Pendant combien de générations ?


Conférence : 1è, 2è, 3è, 4è génération: indigènes à vie?

Heure
mardi 8 février · 19:30 – 22:00

Lieu ULB, auditoire H2.215. 

Campus du Solbosch, avenue F.D. Roosevelt 50 – 1050 Bruxelles.

Créé par :

En savoir plus
Stop à l’islamophobie ! 

Le Collectif Réflexion Indigène organise sa première conférence:

1ere, 2ème, 3ème,4ème génération: indigènes à vie?
…Comment exiger le respect de nos droits en tant que citoyens à part entière?

Organisons nous pour défendre nos droits de citoyen à part entière et soyons solidaires avec : La famille Aarras, la famille Atar, Fatima Zibouh, Mainur Ozdemir, le Bougnoulosophe, Nordine Saidi, Souhail Chichah et tant d’autres.

Ensemble agissons ici et maintenant pour notre dignité,
celles de nos parents, de nos enfants et de nos ami(e)s !

Intervenants :
– Mme NOURIA OUALI, docteur en sciences sociales et politiques et chercheuse au GEM (Groupe d’études et de recherches «Genre et Migration»)
– Mr. ISA GULTASLAR, avocat au barreau de Bruxelles et avocat de la famille Atar
– Mr. SOUHAIL CHICHAH, chercheur en économie de la discrimination à l’ULB
Modératrice:
– Mlle KAOUTAR BOUSTANI, membre du Mouvement pour les Droits Fondamentaux

P.A.F: 4€
Chômeurs/Etudiants : 2.50€

Soutenez le C.R.I : 363 0812 649 23

 

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Mais qu’est-ce qu’elle dit, éduquer à l’holocauste c’est raciste? L’est folle? Antisémite? Quoi, Juive!


décembre 8, 2010 par Msili

Avant d’entrer dans le véritable sujet de ce post, un lien vers le site Couleurs d’Algérie animé par Abdou dont j’aime beaucoup le travail. Abdou nous propose de fort belles photos du cimetière israélite d’Alger. A voir !

Quittons le domaine de l’esthétique pour évoquer le thème de ce post qui porte sur un mémoire de master soutenu à l’université de Toronto au Canada qui porte sur le racisme juif. Jenny Peto, qui vient de commettre ce travail, fait en ce moment l’objet de fortes critiques de la part de ceux qui ont pris l’habitude de considérer que le sionisme était la première cause dont devait se soucier l’humanité. L’université où elle a soutenu son mémoire n’est pas non plus épargnée, au point que la directrice de recherche de Mlle Peto parle d’ambiance de chasse aux sorcières sur le campus pour ceux qui osent critiquer l’entité sioniste.

C’est que jenny Peno n’y va pas avec le dos de la cuiller et attaque dans son mémoire des activités éducatives relatives à l’inculcation de l’holocauste qui, selon elle, servent les desseins de la propagande sioniste et de ce qu’elle appelle la communauté juive organisée. Elle dénonce particulièrement, semble-t-il, l’inculcation de l’holocauste aux Canadiens issus de minorités « de couleur. »

L’article du Toronto Star présente les arguments de ceux qui pourfendent le travail de jenny Peto. C’est toujours la même argumentation : son travail ne présente qu’un son de cloche, les inexactitudes, les omissions, les distorsions. Pourtant, quand il s’agit de «l’holocauste», personne ne prétend qu’on devrait prendre en compte le point de vue des nazis pour parvenir à une présentation équilibrée. Et la recherche universitaire est peut être autre chose qu’une simple synthèse de points de vue. Non ?

Un argument opposé à la thèse de Mlle Peto est cependant fourni par le Toronto Star lui-même qui signale qu’une des organisations incriminées dans ce travail universitaire, Canadian Centre for Diversity, n’est pas confessionnelle. Néanmoins, à l’origine son objectif était d’améliorer les relations entre Juifs et Chrétiens. Ce n’est que plus tard que son objet sera étendu. Si on s’intéresse cependant au conseil d’administration de ce centre pour la diversité, on y constate une pluralité apparente réelle. Avec cependant la présence d’une certaine Madeleine Levy, membre dirigeante d’une filiale (la task Force nationale pour l’holocauste, ça ne s’invente pas) du B’nai Brith, une organisation strictement réservée aux Juifs. Mais on note surtout parmi les membres de ce centre le nom de feu Edward M. Bronfman et celui de Judy Bronfman. Les Bronfman sont une riche famille présente notamment dans la production et le commerce de spiritueux et les media. Les Bronfman sont très connus pour leur sionisme militant et l’un d’entre eux, Edgar Bronfman Sr, a longtemps été président du Congrès Juif Mondial.

Autant dire que dans le conseil d’administration où siège un (e) Bronfman, flanquée de quelques amis sûrs, vous n’avez pas longtemps à vous demander d’où vient le vent.

L’université de Toronto critiquée pour une thèse sur le « racisme juif »

Par Daniel Dale, The Toronto Star (Canada) 7 décembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’université de Toronto est critiquée par des associations juives, un éminent historien et des survivants de l’holocauste pour avoir accepté une thèse de master qui qualifie de « racistes » deux programmes éducatifs sur l’holocauste.

La thèse, intitulée «Le victimisme des puissants: les Juifs blancs, le sionisme et le racisme dans une éducation hégémonique à l’holocauste,» a été rédigée par Jenny Peto, une militante juive de la Coalition Against Israeli Apartheid. Elle dénonce la Marche pour le Souvenir et l’Espoir, au cours de laquelle de jeunes adultes de diverses origines se rendent avec des survivants de l’holocauste sur des sites polonais où les nazis ont commis des atrocités, et la Marche pour le Canada Vivant, qui emmène de jeunes Juifs avec des survivants en Pologne et en Israël.

Peto soutient que ces deux programmes amènent les Juifs à croire, à tort, qu’ils sont d’innocentes victimes. En réalité, écrit-elle, ce sont des blancs privilégiés qui sont « incapables de voir leur propre racisme. » La « construction d’une identité juive victimiste », soutient-elle, est intentionnelle : elle produit des effets qui profitent énormément à la communauté juive organisée » et à « l’apartheid » d’Israël.

Peto considère que des buts « politiques sionistes » sont dissimulés derrière les « objectifs apparemment de tolérance » de la Marche pour le Souvenir et l’Espoir. Elle écrit qu’on peut se poser des « questions ce qui est impliqué par des Juifs blancs prenant sur eux d’éduquer des gens de couleur sur le génocide, le racisme et l’intolérance. »

Le programme n’est pourtant pas géré par une association juive. Son organisation mère est le Canadian Centre for Diversity qui enseigne aux jeunes gens à lutter contre la discrimination.

« Elle pose des assertions non vérifiées et des observations erronées sur notre philosophie, nos objectifs et notre méthodologie. Nous avons été choqués et offensés en lisant la thèse, » affirme Carla Wittes, directrice des programmes du centre. « Nous sommes une organisation non religieuse soucieuse d’éduquer les gens sur les dangers de la discrimination, et l’holocauste est à l’évidence un exemple de choix. »

Le Congrès Juif Canadien, la Marche des Vivants et Irving Abella, professeur d’histoire juive à la York University, ont déclaré que la thèse aurait dû être rejetée. « Ce n’est pas un travail universitaire, c’est de l’idéologie, » affirme Abella, un ancien président du Congrès Juif Canadien. « C’est complètement anhistorique : je l’ai trouvée pleine de contre vérités et de distorsions qui ne tiennent ensemble que une analyse stupide et inconsistante. Elle frôle l’antisémitisme… Je suis consterné qu’une grande université l’ait trouvé acceptable. »

Peto a validé son diplôme en juin auprès du Department of Sociology and Equity Studies in Education (SESE) qui dépend de l’Ontario Institute for Studies in Education (OISE) de l’université de Toronto. Julia O’Sullivan, doyenne de l’OISE, et Rinaldo Walcott, président du SESE n’ont pas répondu à nos demandes de commentaires ce lundi.

Cheryl Misak, président de l’université de Toronto, a déclare que la « liberté des recherches est profondément ancrée dans notre institution » et que « le meilleur moyen pour les membres de la communauté (universitaire) de dénouer une controverse est de débattre des arguments et des conceptions qui les opposent. »

Peto, qui a fait partie d’une organisation qui avait occupé le consulat israélien à Toronto en 2009, attribue la controverse à des « individus et des organisations de la droite pro israélienne).

« Ce n’est pas la première fois que des organisations pro israéliennes me traînent dans la boue et ce ne sera certainement pas la dernière, » dit-elle.

Interrogée pour savoir si elle voulait maintenant modifier sa thèse, Peto a répondu : « J’aimerais pouvoir écrire une conclusion qui parlerait de cette controverse et montrerait à quel point elle s’inscrit parfaitement dans mon analyse sur les abus de l’antisémitisme pour calomnier ceux qui font entendre leurs critiques contre Israël. » Sa directrice de thèse, Shery Nestel, lui fait écho en déclarant que ceux qui critiquent Israël sur le campus se retrouvent dans un « climat de chasse aux sorcières. »

La Marche des Vivants cherche à renforcer les liens des jeunes Juifs avec Israël, déclare son directeur national Eli Rubinstein, mais aussi à leur apprendre à s’opposer à l’intolérance. Il qualifie la thèse « d’extrémiste » et affirme que « L’université et la directrice de thèse ont la responsabilité de demander à l’étudiant, «’Avez-vous essayé de voir de l’autre côté ? ’ »

Peto n’a interviewé aucun des participants aux programmes ni aucun de leurs dirigeants. Elle indique que les étudiants de master pratiquent rarement les « entretiens » à grande échelle.

Nate Leipciger, un survivant de l’holocauste de 82 ans qui a participé aux deux programmes dit avoir été « très affecté » par cette thèse. La survivante, et participante aux programmes, Anita Ekstein, 76 ans, la considère « extrêmement blessante. »

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Cette loi s’applique-t-elle à Lille?


La question mérite en effet d’être posée et la mairesse de la ville devrait s’y intéresser. Car si Mme Martine Aubry  est très gentille de vouloir jumeler la ville de Lille avec celle de Safed dans l’entité sioniste, on ne peut que remarquer avec  Oumma.com, que Safed est une ville particulièrement raciste.
Un racisme encouragé par un de ses rabbins, Shmuel Eliyahu Or ce rabbin est lui-même un fonctionnaire municipal. Il paraîtrait que le ministre (sioniste) chargé des minorités a demandé son limogeage. On attend toujours…

Et justement en attendant, une cinquantaine de rabbins viennent de signer une déclaration selon laquelle vendre ou louer du terrain ou un logement à un non Juif est interdit aux termes de la loi religieuse juive (halacha). Et cette interdiction est valable non seulement dans le squat sioniste mais aussi dans les quartiers juifs à l’étranger. Cette interdiction est même citée en référence pour étayer la prise de position interdisant ces transactions en Palestine occupée.
Mme Aubry devrait donc vérifier si cette interdiction est effective à Lille ; à moins que cette ville n’ait pas de quartier juif..

50 rabbins fonctionnaires municipaux: ne louez pas d’appartements à des Arabes
Louer une terre à des non Juifs est blasphématoire, quiconque enfreint cette interdiction doit être ostracisé, affirment des rabbins.
par Kobi Nahshoni, Yediot Aharonot (Sionistan) 7 décembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Des dizaines de rabbins fonctionnaires municipaux ont signé un manifeste ordonnant l’interdiction conformément à la loi halachique (religieuse) de vendre ou de louer de la terre ou des appartements à des non Juifs en Israël.
Le document, qui a reçu l’aval de plus de 50 rabbins du parti National Religieux et ultra orthodoxes qui travaillent pour des municipalités à travers Israël, doit être diffusé par la presse religieuse et par des tracts distribués dans des synagogues ce weekend.
Parmi les signataires, se trouvent les rabbins Dov Lior, Shlomo Aviner et Ya’akov Yosef. Ces rabbins sont en majorité des fonctionnaires qui travaillent pour des municipalités et des villes d’Israël comme Eilat, Ashdod, Herzliya, Jérusalem, Kfar Saba, Naharia et Holon.
Les signatures ont été réunies par un étudiant en religion de Netanya qui a choisi de s’adresser aux chefs rabbiniques municipaux suite au tollé entraîné par l’appel du rabbin de Safed à ne pas louer d’appartements dans la ville à des étudiants Arabes. Il s’est rapproché de fonctionnaires et non de directeurs d’écoles religieuses afin de mettre l’accent sur le fait que cette décision ne reflète pas une opinion politique mais plutôt une interdiction halachique classique.
La déclaration cite une série de passages halachiques traitant de cette question et observe que dans certains cas, des personnes qui louent des appartements à des non Juifs pouvaient être ostracisés.
« Les voisins et connaissances du vendeur ou du bailleur doivent d’abord l’avertir personnellement et ensuite ils sont autorisés à rendre l’affaire publique, à prendre leurs distances d’avec lui, à éviter les relations commerciales, etc., » lit-on dans la déclaration.
Les rabbins proposent plusieurs justifications pour cette interdiction, dont des craintes de mariages interreligieux et de blasphème. La déclaration ajoute que les vendeurs assument la responsabilité des conséquences matérielles et spirituelles de leurs actions.
‘Des vies en jeu’

Le document avertit ensuite que quiconque loue des appartements à des non Juifs cause un grand tort à des voisins car « leur mode de vie diffère de celui des Juifs. » Parmi les non Juifs, on peut aussi trouver des ennemis qui peuvent mettre en danger des vies de Juifs, expliquent les rabbins.

Leur déclaration suggère qu’il n’y a pas de différence entre une personne qui loue un appartement à un non Juif en Israël et une personne qui fait la même chose dans des quartiers juifs à l’étranger.
Les organisateurs n’ont pas encore obtenu la signature de grandes personnalités rabbiniques ultra orthodoxes mais ils ont inclus une déclaration faite il y a cinq ans par des personnalités de premier plan, les rabbins Chaïm Kanievsky, Nissim Karelitz, et Aharon Leib Shteinman qui avaient dit à l’époque que la terre ou les logements en Israël ne pouvaient pas être vendus à des Gentils.

SUR LES DOCS – POUVOIR ET RACISME



DIMANCHE 14/11/2010 – 20:00 – sur Télé Bruxelles

Les deux films de cette émission mettent à jour des attitudes du Pouvoir qui serait tenté de croire au « délit de sale gueule »

Carte d’identité, un film d’Atelier collectif
18′, 1998, prod: Douzerome / CVB
Des jeunes subissent un contrôle d’identité à la sortie d’un concert. Leur seul tort est de ressembler vaguement à des personnes recherchées par la police… Ils ont beau expliquer aux policiers, avec les animateurs qui les accompagnent, qu’ils sortent d’une salle de spectacle, ils sont emmenés au poste. Choqués, ils décident de traiter ce sujet.

Carnet de notes à deux voix. Proposition de film sur l’immigration maghrébine en Belgique, un film de Rajae Essefiani et Frédéric Fichefet
73′, 2003, prod: Artémis Productions, distrib: CVB
Ce film est une émeute. Pas de celles où des visages grimaçants affrontent les forces de l’ordre à coups de pavés. Pas de celles que l’on craint, que l’on mate et que l’on oublie. Pas de celles que l’on voit à la télévision. Ce film est une émeute invisible et silencieuse au pays des bisons. Entre une fille née au pays des bisons et un ministre. Un matin de septembre 99, ce ministre colle sa bouche contre son oreille. « Je me demande, lui murmure-t-il, s’il y a un lien entre l’origine ethnique et la criminalité ». La fille grimpe au mur. Au loin, mille bisons furieux traversent les territoires de sa mémoire. En bas du mur, un garçon sans pieds la regarde. Ensemble, ils décident de partir en quête d’une histoire belge, celle de l’immigration maghrébine. Une quête en plusieurs étapes pour une histoire de 40 ans.

Invitée : Rajae Essefiani


SUR LES DOCS une émission de télévision hebdomadaire de films documentaires réalisés par des cinéastes de chez nous ; qui vous emmène tous les dimanches à partir de 20h00 à la découverte de films documentaires du CVB et d’ailleurs dont en priorité les films produits par les ateliers de production et d’accueil de la Communauté française.

 

Au programme:
> des documentaires d’auteurs au point de vue singulier, des films à visée pédagogique, des réalisations de cinéastes amateurs
> des émissions articulées autour de thématiques
> des films récents et plus anciens
> des oeuvres personnelles et collectives
> des questions universelles ancrées ici comme ailleurs
> des rencontres régulières avec des réalisateurs pour commenter, expliquer, éclairer leur travail.

SUR LES DOCS fait chaque semaine le pari de la mixité des approches pour aborder les grands thèmes de société : l’argent, l’immigration, la pauvreté, les sans-papier, les relations parents-enfants, le logement, l’urbanisme, … Des thématiques dans lesquelles les films se répondront les uns aux autres par la forme et les contenus.

SUR LES DOCS a un objectif : faire partager les regards, les questions, les espoirs de ces cinéastes et rendre compte de cet immense désir de cinéma dont Bruxelles est un des viviers.

SUR LES DOCS une émission proposée par le Centre Vidéo de Bruxelles
Présentation : Michel Steyaert / Programmation : Claudine Van O
Réalisation : Télé Bruxelles

Avec la collaboration de : l’ AJC, Caméra-etc, le CPC, Graphoui, le Gsara, l’Insas, PTTL, Zorobabel et le CRRAV (FR)

Contact presse
Claudine Van O – 32/2/221 10 62 – claudine.vano@cvb-videp.be

www.cvb-videp.be

Assad et Erdogan:l’obligation d’allégeance à « Etat juif » est fasciste et raciste


 

mardi 12 Octobre 2010

Assad et Erdogan:l'obligation d'allégeance à "Etat juif" est fasciste et raciste
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Syrie, et le président syrien Bachar al-Assad, ont condamné lundi
le projet fasciste et raciste d’Israël qui veut obliger les candidats non juifs à la citoyenneté à prêter allégeance à « l’Etat juif et démocratique d’Israël ».

« C’est un acte fasciste et raciste, cela ne doit pas nous étonner, cela fait partie d’un plan de longue date que les Israéliens appliquent graduellement. La Turquie, en tant que peuple et gouvernement, soutient le peuple palestinien, et les Turcs savent le plus la réalité d’Israël », a déclaré Assad lors d’une conférence de presse commune à Damas, en allusion à l’attaque sanguinaire sioniste contre les pacifistes de la flottille d’aide destinée à Gaza, qui a fait neuf martyrs.
« Il est désormais prouvé qu’Israël, qui se présente comme le seul pays démocratique au milieu du monde arabe et musulman, est un pays raciste », a-t-il ajouté.

Pour le chef d’Etat syrien, « ces décisions ne laissent paraître aucune volonté sérieuse de la part d’Israël de s’engager en faveur du processus de paix », relancé le 2 septembre à Washington mais bloqué par la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie en dépit des demandes de gel palestiniennes.

Erdogan a estimé de son côté que « personne ne peut imposer la citoyenneté à quiconque, d’autant plus de cette manière ».
Le cabinet israélien, dominé par la droite, a approuvé dimanche un projet d’amendement controversé contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne à prêter allégeance à « l’Etat juif et démocratique d’Israël ».
Ce projet d’amendement doit encore faire l’objet de trois lectures au Parlement, où la coalition gouvernementale dispose d’une majorité écrasante.

La minorité arabe dans les territoires occupés par Israël (20% de la population) qualifie ce texte de « raciste », notamment parce qu’il vise les Palestiniens voulant s’y installer après s’être mariés avec des Palestiniens des territoires de 1948.

Par ailleurs, Recep Tayyip Erdogan a de nouveau appelé l’entité sioniste à présenter ses excuses
à la suite de l’offensive contre la flottille d’aide. ‘Ils ont été tués de sang froid. Trente balles ont été détectées dans les corps des pacifistes selon
le rapport médical après l’autopsie, et la communauté internationale a admis ce résultat », a-t-il dit,
s’étonnant de la partialité de certains pays en faveur de l’entité israélienne, malgré toutes ces
tragédies. L’histoire ne pardonnera pas aux pays neutres ou partisans d’Israël », a ajouté Erdogan.

 

Mardi 12 Octobre 2010

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« Sale Arabe », les suites


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Propos racistes à Aix-en-Provence : SOS Racisme sera aux côtés de la victime
 pour que la vérité ne soit pas étouffée
 
L’agression à caractère raciste dont a été victime un patient d’origine maghrébine ce mercredi de la part d’un ophtalmologiste est un acte odieux qui ne saurait être étouffé. Contacté dès mercredi par la victime, SOS Racisme a, via son comité d’Aix-en-Provence, tenu à recueillir les éléments nécessaires à l’appréciation de la situation.
 
Au regard de ces éléments, les faits paraissent – malheureusement – bel et bien fondés. La crédibilité du témoignage de la victime ainsi que les « étranges » pertes de mémoire du personnel de ce centre médical tendent à montrer qu’il flotte comme un parfum de mensonges visant à masquer une vérité embarrassante.
 
Au regard du lien de subordination liant notamment les secrétaires médicales au médecin incriminé, SOS Racisme demande à l’Ordre des Médecins de prononcer a minima une mesure de suspension provisoire de ce praticien afin de permettre aux témoins de s’exprimer en toute quiétude.
 
Par ailleurs, SOS Racisme a confié à Maître Thibaud COTTA, du barreau de Paris, le soin de se joindre à la plainte déposée par la victime auprès du Procureur d’Aix-en-Provence. SOS Racisme demande au Procureur de ne pas, comme il l’a déclaré, prendre pour argent comptant des témoignages. Et ce d’autant plus que, comme l’a souligné la presse, ces derniers apparaissent comme des rétractations après des premières affirmations accablantes pour le médecin incriminé. Le Procureur doit faire la part des choses au regard de la situation des témoins, subordonnés de ce médecin, et de prendre en considération la faible probabilité qu’une personne invente – pour quel profit ? – des propos et des actes d’une telle violence raciste.
 
Il appartient désormais au Procureur d’organiser une confrontation entre la victime et les personnes présentes sur le lieu de l’agression.
Ouria BOUKRIA
Vice Présidente SOS RACISME 13
06.01.19.80.69

« Sale Arabe » : le conseil de l’ordre enquête sur l’ophtalmo


Par Chloé Leprince | Rue89 | 08/10/2010 | 12H11

M. est ingénieur spécialiste des composants électroniques dans les Bouches-du-Rhône, et père d’une fillette de 6 ans. Mercredi, il avait rendez-vous pour elle chez le Dr  P., ophtalmologiste à Aix-en-Provence. Le médecin est en retard. M. passe une tête par la porte du cabinet… et affirme s’être fait traiter de « sale Arabe »-« dégage, tu salis mon cabinet ».

M. a fait parvenir à Rue89 la lettre qu’il a envoyée dans la foulée à Nicolas Sarkozy. Dans ce courrier, il précise avoir porté plainte au commissariat d’Aix-en-Provence le jour-même de l’altercation. Il prie le président de la République de s’assurer que sa plainte sera bien prise en compte, et témoigne :

« Nous n’avons rien à nous reprocher, nous sommes Français bien intégrés. Je suis cadre supérieur dans une société  de composants électroniques.

Tous nos voisins et mes collègues sont prêts à témoigner de notre bonne conduite et notre bonne intégration en France.

Nous serons très heureux et confortés par tout soutien que vous pouvez nous témoigner dans ces moments difficiles, où moi-même et ma fille sommes très choqués devant ces faits très graves. »

Serment d’Hippocrate : « Je respecterai toutes les personnes… »

Le médecin, lui, nie dans la Provence s’être énervé pour autre chose qu’un « simple retard ». Mais le récit du patient a été confirmé sur France Bleu Provence par plusieurs personnes travaillant dans ce cabinet médical, y compris le généraliste qui occupe le cabinet voisin, le Dr L., qui argue du serment d’Hippocrate pour dénoncer la réaction raciste de son confrère

Le serment d’Hippocrate précise ceci :

« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions […]. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. »

L’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône a également été saisi jeudi 7 octobre au soir. Et convoqué aussitôt le médecin incriminé.

A Paris, le Conseil national de l’ordre (Cnom) attend que son antenne locale instruise l’affaire mais annonce que l’instance disciplinaire tranchera en fonction de « la situation et la personnalité » du médecin. En clair : un récidiviste écopperait d’une sanction plus lourde.

Le Dr. André Deseur, membre du Conseil national, précise à Rue89 que le Conseil juge les propos du médecin aixois « indignes et inacceptables » dans l’hypothèse où ils seraient confirmés. Ils pourraient faire l’objet d’une sanction au titre du manquement au code de déontologie médicale. Pas tant en tant qu’atteinte aux droits du patient (200 décisions sur l’année 2009) mais en tant que « déconsidération de la profession ». Tout acte raciste d’un médecin entre dans cette catégorie.

Lorsqu’on demande à l’instance représentative combien de médecins ont pu être radiés pour des réactions racistes de ce cru, on répond que la statistique n’existe pas. Quelques précisions toutefois : sur 1266 décisions prises en première instance en 2009, 118 ont trait à la « déconsidération professionnelle ». Mais les radiations restent rares : trente seulement, toutes incrimations comprises, sur la dernière année complète.

L’ordre des médecins trop laxiste ?

De longue date, l’instance représentative fait l’objet de critiques
vives, accusée notamment de manquer de fermeté envers ses ouailles. Cette fois, l’Ordre ne devrait rester silencieux une fois la chose instruite : pas plus tard qu’en début de semaine, ce 5 octobre, il vient d’exprimer officiellement « son indignation et sa vive émotion suite à l’agression du Pr Israël Nisand ». La maison de ce médecin alsacien et juif a été retrouvée bardée d’inscriptions antisémites et de croix gammées.

Pour l’Ordre, l’affaire de Aix-en-Provence est donc l’occasion d’affirmer son indignation y compris lorsque ce ne sont pas les médecins mais les patients qui font les frais d’agressions racistes.

► Mis à jour 08/10/2010, à 15h20 : le nom du médecin a été remplacé par des initiales ; à 16h40 : ajout des réponses fournies en milieu d’après-midi par le conseil national de l’ordre des médecins.

Le CDH indigné des propos de l’unique élu du PP sur les Roms


Rédaction en ligne

vendredi 20 août 2010, 21:09

Laurent Louis

Le CDH s’est indigné des propos tenus par l’élu du Parti Populaire (PP) à la Chambre à propos des Roms. Il dénonce l’amalgame, qu’il qualifie de raciste, auquel se livre Laurent Louis en liant la présence de Roms, originaires d’Europe de l’Est, à la délinquance de Belgique.

René Breny – Le Soir

La RTBF a fait état du contenu de la page Facebook du député : il y félicite le président français Nicolas Sarkozy et estime que le problème des Roms se pose également en Belgique. Selon lui, les Roms ne travaillent pas et volent ou se livrent à des trafics pour subsister, et en plus ne parlent pas le français.

Le Centre pour l’égalité des chances s’est ému de ces déclarations et n’exclut pas de porter plainte.

De son côté, le CDH fustige un « amalgame raciste » et dénonce l’absence de tout fondement des allégations du député.

« Restons vigilants ! Aucun député ni parti politique ne peut se situer au-dessus de la loi. Par ailleurs, se définir comme un mandataire populaire ne donne aucune légitimité à des propos populistes », a souligné la députée bruxelloise Céline Fremault.

Vers 18h30, le PP a envoyé un communiqué signé par Joël Rubinfeld.

Il réaffirme le soutien à la politique de sécurité menée en France.

Le PP déplore le « tabou » qui existe en Belgique sur la question des Roms et le « laisser-faire » dans la gestion des flux migratoires. Il ne reprend pas en revanche les autres propos du député.

Source

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité


Appel Citoyen

Signez l’appel en ligne !

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

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