesse d’extraire d’un lexique commun des vers si singuliers. Personne n’a mieux réussi non plus à associer les topoï de la poésie la plus classique à une vision contemporaine de la réalité. Avec Barghouti, ce sont de nouvelles inflexions qu’on retrouve. C’est Imrou’l Qays rajeuni ou tout autre poète d’antan portant un regard inflexible sur l’indécence du réel. Ne préjugeons pas du devenir de cette poésie. Nous croyons y avoir décelé les signes d’une aptitude à faire du poème le lieu d’une réflexion sur la poésie.
Barghouti semble s’inscrire dans la filiation de Darwich non pas parce qu’il est dans sa lignée mais parce qu’il s’en écarte et qu’il le renie, à sa manière, c’est-à-dire pieusement.


Jalel El Gharbi
(20/12/2010)

source

The Electronic Intifada : « Nous avons besoin de votre soutien »


dimanche 12 décembre 2010 –


Pour rester une publication forte, indépendante et une ressource éducative pour le mouvement pour la solidarité et la justice avec la Palestine, The Electronic Intifada a besoin du soutien de ses lecteurs et amis. Nous vous sollicitons pour que vous fassiez aujourd’hui une contribution.
(JPG) 

En même temps que The Electronic Intifada se préparait à lancer sa campagne annuelle de soutien auprès de ses lecteurs et amis pour soutenir notre traitement indépendant de l’information sur la Palestine, nous nous sommes retrouvés confrontés à l’attaque d’une organisation anti-palestinienne de premier plan.

Le but des agresseurs, selon nous, est de nous faire taire en faisant pression sur les bailleurs de fonds pour que ceux-ci retirent les subventions qu’ils nous ont attribuées.

Si nous ne pouvons pas payer nos rédacteurs en chef ou journalistes, ou maintenir nos équipements et nos serveurs en fonctionnement, ils auront alors atteint leur but : il y aura un surveillant de moins pouvant rapporter sur les violations des droits de l’homme en Palestine et informer ses milliers de lecteurs quotidiens sur la lutte palestinienne pour la liberté et le mouvement de solidarité à l’échelle mondiale.

Les attaques en augmentation contre The Electronic Intifada et d’autres organisations palestiniennes, israéliennes et internationales relatives aux droits de l’homme et à la défense des droits civiques oeuvrant pour la justice, sont la preuve de l’effet que nous avons dans le changement des esprits. Sinon, pourquoi voudraient-ils de nous arrêter ? Mais nous savons aussi que les puissantes organisations qui s’opposent aux droits des Palestiniens, se préparent pour des manoeuvres encore plus agressives, comme nous l’avons déjà signalé.

Nous avons la capacité de résister parce que l’essentiel des fonds utilisés par The Electronic Intifada ne provient pas d’une subvention unique, mais des lecteurs qui attendent de nous – tous les jours – des articles de fond, des analyses pertinentes, des nouvelles de l’action sur le terrain, une large gamme d’articles et de commentaires traitant des arts.

Tant que nous bénéficierons de la base solide d’un soutien collectif, personne ne pourra nous empêcher de faire notre travail. Faites la preuve de votre soutien et aidez-nous à maintenir notre travail d’éducation et d’incitation à travailler pour la justice. Faites une contribution aujourd’hui même !

Les lecteurs comme vous soutiennent notre travail parce que vous savez que l’information produite par The Electronic Intifada fait plus qu’informer un public passif. C’est une puissant moyen mis dans les mains de tous ceux qui agissent pour la justice.

- Nos rapports solides sur l’implication de Veolia dans le « tramway de Jérusalem » reliant les illégales colonies israéliennes en Cisjordanie ont fourni aux militants les informations dont ils ont eu besoin pour lancer une campagne qui a obligé la société Veolia à rendre des comptes, et a fait qu’elle ait jugé non rentable de construire des infrastructures pour l’occupation israélienne en violation du droit international. À la fin de novembre, la société Veolia a annoncé qu’elle se retirait du projet, ce qui représente une grande victoire.

- The Electronic Intifada a fait éclater au grand jour le fait que le fils de Ethan Bronner, responsable du bureau du New York Times à Jérusalem, s’était engagé volontairement dans l’armée israélienne, ce qui soulève un grave conflit d’intérêt pour Bronner et ses reportages pour le New York Times. Citant notre rapport, l’éditeur public en chef du journal a demandé que Bronner soit réaffecté (« Too Close to Home », 6 février 2010). Bien que le journal ait choisi d’ignorer la recommandation de son médiateur, notre reportage a forcé une importante institution à reconnaître publiquement ses propres partis pris, et a déclenché un large débat sur les doubles standards qui sévissent dans les plus grands reportages concernant Israël et les Palestiniens.

Ce ne sont que deux exemples de la façon dont, avec votre soutien, The Electronic Intifada a pu avoir un impact.

S’il vous plaît, lisez nos travaux et faites-les partager, et n’oubliez pas, nous ne pouvons pas faire ce travail sans vous !.

8 décembre 2010 – The Electronic Intifada – Vous pouvez consulter cet appel à :
http://electronicintifada.net/v2/ar…
Traduction : Info-Palestine.net

Bil’in, depuis 6 ans contre le mur et l’oppression


Collectif Urgence Palestine - infos


le CUP-Genève vous invite à assister à



soirée de solidarité avec la lutte du peuple palestinien de Bil’in

vendredi 3 décembre à 20h
maison des Associations, salle Carson
15 rue des Savoises – Genève



avec Iyad Burnat, porte-parole du comité populaire de Bil’in
et la participation de Rémy Pagani, Conseiller administratif, Ville de Genève


Alors que rien ne semble pouvoir arrêter la confiscation des terres et des droits du peuple palestinien, nous avons la chance de pouvoir accueillir à Genève Iyad Burnat, porte-parole du comité populaire du village de Bil’in.

La mobilisation de ce mouvement depuis bientôt six ans contre la construction du mur d’annexion et sa résistance face aux arrestations et aux incursions incessantes de l’armée israélienne sont devenues emblématiques de la résistance populaire palestinienne contre l’occupation et l’oppression israéliennes. La Suisse porte une responsabilité particulière dans la poursuite de la violation du droit international que constitue la construction du mur en territoire palestinien. Mandatée en 2004 pour trouver les moyens de faire appliquer la résolution de l’ONU demandant le démantèlement du mur et le remboursement des dommages provoqués par sa construction aux Palestiniens lésés, la Suisse officielle s’accommode très bien de l’inaction internationale face aux violations des droits des Palestiniens, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑